Lockheed Martin F-35 Lightning II

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Le F-35 possède trois variantes principales : le F-35A (Modèle:Abréviation discrète) à décollage et atterrissage conventionnel, le F-35B (Modèle:Abréviation discrète) à décollage et atterrissage courts et à atterrissage vertical, et le F-35C (Modèle:Abréviation discrète) à décollage assisté par catapulte et récupération freinée par brins d'arrêt. Le F-35 descend du Lockheed Martin X-35, le démonstrateur qui a remporté le programme Joint Strike Fighter (JSF) face au Boeing X-32 concurrent. Le nom officiel, Lightning II, s'est révélé très impopulaire (l'avion est vulnérable à la foudre) et les pilotes de l'USAF l'ont surnommé Panther.

Lancé dans le cadre du programme Joint strike fighter établi entre 1993 et 1994 avec l'idée d'équiper du même appareil les trois composantes aériennes des forces armées américaines (US Air Force, US Navy et US Marine Corps), le F-35 est le produit du financement et de la réalisation par une dizaine de pays de l'OTAN. Cet avion devrait être produit à plus de Modèle:Unité et distribué principalement aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni.

Le programme de développement, qui ne prévoyait pas de séries de prototypes, a accumulé un important retard (de Modèle:Nombre en 2014) par rapport au calendrier initial<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> et un dépassement de budget estimé à 74 % au mois de Modèle:Date-. En 2018, onze ans après le vol en 2007 du premier exemplaire de série, Modèle:Unité ont été livrés. Cependant aucun n'est vraiment opérationnel, les tests opérationnels des F-35 commencent en Modèle:Date- et ne devaient pas se finir avant fin 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur les Modèle:Nombre livrés le Modèle:Date-, 354 sont des F-35A, 108 sont des F-35B avec une capacité de décollage court/atterrissage vertical (STOVL) et 38 sont des F-35C destinés à l'US Navy.

Les États-Unis prévoient d'acheter Modèle:Nombre, qui fourniront la majeure partie de la puissance aérienne tactique avec équipage de l'US Air Force, de la Navy et de l'US Marine Corps dans les décennies à venir. Les livraisons de F-35 pour l'armée américaine sont prévues jusqu'en 2037<ref>Modèle:Lien web</ref> avec une durée de vie prévue jusqu'en 2070<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le projet d'avion multirôle du Pentagone n'est pas seulement controversé sur le plan national aux États-Unis, mais également dans un certain nombre de pays partenaires, dont les gouvernements ont été accusés par leurs oppositions d'avoir pris la décision de se lancer dans un programme d'investissement et d'achat sur la base de données lacunaires. C'est notamment le cas du Canada<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, dont l'exécutif est également accusé d'avoir sciemment occulté les coûts réels pour le pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Parti conservateur du Canada de Stephen Harper est à l'origine de cette controverse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, les fonds canadiens du F-35 ont été gelés, et la possibilité d'avoir recours à un programme concurrent n'était plus écartée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Conception

Le programme Joint Advanced Strike Technology (JAST) puis Joint Strike Fighter (JSF)

Fichier:USAF X32B 250.jpg
Le Boeing X-32, concurrent éliminé du F-35.

Au début des années 1990, l'US Navy lance un programme A/F-X pour remplacer ses A-6 Intruder, l'US Air Force commence à réfléchir à un successeur du F-16, tandis que l'US Marine Corps recherche un avion de type aéronef à décollage et atterrissage vertical (ADAV) plus performant que ses AV-8 Harrier II. Sous la pression du Pentagone, et afin de réduire les coûts de développement, ces trois besoins sont regroupés dans un programme unique baptisé Joint Advanced Strike Technology (JAST).

Le JAST program office est établi le Modèle:Date- et Modèle:Unité d'études préliminaires, avec le financement associé, signés en décembre de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est alors prévu de développer une cellule de base monoplace monoréacteur déclinée en trois variantes : une première basée au sol, une seconde embarquée à bord de porte-avions, et une troisième à décollage court et atterrissage vertical (STOVL, Short Take-Off And Vertical Landing). À la fin de l'année 1995, le programme est renommé JSF (acronyme de « Joint strike fighter », en français « chasseur bombardier développé conjointement ») et un accord de coopération est signé avec le Royaume-Uni<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui avait les mêmes besoins que l'USMC et une grande expérience dans le domaine des ADAV, grâce à ses Harrier.

Le cahier des charges final est rédigé en Modèle:Date- et, en novembre de la même année, des contrats sont passés avec deux équipes industrielles dirigées respectivement par Boeing et Lockheed Martin pour couvrir la phase de démonstration (Concept Demonstration Phase). À ce titre, chacun des deux consortiums doit construire deux démonstrateurs : celui de Boeing est désigné X-32 et celui de Lockheed Martin, X-35.

L'avion expérimental X-35

Modèle:Article détaillé

Fichier:Lockheed-Martin X-35C Patuxent.jpg
Le X-35C désormais au musée de l'US Navy.

Le démonstrateur X-35A fait son vol inaugural le Modèle:Date et réalise Modèle:Unité d'essais en un mois, comprenant notamment un ravitaillement en vol et un vol à vitesse supersonique. Pendant que ce démonstrateur est renvoyé en usine, pour être transformé en X-35B (version STOVL), le démonstrateur X-35C de la version embarquée s'envole pour la première fois le Modèle:Date. Enfin, le Modèle:Date-, le X-35B commence ses vols d'essais en effectuant son premier atterrissage vertical.

En octobre 2001, le X-35 est préféré au Boeing X-32 pour développer le JSF. Les officiels du Département de la Défense des États-Unis et le ministre britannique de la Défense William Bach ont en effet indiqué que le X-35 dépassait en tous points le X-32. Le choix serait dû à la supériorité de Lockheed Martin sur les avions furtifs (Lockheed étant déjà le développeur du célèbre F-22 Raptor).

Le F-35 Lightning II

Le Modèle:Date, l'US Air Force nomme officiellement le F-35 Modèle:Citation, en l'honneur de l'avion américain de la Seconde Guerre mondiale Lockheed P-38 Lightning, mais également de l'intercepteur à réaction anglais English Electric Lightning. Les autres noms proposés étaient Kestrel (qui renvoie aux origines du Harrier), Phoenix, Piasa, Black Mamba, et Spitfire II (qui renvoie au Supermarine Spitfire).

Pas moins de Modèle:Unité de présérie sont construits (sept de chaque version), afin de mener à bien le processus d'essais et de validation avant les premières livraisons en 2010-2011. Désigné AA-1, le premier F-35 de présérie effectue son vol inaugural le Modèle:Date. Il s'agit encore d'un prototype, qui n'est pas tout à fait représentatif des avions définitifs. Sur les Modèle:Nombre de présérie, quatorze servent aux essais en vol et sept aux différents essais statiques de mesure de la résistance structurelle, du vieillissement, etc. Après avoir été stoppés pendant sept mois pour un problème d'alimentation électrique, les essais en vol reprennent le Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les discussions sur le nombre d'appareils sont toujours en cours, mais les estimations initiales, portant sur près de Modèle:Nombre rien que pour les États-Unis et le Royaume-Uni, ont été révisées à la baisse. Officiellement, ce nombre a été ramené à un peu plus de Modèle:Nombre en 2006, mais il semble que l'USAF réfléchisse à réduire à nouveau sa commande de Modèle:Nombre, ce qui ferait descendre le total à environ Modèle:Unité.

Variantes

Le JSF est un avion multirôle et chasseur, conçu pour théoriquement remplacer tout autant le F-16 Fighting Falcon, le F/A-18 Hornet, l'A-10 Thunderbolt II, et l'AV-8B Harrier II. Il doit aussi être un complément du F-22 Raptor de l'USAF et du F/A-18E/F Super Hornet de US Navy. Afin de répondre à ces différents besoins, trois versions différentes sont prévues, mais il n'y aura cependant aucune version biplace de l'appareil.

Le F-35A

Fichier:F-35A - Inauguration Towing.jpg
Le prototype du F-35A est tracté vers sa cérémonie d'inauguration, le 7 juillet 2006.
Fichier:F-35 Heritage Flight Team performs in Bell Fort Worth Alliance AirShow.jpg
Montée verticale à bord d'un F-35A Lightning II dans un show vers Fort Worth, USA. Photo de l'United States Air Force. Octobre 2018.

Le F-35A est un avion polyvalent optimisé pour l'attaque au sol. Il intégrera dans un premier temps l'USAF, pour remplacer les F-16 et A-10 et pour épauler le F-22. Cette version a également été commandée par les Pays-Bas, l'Italie, l'Australie, la Norvège, la Corée du Sud, le Japon, la Turquie (depuis lors sortie du programme F-35), la Belgique, le Danemark, la Pologne, les Émirats arabes unis, la Suisse, l'Allemagne et la Finlande. Elle emporte jusqu'à Modèle:Unité de carburant en interne.

Cependant, Michael Gilmore, directeur des tests opérationnels et des évaluations au Pentagone, lors d'une audition le Modèle:Date- devant le Congrès, a comparé le F-35 au A-10 Modèle:Source insuffisante :

  • temps de présence au-dessus du champ de bataille pour l'intervention armée : Modèle:Unité (il est de Modèle:Unité pour l'A-10) ;
  • impossibilité d'intervention de nuit à cause de l'absence du système de visée nocturne prévu, qui n'est pas au point et dépend du nouvel ensemble électronique (l'A-10 dispose bien d'un système de visée nocturne) ;
  • l'armement autorisé maximal consiste en deux bombes à courte portée de même modèle et deux missiles air-air à moyenne portée (des AIM-120 AMRAAM). On est bien loin des capacités de l'A-10, avec ses huit points d'emport sous les ailes pour toute une variété de bombes, de missiles air-sol et air-air, avec tous les mélanges possibles, et surtout son canon antichar GAU-8/A Avenger de Modèle:Unité très dévastateur.

La députée Martha McSally<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fraîchement élue (en 2014) à la Chambre dans le groupe des républicains, avait été militaire dans l'Air Force jusqu'en 2010 (au grade de colonel), étant alors l'une des premières femmes à avoir volé en combat aérien (en 1995), et la première femme à avoir commandé un escadron de l'USAF (en 2005). Toute cette carrière a été effectuée en volant à bord d'un A-10, dont elle est désormais une spécialiste. Elle assistait à la déposition de Gilmore et a fait ce commentaire, après la description des multiples qualités du F-35 : Modèle:CitationModèle:Référence nécessaire. Elle déclare en 2016 que le A-10 a des caractéristiques uniques et ne devrait pas être remplacé par le F-35<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, au cours du décollage, un F-35A du 58th Fighter Squadron, Modèle:Unité Fighter Wing, basé à Eglin AFB en Floride, prend feu. Le pilote interrompt son décollage et quitte son appareil, qui sera très endommagé. Les présentations du F-35 au salon de Farnborough 2014 sont annulées. Un rapport de l'US Air Force indique que c'est une défaillance du troisième étage du rotor de compresseur qui est à l'origine de l'accident, dont des morceaux ont percé le carter moteur, la baie moteur, un réservoir interne et des conduites de kérosène, avant de passer au travers du fuselage, côté extrados. Les dommages sont évalués à Modèle:Unité de dollars. L'appareil, inutilisable, sera cannibalisé au profit des autres F-35<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le F-35B

Fichier:F-35B Joint Strike Fighter (thrust vectoring nozzle and lift fan).PNG
La vectorisation et les différentes buses du système de sustentation du F-35B.

Le F-35B est une variante STOVL (Short TakeOff/Vertical Landing, ou décollage court et atterrissage vertical) ; cette version possède une soufflante de type Rolls-Royce LiftSystem intégrée verticalement dans le fuselage, à l'arrière du cockpit (utilisée uniquement pour le décollage ou l'atterrissage), ainsi qu'une tuyère principale orientable vers le bas. La soufflante est reliée à la turbine basse pression du réacteur principal. La capacité interne en carburant est réduite à Modèle:Unité (- 24,22 % par rapport à la version F-35A).

Cette variante du F-35 est celle qui sera livrée à l'US Marine Corps, et dont l'achat est envisagé par la Marina Militare. La Royal Air Force et la Fleet Air Arm britanniques, qui s'étaient engagées pour le F-35B en remplacement des différentes versions du AV-8B Harrier II en service actuellement, se tournent vers le F-35C fin 2010, peu de temps après les élections générales, qui voient les conservateurs succéder aux travaillistes. Toutefois, en Modèle:Date-, Philip Hammond, le ministre britannique de la Défense, choisit finalement le F-35B pour équiper le futur porte-avions Modèle:Navire, en dépit du choix annoncé en 2010 et qui consistait à préférer le F-35C en accord du principe d'interopérabilité franco-britannique et américaine<ref name="mod.uk - Change of JSF" />.

À la suite des premiers essais, Lockheed a annoncé que le F-35B ne décollerait verticalement qu'en configuration « lisse » (sans arme ou réservoir auxiliaire) et avec un minimum de carburant sur de courts déplacements, afin de se repositionner à un emplacement où il pourra décoller de manière plus conventionnelle (Short TakeOff). Lors des missions nécessitant des munitions ou du carburant pour obtenir une capacité opérationnelle, le F-35B devra être utilisé comme un avion STOL (Short TakeOff/ Landing) avec le tremplin du bâtiment porteur.

Les douze jours d'essais d'évaluation effectués sur l'Modèle:USS, en 2015, ont mis en évidence d'énormes problèmes de fiabilité, avec seulement deux à trois appareils disponibles sur les six embarqués. La déclaration de capacité opérationnelle, établie en 2001, aurait dû intervenir en Modèle:Date- et n'est toujours pas prononcée fin Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le logiciel doit être modifié pour permettre à l'appareil d'emporter une caméra avec flux en diffusion continu, la capacité vision de nuit et surtout plus d'armement, en particulier un canon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le problème de résistance thermique des ponts d'envol sur les navires amphibies, également posé par le V-22 Osprey, a été résolu par l'usage de Thermion, une peinture appliquée au pistolet et à base de céramique et de poudre d'aluminium.

Entre octobre et Modèle:Date-, l'Modèle:USS accueille sept F-35B pour trois semaines de tests en conditions réelles. La mise en service du F-35B est prévue courant 2017 pour un premier déploiement à bord de l'Modèle:USS<ref>Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date-, lors d'une de ses premières missions, un F-35B s'est écrasé en Caroline du Sud, déclenchant la critique sur sa fiabilité et son coût de la part des médias<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2019 le département de la défense s'inquiète de la faible longévité des F-35B destinés aux porte-aéronefs de l'US Marine Corps qui n'est que de Modèle:Unité de vol au lieu des Modèle:Unité prévues. Les premiers F-35B pourraient atteindre leur limite de durée de vol dès 2026<ref name=":4" />,<ref name=":5" />.

Le F-35C

Fichier:F-35C landing on USS Nimitz (CVN-68) in November 2014 (01).JPG
Un F-35C à l'appontage sur le pont du porte-avions Nimitz (CVN-68) en novembre 2014.
Fichier:An F-35 Lightning II completes a flyover of USS Zumwalt (DDG 1000). (29774535153).jpg
Un F-35 de l'US Navy passe au-dessus de l'Modèle:USS.

Le F-35C est une version CATOBAR embarquée sur porte-avions destinée à l'US Navy. Cette version a une envergure supérieure aux F-35A et F-35B (ce qui lui permet de faire passer la capacité en carburant interne à Modèle:Unité, + 8,7 % par rapport au F-35A), une structure renforcée pour supporter les contraintes de l'appontage et du catapultage, et des extrémités de voilure repliables. En Modèle:Date-, la Royal Navy, face au retard et à l'augmentation du coût de la version F-35B, décide de rééquiper son futur porte-avions d'une catapulte et modifier sa commande pour des F-35C : la marine revient finalement à son choix initial du F-35B au printemps 2012<ref name="mod.uk - Change of JSF" />.

La distance entre le train d’atterrissage principal et la crosse d'appontage est, début 2012, de Modèle:Unité (Modèle:Unité), bien plus courte que sur les autres avions embarqués en service<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ce qui n'est pas sans poser de problèmes à l'appontage, car les ressorts qui sont censés relever les brins d'arrêt après le passage des roues de l'avion n'ont pas le temps de ramener les câbles à la bonne hauteur pour que le crochet de la crosse d'appontage puisse les attraper<ref name="AppontageFail" >Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, à la suite de l'échec de la campagne de tests simulant des appontages au NAS de Lakehurst, et après huit tentatives infructueuses pour accrocher le brin d'arrêt, il a été décidé de réétudier la crosse d'appontage du F-35C<ref name=F35C-HOOK>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un audit du F-35 recensant les nombreux défauts de l'avion, effectué par le ministère américain de la défense et remis le Modèle:Date-, il est déclaré Modèle:Citation<ref name="AppontageImpossible" >Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, il aura fallu attendre trois ans pour qu'une campagne d’essais sur un porte-avions soit planifiée<ref name="OpexNimitz">Modèle:Lien web.</ref>. Elle sera réalisée sur l'Modèle:USS à partir du Modèle:Date-, au large de San Diego, et c’est à cette occasion que, pour la première fois, un F-35C piloté par le commander Tony Wilson (l'avion CF-03), réussira son premier appontage en accrochant le troisième brin du pont du navire<ref name="OpexNimitz" />. Pendant ces trois années d'attente, le doute avait commencé à s'installer chez certains responsables de l'US Navy, pour qui il semblait de plus en plus préférable de miser sur une valeur sûre et moins onéreuse, comme envisager une énième évolution du F-18 Super Hornet de Boeing<ref name="OpexNimitz" />.

Le F-35I

Le F-35I (renommé localement Adir en anglais et אדיר en hébreu) est un F-35A auquel l'industrie israélienne a apporté des adjonctions sur spécifications de l'armée de l'air israélienne. Un officier haut placé de la force aérienne israélienne a indiqué que Modèle:Citation. En dépit d'un refus initial d'autoriser de telles modifications, les États-Unis ont fini par accepter de laisser les Israéliens installer leurs systèmes électroniques dans l'avion, comme les capteurs et les systèmes de contre-mesures électroniques. L'ordinateur de bord principal de l'avion va être doté d'une capacité Plug and Play pour permettre l'ajout de systèmes électroniques israéliens sur l'avion. Les systèmes proposés concernent une nacelle de brouillage externe et de nouveaux missiles et bombes en soute interne<ref name="Alon Ben-David" >Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AW_Israel_July2011">Modèle:Lien brisé.</ref>. Les pilotes israéliens doivent commencer leur entraînement au F-35 en Modèle:Date- à la base américaine d'Eglin AFB (Floride), le premier escadron devant être déclaré opérationnel environ un an après<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Israel Aerospace Industries (IAI) a examiné la possibilité de jouer un rôle dans le développement d'une version biplace du F-35, affirmant qu'il y avait une demande pour ce type d'avion, non seulement d'Israël mais également pour d'autres forces aériennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'entreprise prévoit également de concevoir des réservoirs conformes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un officiel haut-placé de la force aérienne israélienne a estimé que les éléments participant à donner sa furtivité au F-35 seraient dépassés d'ici 5 à Modèle:Nombre, alors que l'avion est censé être en service pour 30 ou Modèle:Nombre, ce qui explique pourquoi les Israéliens ont tant insisté pour pouvoir installer leurs propres systèmes électroniques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Israël envisage d'acheter jusqu'à 75 avions<ref name="flightglobal.com">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le ministère israélien de la Défense a annoncé avoir passé une commande pour Modèle:Nombre supplémentaires. Ce qui porte actuellement à Modèle:Nombre commandées par Israël, permettant à terme de constituer deux escadrons de F-35I.

Le CF-35

Le CF-35 (Canadian F-35) est une version proposée du F-35A modifiée par l'addition d'un parachute de queue, et qui inclurait la perche de ravitaillement en vol des versions F-35B et F-35C<ref name="C4Wauto-8740196" >Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, il a été dévoilé que le CF-35 emploierait le même système de ravitaillement que le F-35A<ref name="oCanada-2012-12-20" >Modèle:Lien web.</ref>. Une autre solution aurait été de choisir le F-35C pour sa perche de ravitaillement et sa vitesse d'atterrissage plus faible, mais le bureau des finances du parlement a déclaré les performances et la charge utile trop faible du F-35C comme étant un prix trop cher à payer<ref name="C4Wauto-2064727" >Modèle:Lien web.</ref>. À la suite des élections fédérales de 2015, le Parti libéral du Canada, dont la campagne comportait une plaidoirie pour l'annulation des commandes du F-35<ref name="Liberal2015Platform">Modèle:Lien web.</ref>, a remporté la majorité à la chambre des communes. Il a ensuite annoncé qu'il lancerait une nouvelle compétition pour un avion devant remplacer les CF-18 Hornet existants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le gouvernement dirigé par le même Parti libéral du Canada annonce qu'il négociera l'achat de 88 F-35 lors d'un volte-face en mars 2022.

Le F-35D

Une étude serait menée afin de prévoir une mise à jour de la version F-35A vers l'horizon 2035<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Capacité opérationnelle

Dans un rapport publié en 2013, il est déclaré que les défauts dans le réservoir de carburant et le système hydraulique rendent le F-35 beaucoup plus vulnérable aux coups de foudre et d'autres sources d'incendie, y compris les tirs ennemis, que ce qui avait été révélé précédemment, en particulier à basse altitude. Le même rapport de 2010 a également noté une dégradation des performances des trois variantes ; les taux de virage soutenu ont été réduits à Modèle:Unité pour le F-35A, Modèle:Unité pour le F-35B, et Modèle:Unité pour le F-35C, ce qui correspond plus à la performance d'un appareil de troisième génération, McDonnell Douglas F-4 ou Northrop F-5 qu'à celle d'un appareil de quatrième ou cinquième génération. La performance d'accélération des trois variantes a également été abaissée, le F-35C demande Modèle:Nombre de plus qu'un F-16 pour accélérer de Mach 0,8 à Mach 1,2 ; cela a été jugé par plusieurs pilotes de chasse comme un niveau de performance plus faible que ce qui était demandé à un appareil de quatrième génération. Le Modèle:Date-, il a été signalé que le F-35B et les modèles F-35C nécessitent plusieurs manœuvres complexes pour atteindre leur vitesse maximale de Mach 1,6, consommant alors la quasi-totalité du carburant à bord<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon une vidéo Youtube de 2014, une simulation informatique d'Air power Australia effectuée pour un ancien stratégiste du ministère de la défense australien montre que face à des Soukhoi Flanker, quel que soit le scénario, une attaque conduite par Modèle:Nombre accompagnés de deux Boeing AWACS et deux Boeing ravitailleurs se termine par la destruction de Modèle:Nombre sur 28, laissant un seul F-35 et aucun des Boeing accompagnateurs<ref name=":7" />.

Le directeur d'Air power Australia, Peter Goon, a déclaré Modèle:Citation. En réaction Andrew Davies, le directeur de l'institut de recherche de politique stratégique australien, a déclaré que le F-35 est toujours le meilleur choix pour la RAAF, ajoutant Modèle:Citation

En Modèle:Date-, la presse fait état d'un rapport d'un pilote d'essai qui met en cause la capacité opérationnelle de l'appareil. Il explique notamment, qu'opposé en combat simulé à un F-16 Modèle:Incise le F-35 s'est montré inférieur à ce dernier, malgré une configuration aérodynamique qui lui était en principe favorable<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un an plus tard le Pentagone répond à ces critiques en expliquant que l'avion utilisé lors de ce test était dépourvu de plusieurs systèmes importants par rapports à l'avion de série (le revêtement furtif, certain capteurs et le logiciel qui aurait permis le tir sans pointer le nez de l'appareil sur la cible)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les performances du F-35 sont en effet handicapées par la décision prise au départ d'incorporer la capacité de décollage vertical dans une de ses versions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La conjugaison de très nombreux problèmes techniques a retardé la mise en fonction de l'appareil, finalement officielle en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, lors d'un exercice, le F-35 montre des résultats opérationnels excellents et surprenants contre des F-15 et F-16, qui ne rassurent toutefois pas pleinement sur ses véritables capacités opérationnelles<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2020, la Marine américaine révèle que les F-35B et F-35C ne pourront voler longtemps à de hautes altitudes et à des vitesses supersoniques que sur de courtes périodes sous peine d’endommager le revêtement de la section de queue des appareils, entrainant une perte de la furtivité de l'appareil, et pourraient ne pas pouvoir conduire des interceptions d’autres appareils à des vitesses supersoniques<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Disponibilité

En 2018, le taux de disponibilité de l'ensemble de la flotte de F-35 de l'armée américaine est estimé autour de 50 %<ref>Modèle:Article.</ref>. De même, le Modèle:Date-, un article de Bloomberg relate la déception du service de test du Pentagone, qui évalue la disponibilité du F-35 à « environ 50 %, une situation qui perdure depuis 2014 sans amélioration significative et en dépit de l'augmentation du nombre d'avions » (Robert Behler, Directeur des essais opérationnels au Ministère de la Défense des États-Unis)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fin 2019, le taux de disponibilité de la flotte de F-35 de l’armée américaine s'est nettement amélioré, atteignant 75 % pour la version A, 68 % pour la version B et plus de 75 % pour la version C<ref>Modèle:Article.</ref>.

Partenariats industriels

Trois niveaux de coopération différents

Fichier:F-35 potential buyers.png
Carte des pays participant à la fabrication du F-35 selon les prévisions de 2008. En 2019, celle-ci a été profondément remaniée avec entre autres Mitsubishi au Japon assemblant des F-35A de 2017 à 2022 et l'exclusion de la Turquie par les États-Unis.

Plusieurs pays participent au programme du JSF, selon trois niveaux de coopération liés à la fois aux montants investis dans le développement, et aux transferts de technologie associés. Voici les prévisions en 2008 des dites participations Modèle:Incise :

La Turquie était un partenaire de troisième niveau, jusqu'à la décision de Washington, signifiée au mois de Modèle:Date-, de l'exclure du programme F-35<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. La Turquie a acquis le système de défense aérienne russe S-400 Triumph<ref>Modèle:Lien web</ref>, que les États-Unis jugent incompatible avec le F-35, craignant le transfert d'informations sensibles à la Russie (notamment le moyen de passer outre la furtivité de l'avion américain)<ref>Modèle:Lien web</ref>. En conséquence, les États-Unis ont signifié à la Turquie son exclusion du programme au mois de Modèle:Date-. Les éléments fabriqués en Turquie le seront désormais aux États-Unis et la Turquie ne recevra pas d'avions. Celle-ci a annoncé le lancement d'un programme d'avion furtif autochtone en remplacement du F-35, le TAI TFX<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des négociations seraient en cours pour l'acquisition d'au moins 36 chasseurs russes Sukhoi Su-35, voire une éventuelle participation au programme Su-57<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À la suite de la commande en 2011 du Japon de Modèle:Nombre du F-35A, Modèle:Nombre seront assemblées jusqu'en 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref> à l'usine Mitsubishi Heavy Industries construit en 2013 sur le site de Nagoya Aerospace Systems Works à Komaki avec l'assistance technique de Lockheed Martin. Le premier F-35 assemblé au Japon a été dévoilé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais il est perdu en mer. En Modèle:Date-, le ministère japonais de la défense avait porté sa demande à un total de Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre à décollage conventionnel et Modèle:Nombre à décollage court et à atterrissage vertical, commande officialisée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> afin de mieux répondre au renforcement de l'armée chinoise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les appareils de première série sont équipés d'un réacteur Pratt & Whitney F135, dérivé du Pratt & Whitney F119 du F-22 Raptor.

General Electric et Rolls-Royce qui travaillaient sur le réacteur General Electric/Rolls-Royce F136, qui aurait dû équiper certains lots<ref>Modèle:Lien web.</ref> ont annoncé l'abandon du programme le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aucun client, même ceux ayant financé le développement, n'a accès au code source des systèmes de l'avion<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>. Cela comprend la génération du code permettant de déverrouiller l'avion ou d'intégrer le support de nouvelles armes ou menaces<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":3" />.

Des retours limités, selon un rapport européen officiel

Les règles établies par les États-Unis pour ce programme JSF visent à protéger de nombreuses technologies issues du programme F-22 (lui-même totalement interdit de toute exportation) et à éviter les dysfonctionnements rencontrés dans plusieurs programmes en coopération, dont celui de l'Eurofighter. Elles sont de ce fait complètement déséquilibrées en faveur des États-Unis. Les compensations industrielles et technologiques sont très limitées pour les pays partenaires de niveau 1, 2, ou 3.

Le rapport de l'UEO sur le programme européen d’acquisition de technologie (ETAP), présenté au nom de la Commission technique et aérospatiale, par M. Edward O’Hara, rapporteur (Royaume-Uni, Groupe socialiste), et adopté à l'unanimité en juin 2005 précise :

Modèle:Citation bloc

Commandes

En Modèle:Date-, les commandes s'élevaient à Modèle:Nombre toutes versions confondues, réparties comme suit<ref name="A&C 2144 p16">Modèle:Article.</ref>, mais les retards du programme et des coupes budgétaires font que ces chiffres et dates ne seront pas respectés. Au mois de Modèle:Date-, la somme des commandes était d'environ Modèle:Nombre (en comptant les Modèle:Nombre de la Turquie). Fin 2015, Modèle:Nombre étaient en service, et 493 devaient l'être fin 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Pays acquéreurs Nombre Actuellement en service (2019) Type Année de commande
(modification)
Entrée en service prévue Commentaires
Modèle:Pays Modèle:Unité<ref name="Allemagne">Modèle:Lien web</ref> 0 Modèle:Nobr 2022 2028
Modèle:Pays Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> 4 Modèle:Nobr 2008
Modèle:Grossir
2018 Livraison reportée de 2014 à 2018<ref name="afr.com2015">Modèle:Lien web.</ref>, l'Australie pourrait acheter jusqu'à 100 appareils<ref name="afr.com2015" />.
Fichier:Flag of Belgium (civil).svg
Belgique
34<ref name=":8">Modèle:Lien web</ref> 0 F-35A 2018 2023 La Belgique et sa composante air ont lancé, début juin 2014, une demande d'informations (Request for Information, RFI) à cinq fabricants afin de remplacer ses cinquante-quatre F-16 vieillissants, achetés en 1975. Le Modèle:Date-, le Conseil des ministres belge lance le processus d'acquisition en publiant un appel d'offres gouvernemental pour trente-quatre appareils (Request for Government Proposal, RfGP). Répondent à cette offre le gouvernement américain avec le F-35, le consortium européen Eurofighter avec le Typhoon. Le Modèle:Date-, la Belgique annonce qu'elle opte pour le F-35<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, la Belgique annonce son intention de commander Modèle:Nombre supplémentaires<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À partir de septembre 2019,les retombées industrielles locales liées au contrat se mettent en place<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Pays Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> 13 Modèle:Nobr 2014 2018
Modèle:Pays Modèle:Unité<ref name="Danemark">Modèle:Lien web.</ref> 0 F-35A 2016 2021<ref name="Danemark"/>
Modèle:Nobr
Modèle:Unité
Modèle:Unité
Modèle:Unité
F35A : 205

F35B : 48

F35C : 21


F-35A
F-35B
F-35C

2013
2012
2015
Modèle:Pays Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref> 16 F-35I 2010
Modèle:Grossir
2016<ref>Modèle:Lien web.</ref> Israël avait déjà acheté Modèle:Nombre en 2010, auxquels s'ajoutent les Modèle:Nombre de la commande du Modèle:Date-. Le plan initial prévoyait une cinquantaine d'appareils, mais les prix grimpant sans cesse, le gouvernement a remis à plus tard la livraison des Modèle:Nombre manquants pour créer deux escadrons complets<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, en Modèle:Date-, est approuvé l'achat des 17 derniers appareils, portant le total de la commande à 50 avions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le supplément de Modèle:Nombre est conclu en 2017<ref>Modèle:Article.</ref>.
Modèle:Pays
Modèle:Unité
Modèle:Unité
8

1


F-35A
F-35B

2008
Modèle:Grossir

2014


2014
Dans le cadre du plan de réduction des dépenses liés à la crise, l'Italie en 2014 prévoyait de réduire sa commande de 90 à 45 unités. Finalement la commande de 90 appareils est maintenue, 60 F-35A plus 15 F-35B pour l'armée de l'air et 15 F-35B pour la marine<ref name="F-35_Italia">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Japon
Modèle:Unité+63<ref name="blc">Modèle:Lien web</ref>
Modèle:Unité+42<ref name="blc" />
13

0


F-35A
F-35B

2011
2019

2016
2025
Le Modèle:Date, un F-35A japonais s'écrase à environ Modèle:Unité à l’est de Misawa, ce qui provoque la mise à l’arrêt de toute la flotte de F-35<ref>http://www.opex360.com/2019/04/13/lenquete-sur-le-f-35a-japonais-qui-sest-abime-en-mer-sannonce-tres-compliquee/</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fin Modèle:Date-, le Japon demande à devenir un partenaire officiel à part entière du programme F-35, ce que le Pentagone refuse. Le Modèle:Date-, le Japon annonce que le département d'état des États-Unis vient d'approuver la vente de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre supplémentaires<ref name="blc" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Pays Modèle:Unité 10 F-35A Modèle:Grossir 2015 Le premier lot prévoit la livraison de deux F-35A en 2015 et deux autres en 2016. Les Modèle:Nombre restants devraient arriver jusqu'en 2024. En raison des coûts élevés du programme, les six derniers appareils seraient en option<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays Modèle:Unité<ref name="F-35NL" /> 4 F-35A 2009
Modèle:Grossir
2016 La commande prévue de Modèle:Nombre<ref name="DSI">Modèle:Article.</ref> est finalement revue à la baisse, avec seulement Modèle:Nombre commandés<ref name="F-35NL">Modèle:Lien web.</ref>. Les Pays-Bas ont finalement reçu leur premier F-35 Lightning II le Modèle:Date- (deux appareils basés aux États-Unis pour la poursuite de la mise au point. Les avions de série basés aux Pays-Bas ne seront pas livrés avant 2019)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Pays Modèle:Unité<ref name="F-35PL" /> 0 F-35A 2019 2022-2026 Commande passée pour remplacer<ref name="F-35PL">Modèle:Lien web.</ref> les avions d'origine soviétique (MiG-29 et Su-22) encore en dotation au sein des Forces aériennes polonaises.
Modèle:Pays
Modèle:Unité
Modèle:Unité
16

4

F-35B 2010 2015 Réduction de la commande de 138 à environ Modèle:Nombre en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, le gouvernement anglais décide de remplacer sa commande de F-35B par des F-35C avant, en Modèle:Date-, de faire marche arrière et de confirmer ses F-35B<ref name="mod.uk - Change of JSF">Modèle:Lien web.</ref>. La cible est finalement maintenu à 114 F-35B pour la RAF et 24 F-35B pour la Fleet Air Arm<ref name=":6" />.
Modèle:Pays<ref name="vid" /> 12 0 F-35B 2020 2025 Le 9 janvier 2020, Singapour annonce avoir choisi le F-35B pour remplacer sa flotte vieillissante de F-16<ref name="vid">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Pays 50 0 F-35A 2021 2027 Le 21 janvier 2021, les États-Unis annoncent la signature du contrat de vente de 50 F-35A<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Pays 64 0 F-35A En décembre 2021, la Finlande annonce avoir choisi le F-35 pour remplacer ses F/A-18 C/D.
Modèle:Pays 36 0 F-35A 2022 2027 Le 19 septembre 2022, la Suisse annonce la signature des contrats d'acquisition de 36 F-35A, afin de remplacer sa flotte de F/A-18C/D et F-5E/F Tiger II.
Total théorique : 3459 363

Participation actuelle à de nouveaux appels d'offres

Modèle:Pays

Le F-35-A a participé à l'appel d'offres de la Suisse pour le remplacement de ses F-5E/F Tiger II et F/A-18 C/D Hornet<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par le biais du Conseil fédéral, la Suisse annonce le 30 juin 2021 avoir retenu le F-35-A au terme du processus d'évaluation et de sélection<ref>Modèle:Article</ref>. La commande porterait sur Modèle:Nombre et cinq batteries anti-aérienne Patriot<ref>Modèle:Lien web</ref>. En réaction, une coalition de partis politiques de gauche (Parti socialiste, Les Verts, Groupe pour une Suisse sans armée) lance l'initiative populaire « Stop F-35 » visant à faire interdire une telle acquisition par la Confédération en raison de « l’explosion des coûts du F-35, des conséquences en matière de politique étrangère et des nombreux défauts de cet avion de combat »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, celle-ci annonce avoir récolté le nombre de signatures nécessaires pour soumettre l'achat des F-35A à la votation populaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 20 septembre la Suisse signe le contrat d’acquisition (Modèle:Nombre) avec les États-Unis, après l’adoption du crédit d’engagement par le Parlement suisse le 15 septembre. La livraison sera échelonnée dès 2027 à 2030. Le 21 septembre le comité "Stop F-35" annonce retirer son initiative, à la suite de la signature des contrats.

Modèle:Pays

L'Allemagne a annoncé le Modèle:Date- son intention d'acheter Modèle:Nombre pour remplacer sa flotte vieillissante de Tornado IDS. L'Allemagne (qui est impliquée dans le programme SCAF) a justifié cette décision en arguant que c'était le seul avion planifié pour être capable d'assurer les missions de dissuasion nucléaire dans le cadre du partage nucléaire de l'OTAN<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, l'Allemagne confirme auprès du gouvernement américain sa décision d'acquérir 35 F-35A pour une entrée en service prévue en 2028<ref name="Allemagne"/>.

Modèle:Pays

Le F-35-A a participé à l'appel d'offres de la Finlande pour renouveler ses F/A-18C/D<ref>Modèle:Lien web</ref>. Finalement, en décembre 2021, la Finlande annonce avoir retenu le F-35 de Lockheed Martin. La commande porte sur Modèle:Nombre pour un montant de Modèle:Nombre d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Partenaire niveau 1

Royaume-Uni

Le Royaume-Uni a prévu d'acquérir Modèle:Nombre en Modèle:Date-, après l'annonce d'une réduction de la cible à Modèle:Nombre en Modèle:Date-, celle-ci est finalement maintenue à Modèle:Nombre, dont 114 pour la Royal Air Force et 24 pour la Fleet Air Arm de la Royal Navy<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":6">Modèle:Article</ref>.

À la suite des élections législatives de 2010, le gouvernement David Cameron décide de changer d'orientation en matière de défense, renonçant au F-35B STOVL ne disposant pas de perche de ravitaillement en vol et utilisable sur porte-aéronefs sans catapulte ni pont oblique, au profit exclusif du F-35C, utilisable sur porte-avions et qui possède une perche pour le ravitaillement en vol offrant un rayon d'action très supérieur avec la possibilité de frappe dans la profondeur, une charge utile beaucoup plus importants grâce à la catapulte et au pont d'envol oblique, tout en étant moins cher<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, en Modèle:Date-, un nouveau revirement amène le gouvernement britannique à privilégier à nouveau le F-35B, et le ministère de la Défense britannique annonce retenir finalement la version à décollage court et atterrissage vertical du F-35 limitant le porte-aéronef Queen Elizabeth au combat littoral<ref name="mod.uk - Change of JSF" />.

En Modèle:Date-, Nick Harvey, ancien ministre d'État pour les Forces armées, affirme que le F-35 Modèle:Citation. Selon le quotidien anglais The Independent, toujours en Modèle:Date-, Modèle:Citation Le même Independent révélait que l'ensemble de la flotte devait voir ses moteurs retirés et réparés, afin de prémunir une répétition d'incendie du moteur d'essai qui a cloué à terre la flotte en 2014. Le ministère de la Défense (MoD) a annoncé que les avions auront la Modèle:Citation en 2018, soit avec six ans de retard. Néanmoins, selon Nick Harvey il n'y a aucune chance pour que le F-35 puisse être utilisé au combat avant 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un problème pour les Britanniques est le choix des armements à utiliser sur cet avion<ref name="AppontageImpossible" />, afin de correspondre aux besoins définis par la norme « SPEAR-3 » (pour « Selective Precision Effects At Range 3 »)<ref name="BritishBombs">Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont en effet le choix d'utiliser la SDB-II, descendante de la GBU-39 Small Diameter Bomb (SDB), qui a été spécifiquement conçue par Raytheon pour équiper les soutes étroites des avions furtifs comme le F-22 ou le F-35, ou une arme européenne concurrente produite par la société MBDA. La décision, qui devait être prise entre 2015 et 2016, a été repoussée vers 2018, afin que les Britanniques aient le temps de jauger les coûts de développement. Ces armes posent un gros dilemme pour les Britanniques ; La SDB-II est une arme éprouvée et bien adaptée au F-35, car les États-Unis ont déjà prévu de s'en servir sur leurs F-35, mais c'est une bombe planante dont la portée n'excède pas les Modèle:Unité, alors que l'arme équivalente en cours d'étude chez MBDA devrait être propulsée par un petit turboréacteur et avoir une portée de Modèle:Unité<ref name="BritishBombs" />. Cette portée plus importante reste un paramètre qui intéresse les Britanniques, qui préféreraient avoir à utiliser leurs armes air-sol le plus loin possible des défenses ennemies, en particulier les derniers systèmes russes S-350 et S-400. Quoi qu'il en soit, les Britanniques restent tributaires des évolutions du logiciel embarqué du F-35, nécessaires pour la mise en œuvre de ces armes de dernière génération<ref name="BritishBombs" />.

Même si le porte-aéronef Queen Elizabeth a été conçu pour pouvoir mettre en œuvre jusqu’à Modèle:Nombre, il devrait se limiter à un escadron de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>, même si la Royal Navy travaille en 2018 sur un concept opérationnel basé sur Modèle:Nombre F-35B<ref>Modèle:Article.</ref>.

Partenaire niveau 2

Italie

L'Italie est le deuxième partenaire en importance, après le Royaume-Uni, dans le programme Joint Strike Fighter. En Modèle:Date-, l'Italie a présenté un besoin de quelque Modèle:Nombre pour l'Aeronautica Militare (AM) et la Marina Militare (MM). L'Italie souhaite ainsi acquérir Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La marine italienne recevra Modèle:Nombre, tandis que la force aérienne recevra Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. La marine prévoit d'utiliser le F-35B sur le nouveau porte-avions Cavour. Dans le cadre du plan de réduction des dépenses lié à la crise, l'Italie prévoit l'achat de 90 au lieu des 131 de départ<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont 38 commandés avant 2020<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Les Modèle:Nombre seront répartis comme suit : soixante F-35A et trente F-35B ; soixante F-35A et quinze F-35B pour l'Aeronautica Militare et quinze F-35B pour la Marina militare. Les six premiers F-35 destinés à l'Italie sont inclus dans la commande de 150 F-35 en cours de négociation entre le Pentagone et Lockheed Martin. Les trente-deux F-35 italiens suivants seront assemblés sur la chaîne de Cameri (NO). Le rythme de livraison prévisionnel des 38 premiers F-35 italiens est donc<ref name=":1" /> :

  • six F-35 livrés par Lockheed Martin avant 2020 ;
  • un F-35 livré par le site de Cameri en 2015 ;
  • un F-35 livré par le site de Cameri en 2016 ;
  • un F-35 livré par le site de Cameri en 2017 ;
  • trois F-35 livrés par le site de Cameri en 2018 ;
  • cinq F-35 livrés par le site de Cameri en 2019 ;
  • cinq F-35 livrés par le site de Cameri en 2020 ;
  • seize F-35 livrés par le site de Cameri après 2020.

Entre-temps, malgré les nombreuses coupes budgétaires qui ont été appliquées, la dotation finale de l'Italie n'a pas diminué, restant à Modèle:Nombre : Modèle:Nombre pour l'AM et Modèle:Nombre pour la MM<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pays-Bas

En Modèle:Date-, les Pays-Bas envisagent d'acquérir Modèle:Nombre pour la Koninklijke Luchtmacht<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'avion va remplacer une flotte vieillissante de F-16AM. Le gouvernement néerlandais prévoit que le coût de Modèle:Unité d'euros, pour l'achat initial, et de Modèle:Unité pour les trente ans de service, ce qui revient à un coût à vie utile d'environ Modèle:Unité de dollars par unité. Le Modèle:Date-, le Secrétaire à la Défense a été interrogé sur le retard du Joint Strike Fighter concernant les problèmes techniques et l'augmentation des coûts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, le Modèle:Date-, le Conseil exécutif du gouvernement néerlandais a décidé d'aller de l'avant avec l'achat de deux avions d'essai, et un protocole d'entente a été signé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, en raison des surcoûts et des problèmes techniques du F-35, les Pays-Bas réduisent leur intention d'achat à Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre d'euros, et Modèle:Nombre par an (soit Modèle:Nombre sur Modèle:Nombre) - ce qui revient à un coût à vie utile d'environ Modèle:Unité de dollars par unité - pour une livraison à partir de 2019<ref name="F-35NL" />,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Partenaire niveau 3

Canada

Fichier:Lockheed Martin F-35 Lightning II mock-up 04.JPG
Une maquette en grandeur nature d'un CF-35 canadien.

Le Canada a été impliqué dans le programme Joint Strike Fighter depuis ses débuts, en investissant dix millions de dollars et en étant un partenaire « informateur » au cours du processus d'évaluation. Une fois que la société Lockheed Martin a été choisie comme entrepreneur principal pour le programme JSF, le Canada s'est fait participant de niveau 3, ainsi que la Norvège, le Danemark, la Turquie et l'Australie. Un montant supplémentaire de Modèle:Unité de dollars du ministère de la Défense nationale (MDN), sur une période de plus de dix ans, et Modèle:Unité de dollars d'Industrie Canada ont été déterminés en 2002, rendant le Canada l'un des premiers participants au programme JSF<ref name="Williams 2006">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le résultat de l'investissement du gouvernement du Canada dans le projet JSF, lui a permis d’acquérir quelque Modèle:Nombre attribués à des entreprises canadiennes, des universités et des établissements gouvernementaux. Financièrement, les contrats sont évalués à Modèle:Unité de dollars sur une période allant de 2002 à 2012, et à Modèle:Unité de dollars dans la période allant de 2013 et 2023, soit une valeur totale potentielle estimée entre 4,8 et Modèle:Unité de dollars<ref name="Radio-Canada">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le gouvernement canadien, alors dirigé par le premier ministre conservateur Stephen Harper, a annoncé qu'il allait acheter Modèle:Nombre F-35 (pour accompagner les Modèle:Nombre pour Modèle:Unité de dollars, tous frais accessoires inclus, à partir de 2016. Cependant, l'élection fédérale du mois d'octobre 2015 porte le libéral Justin Trudeau au pouvoir. Une des premières décisions du nouveau gouvernement a été d'annuler le contrat d'achat des F-35 qui avait été accordé à Lockheed Martin.

Le gouvernement fédéral canadien a toutefois relancé un processus d'acquisition d'appareils devant remplacer ses Boeing F-18 en 2017. L'appel d'offre formel portant sur Modèle:Nombre de combat a été lancé en juillet 2019 et il s'est terminé en juillet 2020. Trois avionneurs ont répondu à l'appel. Boeing a proposé la dernière version de son F/A-18 E/F, Saab son Gripen E et Lockheed Martin son F-35A. Le premier décembre 2021, le gouvernement canadien annonçait dans un communiqué de presse que Boeing et son F/A 18 E/F avait été éliminé de la compétition. Ottawa annonçait du même coup son intention d'octroyer le contrat avant la fin de 2022 et qu'il prévoyait que les nouveaux avions commenceraient à être livrés dès 2025<ref>Modèle:Article</ref>.

Rappelons que l'octroi de ce contrat avait fait l'objet d'âpres débats par le passé au Canada. Lors du premier appel d'offres, plusieurs soumissionnaires avaient annoncé leur intérêt pour la fourniture du futur chasseur des Forces canadiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La compagnie Boeing avait présenté le F/A-18 Super Hornet comme une option peu coûteuse et encore capable de rivaliser avec des avions de combat modernes. La compagnie Saab avait présenté son chasseur multirôle JAS 39 Gripen, alors que la compagnie Eurofighter GmbH avait présenté son Eurofighter Typhoon<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="F-35">Modèle:Lien web.</ref>. En parallèle, Dassault Aviation avait fait savoir, par la voix de son directeur général, qu'il avait promis d'assembler le Rafale au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors d'un entretien donné à Radio Canada en Modèle:Date-, Yves Robins, le directeur des relations extérieures de Dassault Aviation, avait même stipulé que tous les droits de propriétés intellectuelles et tous les transferts de technologie pour lesquels le gouvernement français aurait accordé l'autorisation, auraient été effectués sans aucune restriction<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les médias ont critiqué l'avion comme étant trop cher, avec un rayon d'action trop faible, et trop complexe pour les besoins du Canada. Malgré les critiques, l'ancien lieutenant-général à la retraite Roméo Dallaire, considère le F-35 comme un bon avion de combat, et considère que les Forces canadiennes devraient avoir davantage de F-35. Toutefois, Roméo Dallaire est en désaccord avec le processus sans appel d'offres du plus gros contrat militaire de l'histoire du Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Cyberpresse, le F-35 permettra au Canada de participer à des missions de bombardement en coopération avec ses alliés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, l'ancien sous-ministre des acquisitions au ministère de la Défense, Alan Williams, estime que le gouvernement du Canada prend des risques à payer 20 % plus cher le F-35 sans appel d'offres et de ne pas obtenir un meilleur avion pour les Forces canadiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon un rapport publié dernièrementModèle:Quand par l'Institut Rideau et le Centre canadien de politiques alternatives, le F-35 n'est pas nécessaire pour défendre et contrôler l'espace aérien du Canada. Le rapport recommande de prolonger la durée de vie des chasseurs CF-18 Hornet. Le même rapport suggère aussi d'étudier la possibilité d'acheter des avions sans pilote<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon un document obtenu par le quotidien Le Devoir, le gouvernement du Canada n'a jamais pris le temps de vérifier si d'autres constructeurs offraient un avion de combat qui répondait aux exigences des Forces canadiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le ministre de la Défense Peter MacKay avait expliqué sur la Colline parlementaire qu'aucun autre modèle d'avion ne répondait aux besoins de la défense du Canada comme avion de chasse. Selon le même document obtenu par Le Devoir, d'autres constructeurs tels que Boeing, Saab, Eurofighter GmbH et Dassault Aviation répondaient aux exigences du gouvernement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le gouvernement fédéral n'a reçu aucune garantie sur le prix du chasseur F-35 de la part des États-Unis. Le coût de Modèle:Unité de dollars, annoncé précédemment par le gouvernement fédéral, est une estimation, et les coûts pourraient gonfler, selon un responsable du programme. Selon le colonel Dave Burt des Forces canadiennes, le gouvernement du Canada prévoit payer entre 70 et Modèle:Unité de dollars par appareil entre 2016 à 2020, sans toutefois avoir une garantie sur le prix. Le gouvernement du Canada prévoit d'investir environ Modèle:Nombre de dollars pour l'acquisition de 65 F-35, et plus de Modèle:Nombre de dollars pour les armements, la formation des pilotes, les simulateurs de vol et le coût des infrastructures. L'entretien devrait coûter Modèle:Nombre de dollars supplémentaires sur une période de vingt ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon un rapport obtenu par l'agence Bloomberg, l'entretien des quelque Modèle:Unité F-35 qui remplaceront la flotte américaine, coûtera plus de Modèle:Unité de dollars pour les trente prochaines années. Selon Alan Williams, ancien haut responsable de la défense du Canada, les F-35 du Canada, coûteront plus de Modèle:Unité de dollars en entretien, soit plus de Modèle:Unité de dollars canadiens par avion pour les trente prochaines années<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon un document obtenu par Le Devoir, le F-35 est incapable d'atterrir dans le Nord canadien et incapable d'être ravitaillé avec les avions-citernes des Forces canadiennes. Selon le même rapport, le gouvernement devra débourser quelques millions de dollars de plus pour modifier la future flotte de chasseurs, pour qu'ils remplissent ces deux besoins essentiels pour la souveraineté du Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le CF-35 sera dans l'incapacité de communiquer dans l'Arctique jusqu'en 2019. Contrairement aux CF-18, le CF-35 ne possédera pas la technologie nécessaire pour communiquer via un satellite militaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La firme indépendante KPMG a dévoilé en Modèle:Date- un rapport concernant le coût réel de l'achat des Modèle:Nombre de combat F-35 dont le gouvernement canadien souhaite faire l'acquisition, qui est passé de Modèle:Nombre à 25, puis à quelque Modèle:Nombre de dollars. Le coût total comprend l'acquisition d'armement, l'entraînement, la maintenance et les coûts des opérations sur une période de Modèle:Nombre. Après la publication de ce rapport, le gouvernement conservateur a déclaré vouloir recommencer le processus d'achat en évaluant des avions sans lancer un appel d'offres international<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le gouvernement canadian annonce que le F-35A est choisi au terme d'un appel d'offres pour remplacer ses CF-18, et qu'il commencerait désormais à négocier avec les États-Unis pour l'achat de Modèle:Nombre, dont la livraison débuterait en 2025<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Turquie

Les États-Unis décident en 2019 de ne pas honorer les commandes de la Turquie à la suite de la décision de la Turquie d'acheter le système anti aérien S-400. La Turquie était fournisseur pour Modèle:Nombre du F-35 dont 400 comme fournisseur unique. Lockheed Martin recherche de nouveaux fournisseurs entrainant de large pénurie de pièces de rechange et des retards de livraison, sans compter un surcout de Modèle:Nombre de dollars<ref>http://psk.blog.24heures.ch/archive/2019/07/23/f-35-le-pentagone-s-active-en-direction-de-ses-fournisseurs-867734.html F-35, le Pentagone s’active en direction de ses fournisseurs !</ref>.

Coûts du programme

Fichier:F-35 1994-2014.png
Coût annuel du programme entre 1994 et 2014.
Fichier:F35-logo.jpg
Logo actuel du programme JSF.

Alors qu'à l'origine, le JSF devait être un appareil à bas prix, au même niveau que le F-16, ses prévisions de budget ont augmenté d'année en année, faisant du programme le plus onéreux programme d'avion militaire de l'histoire. Aux États-Unis, on parle même de « Trillion program »<ref name="OpexNimitz" />(mille milliards). Au mois de Modèle:Date-, le Government Accountability Office (GAO) estime que le développement, l'acquisition, la maintenance et l'utilisation des Modèle:Unité prévus dans les forces armées des États-Unis coûtera aux alentours de Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit une hausse de Modèle:Nombre par rapport aux mêmes prévisions de 2007.

En Modèle:Date-, le secrétaire à la Défense Robert Gates a décidé de retenir à Lockheed Martin un paiement de Modèle:Unité de dollars, car les performances lors des essais du F-35 ne correspondaient pas au cahier des charges. Gen Heinz, le responsable du programme militaire, a été renvoyé, et l'ensemble du projet pourrait être sur le point de déclencher une révision du programme Nunn-McCurdy, en raison de dépassements de coûts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entre 1994 et 2014, le programme a coûté Modèle:Unité de dollars (au taux de 2013) dont Modèle:Unité pour la R&D, Modèle:Unité pour l'achat des appareils et Modèle:Unité de pièces détachées. En Modèle:Date-, les services du secrétaire américain à la Défense publient une nouvelle estimation du coût global du programme (développement, construction, exploitation, modernisation et maintenance) sur une période de cinquante-cinq ans à Modèle:Unité de dollars. Cette estimation reste basée sur une vente de Modèle:Unité pour les forces armées des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. S'ajoutent également des problèmes de fiabilité du moteur. En 2015, le GAO indique que la fiabilité du moteur est très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref> : la version B a volé en moyenne Modèle:Unité entre deux pannes moteur au lieu des 90 prévues, alors que pour les versions A et C, le nombre d'heures de vol sans panne moteur est en moyenne de seulement 25 au lieu des 120 prévues.

Pour l'année 2015, ce programme est au premier rang du budget d’acquisition du Département de la Défense avec Modèle:Unité de dollars sur un total de Modèle:Unité consacré à l'achat d'aéronefs et systèmes associés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'enveloppe globale pour le développement du F-35 s'élève à 1000 milliards US$<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Coût par heure de vol

Le coût par heure de vol est estimé, en 2012, à 21 000 euros (et à 31 000 euros en projection jusque 2029 pour les versions B & C) par le groupe d'information Jane’s, groupe londonien réputé de renseignement et d'information sur la guerre et les transports. Ce chiffre tient compte du coût de maintenance, d'entretien, le support technique, les pièces et carburants, la préparation et la réparation pré-vol, et l'entretien régulier au niveau de l'aérodrome ainsi que les coûts de personnel mais pas le coût en armement, propre à chaque pays et dépendant des opérations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'heure de vol d'un F-35 est estimée 24 000 dollars par l'US Air Force et le Modèle:Langue du Département de la Défense des États-Unis64.

Selon les estimations du F-35 Joint Program Office, le coût par heure de vol pour l'ensemble des F-35 de la flotte des États-Unis pour l'année fiscale 2019 est supérieur à 38 000 dollars<ref>Modèle:Article</ref>. En 2022, le GAO l'estime à 42 000 dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Impact sur l'industrie aéronautique européenne

En Modèle:Date-, interrogé par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, le chef d'état-major de l'armée de l'air française, le général André Lanata, évoque son inquiétude au sujet de l'arrivée massive du F-35 dans les armées européennes de par son avancée technologique menaçant directement l'industrie aéronautique européenne : Modèle:Citation

D'après une source haut-placée de l'industrie britannique, la participation de pays européens et de leur industrie au programme du F-35 les a empêchés de développer leurs propres projets, notamment des drones MALE<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon Dirk Hoke, directeur général de Airbus Defence and Space, l'achat de F-35 par l'Allemagne pour remplacer ses Tornados rendrait le SCAF irréalisable<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe

D'après un avis français du journaliste Philippe Leymarie, le F-35 « est considéré comme un aspirateur à budgets de défense en raison des conditions imposées aux acheteurs : système fermé, obligation de confidentialité, logiciels reliés à son constructeur (Lockheed Martin) et coût exorbitant<ref>Modèle:Article.</ref>. »

Spécifications

Générales

Modèle:Multiple image Modèle:Multiple image Modèle:Multiple image Initialement constituée d'une pièce d'un seul tenant, la partie supérieure de l'aile a été finalement décomposée en sept pièces différentes, afin d'en faciliter la construction. La signature radar a été réduite grâce aux angles et à la forme de la structure, assez semblable à celle du F-22 Raptor. Cependant, les progrès réalisés dans les radars à basse fréquence pourraient supprimer la furtivité radar des F-35 Lightning II et F-22 Raptor, vis-à-vis des radars à haute fréquence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'armement sera emporté dans des soutes disposées sous le fuselage, afin d'assurer la furtivité de l'appareil, mais des charges externes pourront également être emportées. Les F-35A et C disposent de deux soutes principales, permettant d'emporter Modèle:Unité de charge chacune, et de deux soutes secondaires pour un missile AIM-120 AMRAAM. Le F-35B ne pourra emporter que Modèle:Unité de charge dans ses deux soutes principales. La capacité d'emport externe atteint Modèle:Unité, réparties sur sept pylônes.

Le F-35 sera équipé des systèmes suivants :

Le tableau de bord se compose principalement de deux écrans LCD couleurs de 20 x Modèle:Nombre. Leur surface est tactile, ce qui supprime le besoin de boutons de sélection. Le traditionnel viseur tête haute est supprimé, les informations étant projetées directement sur la visière du casque du pilote (système de type HMDS, « Helmet-Mounted Display System »).

Le rayon d'action avec la pleine charge en armement et en carburant, qui était originellement estimé à Modèle:Unité pour la version F-35A, a été plusieurs fois revu à la baisse : il n'est plus que de Modèle:Unité (et seulement Modèle:Unité pour le F35B et Modèle:Unité pour le F-35C), soit moins que le cahier des charges, qui requiert Modèle:Unité pour la version F-35A. Les dernières dégradations du rayon d'action sont de Modèle:Unité, pour des problèmes de refroidissement du moteur Pratt & Whitney F135, Modèle:Unité pour une mauvaise estimation de la capacité d'emport en carburant, et Modèle:Unité à la suite de l'augmentation du poids du système de visée optique<ref name="Flightglobal- F-35A may need mods to fix range shortfall">Modèle:Lien web.</ref>.

Détaillées

Fichier:F-35A three-view.PNG
Plan « 3 vues » du F-35A.
Fichier:F-35 in hangar.jpg
Le premier des quinze F-35 de pré-production.
Fichier:F-35B cutaway with LiftFan.jpg
Vue en coupe du F-35B avec sa soufflante horizontale.
Avion
Propulsion
Performances
Fichier:F-35 weapons bay.jpeg
Les soutes à bombes du F-35 (ici une maquette d'exposition).
Fichier:F-35 EOTS.jpeg
AAQ-40 Electro-optical target system (EOTS).
Fichier:AN-APG-81 Antenna, 2005 - National Electronics Museum - DSC00393.JPG
Radar à antenne active AN/APG-81 exposé en 2005.
Armement
Avionique

Piratage informatique

Le Modèle:Date-, le Wall Street Journal révélait que des hackers avaient pénétré dans les réseaux protégés de l'administration américaine et avaient réussi à dérober des centaines de téraoctets d'informations confidentielles portant sur le F-35. Cette information a fait l'effet d'une bombe dans la presse ainsi que dans la blogosphère spécialisée. Selon les premières informations circulant alors, les hackers seraient d'origine chinoise, ce qui avait été formellement démenti par l'ambassade de Chine. Des responsables proches du dossier ont affirmé que le système chargé des diagnostics en vol avait été compromis<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Nombreux problèmes de conception pour les 3 types de F-35 (A, B et C)

Depuis le début de son développement, l'avion fait face à de nombreux problèmes de conception dans ses 3 versions existantes. Une partie a été résolue bien que certains problèmes subsistent toujours. La mise au point du F-35 représente le développement complexe de 3 types d'avions très différents qui sont décrits plus haut; le F-35A, F-35B, F-35C. La pléthore de problèmes énumérés sont donc liés à la mise au point de 3 conceptions d'avions techniquement très différentes (modèle à décollage vertical, modèle petite envergure et modèle grande envergure) qui sont repris sous une seule identification générique. Parmi les problèmes de mise au point rencontrés, certains ne sont inhérents qu'à une seule version de F-35 tandis que d'autres concernent les 3 versions. Le suivi des problèmes rencontrés lors du développement de l'avion est régulièrement mis à jour et est détaillé dans un document produit par le Modèle:Langue (DOT&E) (Bureau des évaluations et des essais opérationnels du Pentagone)<ref>Modèle:Lien web</ref> et par le GAO (U.S. Government Accountability Office) qui publie régulièrement des mises à jour sur le développement du F-35 et sur la gestion des solutions mises en place<ref>Modèle:Article</ref>.

Parmi les problèmes techniques rencontrés depuis le début du long développement des 3 types de F-35, on peut citer<ref name="GAOreports" /> :

  • le bug dans le logiciel de bord Automatic Logistics Information System (ALIS), qui retarde la mise au point du système d'armes : par exemple, lorsque plusieurs F-35 volent en formation, la fusion de données est défaillante et chaque cible est affichée à chaque pilote autant de fois qu'il y a d'avions dans la formation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le rapport 2018 du Département de la défense indique les échecs dans la fusion des données collectées par différents capteurs, les soucis au niveau des commandes de vol, la vulnérabilité à la foudre, le risque de cyberattaque, n'ont toujours pas été réglés<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref> ;
  • inadaptation des réacteurs à l'appontage ;
  • des défaillances de moteurs et de matériaux lors des vols prolongés à grande vitesse ;
  • l'impossibilité pour la version F-35B de décoller verticalement avec armes ou réservoirs auxiliaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui est très problématique pour un avion de combat et contraire au cahier des charges ;
  • sièges éjectables dangereux ;
  • faille dans le système d'approvisionnement en oxygène ;
  • surchauffe de la soute à armements ;
  • dans sa version logicielle block 2B, le F-35B ne saurait être engagé en 2016 au combat sans un soutien important en raison du manque de maturité de ses équipements embarqués<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="eject" /> ;
  • un manque de précision « inacceptable » des systèmes d’armes utilisés pour les missions d’attaque au sol<ref name=":4" />,<ref name=":5" /> ;
  • point le plus préoccupant selon le département de la défense, la longévité de Modèle:Unité de vol, au lieu des Modèle:Unité prévues, des F-35B destinés aux porte-aéronefs de l'US Marine Corps et qui doivent à terme équiper le porte-avions Modèle:Navire de la Royal Navy. Les premiers F-35B pourraient atteindre leur limite de durée de vol dès 2026<ref name=":4" />,<ref name=":5" />.
  • comme le design est inefficace, l'avion est plus bruiteux<ref>https://www.rts.ch/info/sciences-tech/12792305-les-f35-ces-avions-de-chasse-qui-font-trop-de-bruit.html</ref>.

En 2021, un rapport du pentagone fait état de 871 déficiences matérielles et logicielles qui peuvent avoir une influence sur le fonctionnement ou l'entretien de l'appareil<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Lockheed Martin F-35 Lightning II mock-up instrument panel.JPG
Maquette en grandeur nature de l'intérieur du cockpit du F-35.

Problèmes de logiciel de gestion de l'avion

De nombreux retards sont à noter, dans la mise au point des logiciels indispensables pour faire voler le F-35 et en faire un système d'armes opérationnel. Le logiciel ALIS (Autonomic Logistics Information System), sorte de « système d'exploitation » du F-35, n'a pas donné les résultats attendus. Avec ses Modèle:Nombre de lignes de code informatique, soit trois fois la taille du code du F-22 et six fois celle du Super Hornet, c'est pourtant lui qui est censé informer le pilote en vol et le personnel au sol sur l'état de l'appareil en prenant en charge les opérations, l’analyse prédictive et la chaîne d’approvisionnement en pièces détachées via des applications web sur un réseau distribué.

Ces derniers sont pour le momentModèle:Quand obligés de travailler « à l'ancienne », avec des manuels au format papier, des bancs de tests externes contrôlés manuellement et des saisies de codes manuelles<ref name="IOC_Fail">Modèle:Lien web.</ref>.

Début Modèle:Date-, on annonce l'abandon de ce programme qui accumule les erreurs et son remplacement en 2022 par un nouveau logiciel, ODIN (Operational Data Integrated Network), qui prendra en compte les observations et surtout les exigences des pilotes et des techniciens<ref>http://www.opex360.com/2020/01/18/lockheed-martin-arrete-les-frais-avec-alis-le-logiciel-necessaire-a-la-maintenance-de-lavion-f-35/</ref>.

Parmi les autres problèmes rencontrés au niveau logiciel, on peut citer des inexactitudes au niveau des systèmes de navigation, qui retardent la phase de tests des armes de précision<ref name="IOC_Fail" /> (bombes laser par exemple) et, plus grave, de nombreux échecs dans la fusion des données produites par les divers capteurs de l'avion, ce qui provoque « de fausses alarmes et des erreurs de cible »<ref name="DOTE">Modèle:Lien web.</ref>. Pour faire simple, le F-35 peine à « trouver des cibles, à détecter et à parer les défenses ennemies et à éviter les tirs fratricides », ce qui est problématique pour un avion de combat. Autre problème, le système hardware a tellement pris en poids et volume qu'il ne rentre plus dans le F-35<ref name="IOC_Fail" />. Modèle:Refnec

Graves problèmes liés au feu et à la sécurité des vols

Fichier:First F-35 headed for USAF service.jpg
Le premier F-35A livré à l'US Air Force, pendant son vol de livraison jusqu'à la base d'Eglin AFB, en juillet 2011.
Fichier:Norvegian f35w q95 (1).webp
Un F-35A norvégien se ravitaille depuis un Modèle:Lnobr lors de A.C.E.23.

Des tests en conditions réelles ont confirmé que le système de réservoirs de carburant qui occupent les ailes et entourent le moteur de l'avion sont très enclins à prendre feu et exploser pendant une mission de combat. Le rapport du DOT&E explique que les tests Modèle:Citation. En résumé, si le F-35 est touché dans l'un de ses multiples réservoirs par un missile ou des impacts de projectiles (éclats de missile ou artillerie antiaérienne), il est presque certain que cela se terminera par une catastrophe<ref name="IOC_Fail" />. La conception du F-35 a certes bien tenté de réduire ces risques, en tentant de diminuer la proportion d'oxygène latent dans les espaces vides de ses réservoirs (qui emmagasinent les vapeurs de carburant), mais le système embarqué de production de gaz inerte OBIGGS (On-Board Inert Gas Generation System) ne parvient pas à éliminer assez d'oxygène pendant les plongeons en piqué. Il se pourrait même qu'il faille repenser ce système, bien qu'il ait déjà été modifié une première fois après fabrication<ref name="IOC_Fail" />.

En outre, si le pilote doit opérer une vidange de ses réservoirs, cas fréquent d'un atterrissage d'urgence, il s'expose à de gros risques d'incendie, car le carburant ne s'évacue pas correctement de l'avion. En fait, il a tendance à s'accumuler dans l'espace entre les volets/ailerons (flaperons) et la structure de l'avion, et remonte doucement vers la tuyère de l'Integrated Power Package (APU) intégré à l'avion, ce qui peut entraîner un incendie violent<ref name="IOC_Fail" />. Le système électrique en Modèle:Unité de l'avion, une valeur élevée jamais vue auparavant, n'arrange pas les choses, car une tension élevée augmente les risques d'arcs électriques consécutifs à une maintenance mal effectuée ou à un dommage subi en combat.

Au sol, les systèmes électrique et de carburant de l'avion sont également mal protégés de la foudre, en raison des difficultés de l'OBIGGS à maintenir un niveau correct de gaz inertes dans les réservoirs de l'avion. Ce système était pourtant conçu pour assurer une sécurité pendant douze heures après le vol de l'avion, en retirant l'oxygène présent dans les vapeurs de carburant présentes à l'intérieur des réservoirs. En 2014, Le DOT&E a découvert que la capacité d'« inertage » du système ne protégeait pas l'avion contre les dommages causés à la structure par les courants induits produits par un impact de foudre<ref name="IOC_Fail" />,<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>. Les tests de résistance à la foudre continuent, mais en attendant l'appareil est interdit de vol à moins de Modèle:Unité des zones d'orage, ce qui pose un problème sur la base d'Eglin AFB, qui est fréquemment touchée par des impacts de foudre. Dans son rapport sur l'avion, le DOT&E mentionne en sus que Modèle:Citation<ref name="IOC_Fail" />. Les révisions successives du système OBBIGS pour résoudre le problème n'ont toujours rien donné à ce jour Modèle:Petit.

D'autres tests en conditions réelles du système de propulsion ont révélé que des feux soutenus s'étaient déclarés dans l'échappement de la partie mobile de la tuyère du moteur, en raison de fuites du système hydraulique. Les clapets des jets de gaz de contrôle en roulis de l'avion avaient aussi été touchés, en raison des dommages subis par les réservoirs de carburant adjacents. Ces incendies auraient également pu mener à une catastrophe.

Toutes ces vulnérabilités aux incendies, à la suite d'un combat ou d'une météo défavorable, sont sans précédent dans l'histoire de l'aviation militaire. Ce problème est si préoccupant que de nouveaux tests sont prévus contre des avions comparables, afin de rendre l'avion enfin opérationnel avant 2019.

Affaissement des ailes

En 2014, le DOT&E a signalé que chaque version du F-35 souffrait d'un affaissement non contrôlé des ailes lorsqu'il manœuvrait serré aux vitesses subsoniques élevées et transsoniques<ref name="IOC_Fail" />. Ce problème est d'autant plus grave que ce mouvement non contrôlé peut mener à un crash ou à une incapacité à surpasser en manœuvres un avion ennemi ou l'un de ses missiles. Le rapport de 2015 indique que les trois versions de l'avion nécessitaient des modifications des règles de fonctionnement des gouvernes, afin de contrôler les effets subis lors du vol en régime transsonique. Toutefois, il y a fort à parier que ces modifications vont diminuer la manœuvrabilité de l'appareil, qui est déjà connu pour ses problèmes dans ce domaine. La version la plus touchée par ce défaut majeur est la version navale F-35C, et de futurs tests sont programmés pour tester l'intégration de spoilers sur la voilure de l'avion afin de résoudre le problème. Cela ajoute cependant un problème, car des spoilers supplémentaires, comme ceux qui avaient été installés sur le F-18 pour un problème similaire, vont certainement dégrader la furtivité de l'appareil et augmenter sa traînée et son poids, tout en détériorant encore un peu sa manœuvrabilité, son accélération et sa distance franchissable<ref name="IOC_Fail" />. En outre, les tests nécessaires à la validation des modifications opérées aux ailes ne sont actuellement pas possibles, car la vitesse et la tolérance aux G de l'avion est limitée par les problèmes persistants de casse de compresseurs du moteur (détaillé plus bas)<ref name="IOC_Fail" />.

Les secousses en roulis, aussi décrites par le terme anglais buffeting, sont un réel problème pendant les manœuvres effectuées sous forts angles d'attaque (combat rapproché, évitement de missiles, etc.), car elles causent l'apparition de criques de fatigue structurelle dans l'avion et entraînent une perte de précision des armements (en particulier le canon), une perte de précision en manœuvres serrées et une diminution des chances pour le pilote d'échapper à un missile ennemi. Ce problème de buffeting est connu des concepteurs depuis 2009. Il est également pris très au sérieux car il perturbe de manière très significative le fonctionnement du viseur de casque intégré du pilote, affectant l'affichage de ses symboles et pouvant mener le pilote à de mauvaises décisions en cas de tentative d'évitement de missile<ref name="IOC_Fail" />. Ces vibrations sont aussi très agressives envers les gyroscopes et accéléromètres des centrales inertielles de l'avion, qui sont les composants essentiels dans la chaîne de contrôle des gouvernes, la navigation et l'utilisation des armements de bord. Selon le rapport du DOT&E, lors des buffetings les plus violents, vers les angles d'attaque entre 20 et Modèle:Angle, de telles défaillances se sont produites dans les chaînes de contrôle des gouvernes (deux systèmes se sont désactivés sur les trois présents), de sorte que le vol a dû être annulé et rapatrié à la base en urgence<ref name="IOC_Fail" />.

D'après le rapport du DOT&E, il paraît impensable qu'un appareil avec de tels problèmes de manœuvrabilité et d'utilisation d'armement puisse un jour être autorisé à entrer en service. Si les officiels du Pentagone et ceux du Congrès étaient actifs, ces problèmes auraient dû les amener à arrêter les frais<ref name="IOC_Fail" />.

Problèmes de moteur

Fichier:Engine of F-35.jpg
Le turboréacteur Pratt & Whitney F135, commun à toutes les versions du F-35. Tel qu'il est présenté ici, il doit motoriser le F-35B, et est donc équipé de sa soufflante horizontale Rolls-Royce LiftSystem, des jets de gaz auxiliaires de manœuvre et de sa tuyère arrière vectorielle (visible au salon de Paris 2007).

La panne moteur survenue le Modèle:Date- sur un F-35A, qui avait mis le feu et détruit le fuselage arrière et la queue de l'appareil, avait été causée par une souplesse excessive du moteur, qui a engendré un fort frottement des pales de compresseur du moteur contre les parois internes de celui-ci, puis finalement leur casse et leur éjection à travers la structure de l'avion<ref name="IOC_Fail" />. En conséquence, tous les F-35 ont été limités en vitesse maximale (inf. à Mach 0.9 pour les appareils de production et Mach 1,6 pour les appareils de test), en facteur de charge (respectivement 3 et Modèle:Unité) et en manœuvres (manche à balai limité à la moitié de son débattement en roulis, et angles d'attaque restreints à Modèle:Angle)<ref name="IOC_Fail" />. Toutes ces limitations ont rendu impossibles les tests complets des armements, des limites de manœuvrabilité, des problèmes de buffeting et de résistance de la voilure à l'affaissement pour les différentes versions de l'avion. Elles ont aussi empêché le test du système anticollision de l'avion, qui est censé avertir le pilote au moment de tirer sur le manche pour éviter un crash. Ce système est pourtant l'un des points clés requis pour la capacité opérationnelle initiale des F-35 de l'US Navy.

Les limitations ont entraîné une baisse de 17 % de la productivité des missions de test de l'avion<ref name="IOC_Fail" />. Elles sont pourtant probablement là pour longtemps, car aucune solution à long terme concernant la flexibilité du moteur n'a encore été trouvée. Dans un rapport publié le Modèle:Date- par le Government Accountability Office (GAO), l’équivalent américain de la Cour des comptes, la fiabilité du moteur F-135 est clairement mise en cause<ref name="OpexGAO">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon ce même rapport, les données du programme montrent que la fiabilité du moteur est très faible, soit 50 % de ce qu’elle devrait être. Ainsi, les pannes à répétition du moteur ont entravé de manière critique les essais menés par les différentes versions du F-35, la version B (ADAV) n'ayant par exemple volé que 47 heures en moyenne, au lieu des 90 normalement prévues. La situation est encore plus mauvaise pour les F-35A (version classique) et F-35C (version navale), avec seulement 25 heures de vol au lieu de 120<ref name="OpexGAO" />.

À ces ennuis, d'autres se sont encore ajoutés lorsqu'une fissure a été détectée dans la veine d'arrivée d'air de la soufflante au cours d'un ravitaillement moteur tournant, le personnel au sol découvrant une fuite de carburant en provenance du conduit. Tous les appareils de production ont été restreints à Modèle:Unité et interdits de ravitaillement en vol. Cette restriction a été levée sur les appareils de tests, dont le conduit a été changé, mais demeure en place pour les autres appareils de production déjà livrés<ref name="IOC_Fail" />. D'autres problèmes ont été relevés, comme une corrosion excessive des engrenages du couple conique relayant la puissance du moteur vers la soufflante, ou une mauvaise qualité de fabrication des canalisations hydrauliques du système<ref name="Bloom">Modèle:Lien web.</ref>. Ces problèmes ont tout de même été réglés par Rolls-Royce, mais ils ont ajouté Modèle:Nombre de retard au reste du programme<ref name="Bloom" />.

Fichier:F-35 Helmet Mounted Display System.jpg
Le casque du pilote de F-35, avec ses systèmes HMDS (Helmet-mounted display system).

Défaillances dangereuses du casque du pilote

Le casque du pilote du F-35 est initialement une petite merveille de technologie. Doté d'un système de projection intégré à sa visière, il permet au pilote de connaître la situation de tous les équipements vitaux de l'avion, gérer les menaces, surveiller sa navigation, et surtout, obtenir une vision vidéo périphérique en spectres visible ou infrarouge à presque Modèle:Angle de presque tout ce qui entoure l'avion. Du moins sur le papier, car même après une refonte complète de sa conception et une mise à jour de son logiciel, ce système, qui fait appel au Digital Aperture System (un système doté de six caméras et d'un processeur de traitement complexe), continue d'afficher un taux de fausses alarmes et fausses cibles important, fait preuve de latence<ref name="AppontageFail" /> et manque de stabilité en fonctionnement<ref name="IOC_Fail" />. Les tests du casque ont été suspendus jusqu'à ce que soient disponibles un logiciel et une mise à jour du système qui règlent ces problèmes.

Ces défauts signifient que le pilote ne peut pas compter sur son casque pour connaître correctement sa situation en cours de combat. Cela pose un réel problème, car le F-35, à l'inverse des autres avions actuels, ne possède plus de système de vision tête-haute (VTH), comme le Rafale ou le F-22. Le problème se situe surtout en ce qui concerne les menaces venant du secteur arrière de l'avion, en particulier parce que le fuselage très large du F-35 et sa verrière font que le pilote ne voit rien de ce qui se passe dans son dos. À cause des défaillances du casque, les pilotes ont rapporté à de nombreuses reprises qu'il leur avait été quasiment impossible de voir ce qui se passait derrière eux sous fort facteur de charge, et que cette incapacité Modèle:Citation<ref name="IOC_Fail" /> (en référence au combat rapproché).

Restrictions des capacités opérationnelles initiales de l'avion encore aggravées pour l'USMC

La planification des tests a été modifiée par le programme JSF, afin de tester et valider les fonctionnalités du système d'avionique de la version block 2B, afin que l'USMC puisse atteindre la capacité opérationnelle initiale (IOC, Initial Operational Capability) pour la fin 2015, comme elle l'avait déjà souhaité en 2011. Ces modifications de planning ont même supprimé certaines phases de test du F-35A de l'US Air Force. Le DOT&E a déterminé que l'avionique du block 2B avait environ 1 151 rapports de défaillances, parmi lesquelles 151 étaient déclarées comme « critiques » au point de ne pas pouvoir les contourner et accepter l'IOC du block 2B, 572 étaient conséquentes au block 2B et affectaient ses capacités, et 579 étaient à prendre en considération pour le futur block 3. Toutes ces défaillances ont rendu l'objectif de l'IOC pour 2015 totalement irréaliste<ref name="IOC_Fail" />.

Le standard 2B avait été annoncé comme étant le premier devant avoir une capacité de combat limitée. Cependant, d'après le DOT&E en Modèle:Date-, si l'IOC devait un jour être déclarée, elle risquait cependant de ne pas comporter les caractéristiques normalement requises du standard 2B, qui imposaient que l'appareil fasse preuve d'une bonne prédisposition au combat et de performances correctes. Il devait également être débarrassé de la majeure partie de ses défauts qui pourraient entraver sa bonne utilisation opérationnelle. Ces caractéristiques ont désormais été reportées aux futurs block 3i et block 3F, qui intégreront un tout nouvel ordinateur mais ne disposeront pourtant pas encore de la « Full Operational Capability » (FOC). Cette pleine capacité opérationnelle ne sera atteinte qu'à partir de la version block 4, normalement prévue pour 2022, si d'autres contretemps ne viennent pas s'ajouter à ceux déjà présents<ref name="IOC_Fail" />.

Finalement, le Modèle:Date- le général Joseph Dunford, commandant de l'US Marine Corps, annonce l'IOC de la version F-35B block 2B, dont l'escadron VMFA-121 dispose de dix exemplaires sur une base en Arizona<ref name="IOC">Modèle:Lien web.</ref>. Il annonce à l'occasion qu'avant de déclarer l'IOC du F-35B, des opérations en vol ont été menées pendant sept semaines en mer, avec la participation à plusieurs grands exercices une évaluation opérationnelle avec plusieurs sortes de munitions. Et de conclure ainsi : Modèle:Citation. Entre-temps, Michael Gilmore, le directeur des essais opérationnels du Pentagone, venait de remettre un rapport dans lequel était pointé le manque de fiabilité du F-35B lors de tests effectués pendant Modèle:Nombre depuis l'USS Wasp. Il y déclarait également que Modèle:Citation<ref name="IOC" />. En outre, Gilmore aurait précisé dans une note que l'IOC du F-35B de l'US Marine Corps aurait été prononcée un peu trop vite car il y est mentionné que l'avion ne portait Modèle:Citation au cours des évaluations menées pour valider cette IOC, et qu'il avait Modèle:Citation<ref name="eject" />. Sa conclusion est, enfin, que cette série d'évaluations Modèle:Citation<ref name="eject" />.

Le Modèle:Date-, le premier missile AIM-9X est tiré par un F-35A de l'US Air Force. Ce test fait partie de la mise au point de la série block-3F de l'avion, qui est prévue pour 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Report de la capacité opérationnelle initiale (IOC, Initial Operational Capability) pour les F-35 à fin 2016

L'acquisition de la capacité opérationnelle initiale (IOC, Initial Operational Capability) des F-35A de l'US Air Force est reportée de plusieurs mois et ne sera pas réalisée avant Modèle:Date-, et probablement avec les mêmes réserves que pour le F-35B des Marines<ref name=":2"/>.

Siège éjectable dangereux

Le siège éjectable US16E du F-35, construit par la société britannique Martin-Baker, serait susceptible de blesser gravement un pilote trop léger. Lors de tests d'éjection effectués à basse vitesse, les mannequins utilisés, qui portaient le casque « Gen III F-35 Helmet Mounted Display System » (HMDS) ont eu le cou brisé au moment de l'éjection<ref name="eject">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui a mené les concepteurs de l'avion à restreindre les vols aux pilotes pesant au moins Modèle:Nombre (environ Modèle:Unité). Ce problème peut en toute logique affecter sérieusement les femmes pilotes.

Le problème ne viendrait pas de l'avion ou du casque qui équipe ses pilotes mais du siège éjectable fourni par Martin-Baker. Lors d’une éjection, il a tendance à amorcer un mouvement de rotation vers l'avant. Ce qui, combiné à l'effet centrifuge (environ 12 à Modèle:Unité), casse le cou des mannequins s'ils sont trop légers<ref name="eject" />.

Pneumatiques fragiles

Un autre problème ayant fait apparition sur le F-35 est l'usure prématurée des pneumatiques équipant son train d'atterrissage<ref name="DeadTires">Modèle:Lien web.</ref>. Joe Dellavedova, porte-parole du bureau de programme F-35 au sein du département de la Défense, a déclaré que les pneus s'usaient à une vitesse inacceptable lorsque l'avion était utilisé comme un avion conventionnel (décollages et atterrissages classiques). L'usure de ces éléments, qui coûtent Modèle:Unité pièce, est cependant considérée comme étant correcte quand l'avion est utilisé en mode STOVL<ref name="DeadTires" />.

Lors d'une interview donnée le Modèle:Date- à l'exposition Air & Space Conference and Technology Exposition de National Harbor (Maryland), le lieutenant-général de l'Air Force Christopher Bogdan, qui supervise le programme JSF du département de la Défense, avait annoncé que certaines parties de l'avion cassaient beaucoup trop souvent. Lorsqu'un reporter lui avait demandé des exemples, Bogdan lui cita le cas des pneumatiques de l'avion : Modèle:Citation<ref name="TiresDefTech">Modèle:Lien web.</ref>. D'après Vellavedova, le problème semble surtout affecter le F-35B de l'USMC, qui à l'inverse des F-35A et C des autres armées, décolle aussi bien de pistes conventionnelles que de pistes courtes, ce qui semble imposer une contrainte trop élevée aux pneus de l'avion<ref name="TiresDefTech" />. Les pneus, fabriqués par la société britannique Dunlop Aircraft Tyres Ltd., ont normalement un taux d'usure qui oblige leur remplacement tous les 10 à 11 cycles (1 cycle = 1 décollage + 1 atterrissage), mais ces chiffres se sont dégradés dès que les tests de décollages/atterrissages courts ont été mixés avec des tests de décollages/atterrissages classiques<ref name="TiresDefTech" />.

Lockheed et Dunlop Aircraft Tyres ont prévu de revoir la conception de leurs pneumatiques pour en livrer de plus résistants aux militaires à la fin de l'année 2013, mais une tension assez palpable s'est installée entre le département de la Défense, qui gère le projet, et la société Dunlop, accusée d'avoir fourni des pneus de mauvaise qualité<ref name="DeadTires" />,<ref name="TiresDefTech" />. Le général Bogdan a fait savoir qu'il ne dépenserait pas un sou pour assumer la responsabilité de ces problèmes, tandis que Dunlop, par le biais de son représentant John Butters, a fait savoir qu'elle avait certes détecté de légères diminutions de résistance de ses pneumatiques, mais que sa compagnie était pourtant renommée dans ce domaine, étant le fournisseur exclusif de tous les pneumatiques ayant équipé les différentes versions du Harrier depuis ses débuts<ref name="DeadTires" />,<ref name="TiresDefTech" />. Il explique également que la fabrication des pneus du F-35B de l'USMC représente un défi, car leur cahier des charges préspécifie qu'ils ne doivent en aucun cas abîmer la surface des pistes utilisées pour l'atterrissage de l'avion<ref name="DeadTires" />.

Surchauffe à l'intérieur des soutes à armements

Le rapport du DOT&E pointe également du doigt un problème d'échauffement des deux soutes à munitions, qui apparemment dépasserait des valeurs limites fixées dans plusieurs cas de figure. Ces problèmes affecteraient l'avion au sol, lorsque la température extérieure dépasserait Modèle:Unité, température fréquente dans les zones tempérées comme le sud de l'Europe ou les territoires du sud des États-Unis. Il se présenterait également à grande vitesse et moyenne altitude, ce qui pour le F-35A de l'US Air Force correspond environ à Modèle:Unité et une vitesse comprise entre 500 et Modèle:Unité. Pour le moment, le seul remède efficace semble être d'ouvrir temporairement les soutes pour les aérer, ce qui diminue fortement la manœuvrabilité et la furtivité<ref name=":2"/>.

Faille dans le système d'approvisionnement en oxygène

En 2017, cinq pilotes d'essai de la base de Luke, l'une des principales bases d'entraînement sur F-35, souffrent de symptômes d'hypoxie après le pilotage de F-35, ce qui conduit à l'interruption des vols. La cause n'est pas découverte, mais les essais reprennent toutefois au bout de onze jours, avec des tentatives de résolution telles que l'augmentation des quantités d'oxygène de secours à bord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Problèmes de vulnérabilité à la foudre

Des problèmes de vulnérabilité aux orages ont été constatés sur certains exemplaires du F-35A, dont ceux achetés par les Pays-Bas. Ces problèmes de sécurité, qui ont empêché les F-35 néerlandais de prendre part à de récentes opérations de l'Otan, sont attribués au système qui permet de remplacer l'oxygène des réservoirs par un gaz inerte (le système OBIGGS), afin de rendre les vapeurs de kérosène ininflammables. Le problème proviendrait de l'écrasement des tubulures véhiculant le gaz, empêchant ainsi l'élimination des vapeurs de kérozène explosives qui rendent le réservoir inflammable en cas de foudre sur l'avion. En juin 2020, LM annonce que le problème rencontré était à présent réglé, et que l'avion ne craignait plus la foudre<ref>Modèle:Lien web</ref> !

Critiques de Pierre Sprey, l'un des ingénieurs ayant suivi la conception du F-16 et de l'A-10

L'un des critiques les plus vifs du F-35 est Pierre Sprey, un ingénieur aéronautique et analyste stratégique d'origine française, qui a notamment contribué au développement du F-16 et de l'A-10. Dans divers entretiens et vidéos devenus virales sur internet<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Sprey considère que le F35 vole comme un citron. Il critique ainsi la faible surface des petites ailes qui limiteraient la portance de l'avion.

Face à ces critiques, d'autres remarquent que la faible surface des ailes est compensée par l'architecture du corps du chasseur qui augmente la portance, comme le X-24A de Martin-Marietta (qui fait maintenant partie du groupe Lockheed Martin). Le X-24A qui effectua son premier vol en 1969, n'était fondamentalement qu'un fuselage équipé d'un moteur. La forme du corps, plutôt que les ailes (qu'il n'avait pas), lui donnait la portance nécessaire pour voler, ce qui rend la petite surface des ailes du F-35 moins critique<ref name="mig">Modèle:Lien web</ref>. Les soutiens du F35 voient également dans ces attaques une incompréhension des innovations techniques non conventionnelles de l'avion.

Government Accountability Office

Les problèmes détectés sur le F 35 ne sont pas l'objet de fuites mais d'une communication assumée par le Pentagone. C'est le gouvernement américain lui-même qui publie régulièrement via le Government Accountability Office (GAO) qui est l'organisme d'audit, d'évaluation et d'investigation du Congrès des États-Unis chargé du contrôle des comptes publics du budget fédéral des États-Unis, des mises à jour des nouveaux problèmes rencontrés lors du développement de l'avion. Il fait partie de la branche législative du gouvernement fédéral des États-Unis et est dirigé par le Contrôleur général des États-Unis (Comptroller General of the United States), un poste professionnel et non partisan dans le gouvernement américain. Il est l'équivalent de la Modèle:Page h' dans certains autres pays, comme la France. La totalité des problèmes découverts sur le F-35 proviennent de cet organisme qui a pour tâche de communiquer sur le développement de l'avion via des rapports qui ne sont pas classifiés mais publics.

Il faut également préciser que le programme Joint strike fighter propose non pas un avion mais 3 avions très différents, dont chacun d'eux a son lot de problèmes, bien que certains problèmes se retrouvent sur les 3 configurations. En effet, les versions A, B, C visent à répondre à des besoins spécifiques inter-armées fort complexes et éloignés les uns des autres. Le F-35 A est un avion de petite envergure pour une exploitation terrestre, le F-35 B est un avion à décollage et atterrissage vertical comme le McDonnell Douglas AV-8B Harrier II, tandis que le F-35C est un avion de plus grande envergure à destination des besoins de la marine US. Le programme F-35 concurrence fortement l'industrie européenne<ref>Modèle:Article</ref> par son caractère de rupture technologique. L'industrie aéronautique européenne développe de son côté deux nouveaux programmes : le New Generation Fighter (France, Allemagne, Espagne) qui est prévu pour 2038 et le Tempest (Royaume-Uni, Italie, Suède) qui est prévu pour 2035.

Évaluation opérationnelle positive du F-35 'Adir'

Le F-35 'Adir' est la version israélienne du F-35, constamment améliorée avec des technologies locales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'armée de l'air Israélienne fait état de plus de 20 000 heures de vol<ref>Israël reçoit de nouveaux avions de combat F-35, I24 News, 21 juillet 2023.</ref> avec le F-35 'Adir' et a manifesté sa grande satisfaction des performances de cet avion<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Usage en mission de combat

L'annonce que le F-35 avait été employé en mission réelle a été faite le Modèle:Date- par le chef de l'armée de l'air israélienne, le général de division Amikam Norkin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'US Navy a annoncé le Modèle:Date- que le Modèle:Nobr avait été employé pour la première fois au combat, dans une mission de guerre au-dessus de l'Afghanistan. Selon l'US Navy, cette frappe a été un succès<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'appareil, appartenant au Modèle:Langue, a décollé du porte-aéronefs d'assaut Modèle:USS de l'US Navy. La marine américaine a diffusé un film en rapport avec cette frappe, où l'on voit notamment charger une bombe JDAM (Modèle:Langue) dans la soute d'un F-35B<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Capacités exceptionnelles

Les capacités du F-35 font de plus en plus l'objet de fuites mettant en avant les supposées capacités exceptionnelles de l'avion. Lockheed Martin et les pays l'ayant acquis étant avares en informations caractéristiques sur l'avion, Israël communique souvent sur la version israélienne de l'avion. Dans une revue populaire parue en décembre 2019, ils affirment que le F-35 serait capable d'identifier et de détruire des missiles de croisière et qu'il serait capable d'échapper aux missiles des batteries S-300 et S-400 russes<ref name="www.jpost.com_611214">Modèle:Lien web</ref>. D'après le journal « Aljarida », le chef de l’armée de l’air iranienne, le commander Brigadier General Farzad Ismaili, a été démis de ses fonctions pour la violation répétée et non détectée de l’espace aérien par les F-35 israéliens. L'information fut cependant officiellement démentie 12 jours après son apparition dans la presse internationale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après les Émirats arabes unis, le Qatar, le Maroc et la Grèce marquent à leur tour un intérêt pour l'acquisition de l'avion<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Japon dépose en 2020 une commande record de 105 nouveaux avions<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Belgique et Israël ont également annoncé leur volonté de renforcer leur flotte de F-35.

Accidents

  • Le Modèle:Date-, un F-35B s’est écrasé en Caroline du Sud au cours d’un entraînement, le pilote ayant réussi à s’éjecter, aucun blessé n’a été déclaré. L’appareil, complètement détruit, appartenant à l’aviation du corps des Marines des États-Unis, s’est écrasé à environ Modèle:Unité de sa base située près de la ville de Beaufort. Il s’agit du premier crash d’un F-35. Une enquête a été ouverte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date- à Modèle:Heure (Modèle:Heure GMT), l'un des 13 F-35A du Modèle:302e escadron de la Force aérienne d'autodéfense japonaise (JASDF) s'est écrasé dans les eaux du Pacifique au large de Misawa (Nord-Est du Japon) lors d'une mission d'entraînement impliquant quatre appareils. Des restes de l'épave, dont la queue de l'appareil, sont retrouvés le lendemain, mais le pilote est porté disparu<ref>Laurent Lagneau, « Un avion F-35A des forces d’autodéfense japonaises s’est abîmé en mer », opex360.com, 10 avril 2019.</ref>.
  • Le 20 mai 2020, un F-35 de l'US Air Force s'écrase lors de son atterrissage sur la Eglin Air Force Base en Floride lors d'un entrainement de nuit. Le pilote s'est éjecté et est indemne<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Le Modèle:Date-, collision entre un chasseur F-35B du 3rd Marine Aircraft Wing et un KC-130J du Marine Aerial Refueler Transport Squadron 352 lors d'un ravitaillement de carburant au nord-est de San Diego en Californie. Le pilote du F-35 s'est éjecté, et le KC-130 a fait un atterrissage en catastrophe, l'ensemble du personnel sain et sauf.
  • Le 17 novembre 2021, un F-35B du 617th Squadron de la Royal Air Force, embarqué sur le porte-aéronefs Modèle:HMS, s'écrase en mer Méditerranée orientale<ref name="opex">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilote s'est éjecté et est indemne<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'épave de l'avion est récupérée le 9 décembre par des navires de l'OTAN<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le 4 janvier 2022, un F35A de l'Armée de l'Air sud coréenne a effectué un atterrissage d'urgence à 13h00 locale. Une défaillance majeure du système informatique aurait empêché la sortie du train d'atterrissage. Le pilote est sain et sauf. La réparation de l'appareil fortement endommagé est estimée peu probable<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le Modèle:Date-, un F-35C de l'escadron Strike Fighter Squadron 147 de l'US Navy s'est écrasé en mer de Chine méridionale sur le pont du porte-avions Modèle:USS. Le pilote s'est éjecté. Sept personnes, dont le pilote, ont été blessées dans l'accident<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'épave de l'avion, qui reposait à une profondeur de près de Modèle:Unité, est récupérée par l'US Navy le 2 mars<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le 19 octobre 2022, un F-35A du 388th Fighter Wing de l'US Air Force s'est écrasé lors d'un vol d'entrainement au nord de la base aérienne de Hill, dans l'Utah<ref>Modèle:Lien web</ref>, le pilote s'est éjecté<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le Modèle:Date-, un F-35B de l'escadron VMFA-121 du Corps des Marines est contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Kadena Air Base au Japon à la suite d'un problème électronique. Le train d'atterrissage avant de l'avion s'est effondré lors de l'opération de remorquage<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le Modèle:Date-, un F-35B du Corps des Marines s'écrase à la suite d'un atterrissage vertical manqué à la base aérienne de Fort Worth. Le pilote s'est éjecté<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le 17 septembre 2023, un F-35B du Marine Fighter Attack Training Squadron 501 s'est écrasé après l'éjection de son pilote. L'avion a poursuivi son vol sans celui-ci. Après avoir demandé l'aide des internautes pour localiser l'épave, les débris ont finis par être retrouvés dans le comté de Williamsburg, en Caroline du Sud.

Culture populaire

Cinéma

Jeu vidéo

Bibliographie

Notes et références

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Annexes

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Liens externes

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