Philippeville

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Philippeville (en wallon Flipveye) est une ville francophone de Belgique située en Wallonie, dans la province de Namur.

Histoire

Une ville nouvelle créée à des fins défensives

Contexte politique

Modèle:Villes fortifiées au XVIe siècle par l'Espagne et la France (gauche) La création de la ville fortifiée s'inscrit au cours des {{#switch: XVI

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}} dans une période d'affrontement entre le royaume de France et les ducs de Bourgogne qui se prolonge lorsque les territoires bourguignons passent à la maison de Habsbourg à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite du mariage de Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne avec Maximilien Ier de la maison de Habsbourg. À cette même époque, la guerre de Succession de Bourgogne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a entrainé la perte de la Picardie pour les Pays-Bas bourguignons avec un déplacement de la frontière vers le nord à la frontière avec l'Artois resté bourguignon.

Mais c'est surtout l'invention puis la démocratisation de l'artillerie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ayant rendu caduques les fortifications médiévales qui va pousser ces deux puissances au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à réaliser de nombreuses fortifications le long de leur frontière commune.

La perte de Mariembourg

Philippeville, située au centre géographique de l’Entre-Sambre-et-Meuse, est une ville créée de toutes pièces en 1555 par décision de Charles-Quint, inquiet de voir la nouvelle ville fortifiée de Mariembourg aux mains des Français depuis un an. L'empereur laisse carte blanche au prince d'Orange à la seule condition qu'il fallait "que ce fort ne fût moindre que Mariebourg, puisqu'il se foisoit pour tenir à l'encontre."<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Quelques années auparavant, afin de surveiller les routes d’invasion et notamment la trouée de l’Oise, cette même Marie de Hongrie avait fait bâtir une place forte<ref>Modèle:Ouvrage</ref> — qui portera son nom : Mariembourg — à Modèle:Unité au sud. Le 26 juin 1554, huit ans à peine après son érection, la ville est prise par les troupes d’Henri II, roi de France, et sitôt rebaptisée Henribourg. Ayant les mains libres, le roi de France organise une campagne de dévastations dans la région et au-delà<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il s’agit dès lors, pour les Habsbourg, de contrer les incursions françaises par la construction de deux nouvelles forteresses : le fort de Charlemont, près de Givet, sur la Meuse, et Philippeville qui porte le nom du fils aîné de l’Empereur. Guillaume de Nassau — le futur Guillaume le Taciturne, père de la nation des Pays-Bas indépendants —, alors jeune général de 22 ans, en choisit l’emplacement, tandis que l’ingénieur Sébastien van Noyen en trace la forme en pentagone. Une inscription sur un pilier de l’église rappelle que c’est le Modèle:1er octobre 1555 que furent « jetés » ou terminés les plans de la ville…<ref>Modèle:Ouvrage</ref> Quatre mois plus tard, le colonel Lazare de Schwendi, Modèle:1er de la ville, en prend possession avec ses troupes allemandes.

Lors de la révolte des États-Généraux contre le pouvoir espagnol, Philippeville prend le parti des insurgés ; aussi, don Juan d’Autriche, gouverneur des Pays-Bas, fait le siège de la ville qui se rend le 21 mai 1578. Un an plus tard, ce sont des régiments wallons qui remplacent les troupes espagnoles de la garnison<ref>Modèle:Article</ref>.

Sous le règne des archiducs (Albert d'Autriche et Isabelle, son épouse), les fortifications s’achèvent, l’église est élevée au rang de paroisse (1616) et des coutumes sont homologuées (1620)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Période française (1660-1815)

En 1659, à la suite du traité des Pyrénées entre la France et l’Espagne, la ville passe sous domination française. Philippeville, comme Mariembourg, sont des enclaves françaises en territoire des Pays-Bas espagnols<ref>p.141 Carte Frontières septentrionale de la France en 1659, après le traité des Pyrénées in Histoire de la France vol. II Dynasties et révolutions, de 1348 à 1852 sous la direction de Georges Duby, Ed. Larousse, 1971 Modèle:ISBN</ref>.

C’est Jean Talon, futur intendant du Canada français, qui en reçoit les clés le 4 mai 1660. Dès 1668, Vauban est chargé par Louis XIVModèle:Inédit de faire de la ville « une ville de guerre respectable et capable d’empêcher l’ennemi de pénétrer dans cette partie de la France ».

Le 15 août 1680Modèle:Référence souhaitée, accompagné de la reine, du dauphin et de la dauphine, Louis XIVModèle:Référence souhaitée fait son entrée dans la ville où il passe un jour et une nuit.

