Mons-Boubert

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Mons-Boubert Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Mons-Boubert Panorama 1.jpg
>Vue du village depuis les hauteurs de l'église.

Modèle:... Depuis le Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Géologie

Située sur l'extrémité occidentale du plateau picard s'étendant au Vimeu, la commune repose sur un substratum rocheux composé de craie. Généralement, les formations superficielles rencontrées correspondent à des limons de plateau et des limons de pente qui résultent du glissement des précédents. Aux bois de Prêle et de Bretel subsistent des lambeaux alluviaux déposés par la Somme.

À la hauteur de Mons-Boubert, une profonde vallée affluente de la Somme - anciennement appelée la Dame Rise - correspond à une cassure du plateau<ref name="APEV">Mons-Boubert, découverte d'un village picard, une vallée du Vimeu, APEV (Association pour la promotion de l'environnement dans le Vimeu), J. Delépine, S. Lefranc, A. Freté, J. Danel, B. Joly, Imp. I&RG, Amiens, Modèle:P..</ref>.

Hydrographie

Les infiltrations d'eaux de pluie sont piégées dans une craie reposant sur un important niveau argileux (argiles du Gaux, d'âge albien…). La quasi-totalité des eaux potables du village provient de cette nappe. Les eaux souterraines et de surface empruntent majoritairement la même direction : du haut du village vers la rive gauche de la Somme<ref name="APEV"/>.

Quand il pleut, la rue principale collecte toutes les eaux de ruissellement. Les jours d'orage ou de fonte de neige, une véritable rivière s'est souvent formée<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Urbanisme

Typologie

Mons-Boubert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), prairies (27,2 %), zones urbanisées (8,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 326, alors qu'il était de 300 en 2014 et de 285 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 76,6 % étaient des résidences principales, 17,3 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mons-Boubert en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,3 %) supérieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,5 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Mons-Boubert en 2019.
Typologie Mons-Boubert<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 76,6 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 17,3 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 6,2 8,5 8,2

Toponymie

Fichier:Mons Boubert Entrée.jpg
Entrée du village.

Mons est mentionné pour la première fois en 1121, on trouve Mons-Bourbet dès 1284, Montes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Mons in Vimiaco en 1301, Mons en Vimeux en 1421, Mons en Beaubert en 1741, Mons en Boubert en 1756, Monts près Boubert en 1766, Mont en 1778, Montboubert en 1824, Mons-Boubers en 1850<ref>[1]</ref>.
L'association de Mons et de Boubers est ancienne, on la relève dès 1284. Mons ne représente pas le nominatif singulier du latin, c'est-à-dire mons, mais bien l'ancien français mons avec le [s] du pluriel ou du locatif, à savoir monts. En effet le substantif sujet mont en ancien français n'est pas issu directement du latin mons, mais de son accusatif montem devenu MONTE en latin populaire. Le pluriel est encore écrit mons au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>[2]</ref>.

Boubert est attesté sous les formes Bobert en 1166, Boberc en 1176, Bobers en 1187, Bouberc de 1209, Bouberch régulièrement de 1220 à 1616, ensuite Boubert régulièrement de 1757 à 1836, Boubers les Monts en 1766, Boubers en 1867<ref>M. J. Garnier, « Dictionnaire topographique du département de la Somme », p. 143 - 144 in Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, Volume 1 [3]</ref>.
Étant donné la régularité des formes les plus anciennes en -berch, il s'agit de l'appellatif germanique berg / berc « élévation, colline, mont » dont mons représente la transcription romane. Le [c] final de berc s'est régulièrement amuï comme dans clerc qui cependant bénéficie d'une orthographe étymologique. Il s'agit donc partiellement d'une tautologie.
Il existe au moins deux autres Boubers plus au nord, dans le Pas-de-Calais, à savoir Boubers-lès-Hesmond (Budberz et Buberch 1079) et Boubers-sur-Canche (Budberz et Bobert en 1079, Buberch en 1129) qui disposent donc de formes plus anciennes dans lesquelles on identifie un élément Bud- adjectif ou appellatif germanique à valeur obscure.

Histoire

Antiquité

Des vestiges d'une villa gallo-romaine ont été découvertes en 1830 sur les territoires de Mons-Boubert, Brétel et Drancourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1346, Edouard III d'Angleterre, venant du Cotentin, le force, guidé par un valet, Gobin Agache du village de Mons en Vimeu. Le gué étant défendu par les troupes françaises de Godemard Dufay, de Jean de Picquigny, de Jean du Cange et du seigneur de Caumont fortes de 12 000 hommes. Une bataille s'engage après laquelle les Anglais, victorieux, continueront leur marche sur Crécy-en-Ponthieu puis Calais marquant le début d'un enchaînement de défaites en particulier sous le règne de Jean le Bon fils de Philippe de Valois.

Le Modèle:Date-, pendant la guerre de Cent Ans a lieu la bataille de Mons-en-Vimeu : un affrontement entre les troupes de Philippe de Bourgogne et celles de Jean de Luxembourg se termine à l'avantage des Bourguignons. Les sept cents morts sont enterrés sur le territoire de Saigneville, au lieudit les Fosses<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, messire de Boubers, seigneur de Bernatre et Mianney reçoit sa maintenance, preuves faites d'après Antoine de Boubers (1529)<ref>Source : famille Boubers racineshistoire.free.fr</ref>.

