Melrand
Modèle:Infobox Commune de France
Melrand {{#ifeq:1|0|[mɛlʁɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. La présence d'un tumulus à Saint-Fiacre datant de l'âge du bronze atteste d'un peuplement ancien du territoire.
Toponymie
Modèle:Article connexe La mention la plus ancienne du nom de Melrand est attestée en 1125 dans le cartulaire de Redon, sous la forme de Melran parrochia. En 1273, le nom s'écrit Melrant, en 1387 on trouve la forme actuelle de Melrand. Les archives de Rohan notent Melrerant, Melrant en 1514, Melran en 1536 avant de prendre la forme définitive de Melrand. L'orthographe du mot Melrand a peu varié au fil des siècles et sa forme actuelle est utilisée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'étymologie du toponyme Melrand est discutée (Modèle:Langue). Les hypothèses s'appuient sur la langue bretonne usitée dans la commune depuis l'arrivée des Bretons en Armorique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. :
- Mel pourrait correspondre à la forme bretonne de saint Méloir, fils de saint Méliau, un des premiers princes de Cornouaille qui vivait vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1596, l'église paroissiale est désignée « Ecclesia Sancti Melorici » en latin, c'est-à-dire « l'église Saint-Méloir ». Méloir et Méliau furent tous deux assassinés par Rivoad frère du second. Et comme le breton Ran signifie « fraction, partie » d'un territoire en français, Mel-Ran voudrait donc dire « territoire dédié à saint Méloir ».
- Selon une nomenclature de Melrand de 1836, la commune de Melrand tire son nom de mel ou mellat, jeu de la soule en usage dans les campagnes bretonnes du Moyen Âge à la Révolution. Pour gagner la partie, les deux équipes de joueurs en lice ne devaient pas sortir d'un espace limité matérialisée par des éléments naturels (comme un ruisseau par exemple), section de territoire nommée ran en breton. D'où Mell et Ran.
- Une autre interprétation citée dans le dictionnaire celtique de Johann Kaspar Zeuss, donnerait à mel la signification de guerrier, soldat (Cf. Mael en vieux-breton) et ran signifiant partie, lot. Melrand signifierait le « fief de Mael », territoire donné en partage à ce guerrier.
- Autre hypothèse : en breton mell veut dire grand et rann une partie ou fraction. Or la paroisse de Melrand serait issue d'une séparation d'avec la paroisse de Bieuzy, d'où peut-être Mell et Rann.
Mêlrant en breton.
Géographie
Localisation
Melrand est une commune rurale appartenant à la communauté de communes du pays de Baud. Le bourg de Melrand, situé presque au centre de la commune, est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au sud-est de Pontivy, Modèle:Unité au nord-ouest de Baud, à Modèle:Unité au nord-est de Lorient et à Modèle:Unité au nord-ouest de Vannes. Modèle:Images
Paysage et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité dont Modèle:Nobr de bois. La commune présente un relief vallonné. Les terrains en forte pente sont délaissés par l'agriculture. Le sous-sol est de constitution granitique (batholite de Pontivy-Rostrenen situé à l'ouest du Blavet).
Hydrographie
La commune est traversée par la Sarre qui conflue à l'est de la commune à Saint-Rivalain avec le Blavet. Le Blavet, dont le cours est canalisé, matérialise à l'est la limite communale. Plusieurs écluses jalonnent le cours du Blavet : d'amont en aval l'écluse du Moulin Neuf, l'écluse de Boterneau et l'écluse de Tréblavet. La commune est également arrosée par l'Houé et le Brandifrout, deux affluents du Blavet. Le Brandifrout matérialise la limite communale au sud avec Quistinic tandis que le Houé matérialise la limite communale avec Pluméliau-Bieuzy a l'est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Melrand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 2,5 % | 100 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 40,9 % | 1666 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 0,5 % | 22 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 29,3 % | 1196 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,6 % | 146 |
Forêts de feuillus | 12,5 % | 508 |
Forêts de conifères | 2,3 % | 92 |
Forêts mélangées | 7,9 % | 321 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,6 % | 25 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Logement
En 2016 on recensait Modèle:Nombre à Melrand. Modèle:Nobr étaient des résidences principales (67,0 %), 215 des résidences secondaires (18,5 %) et 167 des logements vacants (14,4 %). Sur ces Modèle:Nombre, 1093 étaient des maisons (94,2 %) contre 42 seulement des appartements (3,6 %). Sur les 777 résidences principales, 160 avaient été construites avant 1919, soit un taux de 20,6 %. Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Melrand en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.