En 1790, la ville est versée dans le département des Ardennes, elle porte quelques mois à partir de pluviôse an II (février 1794) le nom révolutionnaire de Vedette républicaine et ses rues sont renommées : Surveillance, La Montagne, Sans Culottes, Réunion, Marat…

Au lendemain de Waterloo, Napoléon fait une halte de quelques heures dans la ville<ref>Modèle:Article</ref>.

Le 21 juin 1815, la Modèle:8e prussienne assiège la ville qui ne se rend que le 8 août ; deux jours plus tard, la garnison défile par la porte de France et dépose les armes sur le glacis tandis que 150 hommes peuvent se retirer, en emportant deux canons.

Du royaume uni des Pays-Bas au royaume de Belgique

Intégrée au royaume uni des Pays-Bas conformément au traité de Paris du 20 novembre 1815, la ville est occupée dès le 24 décembre 1815 par une garnison hollandaise ; la place est restaurée dans un premier temps avant la destruction en 1820 de quelques ouvrages de défense.

Le 30 septembre 1830, dans le cadre de la révolution belge, la population désarme la garnison hollandaise.

Le chemin de fer fait son apparition à Philippeville en 1854. Une courte ligne en impasse reliant Florennes à Philippeville est inaugurée le 24 novembre 1854 par la Société du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse<ref name=":0">Modèle:Lien archive</ref>. La première gare de Philippeville est réalisée extra-muros à bonne distance de la ville, dans une plaine qui est encore aujourd'hui constituée de terrais agricoles.

De 1853 à 1856 est menée à bonne fin la démolition des ouvrages de fortification. Il n'en subsiste que les souterrains et un magasin à poudre devenu chapelle Notre-Dame-des Remparts<ref name=michelin>Modèle:Ouvrage. </ref>.

Les Chemins de fer de l'État belge, qui ont succédé en 1897 aux compagnies privées exploitant la ligne, acceptèrent de construire une seconde gare plus proche de Philippeville en construisant un tunnel et une tranchée à travers la colline. La nouvelle gare est inaugurée le 20 octobre 1908 en même temps que le reste de la ligne<ref name=":0" />, qui continuait ensuite vers Senzeilles et se connectait à la ligne principale de Charleroi à Vireux. Il est désormais possible d'atteindre Walcourt et Charleroi sans passer par Florennes. Autour de la nouvelle gare, qui reste relativement excentrée<ref>Modèle:Lien web</ref>, un quartier commence à se développer. Le bâtiment de la gare de 1854 existe toujours, reconverti en habitation.

Première Guerre mondiale

Modèle:Section à sourcer Dès le 15 août 1914, l’ambulance Modèle:N° du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }} Corps d’Armée français s’installe au pensionnat des Sœurs de Notre-Dame. Le 24, elle reçoit l’ordre de se replier en laissant sur place les grands blessés sous la garde d’un médecin et de deux infirmiers. Le jour suivant, les Allemands pénètrent en ville et font prisonniers soignants et blessés français ; le dernier blessé quittera les lieux en janvier 1915<ref>Modèle:Article</ref>.

On ne compte aucune victime en ville mais uniquement un pillage de fond en comble.

En 1917, deux enfants du bourgmestre, Anne et Paul Gérard, sont envoyés en Allemagne, avec plusieurs moines de Maredsous, après un court procès à Namur pour avoir ravitaillé au début de l’invasion des soldats alliés cachés dans les bois<ref>Modèle:Article</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Dès la déclaration de guerre, des bombardements sérieux dévastent des dizaines de maisons au centre de la ville. Comme en 1914, le pensionnat des sœurs de Notre-Dame sert de refuge pour des centaines de réfugiés et plusieurs dizaines de blessés, dont un certain nombre décédera. En outre jusqu’en mars 1941, plus de 4 000 soldats, sous-officiers et officiers allemands ont logé dans leurs bâtiments<ref>Modèle:Article</ref>.

Période récente

À cause de la concurrence de la route, les trains de voyageurs entre Florennes, Philippeville et Senzeilles sont supprimés le 17 octobre 1954 ; un trafic occasionnel de marchandises persiste depuis Senzeilles tandis que la ligne vers Florennes ne voit plus passer le moindre trafic. De nombreuses lignes de la région connurent le même sort entre les années 1950 et 1970<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Le chemin de fer à Philippeville doit son salut à la construction du barrage de l'Eau d'Heure, dont le lac inondera la vallée par laquelle passe la ligne principale de Charleroi à Mariembourg. Après avoir songé à fermer tout simplement la ligne au-delà de WalcourtModèle:Référence nécessaire, la SNCB fit le choix créer une ligne nouvelle s'appuyant sur les lignes secondaires partant de Walcourt et la ligne passant par Philippeville. Au terme d'importants travaux, le nouvel itinéraire est mis en service le 31 août 1970<ref name=":1" />,<ref name=":0"/>. La gare de Philippeville est non seulement rouverte mais elle se trouve désormais sur l'itinéraire principal, à trois quarts d'heure de Charleroi.

