Montdauphin

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Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France Montdauphin est une commune française du département de Seine-et-Marne. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Cette commune rurale d'ancienne tradition agricole est située dans la Brie champenoise, sur un plateau dominant la vallée du Petit Morin, à Modèle:Unité à l’est de Coulommiers<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>. Modèle:Encadré texte

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 77303.png
Carte des communes limitrophes de Montdauphin.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Montdauphin.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

</ref>,<ref group="Note">Nature en attente de mise à jour.</ref> ;

</ref>. La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 19 septembre 2019</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (Modèle:Unité) et du Grand Morin (Modèle:Unité)<ref name="SAGE-petit-et-grand-morin">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat Mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Montdauphin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir).

Montdauphin comprend, outre le village lui-même, les hameaux et lieux-dits des Boblins, du Bois-Guyot, du Bois-Retz, du Buisson, de Courtaye, de Fouchicourt, de Laulinoue, d`Ormoy-le-Bas, d`Ormoy-le-Haut et de Vaumartin.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,7% ), prairies (9,2% ), forêts (7,6% ), zones agricoles hétérogènes (6,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 97,5 % de maisons et 2,5 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 76 % étaient des résidences principales, 17,4 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,4 % contre 17,4 % de locataires et 2,2 % logés gratuitement<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le Modèle:1er août 2020</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Mons Dalphin vers 1230<ref>Longnon, I, n° 3836.</ref> ; Mont Saint Loup en 1793<ref>Archives nationales, F17 10043, n° 643.</ref>.

L'origine de cette appellation demeure inconnue ; elle n'a, semble-t-il, aucun lien avec la province historique du Dauphiné, rattachée au royaume de France en 1349, ni avec le titre de « Dauphin » donné après cette date au fils du roi de France. Il faut plutôt envisager qu'il s'agit du nom de l'un des premiers seigneurs du lieu.

Histoire

La commune portant un nom rappelant la royauté prit celui de son saint patron en 1793 et s'appela Mont Saint loup<ref>Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, Modèle:ISBN.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse relevait du prieuré de Saint-Martin-en-Ville. À la fin de ce siècle, on y mentionnait des terres appartenant à l'abbaye de Sézanne. À la même époque, étaient recensés divers lieux - un « Langis », le Boirets (Bois-Retz), le Bois Guyot et Courté (Courtaye) -, dépendant du château de Tigecourt, près de Montmirail. Cette seigneurie fut détenue au Moyen Âge par une famille noble de Tigecourt, mal connue, puis au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean Balhan, noble marchand de Château-Thierry qui rebâtit le château (dont il ne subsiste aujourd'hui qu'une tour d'angle datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle); elle passe ensuite par mariage à la famille de La Croix (branche des barons de Plancy et des vicomtes de Semoine, en Champagne) puis, toujours par mariage, aux Modèle:Page h', qui se distingue au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d'être acquise en 1685 par Louvois, déjà seigneur de Montmirail.

En 1771, Montdauphin était une paroisse relevant de l'archidiaconé et doyenné de Sézanne dans l'évêché de Troyes, le prieur de La Ferté-Gaucher étant collateur et décimateur<ref name="BCAA">Louis Fontaine, La Brie champenoise ancienne, aujourd'hui. Tome III : Cent localités, éditions de l'Orme Rond, 1983</ref>. Le seigneur était celui de Montmirail, un membre de la famille Le Tellier, descendant de Louvois. Pour la justice, Montdauphin était du ressort du Parlement de Paris et pour l'administration, du bailliage de Château-Thierry et de l'intendance de Châlons.

Le village semble avoir accueilli favorablement la Révolution française : le nom du village, rappelant trop l'héritier du trône de France, fut changé en « Mont-Pelletier », probablement du nom de l'aristocrate révolutionnaire Lepeletier de Saint-Fargeau. Selon d'autres sources, le village n'aurait en fait porté que le nom de « Mont Saint-Loup ». Par ailleurs, le curé de Montdauphin en 1791, l'abbé Lion, était acquis aux idées révolutionnaires et rédigea un Abrégé des merveilles de l'Assemblée nationale<ref name="AMAN">Abbé Lion, Abrégé des merveilles de l'Assemblée nationale ou Discours apologétique sur la législature actuelle, Meaux, F. Enguin, 1791, 114 p., in-8°, notice BNF n°30822501</ref> grâce auquel il espérait être élu sur le siège épiscopal de Meaux afin de remplacer l'évêque Camille de Polignac, qui avait émigré ; il n'obtint cependant aucune voix<ref name="BCAA" />. Enfin, d'après une tradition locale rapportée par un instituteur du village à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Édouard Bourgeoisat, les archives communales de l'Ancien Régime comprenant les titres féodaux auraient été dérobées par la population révoltée au château de Domart, demeure aujourd'hui détruite de la famille Lefebvre de Maurepas, et brûlées devant l'église de Montdauphin.

En 1814, les habitants purent observer du village la bataille de Montmirail-Marchais qui se déroulait sur le plateau de l'autre côté du Petit Morin. Il s'agit de l'une des dernières victoires de Napoléon Ier, qui y défit les armées russes et prussiennes dans le cadre de la Campagne de France.

Un premier instituteur s’installa à Montdauphin en 1822 et un local spécial fut affecté à l’instruction. Auparavant, pendant les mois d'hiver, un bonnetier dispensait chez lui des leçons aux enfants de la commune, contre quelques sous. En 1845, une mairie-école plus grande fut construite, ainsi qu’un logement pour l’instituteur.

Situé à l'écart des grands axes de communication, le village disposait jadis d'une gare, située en contrebas dans la vallée du Petit-Morin, sur la ligne de La-Ferté-sous-Jouarre à Montmirail, ouverte en 1889 et fermée en 1947 : le train mettait alors Montdauphin à vingt minutes de Montmirail et à deux heures « seulement » de la Ferté-sous-Jouarre. Une « rue de la Gare » garde le souvenir de cette époque. Un autocar de Paris à Montmirail prit le relais après la dernière guerre, avant de disparaître à son tour. Désormais, la commune n'est desservie que par des cars de ramassage scolaire.

L'électrification du village fut réalisée en 1933, les travaux ayant été financés en partie par la vente de l'ancienne école-mairie (une nouvelle mairie avec école attenante et logement pour l'instituteur fut édifiée en 1921). En 1934, la carriole à cheval chargée de la distribution du courrier disparut et fut remplacée par un circuit de poste automobile rurale. Le presbytère fut vendu en 1926, le village n'ayant plus de curé en résidence depuis la fin de la guerre : le dernier prêtre, qui desservait également la paroisse de Montolivet, fut mobilisé en 1914 comme aumônier et ne fut jamais remplacé. L'église fut dès lors desservie depuis Verdelot.

La mécanisation de l'agriculture a considérablement fait baisser le nombre d'habitants de la commune - quasiment de moitié entre 1911 et 1990. La tendance s'est inversée ces dernières années - permettant même le maintien d'une école maternelle dans le village.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Meaux du département de la Seine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rebais<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Coulommiers Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Montdauphin était membre de la communauté de communes de la Brie des Morin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2010.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (et Modèle:Unité en zone de montagnes), cette intercommunalité a fusionné avec la petite Communauté de communes du Cœur de la Brie pour forùer, le Modèle:Date-, la communauté de communes des Deux Morin, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de Montdauphin ne dispose pas d'assainissement collectif<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Modèle:Population de France/section

Économie

Secteurs d'activité

Agriculture

Montdauphin est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 18 en 1988 à 13 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montdauphin, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Montdauphin entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 18 14 13
Travail (UTA) 32 21 12
Surface agricole utilisée (ha) 908 750 718
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 771 658 648
Céréales (ha) 536 461 423
dont blé tendre (ha) 280 305 289
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 81 62 76
Tournesol (ha) 20 s
Colza et navette (ha) 42 s s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 644 556 759

Culture locale et patrimoine

Fichier:Montdauphin - Église Saint-Loup 2.jpg
L'église Saint-Loup.
Fichier:Vitrailmontdauphin77.jpg
Vitrail des litanies de la Vierge - Champagne, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Montdauphin, église Saint-Loup.

Lieux et monuments

Elle se composait à l'origine d'une nef de cinq travées bordée de bas-côtés, se terminant par une abside pentagonale éclairée de larges baies en cintre brisé ; le bas-côté nord a cependant été abattu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou en 1924 au plus tard (les sources ne s'accordent pas). Le chœur a conservé sa charpente rayonnante d'origine : elle date de la fin du Moyen Âge. La charpente de la nef est quant à elle plus tardive, elle ne peut être datée d'avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mal conçue, elle est sans doute à l'origine de la fragilisation et de la démolition subséquente du bas-côté nord. Cet édifice au caractère rustique est sommé d'un petit campanile en ardoise, où une horloge a été installée<ref name="PCSM">Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne, éditions Flohic, 2001</ref>.
Le chœur de l'église est ceint de simples boiseries du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; le maître-autel, en bois ouvragé et peint, est de facture locale et date de la même époque. On devine encore à un endroit, sur le côté droit du chœur, la trace d'une litre funéraire, aux armes de la famille Le Tellier de Louvois, seigneurs de Montmirail et donc des terres de Montdauphin jusqu'à la Révolution française. L'église abrite, dans la chapelle de la Vierge réchappée de la destruction du bas-côté nord, un vitrail champenois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aux tons brun, or et azur sur le thème des litanies de la Vierge de Lorette : une Vierge majestueuse est entourée de figurations de ses noms litaniques - tel hortus conclusus « jardin clos »- et surmontée par une représentation de Dieu le Père. Il n'est pas certain que le vitrail se soit toujours trouvé dans l'église : sa présence n'y est attestée que depuis 1919. Dans le collatéral sud, la chapelle dédiée à saint Loup comporte un tableau ancien en piètre état représentant saint Loup, archevêque de Sens au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, faisant face à un chef barbare hun. L'église conserve aussi quelques gravures anciennes (notamment un Saint Michel terrassant le dragon), plusieurs charmantes statues polychromes des {{#switch: XVII
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}}

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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} (deux Christ en croix, une Vierge à l'Enfant, un saint Thibaut, un saint Eutrope, deux saints évêques et surtout une statue de saint Fiacre portant une bêche : c'est le patron de la Brie et des jardiniers), ainsi que des reliques de saint Gaudens, de sainte MargueriteModèle:Laquelle et de sainte Félicienne<ref name="PCSM"/>, offertes à l'église au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail