Michel Baroin

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Michel Baroin, né le Modèle:Date de naissance à Paris ([[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e]]) et mort le Modèle:Date de décès à Jakiri (Cameroun) est un haut fonctionnaire, dirigeant d'entreprise et écrivain français.

Père de l’homme politique François Baroin, franc-maçon, il est notamment grand maître du Grand Orient de France.

Biographie

Fichier:HC BAROIN M CIM-Paris-Vaugirard 2014-10a.jpg
Tombe de Michel Baroin au cimetière de Vaugirard.

Jeunesse et formation

Fils de Barthélemy Baroin (1901-1984) et d'Anne-Marie Couturier son épouse (1910-1980), Michel Baroin a également un frère : Alain Baroin (né en 1947). Il passe son enfance dans le Morvan, puis viendra le temps du service militaire qu'il effectue à Dijon. Il entre à Sciences-Po à Paris, où il fait la connaissance de Michel Rocard et Jacques ChiracModèle:Refnec, et passe un doctorat en droit. Michel Baroin est docteur en science politique (1969)<ref>Michel Baroin, Essai de sociologie politique du département de l'Aube, thèse, 1969, 806 ff. (notice Sudoc en ligne, consultée le 20 juin 2017).</ref> et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1952)<ref>Michel Baroin, Le nationalisme marocain, thèse sous la direction de M. Julien, 1952, 117 p. (notice Sudoc en ligne, consultée le 20 juin 2017).</ref>.

Le Modèle:Date à Clamart, Michel Baroin épouse Michèle Paulin avec qui il a deux enfants, Véronique Baroin (1963-1986) et François Baroin, né à Paris le Modèle:Date de naissance, maire de Troyes depuis 1995 et ancien ministre.

Carrière

Modèle:Section à sourcer Il commence sa carrière comme commissaire de police en Algérie, fonction qu'il exercera ensuite à Lille.

En 1959, il passe aux renseignements généraux.

Affecté à partir de 1960 à la direction de la Surveillance du territoire (DST), il devient ensuite sous-préfet à Nogent-sur-Seine dans l'Aube en 1964 puis secrétaire général de ce même département de 1967 à 1971.

Par la suite, il exerce la fonction de chef de cabinet de deux présidents de l’Assemblée nationale : Achille Peretti et Edgar Faure.

En 1974, à la présidence de la Garantie mutuelle des fonctionnairesModèle:Sfn, dont il développe les activités en Afrique, notamment en construisant le palais présidentiel d’Omar Bongo à Libreville (Gabon)<ref name=":0" />. Il est nommé en 1985 à la présidence celle de la Fnac, après le rachat de celle-ci par la GMFModèle:Sfn. Il relance Les Nouvelles Littéraires, achète un grand cru du BordelaisModèle:Lequel, ainsi qu'un domaine dans les environs de Beaune, et acquiert des parts de Canal+.

Michel Baroin était un ami personnel de Jacques Chirac qui, en accord avec François Mitterrand, le nomme en 1986 président du Comité d'organisation du bicentenaire de la Révolution. Edgar Faure lui succède en 1988.

Élu maire de Nogent-sur-Seine en 1983Modèle:Sfn, il exercera diverses fonctions : président de la Banque centrale des coopératives et des mutuelle (BCCM), président fondateur de la fondation de l'Homme citoyen.

Le Modèle:Date, il meurt dans un accident d'avion à Jakiri, au Cameroun<ref>Le Journal de l’année 1987, Éditions Larousse, p. 369.</ref>. Son avion, un Learjet 55<ref>aviation-safety.net.</ref>, s’écrase peu après le décollage de Brazzaville (République du Congo), où il venait de rencontrer le président congolais Denis Sassou-Nguesso. Selon la journaliste Dominique Lorentz, il ne s'agirait pas d'un accident mais d'un attentat de l'Iran motivé par le contentieux Eurodif<ref>Dominique Lorentz, Une guerre, 1997 Modèle:ISBN.</ref>. Victor Chapot, ancien conseiller spécial de Valéry Giscard d'Estaing, juge « incompréhensible » la thèse de l'accident et évoque un possible assassinat politique<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Michel Baroin est enterré le Modèle:Date à Paris au cimetière de Vaugirard (Modèle:15e arrondissement de Paris).

Franc-maçonnerie

Michel Baroin est initié le Modèle:Date- à la loge Modèle:Citation du Grand Orient de France (GODF). Il devient vénérable de sa loge de 1973 à 1976 et entre au conseil de l'ordre du GODF en Modèle:Date-. Élu grand maître de l'obédience en Modèle:Date- et réélu pour un second mandat d'une année en Modèle:Date-. Il rassemble les francs-maçons les plus progressistes de l'obédience, et réussit à mettre en œuvre, en 1979, un des rares convents extraordinaires que tient l'obédience dans son histoire. Le thème du convent étant les nouveaux enjeux de la société au regard de la crise économique que traverse le paysModèle:Sfn.

En 1982, il accède au Grand Collège des Rites écossais avec le grade de Modèle:32e. Michel Baroin se réclame du courant socialiste et humanitaire d'Arthur Groussier et de Marcel Sembat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pour son décès, il eut droit à une messe d'enterrement et à une cérémonie laïque, qui a lieu dans un temple de la rue Cadet, siège de son obédience. Il avait demandé à être enterré selon la confession chrétienne de son enfance<ref>Modèle:Article.</ref>.

Décorations, distinctions et hommage

Publications

  • G.M. Hanoux (pseudonyme), Sur les roses, Série noire, Modèle:N°, 1960<ref>SN, voyage au bout de la Noire : inventaire de 732 auteurs et de leurs œuvres publiés en séries Noire et Blème, Modèle:P..</ref>,<ref>Les Années “Série noire” : bibliographie critique d'une collection policière, volume 2 Modèle:P..</ref>.
  • Avec Michel Baron, Un homme, une voix : itinéraire d'un militant de l'économie sociale, Paris, CIEM, 1985, Modèle:ISBN
  • La Force de l'amour, Odile Jacob, 1987 [autobiographie et réflexions], Modèle:ISBN
  • Monsieur X : Mémoires secrets, Denoël, 1998, Modèle:ISBN

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Modèle:Bibliographie
  • Jean-Michel Blanquer, Michel Baroin : les secrets d'une influence, Paris, Plon, 1992.
  • Alain Baroin, Michel Baroin, mon frère, Paris, L'Harmattan, 2008.
  • Michel Limoges, « Michel Baroin, un Morvandiau premier de classe », Journal du Centre, Modèle:Date-.
  • Le carré long, n°13, 1987.
  • « Les francs-maçons et l'Élysée », Minute, n°1299, 1987.
  • Bernard Leblanc, « Michel Baroin (1930-1987) parle du Morvan », Vents du Morvan, n°63, pp.68 à 71.

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail