Montréal-les-Sources
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Montréal-les-Sources est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
La commune est située à Modèle:Unité à l'est de Nyons, Modèle:Unité (par la route, Modèle:Unité à vol d'oiseau) de Rémuzat.
Elle fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Relief et géologie
- Col d'Aubonne<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hydrographie
- Le ruisseau Montréal est un affluent de l'Eygue. Il parcourt Modèle:Unité à travers les communes de Sahune et de Montréal. En 1891, sa largeur moyenne était de 11,40 m, sa pente de 109 m, son débit ordinaire de 0,50 m3, extraordinaire de 15 m3<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Climat
Urbanisme
Typologie
Montréal-les-Sources est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), cultures permanentes (5,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Village perché<ref name=":0" />.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 45, alors qu'il était de 48 en 2013 et de 51 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 25,2 % étaient des résidences principales, 66 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient en totalité des maisons individuelles<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montréal-les-Sources en 2018 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (66 %) très supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 100 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,9 % en 2013), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Montréal-les-Sources<ref name="LogT2" group="I"/> | Drôme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 25,2 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 66 | 8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 8,6 | 8,2 |
Toponymie
Selon le dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>, la localité est attestée sous les noms de :
- 1231 : Castrum de Mons Réal (Inventaire des dauphins, 240).
- 1284 : Castrum de Monte Regali (Valbonnais, II, 118).
- 1293 : Castrum Montis Regalis (Valbonnais, I, 35).
- 1891 : Montréal, commune du canton de Rémuzat.
Le conseil municipal demande en 1918 que le nom de la commune, jusqu'alors Montréal', soit complété par -les-Sources afin d'éviter les errements du courrier à travers les différents Montréal de France<ref name="Histoire"/>, ce qui est obtenu en 1920<ref name="Cassini"/>.
La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation ».
Deux hypothèses pour la deuxième partie :
- de l'ancien français réal « royal » issu du latin regalisModèle:Refnec.
- d'un russeal « ruisseau » (1120). Une copie fautive aurait transformé réal puis réalis en régalis souvent traduit par « royal » mais le ru en provençal désigne le ruisseau et la prononciation en langue vernaculaire du village est MonriaouModèle:Refnec.
Histoire
Antiquité
Dans les années 1947-1948, a été trouvée une épitaphe datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (conservée actuellement dans le château de Sahune) qui était dédiée à un Lucius Valerius Cometius, vétéran de la Legio VIII Augusta.
Ce dernier serait venu se retirer vraisemblablement dans son domaine familial après son service. Malgré son nom latin, conforme aux normes de l'époque, il s'agissait probablement d'un Voconce qui jouissait de la citoyenneté romaine. Il avait servi sous les militavit armis antesignanis (« armes précédant les enseignes »), c'est-à-dire dans un peloton d'élite<ref>M. Desaye, dans la revue Terres d'Eygues, numéro 44</ref>,<ref name="Histoire">Modèle:Lien web.</ref>.
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie<ref name=":1" /> :
- Au point de vue féodal, Montréal était une terre des barons de Sahune ou d'Ancezune.
- 1201 : les princes d'Orange de la maison de Baux y acquièrent quelques droits.
- 1282 : la terre est hommagée aux barons de Mévouillon.
- 1336 : elle passe aux dauphins, héritiers des barons de Mévouillon.
- 1341 : les dauphins vendent leurs droits aux princes d'Orange.
- Passe (par mariage) aux Saluces.
- Recouvrée par les princes d'Orange. Ces derniers la donnent en apanage à un bâtard.
- Vers 1501 : passe (par héritage) aux Poitiers d'Allan.
- Vers 1551 : passe (par mariage) aux Pape-Saint-Auban.
- 1602 : passe (par mariage) aux Caritat.
- Vendue presque aussitôt aux Fortia.
- Vers 1730 ; passe (par mariage) aux Galéan de Gadagne, derniers seigneurs.
Avant 1790, Montréal était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron<ref name=":1" />.
Saint-Julien
Ancienne chapelle et quartier de la commune de Montréal. La chapelle existait encore en 1792. En 1891, elle est en ruine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Révolution française et Empire
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII en fait une commune du canton de Rémuzat<ref name=":1" />.
Époque contemporaine
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Nyons du département de la Drôme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rémuzat<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nyons et Baronnies Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Drôme. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Penvénan était membre de la très petite communauté de communes du Pays de Rémuzat, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes des Baronnies en Drôme provençale, dont est désormais membre la commune.
Liste des Maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
En 2014, la commune obtient du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>. La deuxième fleur est obtenue en novembre 2019. Le village est alors la plus petite commune de France à recevoir ce label<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : premier dimanche de septembre<ref name=":0" />.
Sports et loisirs
- Randonnées : sentiers pédestres vers le Poët-Sigillat et Rémuzat<ref name=":0" />.
Économie
En 1992 : bois, pâturages (ovins), abricotiers<ref name=":0" />.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Fontaine des Nayses<ref name=":0" />.
- La chapelle Saint-Julien, chapelle rurale de style roman<ref name=":0" />.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, cette chapelle payait une redevance à l'évêque de Sisteron. Par charte du pape Innocent II, la chapelle devient une possession bénédictineModèle:Refnec.
Cette chapelle surplombe le torrent dit de Saint-Julien à un kilomètre environ au sud-est du village. De ce monument il ne reste plus que l'abside ronde et voûtée, la nef a été détruite. Les offices réguliers étant tenus dans l'église du village, elle a été délaissée. Les travaux d'aménagement du nouveau cimetière ont permis de découvrir des vestiges funéraires confirmant que ce lieu avait déjà servi de sépultureModèle:Refnec.
En 1850, le chanoine Isnard, ancien curé de Lemps, fait de la chapelle une description romantique : « combe » "Ce petit sanctuaire est aujourd'hui totalement abandonné. Sa porte vermoulue est arrachée de ses gonds, et gît sur la pelouse. L'extrados de sa voûte se montre dépouillée d'une partie de sa couverture en tuiles creuses. Tandis que la pluie du ciel dégrade le faîte du monument, les eaux furieuses qui descendent de la montagne viennent battre et ruiner ses fondations ; déjà les premières assises sont entamées. Ruinées par la base, elles perdent chaque jour de leur cohésion, elles se désagrègent une à une, et glissent dans le ravin à six mètres de profondeur.
Si l'édilité de Montréal, si peu soucieuse de son histoire, ne porte pas un prompt remède à cet état de choses, bientôt la masse de l'édifice aura perdu son équilibre, il s'écroulera en quartiers de murs et descendra comme une avalanche dans l’abîme sur lequel il est suspendu, pour ensevelir l'histoire de son passé dans un éternel oubli. »Modèle:Refnec.
Depuis des travaux de restauration ont permis à l'édifice de retrouver son aspect d'antanModèle:Refnec.
- Grottes et Bois du Seigneur<ref name=":0" />.
- Col d’Ambonne
-
La chapelle Saint-Julien
-
Côté de la chapelle.
-
Lavoir et fontaine.
-
Une rue.
-
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site de mémoire de la Drôme, archivant plus de Modèle:Unité classées, et son outil de recherche.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes