Mont-Notre-Dame
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Mont-Notre-Dame est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Situé sur l'axe Soissons - Reims, le village se situe approximativement à égale distance de ces deux villes (30 à 35 km).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Mont-Notre-Dame est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (33 %), zones urbanisées (9 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La Dame du nom de Mont-Notre-Dame n'est pas la Vierge Marie, mais sainte Marie-Madeleine<ref>Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, Modèle:N°68, 1929, Modèle:P.323.</ref>.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Dans « Histoire de la maison d'Aumale », Jacques d'Aumale nous renseigne sur les origines de la localité. Le village s'est dénommé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Saurèle (en latin Saurelius) ; il prit sous Gérard de Roussillon le nom de Sainte-Marie du Pont.
Comme beaucoup de vicomtés et de vidamies, la vicomté du Mont Notre-Dame était à l'origine une tenure ecclésiastique, une « avouerie » concédée par l'abbaye du Mont Notre-Dame, bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en l’honneur de Marie-Madeleine, par Gérard de Roussillon, comte de Provence et de Bourgogne, et sa femme Berthe, fille du comte de Soissons et petite-fille de Charlemagne. Leurs deux enfants, Théodore et Ave étant morts en bas âge, Gérard abandonna une partie de son domaine du Mont Notre-Dame à l'évêque de Soissons et aux clercs chargés de desservir la collégiale ; l'évêque en était le prévôt né, et le doyen du chapitre exerçait les fonctions curiales sur tout le territoire. Or, Modèle:Source insuffisante : « Les archevêques de Reims et les évêques de Soissons, excédés des déprédations continuelles que les troupes de factieux et des gens sans aveux y exerçaient, prirent le parti de donner en fief une partie des terres de Bazoches à des gentilshommes - cadets de la maison de Châtillon (1040), qui se chargèrent du soin de revêtir le château de fortifications. Ces gentilshommes prirent la qualité de seigneurs de Bazoches, quoique vassaux des évêques de Soissons ». Quand un nouvel évêque de Soissons venait prendre son siège, on le faisait asseoir dans une chaire que portaient le comte de Soissons, les seigneurs de Pierrefonds, de Montmirail et de Bazoches.
En 1102, on trouve le nom de Gervais de Bazoches au bas d'une charte ; il y est qualifié de baron et devait être de plus « avoué » ou vicomte du Mont Notre-Dame. Il participa à la Première Croisade, et, après la mort d'Hugues de Fauquemberg, reçut le gouvernement des principautés de Galilée et de Tabarie, ou Tibériade. Fait prisonnier par les Seljoukides, il fut mis à mort à Damas. Le roi de Syrie se serait fait faire une coupe avec son crâne enrichi de pierreries.
Après ce Gervais, on sait peu de choses des vicomtes du Mont Notre-Dame jusqu'en 1226, date à laquelle l'évêque Jacques de Bazoches occupa le siège de Soissons, sacra Saint-Louis à Reims et obtint du Roi la dispense du service personnel aux armées, moyennant quoi il versa 120 livres au Trésor royal. En 1232, Nicolas III de Bazoches mourut à la Quatrième croisade.
En 1263, Milon de Bazoches, évêque de Soissons, sacra à Reims Philippe le Hardi. Modèle:Référence nécessaire. En 1288, Simon de Bazoches, mentionné en plusieurs titres, eut procès avec l'évêque de Soissons, coseigneur du Mont Notre-Dame. Un Gérard de Bazoches fut évêque de Soissons. Le dernier seigneur de Bazoches, vicomte du Mont Notre Dame, aurait été Jean III de Bazoches et du Mont-Sainte-Marie, comte de Valois vers 1344 ; il se fit par la suite ordonner prêtre et mourut après 1348, sans laisser de postérité.
Le successeur de Jean III de Bazoches à la vicomté du Mont Notre-Dame fut Bernard de Moreuil-Soissons (branche cadette de Nesle-Soissons) dont les ascendances en la maison de Nesle et de Soissons ont été exposées par ailleurs en suite du mariage de Yolande de Soissons, sa mère, arrière-arrière-petite fille de Guillaume d'Eu, comte de Soissons avec Bernard, sire de Moreuil en Picardie (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). La maison de Moreuil est connue depuis 1119. Bernard III de Moreuil se distingua aux Croisades. Jean de Moreuil fut tué à Azincourt en 1415.
« Le roi Philippe de Valois l'avait mis Bernard de Moreuil au nombre des seigneurs de sa Cour, en qui il avait le plus de confiance. Ce prince l'éleva d'abord au rang de chevalier, puis de conseiller ; il le fit ensuite Maréchal de France et le donna pour conseiller, c'est-à-dire pour gouverneur, à Jean, son fils aîné, duc de Normandie ».
« Le Modèle:Date-, année de la défaite de Crécy, Bernard fut nommé par le roi, général de l'armée de Picardie. Il vivait encore le Modèle:Date-. Il épousa Marguerite de Thorête, Dame d'Offémont, de laquelle il eut Roques, seigneur de Moreuil du Mont Notre-Dame et de Cœuvres. Roques fut frère de Thibault de Moreuil-Soissons qui devint vicomte du Mont Notre-Dame en 1391 ».
« Thibault se qualifiait seigneur de Moreuil, de Cœuvres et du Mont Notre-Dame, chambellan du Roi, capitaine et gouverneur de Soissons. Il portait les armes de France au lion naissant d'argent, armé et lampassé de gueules… Il mourut le Modèle:Date- laissant deux fils, Valeran et Bernard… « Bernard de Moreuil-Soissons », troisième du nom, succéda à son père dans la vicomté du Mont Notre-Dame. Il fut marié à N... d'Autrèches et n'eut qu'une fille, Jeanne, qui épousa un gentilhomme nommé Jean d'Aumale et lui porta en mariage la vicomté du Mont Notre-Dame »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Soissons du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Braine<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Fère-en-Tardenois.
Intercommunalité
La commune a adhéré, comme la plupart de celles du canton de Braine, à la communauté de communes du Val de l'Aisne en 1998.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Le prince André Poniatowski, ancien maire de Mont-Notre-Dame pendant plusieurs années, fut l'ancien chef de cabinet du général Henri Giraud et officier de liaison du général Dwight David Eisenhower lors de la Seconde Guerre mondiale. Il a été ensuite après la guerre, président de la Bibliothèque polonaise de Paris.
Il est mort en 1977.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Mont-Notre-Dame sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Lien web.