Montville
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Montville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Montville est située en France dans la région de Normandie, dans le pays de Rouen ou Rouënnais.
Montville est accessible par la route départementale 155 depuis Clères ou Malaunay, par la route départementale 44 depuis Fontaine-le-Bourg ou Eslettes, et par la route départementale 47 depuis Bosc-Guérard-Saint-Adrien.
Elle est située à 5 minutes de l’autoroute A151 qui relie Rouen et Dieppe. Prendre la sortie Modèle:N° « Eslettes, Montville, Malaunay ».
Le territoire communal est traversé par la ligne de Malaunay - Le Houlme à Dieppe dont la gare de Montville est desservie par des trains TER Normandie reliant Rouen-Rive-Droite à Dieppe.
La ligne interurbaine 29 qui relie Rouen à Bosc-le-Hard s’arrête à Montville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La gare
-
Passage d'un train de bennes vides, à destination de Rouxmesnil-Bouteilles (via Dieppe).
-
Passage d'un train de bennes, à destination de Rouxmesnil-Bouteilles (via Dieppe).
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune se trouve à la confluence de deux rivières : la Clérette et Cailly, respectivement sous-affluent et affluent de la Seine.
Occupation des sols
Données 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Montville : superficie | Montville : pourcentage | Moyenne nationale |
---|---|---|---|
Occupation humaine | 212 ha | 19,6 % | 7,7 % |
Agriculture | 445 ha | 41,2 % | 63,8 % |
Forêt | 423 ha | 39,1 % | 23,6 % |
Espace naturel | 0 ha | 0,0 % | 4,0 % |
Zone humide | 0 ha | 0,0 % | 0,2 % |
Eau | 0 ha | 0,0 % | 0,7 % |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Montville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,1 %), prairies (22,1 %), terres arables (19,1 %), zones urbanisées (15,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Montville en 1030 et 1035; Mont villa vers 1040 et vers 1059, 1060<ref>Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) » in Annales de Normandie, Modèle:8e année, Modèle:N°, 1958, Modèle:P..</ref>,<ref name="François de Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sous le règne d'Henry I, une source atteste d'une évolution toponymique en écrivant Monville et mentionnant sa version latine Munnivilla<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (voir vilain, paysan du Moyen Âge). Cet appellatif est sans doute précédé d'un anthroponyme conformément au cas général<ref name="François de Beaurepaire"/>.
La lecture Mont-ville « domaine rural du mont » est douteuse pour deux raisons : les formations en -ville composées avec un autre appellatif toponymique sont rares et Montville n'est pas situé sur un mont « colline, élévation » mais dans la vallée du Cailly<ref name="François de Beaurepaire"/>. François de Beaurepaire suggère d'identifier le nom de personne scandinave Amundi<ref name="François de Beaurepaire"/> (Ámundi) que l'on reconnaît dans Mondeville (Calvados, Caen, Amondevilla 989, Amundi villa 990), hypothèse à laquelle on peut objecter que l'évolution phonétique aurait dû se faire également en *Mondeville et qu'aucune forme ancienne ne prouve l'existence d'un A- initial. Il convient sans doute de recourir au nom de personne scandinave *Mundr (Mundi) forme attestée dans des composés.
Histoire
Modèle:Section à sourcer Montville ou Monville apparaît dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1030, l’église est citée ainsi qu'un vivier.
En Modèle:Date-, le roi Louis XI autorise, par ses lettres patentes, une foire à Montville par an, afin que la ville s'accroisse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La Modèle:C'est-à-dire et le roi Henri IV lui permet de devenir fixe.
Tout au long du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux immigrants de l’Ouest de la Normandie s’installent à Montville et sont employés dans les industries textiles de la vallée, industries alors en plein essor.
Le Modèle:Date-, une très violente tornade s'abat sur la ville, détruisant des usines. On a dénombré 70 morts et 136 blessés, la plupart des victimes travaillait dans des filatures dont les murs se sont effondrés. Selon les descriptions de l'époque : « Des ouvriers furent lancés au-dehors par-dessus des haies et des clôtures… Sur d'autres points, les bâtiments furent comme pulvérisés et la place absolument nettoyée. Des solives, des planches… furent soulevées et emportées jusqu'à 25 et Modèle:Unité de là ! Jusque près de Dieppe », ce qui tendrait à la classer dans la catégorie F5, la plus intense. Ce n'est cependant qu'une estimation, aucune enquête utilisant les méthodes modernes d'investigation n'ayant été faite. Gustave Flaubert évoque cette catastrophe dans sa lettre à Louise Colet du Modèle:Date<ref>Jean Dessens et John T. Snow, Les Trombes en France, Modèle:Date, Lycos.fr. Consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République]], de nombreux édifices sont construits : groupe scolaire Évode-Chevalier et mairie (1888).
L'orthographe du nom de la commune est modifiée en 1964 et le « t » réapparaît définitivement.
De nombreuses infrastructures sont créées depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui : plan d’eau, musée des Sapeurs-Pompiers de France, résidence pour personnes âgées et maison de retraite, parc industriel de Cardonville, salle de spectacles « Espace Jean-Loup-Chrétien », etc.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:… Modèle:Article connexe
Modèle:… Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
Modèle:Section à actualiser En 2016, la commune détient le label « Ville Internet @@@@ »<ref>Modèle:PdfPalmarès 2016 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 27 mars 2017.</ref>.
La commune est classée en 2008 « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris<ref>Palmarès 2008 des Villes et Villages Fleuris</ref>.
Jumelage
- Modèle:Jumelage<ref>« Städtepartnerschaften » Site web de la ville de Haiger, consulté le 27 mars 2017.</ref>.
- Modèle:Jumelage depuis 2008.
- Modèle:Jumelage depuis 2012.
Population et société
Les habitants de la commune sont appelés les Montvillais<ref>Le gentilé de Montville</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Sports et loisirs
- 2 stades de football
- 2 courts de tennis
- 2 gymnases
- 1 piscine
- 1 golf (le golf de Rouen La Forêt Verte situé également sur la commune de Bosc-Guérard-Saint-Adrien)
- 1 terrain de pétanque
- 1 plan d'eau de Modèle:Unité (pédalos) avec 3 circuits pédestres autour de 800 et 1 000 m avec parcours de santé et de nombreuses activités sportives
- 1 parcours touristique
- 1 mini-golf
- 1 salle de spectacles de 360 places, l'espace Jean-Loup-Chrétien
- 1 école municipale de danse
- 1 accueil de loisirs
- Modèle:Quand
La commune a participé à trois reprises au Challenge « L'Équipe » de la ville la plus sportive : en 2012, 2013 et 2014.
Cultes
Pour le culte catholique, la communauté locale de Montville est le siège de la paroisse Saint-Jean-Bosco de Clères – Montville, comprenant 11 villages comprenant soit environ 13.000 habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci est soumise à l'autorité du diocèse de Rouen et est comprise dans le doyenné de Rouen-Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le journal de la paroisse Saint-Jean-Bosco de Clères – Montville fait éditer son journal par Bayard Service<ref>Modèle:Lien web.</ref> à 5600 exemplaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La mairie :
Édifiée en 1888, la mairie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> renferme le drapeau de la Garde nationale de la Révolution fixé sur le mur de la salle du Conseil municipal de la mairie. Trois thèmes majeurs y sont représentés : la Royauté, la Révolution et la République. Son état de conservation exceptionnel en fait une pièce historique et rarissime. Le vitrail de 1888 surplombe le hall du rez-de-chaussée de la mairie. Le motif central représente la Justice y figurent des bonnets phrygiens, des cocardes aux couleurs inversées et la devise républicaine.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> possède un clocher datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son chœur plus récent est des {{#switch: XVI
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}}. Modèle:Pertinence section Modèle:Référence nécessaire
- Musée des sapeurs-pompiers de France :
Montville abrite le musée des sapeurs-pompiers de France. Inauguré en 1993, il détient le label « Musée de France », dont bénéficie aussi le musée des sapeurs-pompiers de Lyon. - Plan d'eau :
Montville possède un plan d'eau de trois hectares sur lequel il est possible de faire du pédalo. Autour de ce plan d'eau, on trouve un jardin aquatique et un arboretum, une réserve ornithologique, un complexe socioculturel et sportif, un parcours de santé, une aire de jeux ainsi qu'un minigolf dix-huit trous. - Le manoir du Bois-Isambert, qui date du Modèle:-.
- Le manoir et son arboretum :
Construite en 1914, cette belle demeure s’appelait à l’origine « Au bon accueil ». Située au milieu d’un arboretum planté d’espèces rares et anciennes (hêtre pourpre tricentenaire notamment), elle est acquise par la Ville en 1984 et est utilisée aujourd’hui comme salles municipales à disposition des particuliers et des associations montvillaises.
Personnalités liées à la commune
- Michel Picquenot (1747-1814), né à Montville, devient un habile graveur de renommée nationale. Il se distingue surtout par la reproduction de chasses, de paysages et de campements militaires.
- Hector Berlioz (1803-1869) séjourna chez son ami, le baron Modèle:Lien, entre 1845 et 1847, dans le parc du château près de l'église. Il y mit au point La Damnation de Faust. La mairie comporte une statue du compositeur réalisée par Alfred Lenoir<ref>Modèle:Lien webModèle:Nobr.</ref>.
- Louis Amand Demarest (1817-1883), député, mort à Montville.
- L'abbé Joseph Kerebel (1912-1945), vicaire de Montville, mort pour la France en déportation<ref>Stéphane Cauchois, Joseph Kerebel, prêtre résistant mort en déportation (Le vicaire de Montville), Éditions Ysec, 2012</ref>.
- Amaury Vassili : né à Rouen en juin 1989, ce jeune ténor et chanteur lyrique a passé sa jeunesse à Montville entre neuf et seize ans.