Au terme de la guerre franco-allemande de 1870, le village est occupé par les troupes prussiennes du 16 au Modèle:Date-<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, deux soldats anglais, tués dans leur tank en 1940, rue de Quesnoy, lors de l'invasion allemande, reposent dans le cimetière<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Le village est libéré le Modèle:Date par des soldats canadiens, un petit monument rappelle l'évènement. Deux Allemands sont faits prisonniers au moulin de Boubert<ref group="a">Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Valery-sur-Somme<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Mons+Boubert est intégrée au canton d'Abbeville-2.

Intercommunalité

Mons-Boubert était membre de la communauté de communes Baie de Somme Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont Mons-Boubert est désormais membre.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

Après le passage du jury régional évaluant les villes et villages fleuris, Mons-Boubert a obtenu une troisième fleur au classement révélé le Modèle:Date- à Amiens-Mégacité<ref>Liste des localités au palmarès.</ref>.

En Modèle:Date-, quatre fleurs récompensent les efforts locaux en faveur du fleurissement<ref>Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 28 octobre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section Modèle:Article connexe

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,26 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Jusqu'en Modèle:Date-, les classes primaires sont gérées au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) comprenant également l'école de Quesnoy-le-Montant.

En 2019, un nouveau RPI est créé, associant les communes de Boismont, Franleu, Mons-Boubert et Saigneville. À la rentrée de septembre, deux classes de maternelle seront à Mons-Boubert, les autres communes accueilleront une classe élémentaire. La communauté d'agglomération Baie de Somme attend Modèle:Unité à la rentrée de septembre. Un service de repas pour le midi sera mis en place dans chaque collectivité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le collège de la Baie-de-Somme, à Saint-Valery, assure la suite de la scolarité qui peut se poursuivre au lycée du Vimeu à Friville-Escarbotin (labellisé lycée des métiers de l’industrie et du tertiaire) ou au lycée Boucher-de-Perthes à Abbeville.

L'université de Picardie Jules-Verne (UPJV) assure l'enseignement supérieur.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

De l'origine, seule subsiste la fenêtre absidale de l'église du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Un agrandissement a été réalisé en 1765 : ajout d'une travée de chaque côté<ref name="APEV"/>.

Modèle:Article détaillé

  • Le moulin de pierre de Mons (en réalité en brique) : il a cessé de tourner à la mort du dernier meunier Louis Joseph Testu, le Modèle:Nobr. Ses murs font Modèle:Nobr d'épaisseur (Modèle:Unité). En 1895, Achille Jean-Baptiste Lejeune, le grand-père du député-maire d'Abbeville Max Lejeune, était aux commandes du moulin. Le premier meunier relevé sur les registres de catholicité, François Pénel, est décédé en 1658<ref group="a">Modèle:P..</ref>.
  • Du moulin de Boubert, il ne reste qu'une bosse qui marque son emplacement. Identique à celui de Saint-Maxent (moulin en bois, à pivot), il a fonctionné jusqu'en 1914<ref group="a">Modèle:P..</ref>.
  • Monument 1914-1918 : en contrebas de l'église. Cet hommage aux morts de la grande guerre donna lieu à d'âpres débats à propos de la pertinence d'une croix chrétienne sur socle<ref name="APEV"/>. Les victimes de la Deuxième Guerre mondiale ont été associées à celle de la précédente. Quarante-trois noms rappellent leur mémoire.
  • La motte féodale est encore bien marquée avec une partie de son fossé. Le château aurait été détruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="APEV"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le château du bois de Boubert, construit par le sous-préfet Manessier<ref group="a">Modèle:P..</ref> d'Abbeville durant la Deuxième République et le Second Empire, date de 1867<ref name="APEV"/>.
  • L'ancien cimetière a été supprimé en 1946. Originalité locale : seize cimetières privés ont été installés, par nécessité, à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="APEV"/>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Mons-Boubert, Somme, Fr, cimetière 19.jpg
Stèle Deboubert.

Seigneurs de Mons-Boubert

Modèle:Section à sourcer Le nom de certains seigneurs de Mons-Boubert nous est parvenu :

  • Mons-Boubert est issue du fief de Boubers-en-Vimeux, qui passe dans la famille d'Abbeville par le mariage d'Ide de Boubert ou Bouberc(h) (1200-1232) avec Guillaume d'Abbeville, maison d'Aumale.

Les Bouberch étaient d'autre part seigneurs de Tunc et de Bernâtre, près Doullens, ce dernier fief leur étant venu en 1360 par le mariage de Mahaut de Raineval, dame de Bernâtre, avec Jean de Boubers, seigneur de La Motte-les-Auxy. Aussi les Boubers furent-ils souvent appelés vicomtes de Bernâtre.

Parmi les illustrations de cette famille, on cite Jean Halgrin, dit le cardinal d'Abbeville, et Bernard d'Abbeville (1259-1278), évêque d'Amiens qui fait achever la cathédrale d'Amiens.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Robert et France Devismes, Mons-Boubert, mon village, préface de Roger Agache, édit. Vague verte, Woignarue, 1996
  • Robert Devismes, Les Méthodes traditionnelles de la construction rurale à Mons-Boubert, 1968
  • G. Baron, Le Vimeu, une étude de pays, édit. C.R.D.P., Amiens, 1986

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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Ouvrages

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