Melrand<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Morbihan<ref name="logement56">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 67,0 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 18,5 | 18,0 | 14,4 |
Logements vacants (en %) | 14,4 | 7,5 | 8,1 |
Habitat
Le bâti de type traditionnel, construit avec des matériaux locaux, reste néanmoins important, particulièrement dans les hameaux.
-
Maison ancienne avec lucarnes sculptées dans le bourg.
-
Puits avec boules sculptées dans le bourg.
-
Maisons anciennes en granite du village de Locmaria.
-
Maisons anciennes en granite du village de Saint-Rivalain.
Histoire
Origines
Il est traditionnel de faire de Melrand une commune bretonne issue de l'émigration de Bretons chassés de Grande-Bretagne par les Anglo-Saxons (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et qui s'installent le long des cotes et des rivières en défrichant des terres peu habitées. Située aux confins de cornouaille et du vannetais, Melrand et les villages qui la composent doivent en effet leur toponymie au breton que parlaient les nouveaux arrivants. Mais le toponyme qui dérive probablement de « Rann » (partie) suggère un démembrement tardif et ne peut en aucune façon être celui d'une paroisse primitive<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen-Âge
Selon un aveu de 1471, Melrand était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan<ref>Modèle:Article.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au mois de Modèle:Date-, les auxiliaires espagnols au service du duc de Mercœur pillèrent toutes les paroisses voisines de Guéméné, et Melrand dut verser la valeur de 14 fouages d'un coup (registre paroissial)<ref>site infobretagne, Melrand : histoire, patrimmoine, noblesse</ref>, ce qui représentait une somme d'argent considérable et causait la ruine et le malheur des habitants.
À la suite de la visite au mois de septembre 1599 par le sieur Le Goff de l'église, des ornements et des objets mobiliers, la fabrique de la paroisse a ordre de réparer l'église et le presbytère et de faire quelques acquisitions dans un délai de deux mois, sous peine d'amende et de prison. Le recteur paiera la quarte partie (registre paroissial)<ref>inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, archives civiles, archives départementales du Morbihan, 1888</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le géographe Jean-Baptiste Ogée écrit dans son dictionnaire historique et géographique paru à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au sujet de la paroisse de Melrand : On y compte 3000 communiants. Le territoire est arrosé des eaux de la petite rivière de Sarre et renferme des terres bien cultivées. On y fait du cidre.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les continuateurs du géographe Jean-Baptiste Ogée écrivent au sujet de la commune de Melrand : Le bourg de Melrand, situé sur un plateau peu élevé, et presque au centre de la commune, est à peu de distance de la rivière de Sarre. Le sol est généralement peu productif; les meilleurs parties sont celles qui avoisinent le Blavet et celles qui entourent le bourg. Le froment est à peine cultivé; mais le seigle, l'avoine, le mil, le blé noir et même le chanvre y viennent bien. L'assolement en cette commune est de cinq ans, y compris une année de repos que l'on donne aux terres, suivant l'ancienne et déplorable coutume. Le pays est en général boisé, mais en bois de haie plus qu'en bois isolés. L'agriculture a fait en Melrand des efforts extraordinaires, et l'on peut dire en thèse général que les terres qui n'y sont pas cultivées ne méritent pas de l'être. La commune a une superficie totale de 4045 ha dont 2165 ha de terres labourables, 541 ha de prés, 80 ha de bois, 5 ha de châtaigneraie, 52 ha de vergers et jardins et 1092 ha de landes et terres incultes. Plusieurs moulins sont en activité: Coetpossen, de la Madeleine, Talroch, du Poul, Manéguen.
Une épidémie de variole fit 55 malades (dont 18 moururent) à Melrand entre 1865 et 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Melrand porte les noms de 212 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 13 sont morts en Belgique ; 1 (Joseph Marie Le Gourrierec) est mort en Serbie et 2 (Henri Marie Le Gal et Pierre Marie Poulain) sont morts en Macédoine du Nord (dans le cadre de l'expédition de Salonique) ; 3 (Louis Huidot, Joseph Marie Laigo et Joseph Tanguy) sont morts alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Les premiers à être tombés sur le champ d'honneur sont Célesphore Cargouët, Pierre Marie Le Marec, Julien Marie Le Pennec, Mathurin Marie Le Saux et Louis Marie Le Strat le 22 août 1914 à Maissin<ref name="mgw56128">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Saut
Le bourg au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les chaumières étaient encore nombreuses dans le bourg au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme en atteste les anciennes cartes postales.
-
Une rue du bourg de Melrand au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale Le Cunff).
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Melrand, la rue de la Mairie au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale E. Hamonic)
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la rue d'Angleterre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale éditeur inconnu.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Économie
La commune de Melrand compte, en 2015, 143 établissements en activité dont 35 dans le secteur de l'agriculture, 7 de l'industrie et 19 de la construction. Le principal employeur de la commune est la fabrique de fibres de verre, appartenant depuis 1991 au groupe américain Lydall (95 salariés), installé à Saint-Rivalain dans la vallée du Blavet au confluent du Blavet et de la Sarre<ref>Cléguérec sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>. L'usine est spécialisée dans la fabrication de textiles non tissés destinés à la filtration de l'air et des liquides. Le site industriel occupe une surface de 15 000 mètres carrés. Il était occupé à l'origine par un moulin à papier construit en 1874, remplacé à partir de 1961 par une usine du groupe américain Texon<ref group=Note>Cette usine fabriquait Modèle:Citation. Cf Modèle:Lien web</ref>.
Secteur primaire
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Melrand, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Jumelages
Modèle:Jumelage Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|300px]] Modèle:G/dms Modèle:Fin de carte
Héraldique
Enseignement
- École publique Gabriel-Louis-Guilloux
- École Notre-Dame du Guelhouit
Sports
- Melrand-Sports Football
- Cyclo Club Melrandais
- Palet sur route ou palet pontivyen.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Langue bretonne
À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 26 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.
Lieux et monuments
La commune possède un patrimoine architectural riche et diversifié, composé de l’église, de nombreux calvaires, des fontaines, et chapelles dominent les terres de Melrand.
Vestiges préhistoriques et antiques
- Tumulus Motténic : fouillé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est situé dans une lande dépendant du village de Locmaria. Il a Modèle:Nobr de diamètre sur Modèle:Nobr de hauteur.
- Tumulus Kob-Castel : il est situé près de l'ancien village de Télion.
- Tumulus de Saint Fiacre.
- La grotte souterraine de Kervihan.
- La grotte de Ruzo-Lanyo.
- Tombe en coffre de l'âge du bronze.
- Voie romaine : elle reliait Rennes à Carhaix en passant par Castennec (Sulim).
- Village de l'an Mil de Melrand à Lann-Gouh. Il s'agirait du vieux bourg de Melrand datant du Moyen Âge, il a été fouillé dès 1902 par Aveneau de la Grancière.
Église et chapelles
Église Saint-Pierre
Elle date des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: ,|-| – | , }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}}, et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher de granit date de 1733.
Chapelle de Locmaria
Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est de style gothique flamboyant : clocher-porche, vitraux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, retable Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, statues, bénitier Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Chapelle Saint-Fiacre
Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est de style gothique flamboyant : jubé du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'un des quatre derniers toujours en place dans le Morbihan, panneaux peints, éléments de retable de bois Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et deux statues, bénitier.
-
La chapelle Saint-Fiacre.
-
Détail fenêtre, chapelle Saint-Fiacre.
-
Jubé,chapelle Saint-Fiacre.
Chapelle Notre-Dame du Guelhouit et sa scala
Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : située au creux de la vallée où coule la Sarre et au pied d'une colline aux pentes boisées. La chapelle porte la date de 1683.
