Ob
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image {{#if:Ob watershed.png
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Géographie
Cours du fleuve
L'Ob se présente comme un des plus longs cours d'eau du continent asiatique et du monde, toutefois les données statistiques concernant sa longueur totale peuvent fortement varier en fonction de la source considérée. Le cours principal de l'Ob, mesuré en aval de Biïsk sur le piémont des monts Altaï au confluent des rivières Katoun et Biia jusqu'à la tête de son estuaire en aval de Salekhard, atteint Modèle:Unité auquel il convient d'ajouter les Modèle:Unité de son estuaire, soit Modèle:Unité. Si, en revanche, la source de son principal affluent, l'Irtych, est considérée comme le point de départ d'une artère fluviale Ob-Irtych, la longueur totale atteint Modèle:Unité (Modèle:Unité avec l'estuaire)<ref>Synthèses des articles sur l'Ob de l'Encyclopædia Britannica, de l'Encyclopædia Universalis et de Jean Radvanyi, L'Ob in Dictionnaire illustré des merveilles naturelles du monde, Sélection du Reader Digest, 1977.</ref>.
L'Ob supérieur
La partie supérieure du cours principal du fleuve s'étend du confluent de la Katoun et de la Biia jusqu'à la rencontre de l'Ob et de son affluent, le Tom, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Tomsk<ref name="britannica1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Entrée « Ob River » de l'Encyclopædia Britannica, Modèle:P..</ref>.
La rencontre de deux rivières originaires des monts Altaï, la Katoun (aux eaux issues de la fonte des neiges des hauts sommets), à l'ouest, et la Biia (émissaire du lac Teletskoïe), à l'est, donnent naissance à l'Ob, en aval de Biïsk. Ces deux cours d'eau, d'une longueur respectives de Modèle:Unité, au débit soutenu, apportent Modèle:Unité/s au fleuve naissant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} S.A Sukhenko, Relation between mercury concentration and water discharge in the Katun River, Siberia, International Association for sediment Water Sciences. International symposium Modèle:N°, Santa Barbara, 1995, vol. 46, Modèle:N°, Modèle:P..</ref>. L'Ob adopte, dans la première partie de son cours, une direction occidentale, et reçoit, en rive gauche, de nombreux affluents de faible longueur (comparativement à ceux de l'aval) parmi lesquels la Peschanaya, l'Anuy et la Charysh. Le fleuve présente encore une pente moyenne relativement forte de Modèle:Unité, mais son lit est déjà encombré de bancs de sable et d'îles<ref name="britannica1" />. Après sa rencontre avec la rivière Charysh<ref>Informations sur la Charysh, site de l'Unesco.</ref>, il s'oriente vers le nord, prenant la direction de Barnaoul, la vallée ainsi que le lit mineur s'élargissent, l'Ob prenant définitivement son aspect de cours d'eau de plaine, après avoir reçu l'apport de l'Aleï, tributaire de rive gauche. À Barnaoul, l'Ob reprend une orientation occidentale, sa vallée s'élargit encore, mesurant entre 5 et 10 kilomètres de large avec une rive gauche plus escarpée que celle de droite ; son lit se complexifie (nombreux bras, présence de lacs) tandis que sa profondeur moyenne augmente. Le fleuve change à nouveau de direction à Kamen-na-Obi, reprenant une course orientée au nord-est, la vallée se rétrécit ne mesurant plus que Modèle:Unité de large avant que le cours d'eau n'entre dans l'immense réservoir de Novossibirsk. À partir de cette dernière ville, filant toujours vers l'Arctique, l'Ob entre dans une région forestière où dominent les bouleaux et les trembles, sa vitesse d'écoulement ralentit, sa vallée mesure près de Modèle:Unité de large en moyenne. Son cours supérieur s'achève lorsque le fleuve rencontre son puissant affluent de rive droite le Tom près de la ville de Tomsk<ref name="britannica1" />.
