Massacre à la tronçonneuse (film, 1974)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Massacre à la tronçonneuse ou Le Massacre à la scie au Québec (Modèle:LangueModèle:Note) est un film d'horreur américain réalisé par Tobe Hooper et sorti en 1974.

Il met en vedette Marilyn Burns, Paul A. Partain, Edwin Neal, Jim Siedow et Gunnar Hansen, qui interprètent respectivement Sally Hardesty, Franklin Hardesty, l'auto-stoppeur, le cuisinier et Leatherface. Le film suit un groupe d'amis qui sont victimes d'une famille de cannibales alors qu'ils sont en route pour visiter une vieille propriété. Lors de sa sortie, le film est présenté comme étant fondé sur des événements réels, afin de susciter la curiosité du public et de livrer un commentaire sur le climat politique de l'époque. Le personnage de Leatherface ainsi que certains aspects mineurs du film sont inspirés des crimes du tueur en série Ed Gein, mais l'intrigue reste en grande partie fictive.

Tobe Hooper produit le film pour moins de Modèle:Unité (soit Modèle:Unité en 2025Modèle:Inflation-info) et fait appel à des acteurs relativement peu connus, issus principalement du centre du Texas, où le film est tourné. Le budget modeste contraint Hooper à tourner pendant de longues heures, sept jours sur sept, afin de pouvoir terminer le film le plus rapidement possible et de réduire les coûts de location du matériel de tournage. En raison de la violence du film, Hooper peine à trouver un distributeur, mais le film est finalement acquis par Louis Perano de la société de distribution Bryanston. Hooper limite la quantité de gore à l'écran dans l'espoir d'obtenir un classement PG, mais la Motion Picture Association of America (MPAA) le classe R. Le film rencontre les mêmes difficultés au niveau international.

Massacre à la tronçonneuse est interdit dans plusieurs pays et de nombreux cinémas cessent de le projeter en réponse à des plaintes concernant sa violence. Malgré des critiques mitigées, il s'avère très rentable, rapportant plus de 30 millions de dollars au box-office nord-américain, soit environ Modèle:Unité en 2025Modèle:Inflation-info, en vendant plus de 16,5 millions de billets en 1974. Il est depuis considéré comme l'un des meilleurs et des plus influents films d'horreur. Il est à l'origine de plusieurs éléments communs au genre du slasher, notamment l'utilisation d'outils communs comme armes de meurtre et la représentation du tueur comme une grande figure massive et anonyme. Il donne naissance à une franchise qui perpétue l'histoire de Leatherface et de sa famille à travers des suites, des préquelles, un remake, des bandes dessinées et des jeux vidéo.

Modèle:Sommaire

Synopsis

Présentation générale

Un groupe de cinq amis se rend dans la campagne texane pour se recueillir sur la tombe d'un grand-père. En chemin, ils tombent sur ce qui semble être une maison abandonnée, et deviennent la proie d'une famille cannibale meurtrière ensanglantée.

Résumé détaillé

Jeunes et insouciants, cinq amis, Sally, son frère handicapé Franklin, Jerry, Kirk et Pam, traversent le Texas sous une chaleur infernale, à bord d'un minibus. Ils s'aperçoivent bien vite qu'ils sont entrés dans un territoire étrange et malsain, à l'image d'un vagabond qu'ils ont pris en stop : un jeune homme au visage plein de stigmates, vicieux, et en proie à des obsessions macabres. Ce dernier ne tarde pas à se faire menaçant, mais les cinq amis parviennent à s'en débarrasser. L'ambiance est d'autant plus pesante que de mystérieux profanateurs de sépulture sévissent dans la région, déterrant des cadavres pour les ériger en totems. Peu de temps après, l'équipe s’arrête pour faire le plein d'essence, à une station-service.

Les cuves étant vides, ils décident de poursuivre vers la maison d'enfance de Sally et Franklin, malgré les mises en garde du pompiste concernant l'inhospitalité de certains autochtones. Parvenus à la maison en ruine, les amis se séparent. Kirk et Pam, partis se baigner, aperçoivent une vieille ferme isolée aux alentours, et décident de s'y aventurer afin d'acheter de l'essence aux propriétaires. Lorsqu'ils tentent de pénétrer à l'intérieur, un colosse masqué, Leatherface, surgit et tue Kirk en lui fracassant le crâne d'un coup de massette ; puis il s'en prend à Pam qu'il empale sur un croc de boucher tandis qu'il découpe le cadavre de Kirk. Jerry, parti à leur recherche, découvre Pam dans un congélateur, mais il est lui aussi tué d'un coup de massette. Il ne reste alors plus que deux survivants, et la nuit commence à tomber.

Franklin et Sally, restés seuls avec le minibus mais sans les clefs de contact, décident de partir à la recherche de leurs compagnons. L'homme masqué s'abat subitement sur eux, armé cette fois d'une tronçonneuse avec laquelle il découpe Franklin. La dernière survivante, Sally, s'enfuit vers la maison et découvre à l'étage les restes desséchés d'un vieux couple. Elle parvient à échapper à Leatherface en sautant par la fenêtre et arrive à la station service. Le gérant de la station, faisant mine de vouloir l'aider, l'attache, la bâillonne et l'emmène de force dans son camion à la maison dont elle s'est enfuie. Ils y sont rejoints par l'auto-stopper, qui se révèle être le frère de Leatherface.

Leatherface et son frère descendent l'un des corps de l'étage, qui est en réalité vivant : il s'agit de leur grand-père. Les hommes décident que ce sera lui, un ancien tueur à l'abattoir, qui devra tuer Sally d'un coup de marteau, mais le vieil homme est trop faible. Une lutte s'ensuit, au cours de laquelle Sally réussit à s'échapper à travers la fenêtre. Poursuivie par Leatherface et son frère, elle rejoint la route. Un camion renverse et tue le frère et Leatherface attaque le véhicule avec sa tronçonneuse. Le conducteur l'assomme avec une clé serre tube, mais est blessé à la jambe et s'enfuit. Sally monte dans un pick-up qui passe par là, tandis que Leatherface brandit sa tronçonneuse dans les airs, dépité.

Fiche technique

Modèle:Source Imdb

Distribution

Photo d'un groupe de personnes assises dans un cinéma devant un écran projetant une affiche de film.
Une partie de la distribution réunie lors d'un événement organisé à Indianapolis (2012), de gauche à droite : Marilyn Burns, Teri McMinn, William Vail, Edwin Neal, John Dugan, Ed Guinn et Allen Danziger.
Note : Premier doublage (1982) / Second doublage (2001)

Modèle:Source RS Doublage<ref>Modèle:Lien web.</ref> et AlloDoublage<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca<ref>« Fiche du film Massacre à la scie » sur Doublage.qc.ca.</ref>.

Les acteurs suivants, qui font des apparitions mineures, sont également crédités : Robert Courtin (l'homme qui lave les vitres de la camionnette dans laquelle les jeunes hommes voyagent) ; William Creamer (l'homme barbu qui apparaît au début du film) ; John Henry Faulk (le narrateur) ; Jerry Green (le cow-boy qui guide Sally à travers le cimetière) ; Ed Guinn (le conducteur de camion qui tente de sauver Sally pendant la poursuite de la jeune femme par Leatherface) ; Joe Bill Hogan (l'ivrogne qui apparaît en train de faire un discours au début du film) ; Perry Lorenz (le conducteur de la camionnette qui sauve Sally à la fin) ; enfin Levie Isaacks (l’annonceur radio, non crédité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Production

Genèse et développement

Le concept de Massacre à la tronçonneuse naît au début des années 1970, alors que Tobe Hooper travaille en tant qu'assistant réalisateur à l'université du Texas à Austin et comme caméraman pour des documentairesModèle:Sfn. Il développe une histoire autour d'isolement, de bois et d'obscurité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, s'inspirant du traitement de la violence par les médias de San Antonio<ref name="Tobe Hooper Interview">Modèle:Extrait vidéo.</ref> ainsi que des meurtres d'Ed Gein, un tueur en série du Wisconsin des années 1950<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Ed Gein a également inspiré d'autres films d'horreur tels que Psychose d'Alfred Hitchcock (Modèle:Langue, 1960) et Le Silence des agneaux de Jonathan Demme (Modèle:Langue, 1991)Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref name="The Shocking Truth">Modèle:Extrait vidéo.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pendant la production, Hooper utilise les titres de travail Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref name="Commentaire DVD">Modèle:Extrait vidéo.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Citation bloc

Selon Tobe Hooper, les changements dans le paysage culturel et politique américain ont une influence déterminante sur le film. L'affirmation mensongère selon laquelle le film est basé sur des évènements réels est une réponse aux mensonges du gouvernement américain concernant le Watergate, la crise pétrolière de 1973 ou encore la guerre du Viêt Nam<ref name="Tobe Hooper Interview" />. Le Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> qui ont marqué Hooper lorsqu'il regardait les informations locales l'ont amené à penser que Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. L'idée d'utiliser une tronçonneuse comme arme du crime est venue à Hooper alors qu'il se trouvait au rayon quincaillerie d'un magasin très fréquenté et qu'il réfléchissait à la façon de se frayer un chemin dans la foule<ref name="The Shocking Truth" />. La tronçonneuse lui permet également de remplacer la musique qu'il était impossible d'inclure en raison du faible budget de production<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec le scénariste Kim Henkel, il écrit le scénario en trois semaines environ<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tobe Hooper et Kim Henkel coécrivent le scénario et créent une société de production appelée Vortex, Inc.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Henkel en est le président et Hooper le vice-président<ref name="Cinefantastique">Modèle:Article.</ref>. Ils demandent à Bill Parsley, un ami de Hooper, de leur fournir des fondsModèle:Sfn. Parsley crée une société appelée MAB, Inc. par l'intermédiaire de laquelle il investit Modèle:UnitéModèle:Note dans la productionModèle:Sfn. En retour, MAB détient 50 % du film et de ses bénéficesModèle:Sfn. Le directeur de production Ron Bozman annonce à la plupart des acteurs et de l'équipe technique du film qu'il devra repousser le versement d'une partie de leurs salaires jusqu'à ce que le film soit vendu à un distributeur<ref name="Cinefantastique" />. Pour rendre l'idée plus attrayante, la société Vortex leur accorde une part de ses bénéfices potentiels, allant de 0,25 à 6 %, semblables à des points hypothécaires<ref name="Cinefantastique" />. Les acteurs et l'équipe ne sont pas informés que Vortex ne possède que 50 % du film, ce qui signifie que leurs points ne valent que la moitié de leur valeur supposée<ref name="Cinefantastique" />,<ref name="Hansen">Modèle:Article.</ref>.

Distribution des rôles

Photo d'un homme de profil aux cheveux blancs, assis et en train d'échanger avec quelqu'un.
Gunnar Hansen, interprète de Leatherface, en 2009.

La plupart des acteurs sont à l'époque relativement inconnus. La distribution compte surtout des texans qui ont joué dans des publicités, à la télévision et au théâtre, ainsi que des artistes que Tobe Hooper connaît personnellement, comme Allen Danziger et Jim Siedow<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Leur participation au film propulse certains d'entre eux dans l'industrie cinématographique. Le rôle de Sally est confié à Marilyn Burns, qui s'est déjà produite sur scène et avait siégé au conseil de la commission cinématographique de l'Université du Texas à Austin pendant ses étudesModèle:Sfn. L'actrice Teri McMinn est quant à elle une étudiante qui a travaillé avec des compagnies théâtrales locales, notamment le Modèle:LangueModèle:Sfn. Le coscénariste Kim Henkel appelle l'actrice pour une lecture du scénario après avoir vu sa photo dans le quotidien Austin American-Statesman<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il lui demande de porter un short, qui se révélera être le costume le plus confortable sur le tournageModèle:Sfn. Le commentaire du générique de début est interprété par l'acteur John Larroquette<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le personnage de Leatherface est incarné par Gunnar Hansen<ref name="Scariest Movie Ever">Modèle:Article.</ref>. En 1973, l'acteur d'origine islandaise apprend par une connaissance qu'un tournage de film d'horreur a lieu en ville et qu'il serait parfait pour le rôle du méchant malgré le fait qu'il est déjà pourvu<ref name="Chronicle Books Blog">Modèle:Lien archive.</ref>. Hansen contacte le directeur de casting, qui ne révèle rien sur le personnage, expliquant seulement qu'il s'agit d'un film d'horreur<ref name="Chronicle Books Blog" />. Environ une semaine plus tard, Hansen rencontre à nouveau la connaissance, qui lui annonce que l'acteur retenu pour le rôle est ivre dans un motel et refuse d'aller au rendez-vous prévu avec la production<ref name="Chronicle Books Blog" />. Hooper est contraint de renoncer à l'acteur et à en chercher un autre<ref name="Chronicle Books Blog" />. Hansen contacte à nouveau l'équipe, qui lui demande d'attendre un retour. Deux jours plus tard, il est convoqué pour un entretien avec Hooper et Henkel, avec lesquels il s'entretient longuement autour de Leatherface et de sa famille de cannibales<ref name="Haunt World">Modèle:Lien archive.</ref>. L'acteur réussit à passer les tests et obtient le rôle<ref name="Haunt World" />.

Le réalisateur et le coscénariste sont impressionnés par les talents d'acteur d'Hansen et sa stature physique imposante (1,93 m)<ref name="Hansen" />,<ref name="The Shocking Truth" />. Hansen décide de jouer dans le film pour des Modèle:Citation : n'ayant jamais travaillé sur un vrai long métrage, il estime que jouer dans un film d'horreur lui permet d'apprendre comment ces productions sont réalisées. C'est selon lui un Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> et il n'imagine pas que le film puisse devenir Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Hooper lui permettant de développer son personnage librement, Hansen décide que Leatherface est un handicapé mental incapable de parler. Ainsi, pour préparer le rôle, il visite une institution scolaire pour les personnes ayant des besoins spéciaux et observe comment les étudiants se déplacent et parlentModèle:Sfn, afin de transmettre la personnalité du méchant de manière aussi réaliste que possible<ref name="The Shocking Truth" />. L'acteur cherche à maintenir une relation distante avec le reste de la distribution, car Hooper veut que les acteurs aient réellement peur pendant les scènes<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Tournage

Maison blanche vue de face par une journée ensoleillée.
La ferme utilisée pour Massacre à la tronçonneuse a été déplacée de La Frontera situé à Round Rock à la ville de Kingsland, au Texas. Elle a été reconvertie en restaurant<ref name="A culinary history">Modèle:Lien web.</ref>.

Le film est tourné dans les villes d'Austin, Round Rock et Bastrop au Texas<ref name="A culinary history" />. Le tournage dure environ quatre semaines, du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Les conditions sont difficiles pour tous les membres du tournage, notamment en raison des températures élevées, atteignant jusqu’à 43 °C le Modèle:Date-<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>. L’interprète de Leatherface, Gunnar Hansen, expliquera plus tard : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Les fenêtres de la maison sont couvertes pendant le tournage, certaines scènes se déroulant la nuit<ref name="Gadfly">Modèle:Lien web.</ref>.

En raison des difficultés économiques liées au budget restreint et à la location de matériel, l'équipe est contrainte de tourner entre 12 et 16 heures par jour, sept jours sur sept, tout en faisant face à une forte humidité<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref name="Hansen" />. Les effets spéciaux, simples, sont aussi limités par le budgetModèle:Sfn. De nombreuses scènes sont tournées dans une ferme datant du début du Modèle:20e siècle, située sur Quick Hill Road, près de Round Rock, au Texas<ref name="A culinary history" />. La ferme est décorée avec des meubles faits d'os d'animaux, qui sont recouverts de latex pour leur donner une apparence de peau humaine<ref name="NewsOk">Modèle:Lien archive.</ref>. La maison n'est pas refroidie et est peu ventilée<ref name="NewsOk" />. Pour compléter le décor, le directeur artistique Robert A. Burns parcourt la campagne et ramasse des restes de bovins et d'autres animaux à différents stades de décomposition, dont il jonche le sol de la maison<ref name="NewsOk" />. En 1998, la ferme sera déplacée à Kingsland au Texas et transformée en restaurant<ref name="A culinary history" />. Le lieu de tournage à Austin est situé sur une route peu accessible, éloignée de toute civilisation<ref name="Chronicle Books Blog" />. Avant de tourner certaines scènes, l'équipe de tournage prévient le shérif local afin qu'il ne s’inquiète pas des plaintes qu’il pourrait recevoir<ref name="Chronicle Books Blog" />. Il ne se montre inquiet qu'à une reprise, lorsque la production bloque la route pendant une journée afin qu'une scène puisse y être tournée<ref name="Chronicle Books Blog" />.

Des difficultés sont rencontrées pour la scène où Leatherface attaque Kirk avec la tronçonneuseModèle:Sfn. Gunnar Hansen, qui incarne Leatherface, avertit son partenaire William Vail de ne pas bouger, car il ne sait pas comment manier l'outil de manière préciseModèle:Sfn. Au moment de tourner, la scie passe à quelques centimètres du visage de VailModèle:Sfn. Par la suite, il en est de même pour Hansen qui, alors qu'il court dans les bois en tenant l'outil, tombe et frôle l'outil de sa tête dans sa chute<ref name="Gadfly" />. Afin d'éviter d'éventuels problèmes juridiques, les producteurs recouvrent d’un morceau de ruban adhésif noir le nom de la marque de la tronçonneuse utilisée, une Poulan 245A<ref name="10 true stories">Modèle:Lien web.</ref>. Pour le passage où son personnage est suspendu à un crochet à viande, l'actrice Teri McMinn doit être suspendue par une corde en nylon, qui se trouve entre ses jambes, à l’origine d’une douleur réelle<ref name="Fun Facts">Modèle:Lien web.</ref>.

La séquence dans laquelle Sally est attachée à une chaise nécessite environ 26 heures de tournage, les acteurs étant épuisés physiquement et mentalement par son intensité. L'équipe a du mal à faire sortir le faux sang de son tube, ce qui amène Burns à se couper le doigt avec un rasoir<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. L'actrice déclarera plus tard avoir trouvé la situation insupportable, attachée à une chaise et constamment entourée d’hommes. Pour sa part, Hansen désigne la scène comme la plus intense du film : Modèle:Citation<ref name="11 Things You Didn't Know">Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la scène finale où un marteau tombe sur le sol et manque de peu la tête du personnage de Sally, le marteau utilisé est bien réel, bien que certaines prises nécessitent une maquette. Dans la scène, l'acteur dans le rôle du grand-père vise en réalité le sol et non la tête de l'actrice Marilyn Burns<ref name="SXSWTexas">Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci est frappée avec un manche à balai pendant huit prises successives, puis forcée à s'étaler sur le sol dix-sept fois<ref name="Gadfly" />,<ref name="SXSWTexas" />. Pour le saut que son personnage effectue à travers la fenêtre, une cascadeuse est appelée, ce qui n’empêche pas l'actrice de se blesser au genou en se jetant au sol pour jouer sa chute<ref name="Fun Facts" />. Son costume est si imbibé de sang qu'il est Modèle:Citation le dernier jour du tournageModèle:Sfn. Le gros plan de Leatherface se blessant à la jambe avec la tronçonneuse est le dernier plan à être tourné. L'acteur porte une plaque de métal sur le membre, qui est recouvert d'un morceau de viande et d'une poche de sang<ref name="Fun Facts" />. En raison de la tension régnant sur le tournage, les acteurs et l'équipe mangent des brownies infusés au cannabis la dernière nuit du tournage<ref name="10 true stories" />. Hansen, dont c'est la première expérience avec la drogue, lutte contre ses vertiges pour tourner une scène dans laquelle il franchit la porte d'entrée avec sa tronçonneuse<ref name="10 true stories" />.

Le tournage se révèle très dangereux, tous les membres de l'équipe ayant été plus ou moins blessés. Selon Tobe Hooper, Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> et Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="SXSWTexas" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie

Photo en noir et blanc d'une femme assise sur des marches d'entrée de maison.
Teri McMinn pendant le tournage du film.

En ce qui concerne la photographie, Hooper ne savait pas qui engager. Il rencontre un jour, dans un laboratoire de cinéma, le directeur de la photographie Daniel Pearl. Âgé à l'époque de 23 ans, celui-ci vient d'obtenir sa maîtrise à l'université du Texas à Austin. Après avoir reçu quelques conseils de Pearl sur l'utilisation des filtres photographiques, Hooper, qui cherche un Texan pour le poste de directeur de la photographie, envisage de le lui confier. Six mois plus tard, Hooper l'invite à le rejoindre sur Massacre à la tronçonneuse, offre que l'intéressé accepte aussitôt<ref name="International Cinematographers Guild">Modèle:Lien archive.</ref>. Cependant, comme le tournage prend du retard, Pearl s'inquiète et s'imagine déjà avoir été remplacé par un chef-opérateur de renom comme Laszlo Kovacs ou Vilmos Zsigmond. Il appelle donc le réalisateur pour savoir si le projet est toujours d’actualité et quand est prévu le début du tournage. Hooper lui répond que la production, qui ne dispose alors que de soixante-dix mille dollars, commencera dès que dix mille dollars supplémentaires seront obtenus. Daniel Pearl contacte immédiatement un ami, lui fait lire le scénario et lui propose d'investir dans le film. L'offre est acceptée. En guise de commission, il est prévu que Pearl recevra quatre pour cent des recettes totales du film, dont il distribuera une petite partie aux membres de son équipe Modèle:Incise. Pour Massacre à la tronçonneuse, Pearl a déclaré s'être inspiré notamment du travail du photojournaliste Russell Lee<ref name="International Cinematographers Guild" />.

Le film a été tourné à l'aide d'une caméra Eclair 16 mm NPR<ref name="Commentaire DVD" />,Modèle:Sfn, munie d'une fenêtre au format 1,85:1, avec une pellicule à grain fin et à faible sensibilité (25 ASA/ISO) qui nécessite quatre fois plus de lumière qu'une caméra numérique moderne<ref name="Gadfly" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Initialement, il devait l'être avec une caméra 35 mm Arriflex blimpée, mais le format 16 mm a été finalement choisi en raison du budget étriqué<ref name="International Cinematographers Guild" />. Pour la séquence dans laquelle Leatherface traîne Kirk dans une pièce et fait claquer la porte en fer, le second plan, qui montre Pam se lever de la balançoire et marcher vers la maison, a subi le traitement suivant : au départ, l'intention était de l'enregistrer en disposant l'appareil sur une dolly, un support mobile monté sur rails et permettant un mouvement de haut en bas de la caméra, mais en raison encore une fois du faible budget, Pearl propose d'utiliser un rail plus léger. Celui-ci, d'environ quinze mètres de long, est installé le long du chemin, entre la balançoire et la maison, et la caméra est tenue par le cadreur allongé sur un petit chariot bricolé. Le travelling suit la jeune fille s'approchant de la maison, passe sous la balançoire qui apparaît comme un énorme premier plan devant la maison vue de loin, jusqu'à ce que celle-ci remplisse le cadre de l'image lorsque la jeune fille l'a rejointe<ref name="International Cinematographers Guild" />.

Pearl utilise à de nombreuses reprises la caméra subjective. Ce choix lui a été inspiré par Le Bal des vampires (1967), réalisé par Roman Polanski qui applique de nombreuses méthodes de désorientation, comme dans une scène où un magicien, qui réalise un tour avec sa main droite, utilise sa main gauche afin de détourner l'attention du public qui ne remarque pas le vampire entrant dans le cadre. Pearl et Hooper discutent de l'utilisation de ce geste de prestidigitation et ils envisagent de nombreux moments de tension construits de cette manière ; l'idée est de ne pas filmer l'entrée dans un lieu de Leatherface, mais de le découvrir au moment où il est déjà en train de faire quelque chose de terrible en ce lieu. Le son et la lumière sont également utilisés dans la création de ces moments de panique offerts au public haletant et les jump scares, qui secouent les nerfs du spectateur, sont nombreux, comme dans la scène où Franklin est attaqué en fauteuil roulant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Juste avant cela, il cherche ses amis, accompagné par sa sœur, et il tient fébrilement une lampe de poche dont le faisceau lumineux tremble comme sa main. Bien que la nuit soit très sombre dans la forêt, la scène est bien éclairée afin que les spectateurs puissent non seulement adopter le point de vue de Franklin cherchant au travers des bois obscurs, mais aussi concentrer leur attention sur lui et sa sœur, si bien que, au moment où Leatherface entre dans le cadre, accompagné par une bande-son effrayante, ils sont horriblement surpris<ref name="International Cinematographers Guild" />.

Musique

La bande sonore est composée par Hooper en collaboration avec le musicien Wayne Bell, dont c'est le premier long métrage. L'ingénieur du son Ted Nicolaou est chargé de l'enregistrement et de la reproduction du sonModèle:Sfn. En plus de la bande d'effets sonores composée par Hooper et Bell, sept chansons originales de différents artistes texans constituent la musique originale du film<ref name="Music of Texas Chainsaw Massacre">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi celles-ci, la plus connue est sans doute Modèle:Langue, écrite et chantée par Roger Bartlett, qui accompagne la scène où les jeunes hommes arrêtent la camionnette sur le bord de la route et emmènent le frère de Leatherface. Hooper dit avoir choisi cette chanson parce que selon lui, le personnage de Sally juge à ce moment-là l'auto-stoppeur inoffensif, sans imaginer qu'il se mutilerait dans le véhicule quelques instants plus tard. Pour le réalisateur, la chanson évoque un sentiment de légèreté, ce qui crée un fort contraste avec les images<ref name="Music of Texas Chainsaw Massacre" />.

À la suite de la sortie du film, des efforts sont entrepris pour tenter de retrouver les artistes originaux et entamer la production d'une bande sonore officielle pour le film. Cependant, des difficultés liées principalement aux détenteurs des droits d'auteur de l'œuvre rendent le projet impossible, de sorte qu'il n'y a jamais eu de sortie officielle de la bande originale du film<ref name="Music of Texas Chainsaw Massacre" />. La bande originale reçoit des éloges au fil des ans, bien qu'assez méconnue<ref name="Sound of violence">Modèle:Lien web.</ref>. Le magazine Rolling Stone la classe parmi les 35 meilleures bandes originales de films d'horreur, la définissant comme Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> ainsi que de Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, tout en la désignant comme une forte influence sur des groupes expérimentaux tels qu'Animal Collective ou Wolf Eyes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Effets sonores

Lors de la composition des effets sonores, Hooper et Bell ajoutent la musique et le son l'un à l'autre, de sorte qu'ils entrent parfois en Modèle:Citation. Ils produisent les morceaux avant même d'avoir tourné les scènes, en se basant uniquement sur des parties de l'intrigue, comme les moments de tension extrême, la présence des personnages dans la salle des os ou les séquences de poursuite. Pour les scènes de tension, ils réalisent plusieurs compositions afin de trouver celles qui correspondent le mieux aux séquences. Afin d'obtenir un son inquiétant, différents instruments sont utilisés<ref name="Sound of violence" />, dont des instruments de musique ambiante et électronique, un violoncelle, une contrebasse, une guitare Lap Steel Fender et de nombreux instruments de percussion. Le piano, les instruments d'enfants et les cuivres sont également employés pour produire le sons d'un choc contre un objet, par exemple<ref name="Musique Concrete">Modèle:Lien web.</ref>.

La gestion de l'intensité des sons est d'une grande importance. Lors de la scène où Leatherface attaque Kirk avec un marteau, le bruit que fait l'arme de poing est d'abord souligné, puis le bruit sourd de la porte métallique qui claque. Lorsque Pam, à la recherche de son petit ami, pénètre dans l'enclos des os, la folie s'accentue avec la mise en évidence des meubles faits de squelettes humains, des carcasses d'animaux et du poulet en cage. Ici, Hooper et Bell mettent en évidence les sons d'os et de métal qui s'agitent au même rythme. Dans la séquence du dîner, où Sally est torturée par la famille Sawyer, le sentiment de terreur est à son comble. L'utilisation de cordes aiguës et de sons mécaniques, les rugissements de la famille, les cris de Sally et les gros plans sur ses yeux retranscrivent cette terreur. L'effet sonore entendu dans le prologue avec les flashs macabres mettant en évidence des morceaux de cadavres décomposés et profanés dans un cimetière est produit par Bell. Après l'avoir achevé, le musicien le présente au réalisateur qui, stupéfait, le désigne immédiatement comme le thème principal du film, en le titrant Modèle:Langue<ref group="N">Littéralement « Titres d'ouverture » en français.</ref>,<ref name="Musique Concrete" />. L'effet sonore de Bell est le premier à être entendu dans le film.

Le vrombissement de la tronçonneuse, dont le bruit écrase tous les autres sons environnants dès qu'elle est allumée, remplace la voix de Leatherface et devient son seul moyen d'expression. Lors du climax, quand le personnage manie sa tronçonneuse et poursuit Sally, la tronçonneuse devient un véritable instrument d'une symphonie de sang, dans laquelle jaillit sa frustration et sa colère d'avoir perdu sa proie ; ainsi que sa rage contre un monde qui ne peut pas le comprendre et ne le voudrait pas<ref name="Musique Concrete" />. Le soulagement final Modèle:Incise n'intervient que dans la phase suivante, lorsque le film se termine et que l'on passe au générique de fin. Là, un changement soudain et surprenant se produit, passant de l'agitation précédente à un silence extrême, qui sert à souligner à quel point la cacophonie incessante de la tronçonneuse et des cris était forte ; le vide sonore, au fur et à mesure que le générique défile, permet une réflexion sur les évènements précédents et un répit pour les oreilles du public. Si d'autres musiques de films d'horreur sont habilement composées pour provoquer des sentiments de malaise et de peur, ce sont les sons réels de Massacre à la tronçonneuse qui en ont fait un pionnier et un classique du genre<ref name="Sound of violence" />.

Droits de distribution

La production dépasse son budget initial de Modèle:UnitéModèle:Note pendant le montageModèle:Sfn. Les sources diffèrent sur le coût final du film, les chiffres variant entre Modèle:UnitéModèle:Note et Modèle:Unité de l'époqueModèle:Note,<ref name="Scariest Movie Ever" />,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn. Une société de production cinématographique, Modèle:Langue, fournit Modèle:UnitéModèle:Note en échange de 19 % de la société VortexModèle:Sfn. Kim Henkel, Tobe Hooper et le reste de l'équipe voient donc leurs parts de la société réduites à 40,5 %<ref name="Cinefantastique" />. Warren Skaaren, qui dirigeait alors la commission cinématographique du Texas, organise un contrat de distribution avec la société de distribution BryanstonModèle:Sfn. David Foster, futur producteur du film d'horreur The Thing (1982), organise une projection privée pour certains cadres de la société Bryanston et reçoit 1,5 % des bénéfices de Vortex ainsi qu'une commission de Modèle:UnitéModèle:Note,<ref name="Cinefantastique" />.

Le Modèle:Date-, la société Bryanston accepte de distribuer le film dans le monde entier, en échange de quoi Warren Skaaren et le directeur de production Ron Bozman reçoivent Modèle:UnitéModèle:Note et 35 % des bénéfices. Des années plus tard, Bozman confiera : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Cinefantastique" />. Ils signent le contrat avec Bryanston, ne laissant que Modèle:UnitéModèle:Note pour les acteurs et autres membres de l'équipe<ref name="Cinefantastique" />. Les producteurs finissent par intenter un procès à la société Bryanston pour ne pas leur avoir versé l'intégralité de leur pourcentage sur les recettes du film. Le tribunal ordonne à Bryanston de verser aux personnes ayant participé à la production du film Modèle:UnitéModèle:Note, mais entre-temps, la société déclare faillite. En 1983, New Line Cinema acquiert les droits de distribution de Bryanston et accorde aux producteurs une part plus importante des bénéfices<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>.

Sortie

La première de Massacre à la tronçonneuse a lieu à Austin, au Texas, le Modèle:Date, près d'un an après la fin du tournage. Il est ensuite diffusé à échelle nationale aux États-Unis. Son succès auprès d'un large public est en grande partie dû à la promotion mensongère du film, qui le vend comme une Modèle:Citation<ref name="Savlov">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Aronzyk">Modèle:Article.</ref>. Pendant huit ans à partir de 1976, le film est projeté annuellement dans les salles de cinéma et fait l'objet d'une importante publicitéModèle:Sfn.

Modèle:Citation bloc

Tobe Hooper espérait obtenir la classification PG pour la version originale du film, en raison du peu de scènes gores<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Au lieu de cela, le film est classé X<ref group="N">Le classement X sera plus tard remplacé par la mention NC-17.</ref> par la Motion Picture Association of America (MPAA). Après que plusieurs minutes ont été coupées, le film est de nouveau soumis à la MPAA et reçoit une meilleure classification, R. Toutefois, un distributeur aurait restauré les passages coupés et ainsi permis à un cinéma de présenter la version originale film sous la classification R<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les réactions du public sont vives : à San Francisco, les spectateurs sortent des cinémas avec dégoût<ref>Modèle:Article.</ref> tandis qu'à Ottawa, en Modèle:Date-, la police conseille à deux cinémas de retirer le film sous peine de faire face à des accusations d'immoralité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après être sorti en Grande-Bretagne, dont une année à LondresModèle:Sfn, Massacre à la tronçonneuse est interdit sur le conseil du secrétaire du British Board of Film Censors (BBFC), Stephen Murphy, puis par son successeur, James Ferman<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant cette interdiction, le mot « chainsaw » (littéralement tronçonneuse) est censuré dans les titres de films, ce qui contraint des imitateurs du film à renommer leurs œuvres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1998, malgré l'interdiction du BBFC, le conseil municipal du borough londonien de Camden accorde une licence au film<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, le BBFC autorise la sortie de Massacre à la tronçonneuse avec un certificat 18 (indiquant qu'il ne doit pas être vu ou acheté par une personne de moins de 18 ans)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le film est diffusé un an plus tard sur Channel 4<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lorsque la version de Modèle:Unité du film est soumise à l'Australian Classification Board (ACB) par le distributeur Modèle:Langue en Modèle:Date-, l'ACB refuse de classer le film<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et refuse également de classer une version raccourcie à Modèle:Unité quelques mois plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1981, la version de Modèle:Unité cette fois soumise par Modèle:Langue est à nouveau refusée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est ensuite présentée par Modèle:Langue et approuvée pour une classification R en 1984<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le film reste pendant un certain temps interdit dans de nombreux autres pays, dont le Brésil, le Chili, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Islande, la Norvège, Singapour, la Suède et l'Allemagne de l'Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.

En France

La commission de contrôle interdit la sortie de Massacre à la tronçonneuse en France en 1974, après une semaine d'exploitation en salles et une projection à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'interdiction perdure sous cinq ministres de la Culture successifsModèle:Sfn. Le film sort finalement le Modèle:Date dans sa version intégrale avec une interdiction aux moins de 18 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, accompagnée d'un avertissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Accueil

Accueil critique

Massacre à la tronçonneuse reçoit des critiques mitigées lors de sa sortie en 1974. Linda Gross du Los Angeles Times le juge Modèle:Citation et considère que les scénaristes se soucient davantage de créer une atmosphère réaliste que de rédiger un bon scénario<ref>Modèle:Article.</ref>. Roger Ebert du Chicago Sun-Times estime que le film est Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> mais fait l'éloge du jeu des acteurs et de la réalisation<ref name= "Roger Ebert">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour Donald B. Berrigan du Cincinnati Enquirer, Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Patrick Taggart de l'Austin American-Statesman le présente quant à lui comme le film d'horreur le plus important depuis La Nuit des morts-vivants de George A. Romero (Modèle:Langue, 1968)Modèle:Sfn. Le magazine Variety juge le film réalisé, malgré ce qu'il considère être une Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour John McCarty de Cinefantastique, la maison présentée dans le film rend le Bates motel de Psychose Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Stephen Koch, qui revient sur le film en 1976 dans son article « Fashions in Pornography » pour Harper's Magazine, considère sa violence sadique, extrême et sans imagination<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Citation bloc

Par la suite, les critiques soulignent fréquemment les qualités esthétiques et la puissance du film<ref name=":1" />,<ref name=":2" />,<ref name=":3" />. Observant qu'il parvient à être Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, Bruce Westbrook, du Houston Chronicle, le qualifie de Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. TV Guide le juge Modèle:Citation dans sa Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis qu'Anton Bitel du site web Eye For Film estime que son interdiction au Royaume-Uni rend hommage à sa valeur artistique<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. Il souligne la façon dont le mauvais pressentiment du spectateur s'amplifie progressivement durant tout le film, jusqu'à ce qu'il subisse Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name=":2" />. Dans son livre Modèle:Langue, Scott Von Doviak salue l'utilisation de plans en plein jour, inhabituels dans les films d'horreur, prenant pour exemple le plan d'un cadavre drapé sur une pierre tombale dans la séquence d'ouverture<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mike Emery du Austin Chronicle loue les Modèle:Citation parcourant le film, à l'instar des émissions de radio décrivant en fond sonore des meurtres macabres dans tout le Texas<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>. Il estime également que la capacité du film à ne jamais trop s'éloigner de la réalité décuple sa puissance auprès du spectateur<ref name=":3" />.

Massacre à la tronçonneuse est souvent décrit comme l'un des films les plus effrayants de tous les temps<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le critique Rex Reed le considère ainsi comme le film le plus terrifiant qu'il ait jamais vuModèle:Sfn. Le magazine Empire le décrit quant à lui comme Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> car Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fortement marqué lors de son premier visionnage du film, le réalisateur de films d'horreur Wes Craven se demande Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> a pu créer un tel filmModèle:Sfn. Il s'agit d'une œuvre de Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, selon les termes de l'écrivain d'horreur Stephen King<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour le critique Robin Wood, c'est un des rares films d'horreur à posséder Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn.

Sur le site d'agrégation de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un taux d'approbation de 89 %, avec une note moyenne de Modèle:Fraction, sur la base d'une soixantaine de critiques publiées depuis 2000<ref name=":4" />. Le consensus critique du site est le suivant : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>.

Box-office

La première de Massacre à la tronçonneuse a lieu à Austin, au Texas, le Modèle:Date, près d'un an après la fin du tournage. Il est ensuite diffusé à échelle nationale aux États-Unis. Son succès commercial est en grande partie dû à la promotion mensongère du film qui le vend comme une Modèle:Citation<ref name="Savlov" />,<ref name="Aronzyk" />. Pendant huit ans à partir de 1976, le film est projeté annuellement dans les salles de cinéma et fait l'objet d'une importante publicitéModèle:Sfn. Massacre à la tronçonneuse rapporte finalement plus de 30 millions de dollars aux États-Unis et au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui en fait le Modèle:12e film le plus rentable sorti initialement en 1974, malgré son budget minusculeModèle:Sfn. Parmi les films indépendants, il est dépassé en 1978 par Halloween : La Nuit des masques de John Carpenter, qui rapporte 47 millions de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En France, le film sort en 1982 et réalise Modèle:Unité, dont Modèle:Unité à Paris<ref name="Box Office Story">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Box-office avec classement

Distinctions

Massacre à la tronçonneuse est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 1975Modèle:Sfn et au Festival du film de LondresModèle:Sfn. En 1976, il remporte le Prix de la critique au Festival international du film fantastique d'Avoriaz en FranceModèle:Sfn.

Classements et listes

En 2003, le magazine Entertainment Weekly classe Massacre à la tronçonneuse au sixième rang de sa liste des cinquante meilleurs films culte<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film est fréquemment cité dans les listes des meilleurs films d'horreur, comme celle du Time en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> et du Guardian en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est également élu meilleur film d'horreur de tous les temps par Total Film en 2005<ref name="Horror poll">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Slant Magazine en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Complex en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Thrillist en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Consequence of Sound en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Esquire en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, il est classé Modèle:199e sur la liste des 500 plus grands films de tous les temps du magazine Empire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le même magazine le classe Modèle:46e meilleur film indépendant<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Massacre à la tronçonneuse est intronisé au Horror Hall of Fame en 1990<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et fait partie de la collection permanente du Museum of Modern Art à New YorkModèle:Sfn. En 2012, le film est désigné par les critiques du magazine Sight and Sound du British Film Institute comme l'un des 250 plus grands films de tous les temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Academy Film Archive, qui fait partie de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, assure la sauvegarde d'une cinquantaine de pièces au sein d'une collection comprenant de nombreux éléments originaux du film<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Analyse

Société américaine contemporaine

Selon le critique Christopher Sharrett, le cinéma d'horreur américain se définit, depuis Psychose (Modèle:Langue, 1960) et Les Oiseaux (Modèle:Langue, 1963) d'Alfred Hitchcock, par la remise en question de Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn, préoccupations amplifiées dans les années 1970 par Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn. Il ajoute que Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, Massacre à la tronçonneuse Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn.

Le critique Robin Wood décrit le personnage de Leatherface et sa famille comme des victimes du capitalisme, dont les emplois d'ouvriers d'abattoir ont été rendus obsolètes par les progrès technologiquesModèle:Sfn. Naomi Merritt, dans un article pour Film-Philosophy, étudie la représentation du Modèle:Citation dans le film en relation avec la théorie du tabou et de la transgression du philosophe français Georges BatailleModèle:Sfn. Elle développe l'analyse de Robin Wood en affirmant que les valeurs de la famille Sawyer Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,Modèle:Sfn.

Selon Kim Newman, la représentation de la famille Sawyer lors de la scène du dîner parodie la famille typique d'une sitcom américaine<ref name=":5" />. Le propriétaire de la station-service représente ainsi la figure paternelle qui gagne le pain, le tueur Leatherface est dépeint comme une femme au foyer bourgeoise et l'auto-stoppeur joue le rôle de l'adolescent rebelle<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>. Isabel Cristina Pinedo affirme dans son livre Modèle:Langue que Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Violence contre les femmes

Les thèmes implicites du film font l'objet d'un débat approfondi. Les critiques et les universitaires le considèrent comme un film d'exploitation emblématique dans lequel les protagonistes féminins sont soumis à une violence brutale et sadique<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Stephen Prince observe que l'horreur Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Comme de nombreux films d'horreur, Massacre à la tronçonneuse incorpore le principe de la dernière survivante Modèle:Incise<ref name="Grant82">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ainsi, dans le film, Sally Hardesty est blessée et torturée, mais parvient à survivre grâce à l'aide d'un chauffeur de camion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les critiques soutiennent que même dans les films d'exploitation où il y a autant de morts masculins que féminins, les images qui subsistent sont celles de la violence commise à l'encontre des personnages féminins<ref name="Grant82" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn. Le cas spécifique de Massacre à la tronçonneuse vient à l'appui de cet argument : trois hommes sont tués rapidement, mais une femme est brutalement abattue Modèle:Incise et la survivante subit des tortures physiques et mentales<ref name="Bogart02">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1977, la critique Mary Mackey décrit la scène du crochet comme étant probablement la mort féminine la plus brutale à l'écran dans un film distribué commercialement<ref name="Jump Cut">Modèle:Article.</ref>. Elle place le film dans la lignée des œuvres violentes qui dépeignent les femmes comme faibles et incapables de se protéger<ref name="Jump Cut" />.

Dans le cadre d'une étude, cinq films présentant différents niveaux de violence à l'égard des femmes sont présentés à un groupe d'hommes<ref>Modèle:Article.</ref>. Lors du premier visionnage, celui de Massacre à la tronçonneuse, ils présentent des symptômes de dépression et d'anxiété ; toutefois, lors du visionnage suivant, ils jugent la violence à l'égard des femmes moins choquante et plus agréable<ref name="Bogart02" />. Une autre étude, portant sur la perception selon les sexes des films d'horreur, est menée auprès de trente étudiants universitaires masculins et trente étudiants féminins<ref name="étude">Modèle:Article.</ref>. Un participant masculin décrit les cris, en particulier ceux de Sally, comme la Modèle:Citation du film<ref name="étude" />.

Selon Jesse Stommel du Modèle:Langue, l'absence de violence explicite dans le film oblige les spectateurs à s'interroger sur leur propre fascination pour la violence dont ils sont les principaux acteurs<ref name="Bright Lights">Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins, Jesse Stommel affirme que le film implique le public surtout à un niveau sensoriel plutôt qu'intellectuel, prenant pour exemple les mouvements de caméra fébriles, les éclats de lumière répétés et le chaos auditif<ref name="Bright Lights" />.

Végétarisme

Massacre à la tronçonneuse est parfois décrit comme Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> en raison de ses thèmes liés aux droits des animaux. Dans un essai vidéo, le critique de cinéma Rob Ager montre l'ironie de l'abattage des humains pour la viande, assimilant l'homme à un animal de ferme<ref>Modèle:YouTube.</ref>. Le réalisateur Tobe Hooper confirme que Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Animal Rights Film">Modèle:Lien web.</ref> et déclare avoir renoncé à la viande pendant la réalisation du film : Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Animal Rights Film" />,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Le scénariste et réalisateur Guillermo del Toro dit être devenu végétarien pendant un certain temps après avoir vu le film<ref>Modèle:YouTube.</ref>.

Exploitation

Éditions en vidéo

Photo d'un cinéma accueillant des spectateurs le soir. Des enseignes lumineuses indiquent le nom du film projeté : Massacre à la tronçonneuse.
Projection de Massacre à la tronçonneuse au Hollywood Theatre de Portland, dans l'Oregon, en Modèle:Date-.

Massacre à la tronçonneuse paraît sur divers supports en vidéo. Aux États-Unis, il sort pour la première fois sur cassette vidéo et CED au début des années 1980 respectivement aux éditions Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le British Board of Film Classification refuse d'attribuer une certification pour la sortie en vidéo tout comme il avait refusé de certifier la version non coupée du film lors de sa sortie en salles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après le départ à la retraite du directeur de l'organisme, James Ferman, en 1999, le conseil autorise la distribution du film dans sa version intégrale en salles et en vidéo avec un certificat 18, près de 25 ans après la sortie originale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Massacre à la tronçonneuse sort en DVD en Modèle:Date- aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en Modèle:Date- au Royaume-Uni<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en 2001 en Australie.

En 2005, le film bénéficie d'une numérisation 2K et d'une restauration complète à partir des bobines A/B 16mm d'origine<ref>Modèle:Lien archive.</ref>, qui sort ensuite en DVD et Blu-ray. En 2014, une restauration 4K plus étendue, supervisée par Tobe Hooper et basée sur les bobines d'inversion A/B 16mm originales est réalisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après une projection dans la section Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>, cette restauration sort également en DVD et Blu-ray dans le monde entier. La sortie d'une édition spéciale de Dark Sky Films pour le Modèle:40e anniversaire du film est nommée pour la meilleure édition spéciale DVD d'un classique aux Saturn Awards 2015<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

En France

Massacre à la tronçonneuse est le premier film que René Chateau édite en vidéogramme VHS en 1979, en version intégrale, dans la collection « Les Films que vous ne verrez jamais à la Télévision »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant qu'il ne sorte en France. Il sort en DVD chez Studio Canal en 2001<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant de connaître en 2014 une sortie DVD et Blu-Ray dans une version restaurée chez TF1 Video pour son Modèle:40e anniversaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Produits dérivés

En 1982, peu de temps après que Massacre à la tronçonneuse s'est imposé comme un succès sur le marché américain de la vidéo, Modèle:Langue publie une adaptation en jeu vidéo grand public pour l'Atari 2600<ref name="TCMGame">Modèle:Article.</ref>. Dans le jeu, le joueur endosse le rôle de Leatherface et tente d'assassiner des intrus tout en évitant des obstacles tels que des clôtures et des crânes de vache<ref name="TCMGame" />. Pionnier des jeux d'horreur, Modèle:Langue suscite la controverse lors de sa sortie en raison de sa nature violente. Ses ventes sont également mauvaises, car de nombreux magasins de jeux refusent de le stocker<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La popularité des films Massacre à la tronçonneuse et de son personnage principal, Leatherface, conduit à la publication de plusieurs bandes dessinées basées sur la franchise. En 1991, Northstar Comics publie une mini-série de quatre numéros intitulée Leatherface et adaptée du film Leatherface : Massacre à la tronçonneuse 3 sorti un an plus tôt<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1995, Topps Comics publie Jason Vs. Leatherface, une mini-série de trois numéros dans laquelle Jason Voorhees de Vendredi 13 emménage chez Leatherface et sa famille cannibale. Après le succès du remake de Massacre à la tronçonneuse sorti en 2003, New Line Cinema concède de nombreuses licences issue des films d’horreur à Avatar Press, incluant les sagas Freddy, Vendredi 13 et Massacre à la tronçonneuse. En 2006, après avoir produit deux one shots et une mini série basés sur la franchise, Avatar Press perd la licence au profit du groupe DC Comics / Wildstorm qui publie depuis de nouvelles histoires basées sur l'univers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2016, Leatherface devient un personnage jouable en tant que DLC dans le jeu vidéo Mortal Kombat X. Il constitue l'un des deux invités cinématographiques du pack 2 de Mortal Kombat X, l'autre personnage étant le Xénomorphe de la franchise Alien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les coups de Leatherface dans le jeu sont qualifiés de Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2017, le tueur au masque de cuir redevient un personnage jouable en tant que DLC, cette fois dans Dead by Daylight, un jeu vidéo de survival horror de Behaviour Interactive<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Postérité

Influence

Photo de deux hommes habillés en bouchers et munis d'une tronçonneuses dans la rue en plein jour.
Cosplays de Leatherface lors du New York Comic Con de 2016.

Massacre à la tronçonneuse est considéré comme l'un des films d'horreur les plus importants Modèle:Incise de tous les temps<ref name="Horror poll" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Influence majeure du cinéma d'horreurModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Richard Zoglin du Time déclare que le film a Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Times le classe parmi les 50 films les plus controversés de tous les temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Tony Magistrale, le film a ouvert la voie à l'utilisation de l'horreur comme moyen de commentaire social<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mark Olsen du Los Angeles Times le décrit comme Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> et déclare qu'il Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans son livre Modèle:Langue, David Hogan le qualifie de Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon Bill Nichols, il Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'écrivain américain Leonard Wolf encense le film qu'il qualifie d'Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref> et compare à une tragédie grecque, soulignant l'absence de violence à l'écran<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Le personnage de Leatherface est devenu une figure emblématique du genre de l'horreur<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il introduit l'usage d'outils ordinaires (tronçonneuse, marteau, pioche) comme armes meurtrières et crée l'image du grand tueur silencieux dépourvu de personnalité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour Christopher Null de Filmcritic.com, Modèle:Citation<ref group="C">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Don Sumner considère quant à lui Massacre à la tronçonneuse comme un classique qui, en plus d'avoir introduit un nouveau méchant dans le panthéon de l'horreur, a influencé une génération de cinéastes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon Rebecca Ascher-Walsh d'Entertainment Weekly, le film a jeté les bases de nombreuses franchises d'horreur telles que Halloween, Evil Dead et Blair Witch<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Wes Craven conçoit le film La colline a des yeux (1977) comme un hommage au film de Tobe Hooper<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que Ridley Scott le cite comme une source d'inspiration pour le film Alien (1979)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le réalisateur français Alexandre Aja y voit une influence déterminante dans sa carrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au même titre que Rob Zombie, qui s'en inspire notamment pour La Maison des mille morts (2003) et sa suite The Devil's Rejects (2005)<ref name="11 Things You Didn't Know" />,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

L'influence de Massacre à la tronçonneuse se retrouve également dans la musique, et notamment le rock. En 1976, le groupe de punk rock américain Ramones mentionne le film dans leur chanson Chain Saw, qui figure sur leur premier album<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Suites

Modèle:Article détaillé Le film est à l'origine de huit autres films à ce jour, dont des suites, des préquelles et des remakes. La première suite, Massacre à la tronçonneuse 2 (1986), nettement plus graphique et violente que l'original, est interdite en Australie pendant 20 ans avant de sortir en DVD dans une édition spéciale révisée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Leatherface : Massacre à la tronçonneuse 3 (1990) est la deuxième suite à voir le jour, sans que Tobe Hooper ne puisse participer au projet en raison de conflits d'emploi du tempsModèle:Sfn. Massacre à la tronçonneuse : La Nouvelle Génération, avec Renée Zellweger et Matthew McConaughey, sort en 1995. Tout en évoquant brièvement les événements des films précédents, son intrigue en fait un remake presque identique au film de 1974<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un véritable remake nommé Massacre à la tronçonneuse est réalisé par Marcus Nispel en 2003<ref name="PM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est suivi d'une préquelle, Massacre à la tronçonneuse : Le Commencement, en 2006. Un septième film, Texas Chainsaw 3D, sort le Modèle:Date<ref name="PM" />. Il s'agit d'une suite directe du film original, sans rapport avec les suites précédentes, ni avec le remake de 2003<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une autre préquelle, Leatherface, sort en exclusivité sur DirecTV le Modèle:Date, avant de bénéficier d'une sortie plus large en vidéo à la demande et dans des salles limitées, simultanément, en Amérique du Nord le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une nouvelle suite directe du film de 1974 Modèle:Incise est prévue pour 2022, intitulée Massacre à la tronçonneuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Réalisée par David Blue Garcia, elle sortira sur Netflix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

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Notes

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Citations originales

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Références

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Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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