Chapelle Saint-Laurent
Elle est réduite à son pignon oriental percé d'une belle fenêtre rayonnante Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Chapelle Saint-Rivalain
Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (retable de chevet, statues).
Chapelle Saint-Prisce
Elle date du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}.
Chapelle Sainte-Madeleine
Fontaines
- Fontaines de Saint-Fiacre :
- Fontaine Saint-Méen ;
- Fontaine Saint-Fiacre ;
- Fontaine Saint-Turlo.
- Fontaine de Locmaria (1574).
- Fontaine de Saint-Laurent (1642).
- Fontaine de ErBlei.
- Fontaine de Saint-Rivalain.
- Fontaine de Saint-Prisce (1642).
- Fontaine de Kergaro.
Calvaires et Croix
- Calvaire sur socle et autel route de Guémené-sur-Scorff Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est situé sur la route de Guémené à la sortie du village.
- Croix de Mauricette (1894). Elle est située sur la route Melrand - Pontivy à droite après la route de Manevan, Elle a été édifiée à la mémoire de Mauricette Jaffrézo. On peut y lire l'inscription « Ici fut tuée Mauricette Jaffrezo pour la défense de sa virginité le Modèle:Date, Cette croix fut relevée en 1894 par les paroissiens ». Mauricette Jaffrézo avait 20 ans, elle habitait au village de Locmaria. Son voisin Pierre Guéganic la poursuivait de ses avances, mais il fut éconduit par Mauricette et résolut de se venger. Le Modèle:Date, Mauricette conduit son troupeau au pâturage. Pierre Guéganic la suit et devant son refus : « Je préfère mourir mille fois que d'offenser mon Dieu une fois », il lui fend le crâne avec une balance à crochet. Il sera condamné à être pendu en place de Vannes.
- Croix de Locmaria. Elle est située au carrefour de la route de Pontivy et de Locmaria.
- Calvaire de Kerdrain (1821). Il est situé sur la route qui mène au village de Kerdrain.
- Calvaire de Saint-Fiacre (1891). Il est situé au carrefour de la route de Guern et de Saint-Fiacre.
- Calvaire de Kerlay. Ce calvaire marque le lieu de la mort de Jean Jan.
- Calvaire de Saint-Rivalain (1809). Il est situé dans l’enceinte de l’usine Lydall Axohm au bord du Blavet.
- Calvaire et croix de Kerentrec'h. Ils sont situés sur la route de Saint-Barthélemy à la sortie du village.
- Croix de Kervihan (1671). Elle est située au carrefour de la route de Saint-Barthélemy et de Saint-Price.
- Calvaire de Kerguelen (1667). Il est situé entre le village du Petit-Kerguelen et du Grand-Kerguelen.
- Calvaire de Talroc'h (1821). Calvaire sur socle et autel édifié à l'initiative de J. et O. Ezouannic, par les frères Cabedoche, sculpteurs originaires de Talroc'h<ref group=Note>Littéralement « en face du rocher »</ref>. Dédié à saint Isidore, comme la chapelle du Guelhouit<ref group=Note>Le calvaire est implanté sur le chemin de procession conduisant à la chapelle. Cf Modèle:Lien web</ref>.
- Les croix de Noguello. Elles sont situées près du village de l'An Mil.
- Croix Rouge Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est située sur la route Melrand - Pontivy au croisement de la route de Guern.
- Croix de Toulmelin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est située sur la route Melrand - Pontivy au lieu-dit Toulmelin.
- Croix de Kergroix. Elle est située sur la route de Guémené.
- Croix Ty Neué. Elle est située sur la route de Guémené au village de Ty Neué.
- Croix Pennec. Elle est située sur la route de Guémené avant le village de Kercloirec.
- Calvaire de la Salle du Patronage (1866).
- Croix de Bleun-Brug.
- Croix de mission. Adossée au mur sud de l'église paroissiale.
- Calvaire de Rongoëd. Il est situé dans un sous-bois entre le village Rongoëd et de Peudinas.
- Calvaire de Kervalo. Il est situé sur la route entre le village de Spernen et La Villa Thomas.
- Croix de Kerguillerme. Elle est située sur le talus de Kerguillerme derrière l'éco-station.
Moulins
- Moulin de Boterff.
- Moulin de Cabossen.
- Moulin de la Madeleine.
- Moulin de Talroc'h<ref>Du breton tal « près de » et roc'h « rocher ».</ref> qui date de 1756. À l'abandon, il est racheté en 2009 par Dominique Dago, ingénieur météorologue et restauré depuis 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Moulin de Poul.
- Moulin de Maneguen.
Fours
- Four de Kercloirec (1896).
- Four de Kerven Lapaul.
- Four de Kerguillerme.
Curiosités
- Puits de Kerhoh.
- La grotte de Saint-Rivalain qui est située sur les bords de la Sarre. La légende dit que les poussières de la grotte avaient pour effet, introduites dans les oreilles, de guérir les malentendants.
- Le village de Kurun qui, en français, veut dire « Tonnerre ». Il est situé sur la route de Goëjan, 100 m avant la départementale Bieuzy Saint-Barthélemy. Du nord-ouest à est, l'on aperçoit cinq clochers : Locmaria, Saint-Fiacre, Quelven, Bieuzy, Nicodème.
- La fontaine aux oiseaux est appelée en breton Fétan er coach Klan (Fetan ar Konnar klañv, soit : la fontaine de la rage, c'est-à-dire, dont l'eau permet la guérison de la rage). Les chiens enragés venaient prétendument boire en ce trou creusé dans la pierre. D'autres légendes circulent aussi autour de cette pierre. Selon certains ce trou aurait été creusé dans la pierre pour y faire reposer le socle d'une croix.
- Le pont Mérian est réalisé à l'aide de simples dalles de granite posées sur des pierres, il ne permet pas le passage des charrettes mais devait servir pour les piétons et le bétail.
Costume
Le costume porté à Melrand était celui porté dans le pays de Baud.
-
Vieillard de Melrand portant le costume local (carte postale Le Cunff).
-
Danseuse du Cercle celtique Bugale Melrand portant la coiffe locale.
Gastronomie
La bouillie de millet
Personnalités liées à la commune
- Jean Jan, lieutenant de Cadoudal, tué dans son refuge à Kerlay par des soldats républicains venus de Pontivy le Modèle:Date-.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Charles-Tanguy Le Roux, Deux nouvelles tombes de l'âge du Bronze à Quéménéven (Finistère) et Melrand (Morbihan), Annales de Bretagne, no 80, Modèle:Date-, Modèle:Pp..
- Pierre Lecuyer, Jean Jan Lieutenant de Cadoudal, Yves Salmon éditeur.
- Jean Danigo, Églises et chapelles du Pays de Baud, 1974.
- Aveneau de la Grancière, Fouille du Tumulus à Enceinte Semi-Circulaire de Saint Fiacre, 1898.
- Judith Tanguy-Schroër, Catherine Toscer-Vogel, Vallée du Blavet. Le canton de Baud, Melrand, Association Melrand autrefois, 2003.
- Célestine Postic et Josiane Laurent, Melrand au fil du temps, Édition Melrand autrefois, Modèle:2de édition, 2006.
- Célestine Postic et Josiane Laurent, Nos villages autrefois, Édition Melrand autrefois, 1998.
- Célestine Postic et Josiane Laurent, Nos métiers autrefois, Édition Melrand autrefois, 2006.
- Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, N'ankoéhet Ket, « les melrandais dans la tourmente 1914-18 », Édition Melrand autrefois, 2007.
- Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, N'ankoéhet Ket, « 1914-18 liste des melrandais mobilisée », Édition Melrand autrefois, 2007.
- Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, Isidore Le Dévéhat, « Les réfractaires des années 1830 à travers le pays de Pontivy », Édition Melrand autrefois, 2010.
- Bernard Le Mouel et Josiane Laurent, Révolution et chouannerie en Morbihan intérieur, Édition Melrand Autrefois, 2012.
- Josiane LAURENT "Histoire de la papeterie de Saint-Rivalain" Editions Melrand Autrefois 2021