L'Ob moyen
Cette partie du fleuve s'étend du confluent avec le Tom jusqu'à celui avec le principal affluent qu'est l'Irtych au cours de laquelle l'Ob coule selon une direction nord-ouest, puis franchement occidentale.
Au-delà de l'apport du Tom, le cours d'eau sibérien passe d'une direction nord-est à une orientation nord-ouest et reçoit toute une série d'affluents. Sur la rive gauche, les tributaires apparaissent de faible longueur (Chaya, Parabel), à l'exception du Vassiougan, en raison de la présence méridionale de la zone de drainage de l'Irtych. En rive droite, au contraire, les cours d'eau ont la possibilité de développer de plus importants bassins hydrographiques, l'Ob reçoit successivement les apports du Tchoulym, de la Ket, du Tym, de la Vakh et de l'Agan ; le premier de ceux-ci développant un cours de Modèle:Unité et apportant près de Modèle:Unité/s au fleuve<ref name="Radvanyi3">Jean Radvanyi, L'Ob in Dictionnaire illustré des merveilles naturelles du monde, Sélection du Reader Digest, 1977, Modèle:P..</ref>. À partir de sa rencontre avec l'Agan, le fleuve adopte une direction occidentale, reçoit de nombreux affluents de longueur moyenne : en rive droite, le Tromégan, le Liamine et le Nazym, en rive gauche, la Grande Iougan et le Grand Salym avant de confluer avec son principal tributaire, l'Irtych près de Khanty-Mansiïsk. Ce dernier, né dans les montagnes de Mongolie, présente une longueur largement supérieure à l'Ob avec ses Modèle:Unité mais en raison de la faiblesse des précipitations tombant sur son bassin hydrographique, se caractérise par un débit faible (moins de Modèle:Unité).
À partir de sa rencontre avec le Vassiougan, l'Ob entre dans le domaine de l'immense taïga sibérienne. Sa pente devient très faible et sa vallée s'élargit une nouvelle fois pour atteindre de 30 à 50 kilomètres alors que le lit principal du fleuve large d'un kilomètre lors des étiages peut atteindre trois kilomètres lors de la période des hautes eaux. La profondeur du lit ne descend guère à moins de 4 à Modèle:Unité durant les basses eaux. En période de crue, l'Ob sort de son lit mineur et inonde la vallée sur plusieurs dizaines de kilomètres pendant deux à trois mois<ref name="britannica1" />.
L'Ob inférieur
Cette dernière partie du cours commence après le confluent avec l'Irtych, l'Ob quittant sa direction occidentale pour s'orienter nord-nord-est jusqu'à Peregrebnoye avant d'adopter, après cette ville, une orientation franchement septentrionale. Le fleuve franchit durant sa course la limite nord de la taïga avant de pénétrer dans le milieu de la toundra au niveau de son delta. Dans une vallée large de 30 kilomètres, dominée par des hauteurs de médiocre altitude sur la rive droite, le cours d'eau s'écoule lentement se divisant, peu avant Peregrebnoye en deux bras : le grand (Bolchaïa<ref>Au féminin en russe.</ref>) Ob à droite, le petit (Malaïa) Ob à gauche. Chacun de ses bras reçoit des affluents, la Kounovat et le Kazym pour le premier nommé, la Synia et la Sosva du Nord pour le second. Avant d'arriver à Chourychkary, le fleuve retrouve un lit unique large de Modèle:Unité et profond de Modèle:Unité<ref name="britannica1" />. Après le confluent, au-delà de Salekhard, avec le Poluy, l'Ob se divise à nouveau en deux bras, le Khamanelsk Ob (gauche) et le Nadym Ob (droit) pour former un delta.
Ce delta s'ouvre sur le golfe de l'Ob (en russe Obskaïa Gouba), qualifié aussi d'estuaire<ref group=notes>L'ambiguïté sur cet espace et sur le terme à employer pour le désigner conduit à son exclusion, dans presque toutes les sources, dans le calcul de la longueur du fleuve.</ref>, long de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité qui possède sa propre zone de captage, couvrant une superficie de Modèle:Unité, avant sa rencontre avec la mer de Kara. Sur la côte orientale, s'ouvre un diverticule, le golfe du Taz, embouchure du cours d'eau éponyme, qui draine le district autonome de Iamalo-Nénétsie et possède un bassin versant de Modèle:Unité pour une longueur supérieure à Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mark B. Allen, Clare E. Davies, Unstable Asia : active deformation of Siberia revealed by drainage shifts, Department of Earth Sciences, University of Durham, Durham, 2007.</ref>. Le golfe (ou estuaire) de l'Ob, peu profond (de 10 à Modèle:Unité), entaille les péninsules de Yamal et de Gyda; le littoral oriental est fortement escarpé tandis que celui de l'occident est bas et marécageux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.
Hydrographie
Le bassin versant de l'Ob couvre au total une superficie d'environ Modèle:Unité ; cette aire inclut une zone steppique de Modèle:Unité si peu arrosée qu'elle ne donne lieu à aucun écoulement superficiel et donc ne vient pas renforcer le débit du fleuve<ref>Article sur l'Ob de l'Encyclopædia Universalis.</ref>. En fonction de la prise en compte ou de l'exclusion de cet espace, ce bassin est le cinquième ou le sixième au monde par l'étendue, après ceux de l'Amazone, du Congo, du Mississippi, du Nil et avant ou après celui de l'Ienisseï<ref>Jacques Béthemont, Les Grands Fleuves, Modèle:P..</ref>. Le bassin est réparti sur le territoire de quatre États : la Russie (73,77 %) et le Kazakhstan (24,71 %) se partageant la quasi-totalité de sa superficie, la Chine (1,51 %) et la Mongolie (0,01 %) n'intervenant que de façon marginale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Transboundary rivers flowing through EECCA countries and discharging into the Arctic Ocean and their major transboundary tributaries, Nations unies, Modèle:P. Lire en ligne.</ref>. Il est, en majeure partie (85 %), constitué par la plaine de Sibérie occidentale où les interfluves dominent les vallées des différents cours d'eau seulement de quelques dizaines de mètres (40 à Modèle:Unité en moyenne). Les seuls reliefs présents sont de petites collines, appelées « grivy », orientées sud-ouest - nord-est. Cette plaine est une zone d'ennoyage ; les sédiments se sont accumulés sur plus de Modèle:Unité mètres d'épaisseur au-dessus des couches de terrains de l'ère secondaire<ref name="Radvanyi">Jean Radvanyi, L'Ob in Dictionnaire illustré des merveilles naturelles du monde, Sélection du Reader Digest, 1977, Modèle:P..</ref>. Ces vastes horizons portent l'empreinte des grandes glaciations avec la présence de nombreuses traînées morainiques et de terrasses fluvio-glaciaires. L'Ob doit d'ailleurs, à ces glaciations, son estuaire au fond duquel il construit un delta, cet estuaire est le témoin d'une côte jadis immergée, lorsque le continent était enfoncé par le poids des glaces s'étendant jusqu'à 110° de longitude est<ref name="Radvanyi" />.
Jusqu'à son confluent avec l'Irtych, l'Ob emprunte un ancien chenal glaciaire autrefois occupé par un cours d'eau s'écoulant vers la dépression aralo-caspienne. Le relèvement de la partie sud de la Sibérie a orienté le réseau hydrographique vers le nord. Cette partie méridionale est constituée par les montagnes de l'Altaï et leur avant-pays qui correspondent au « château d'eau » du fleuve même si elles ne représentent guère plus de 10 % de l'aire totale du bassin<ref name="Radvanyi" />.
Le bassin hydrographique possède plus de Modèle:Unité cours d'eau pour un linéaire d'environ Modèle:Unité. Le principal tributaire de l'Ob, l'Irtych, possède, même s'il apporte peu d'eau au fleuve, un vaste bassin de Modèle:Unité, soit près de 54 % de la superficie totale<ref name="britannica1" />. Les affluents (et sous-affluents) sont d'amont en aval (superficie du bassin, longueur, débit moyen)<ref>La superficie du bassin versant et le débit moyen des différents affluents de l'Ob disponibles sur ce site rassemblant les données des principales stations hydrologiques de l'ex-Union Soviétique.</ref> :
Rive gauche :
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Rive droite :
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Climat et hydrologie
Très vaste, le bassin de l'Ob peut être divisé en trois zones climatiques. Au sud de la ligne Omsk-Tomsk (environ 55° de latitude nord) sévit le climat sibérien méridional à étés chauds (plus de Modèle:Tmp en juillet) et hivers rudes (Modèle:Tmp en janvier) avec des températures inférieures à Modèle:Tmp de 120 à 180 jours par an dans le bassin de l'Irtych, de 180 à 210 jours dans celui de l'Ob<ref name="Radvanyi" /> - les températures extrêmes peuvent s'élever à plus de Modèle:Tmp et descendre à Modèle:Tmp <ref name="britannica2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Entrée « Ob River » de l'Encyclopædia Britannica, Modèle:P..</ref>. Au nord de cette zone jusqu'à l'estuaire se retrouve le climat sibérien à étés frais (Modèle:Tmp en juillet) et hiver sévère (Modèle:Tmp en janvier), enfin l'estuaire est affecté par le climat arctique (comme à Novyi Port) où les températures les plus basses atteignent Modèle:Tmp en décembre et les plus hautes s'élèvent à Modèle:Tmp en juillet. Ces basses températures régnant sur l'ensemble du bassin font que les eaux du fleuve sont prises par les glaces plusieurs mois par an. Dans le cours supérieur, l'Ob est gelé de début novembre à fin avril au niveau de Barnaoul ; à Salekhard, ses eaux sont prises dans les glaces de fin octobre à début juin<ref name="Radvanyi2">Jean Radvanyi, L'Ob in Dictionnaire illustré des merveilles naturelles du monde, Sélection du Reader Digest, 1977, Modèle:P..</ref>.
Les précipitations annuelles sont faibles sur la quasi-totalité du bassin - environ Modèle:Unité dans le nord, de 500 à Modèle:Unité dans la zone du climat sibérien à étés frais, de 300 à Modèle:Unité plus au sud (climat sibérien méridional) - et tombent, pour les quatre cinquièmes, au cours de la période estivale limitée à deux mois. Seule la zone montagneuse de l'Altaï reçoit d'abondantes précipitations (de l'ordre de Modèle:Unité), et, grâce à ses glaciers, alimente abondamment les affluents les plus méridionaux de l'Ob<ref name="Radvanyi2" />. L'influence du long parcours de plaine est déterminante pour donner au fleuve un débit spécifique médiocre (Modèle:Unité) par rapport à l'étendue de son bassin<ref>Jacques Béthemont, Les Grands Fleuves, Modèle:P..</ref>. Très vite arrivé en plaine, l'Ob devient un cours d'eau très lent dont le régime varie très peu du sud au nord et subissant une évaporation assez importante durant la courte, mais parfois chaude, période estivale.
À Barnaoul où le débit moyen<ref>Le débit de l'Ob à Barnaoul.</ref> atteint Modèle:Unité/s tout comme à Novossibirsk<ref name="Radvanyi2" /> où il est de Modèle:Unité/s, l'Ob présente encore un régime hydrologique de type nival mixte (montagne et plaine). Plus au nord, il devient un fleuve de plaine dont la faible alimentation est responsable d'une baisse de l'écoulement (l'arrivée de l'Irtych, au très faible débit spécifique, ne modifie pas cette caractéristique). Si les affluents de l'Altaï écoulent de 10 à Modèle:Unité, l'Ob, avant son confluent avec son principal tributaire, n'assure plus que Modèle:Unité, puis dans la dernière partie de son cours moins de Modèle:Unité. Le régime de l'Ob présente alors les caractéristiques du type nival de plaine classique avec de hautes eaux en mai et en juin, des minima de mars à avril<ref name="Radvanyi2" />. Le coefficient d'excessivité (rapport entre le débit mensuel moyen le plus faible et le plus élevé) diminue du sud vers le nord : à Novossibirsk, le débit du mois de mai peut être vingt fois plus fort que celui de février, à Salekhard, celui de juin n'est que dix fois plus élevé que celui de mars<ref name="Radvanyi2" />. L'Ob est le moins abondant des trois grands fleuves sibériens (Ob, Ienisseï et Léna) avec un débit moyen de Modèle:Unité/s à Salekhard<ref>Le débit de l'Ob à Salekhard</ref>,<ref name="hydro">Modèle:RArcticNET</ref> (la valeur maximale enregistrée étant de Modèle:Unité/s, le chiffre minimum de Modèle:Unité/s<ref name="britannica2" />).
Histoire
Le bassin de l'Ob avant l'arrivée des Russes
L'histoire récente
Si les peuples paléo-asiatiques occupaient le bassin de l'Ob depuis plusieurs millénaires, les premiers Russes, explorateurs et aventuriers, ne parvinrent pas dans cette région du monde avant la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les dernières années du règne d'Ivan le Terrible. Le héros folklorique cosaque, Ermak Timofeïévitch, mena une première expédition dans le bassin méridional de l'Ob, entre 1581 et 1586, prenant possession des terres au nom du tsar après avoir soumis les populations sibériennes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Joseph Kerner, « The Russian Eastward Movement: Some Observations on Its Historical Significance », la Pacific Historical Review, vol. 17, Modèle:N° (mai 1948), Modèle:P..</ref>. Des forts furent installés, des règlements édictés à Tioumen en 1586, à Tobolsk en 1587, à Obdorsk en 1595, le lieu le plus septentrional atteint par les premiers explorateurs, enfin Tomsk en 1604<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Joseph Kerner, « The Russian Eastward Movement: Some Observations on Its Historical Significance », Modèle:P..</ref>.
Le cours inférieur du fleuve fut exploré dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un tableau de la navigation de l'Ob du confluent de l'Irtych jusqu'à son embouchure édité en 1667. La grande expédition du Nord, menée entre 1733 et 1743 et placée sous la direction de Vitus Béring, permit d'explorer le long estuaire de l'Ob<ref>Les expéditions dans l'Arctique : exploration et études sur crdp.ac-paris.fr.</ref>. La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et l'essentiel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle furent consacrés à l'exploration systématique du bassin et, en particulier, des affluents pour y stimuler les activités et développer le transport. Les études scientifiques commencèrent à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et furent activement poursuivies au temps de l'URSS avec pour principaux sujets les changements climatiques à long terme et l'évolution des écosystèmes et paysages<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Entrée « Ob River » de l'Encyclopædia Britannica, Modèle:P..</ref>.
Aménagements
L'Ob est une voie de communication majeure pour la Sibérie occidentale même s'il n'est navigable que 190 jours par an en moyenne dans son cours supérieur et environ 150 jours dans son cours inférieur. Une bonne partie des marchandises transportées sur le fleuve transite ensuite par la route maritime du nord à travers l'Arctique. Le transport fluvial agit en complémentarité avec le Transsibérien qui assure les liaisons est-ouest entre les grands bassins sibériens, bassin agricole d'Omsk sur l'Irtych et bassin charbonnier du Kouzbass sur le Tom par exemple<ref name="béthemont227">Jacques Béthemont, Les Grands Fleuves, Modèle:P..</ref>. Le grand axe ferroviaire franchit l'Irtych à Omsk et l'Ob à Novossibirsk, le Turksib, qui lie l'Asie centrale à la Sibérie, aboutit dans cette dernière ville après avoir traversé l'Ob supérieur à Barnaoul<ref name="britannica5">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Entrée « Ob River » de l'Encyclopædia Britannica, Modèle:P..</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un ensemble de canaux qui utilisait la rivière Ket a été construit pour mettre en communication le fleuve avec l'Ienisseï, mais il a depuis été abandonné car n'étant pas compétitif par rapport au transport ferroviaire.
Équipements hydro-électriques
Les possibilités hydroélectriques de l'Ob et de ses affluents sont considérables et estimées à 250 milliards de kWh mais la production est faible en regard de leurs possibilités. L'Ob ne fournit de l'énergie qu'à hauteur de 2 milliards de kWh et l'Irtych de 4 milliards de kWh (la production s'élève à 56 milliards de kWh sur l'Angara et à 44 milliards de kWh sur l'Ienisseï<ref name="béthemont227" />). Les principaux barrages se situent à Novossibirsk sur l'Ob et à Boukhtarma et Öskemen sur l'Irtych. Le premier cité est alimenté par un vaste lac de retenue, le plus important de Sibérie avec une superficie de Modèle:Unité pour une profondeur moyenne de Modèle:Unité<ref name="environnement">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Oleg F.Vasiliev, Water resources management in the Ob-Irtysh river basin and related envirommental problems Lien en ligne.</ref>.
Peuplement et activités
Population et villes
Le bassin de l'Ob se localisant à près de 75 % sur le territoire russe et, accessoirement, sur le nord du Kazakhstan, la majorité de la population est composée de Slaves. Il existe néanmoins des peuples non-slaves comme les Kazakhs essentiellement concentrés dans le bassin moyen de l'Irtych<ref>Le peuple Kazakh sur eurokaz.com.</ref>, les peuples turcophones Altaï et Chor dans les zones montagneuses méridionales<ref>Site sur les peuples de l'Altaï.</ref>, les Tatars sur le cours de l'Irtych, les Khantys et Mansis sur celui de l'Ob. Dans la partie septentrionale vivent les peuples Nénètse, Nganasan, Énètse et Selkoupe dont certains pratiquent encore le nomadisme<ref>Les autres peuples du Grand Nord sur jeanlouisetienne.fr.</ref>.
La population se concentre pour l'essentiel dans les vallées, les principales villes sont donc installées sur les rives de l'Ob et de ses affluents. De l'amont vers l'aval se situent les agglomérations suivantes :
- Sur l'Ob, Biïsk, Barnaoul, Novossibirsk, Nijnevartovsk, Sourgout, Salekhard.
- Sur le Tom, Tomsk, Séversk.
- Sur la Tioura, Tioumen.
- Sur l'Isset, Iekaterinbourg.
- Sur l'Irtych, Omsk, Tobolsk
- Sur la Tobol, Kourgan.
Économie
Les activités agricoles et industrielles se sont très fortement développées dans le bassin de l'Ob durant la période soviétique. Aujourd'hui, et malgré un certain repli dans les années 1990, Omsk, Novossibirsk et Barnaoul apparaissent comme des centres industriels majeurs. Le sud du bassin, qui correspond à la zone steppique, est la principale région productrice de blé de printemps de la Russie.
Mais aujourd'hui, c'est surtout l'extraction de pétrole et de gaz naturel dans le centre et le nord du bassin qui fait la richesse de ce vaste espace (près des 2/3 des hydrocarbures russes y sont produits)<ref name="britannica5" />. La principale zone d'extraction se situe dans le district autonome des Khantys-Mansis exploitée depuis 1965 et qualifiée de « troisième Bakou ». Depuis les débuts de la mise en valeur du potentiel du sous-sol, pas moins de 6 milliards de tonnes de pétrole et 500 milliards de m³ de gaz naturel ont été extraits; les difficultés inhérentes à cette région à la nature hostile, le manque d'investissements dans des techniques plus performantes ont conduit à une diminution depuis 1987 de la production (même si elle représente encore près de la moitié de la fédération de Russie pour le pétrole)<ref>Yvan Carlot, Exploitation des hydrocarbures et environnement en Sibérie occidentale. L'exemple de l'Arrondissement autonome de Khanty-Mansisk [1], sur le site Géoconfluences</ref>.
Milieu naturel
Faune et flore
Le bassin versant présente des formations végétales variées. Au sud, dans l'espace correspondant au climat sibérien méridional, se développe la prairie sibérienne, steppe gazonnée, accidentée de dépressions salines ou solonetz, de marécages, de bosquets de bouleaux, de trembles et de pins. Le bassin de l'Irtych, sur ses marges sud-occidentales et dans les vallées affluentes du Tobol et de l'Ichim, se situe à la limite du climat semi-aride du Kazakhstan et est le domaine de la steppe où l'arbre n'est plus présent. Plus au nord, la taïga se développe dans le climat sibérien à étés frais et est accidentée de fondrières appelées ourmany, elle précède la toundra qui occupe la partie la plus aval du fleuve et s'étale le long des côtes du long estuaire<ref name="Radvanyi3" />.
Plus d'une cinquantaine d'espèces de poissons vivent dans le bassin de l'Ob et dans le vaste estuaire<ref name="basin">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le bassin de l'Ob sur ywat.org.</ref>. Parmi celles-ci, les plus importantes économiquement se retrouvent des esturgeons, notamment Stenodus leucichthys<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Stenodus leucichthys sur zipcodezoo.com.</ref>, et des corégones comme Coregonus muksun<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Coregonus muksun sur fishbase.org.</ref>, Coregonus nasus<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Coregonus nasus sur fishbase.org.</ref> ainsi que Coregonus peled<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Coregonus peled sur fishbase.org.</ref>. On trouve également des perches, des lottes, des carpes, des brochets et des vandoises. Le gel saisonnier des eaux des cours d'eau dans la partie aval du bassin (du confluent avec le Tym jusqu'au delta) contribue à une forte diminution de l'oxygénation des eaux et entraîne une mortalité élevée chez les poissons.
Parmi les mammifères présents dans la vallée de l'Ob et de ses affluents, il est possible de découvrir de nombreux animaux à fourrure comme le vison d'Europe (Mustela lutreola) et le vison d'Amérique (Mustela vison), l'hermine (Mustela erminea), la loutre, le castor mais également le loup, le renard, l'élan, le lièvre arctique, le rat musqué<ref name="basin" />. Plus de 170 espèces d'oiseaux vivent sur les rives du fleuve et des rivières qui l'alimentent parmi lesquelles de nombreuses perdrix, oies, canards, tétras ou gélinottes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Waterbirds in the valleys of the Ob river tributaries (Western Siberia) and their conservation Lire en ligne.</ref>.
Problèmes écologiques
Les problèmes environnementaux de l'Ob et d'un certain nombre de cours d'eau de son bassin hydrographique sont de plusieurs ordres.
Le réchauffement climatique général affecte ce cours d'eau au même titre que ses autres homologues sibériens, il provoque une élévation de la température de la merzlota, donc une augmentation de l'épaisseur de la zone active due à la fonte de la glace du sol. Les réserves d'eau dans le sol s'accroissent ainsi que la contribution des eaux souterraines à l'alimentation du système fluvial, ce qui renforce les crues<ref>Les modifications climatiques: la Sibérie, Modèle:P. Lire en ligne.</ref>. Les températures plus élevées entraînent également une fonte accélérée des glaciers des hauts espaces montagneux méridionaux (de l'Altaï en particulier) et ainsi un surcroît d'alimentation de l'Ob supérieur. Des observations, menées depuis plusieurs décennies, montrent, durant les années 1980 et 1990, une augmentation du débit de l'Ob, en particulier durant les mois de juillet, août et septembre, et une plus grande fréquence des inondations<ref>Les Modifications climatiques : la Sibérie, Modèle:P. Lire en ligne.</ref>. L'augmentation du débit de l'Ob comme des autres fleuves sibériens pourrait avoir des conséquences non seulement à l'échelle locale ou régionale mais également mondiale. Un apport supplémentaire d'eau douce dans l'océan Arctique (qui reçoit déjà 10 % des écoulements de la planète) serait susceptible de modifier la circulation des courants marins et entrainerait des variations climatiques planétaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dan Krotz, Clues to Understanding Climate Change in the Rivers of the Arctic Lire en ligne.</ref>.
Un autre problème affecte le bassin de l'Ob par l'intermédiaire de son principal affluent l'Irtych Le cours supérieur de ce dernier (environ 30 % de sa longueur totale) se situe en Chine qui envisage, depuis 1997, la construction d'ouvrages conduisant à prélever une part importante des eaux de la rivière (au minimum 20 %) destinée à l'irrigation de ses territoires arides du nord-ouest<ref>Les inquiétudes russes et kazakhes dans un article de Ria Novosti.</ref>. La région d'Omsk dépend des eaux de l'Irtych, l'affaiblissement de son débit pourrait s'avérer catastrophique, réduisant les volumes de la pêche locale, l'irrigation des champs et privant l'industrie d'une partie de ses approvisionnements. Les conséquences écologiques ne seraient pas moins graves, de nombreuses espèces de poissons seraient susceptibles de disparaître<ref name="basin" />.
La pollution des eaux de l'Ob et de ses affluents par les rejets industriels et urbains s'avère très grave et s'étend. La dégradation de la qualité des eaux était, jusqu'au début des années 1980, surtout localisée dans le cours supérieur de l'Ob et de l'Irtych, c'est-à-dire à proximité des lieux les plus peuplés et les plus industrialisés de la Sibérie occidentale. Aujourd'hui, conséquence du développement des zones d'extraction pétrolière et gazière, la pollution s'est étendue et gagne les régions plus septentrionales<ref name="environnement" />. Les accidents d'oléoducs, les fuites et suintements des puits et stations de pompage sont les causes principales de la contamination des cours d'eau et des sols par les hydrocarbures tout comme l'utilisation de réservoirs de stockage creusés dans le limon. Les effets de ces effluents sont d'autant plus inquiétants qu'ils interviennent dans des milieux à faible capacité d'auto-épuration<ref name="environnement" />. Un des affluents de rive droite, le Tom, traverse le Kouzbass, le plus important centre d'extraction du charbon en Russie et l'un des hauts lieux de la métallurgie et de l'industrie chimique. Une étude menée par l'Institut des problèmes aquatiques et écologiques et d'autres instituts de la branche sibérienne de l'Académie russe des sciences révèle que cette rivière est fortement exposée à la contamination d'origine anthropique, en particulier immédiatement en aval des grands centres industriels. Les principaux polluants comprennent des nombreux composés organiques (des composés de pétrole, des phénols, des hydrocarbures polycycliques, du formaldéhyde, de l'aniline, des composés chlorés organiques, certaines amines, du naphtalène et ses dérivés, du dibutylphtalate et ses dérivés), de nitrate d'ammonium et d'azote ainsi que certains métaux lourds (cadmium, zinc, chrome, cuivre, etc.). Les concentrations de ces substances dépassent souvent de façon très importante les normes nationales en matière de qualité de l'eau dans les masses aquifères naturelles<ref name="environnement" />.
Bibliographie
- Roger Brunet, Atlas de la Russie et des pays proches, Dynamiques du territoire, La Documentation française, Paris, 1996 Modèle:ISBN
- Jean Radvanyi, La Nouvelle Russie, Collection U Géographie, Armand Colin, Paris, 2007 Modèle:ISBN
- Jacques Béthemont, Les Grands Fleuves, Armand Colin, Paris, 2000 Modèle:ISBN
- Alain Giret, Hydrologie fluviale, Universités géographie, Ellipses Marketing, Paris, 2007 Modèle:ISBN
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
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Articles connexes
Liens externes
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