Le réseau routier doit être également amélioréModèle:Quand :

  • la route nationale 5 est massivement transformée pour être proche des normes des autoroutes, la portion passant par Philippeville fait partie de la route européenne 420 (travaux terminés en 2018)
  • la route nationale 40 bénéficie d'un contournement immédiat de l’agglomération, équipé des mêmes infrastructures sur quelques kilomètres.
  • un échangeur entre la N 5 et la N 40 est également réalisé .

Principaux jalons de l'histoire de Philippeville<ref>André Lépine, Musée Cerfontaine</ref>

  • 1546 : Fondation de Mariembourg par les Espagnols.
  • 1554 : Prise de cette ville par les Français. Henri II, roi de France, ravage l’Entre-Sambre-et-Meuse. Il est urgent d’ériger une nouvelle place forte pour contrer l’ennemi français, ce sera Philippeville.
  • 1555 : Écherennes, village où sera édifié la nouvelle place forte, est incendié par les Français.
  • 1556 : Le colonel, Lazare de Schwendi, Modèle:1er, établit une garnison de 2 500 hommes (17 janvier).
  • 1556 : Construction de l'église (qui sera dédiée à saint Philippe).
  • 1578 : La ville, passée aux États Généraux, est assiégée par Octavio Gonzague, général de cavalerie et lieutenant de don Juan (21 mai).
  • 1579 : Un régiment wallon de 200 hommes, commandés par le capitaine Anceau, bailli de Senzeilles, remplace les soldats espagnols.
  • 1616 : La paroisse d'Écherennes et Vodecée est transférée dans la place forte.
  • 1620 : Des coutumes sont accordées à la ville.
  • 1626 : Fondation du couvent des Récollectines.
  • 1660 : La ville devient française par le traité des Pyrénées (1659). Vauban la fortifiera.
  • 1661 : Philippeville dépend du bailliage d'Avesnes.
  • 1678 : La ville dépend du Conseil souverain de Tournai.
  • 1680 : Visite de Louis XIV (15 août).
  • 1704 : La ville dépend du siège présidial puis du Conseil provincial de Valenciennes.
  • 1721 : La ville dépend du Parlement (ou tribunal) de Douai.
  • 1790 : La ville est versée dans le département des Ardennes.
  • 1794 : La ville porte le nom révolutionnaire de Vedette-Républicaine.
  • 1801 : Chef-lieu de canton.
  • 1815 : Chef-lieu d'arrondissement administratif. Passage de Napoléon Bonaparte, vaincu la veille à Waterloo. La ville est définitivement perdue par la France (Traité de Paris du 20 novembre 1815).
  • 1830 : Soulèvement contre la garnison hollandaise.
  • 1853 : Démolition des fortifications (jusqu'en 1856).
  • 1854 : Première gare de Philippeville.
  • 1970 : La gare de Philippeville rouvre et est désormais située sur l'itinéraire principal reliant Charleroi à Mariembourg (puis Couvin).
  • 1975 : Visite du Roi Baudouin et de la Reine Fabiola (16 octobre).
  • 1977 : Fusion des communes : l’entité compte 17 sections ou anciennes communes<ref>Modèle:Article</ref>.
  • 2000 — Visite du Prince Philippe et de la Princesse Mathilde.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-be

Sections

# Nom Superficie.
(km²)
Habitants
(2020)
Habitants
par km²
Code INS
1 Philippeville 11,20 2.677 239 93056A
2 Vodecée 6,72 161 24 93056B
3 Villers-le-Gambon 11,99 656 55 93056C
4 Franchimont 7,57 375 50 93056D
5 Surice 12,71 474 37 93056E
6 Omezée 4,00 68 17 93056F
7 Romedenne 14,19 609 43 93056G
8 Merlemont 8,69 330 38 93056H
9 Sart-en-Fagne 3,73 246 66 93056J
10 Villers-en-Fagne 6,58 222 34 93056K
11 Fagnolle 12,48 193 15 93056L
12 Roly 18,04 774 43 93056M
13 Sautour 8,19 444 54 93056N
14 Samart 4,96 140 28 93056P
15 Neuville 14,07 1.337 95 93056R
16 Jamiolle 4,56 185 41 93056S
17 Jamagne 7,68 309 40 93056T

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Modèle:... Peu après la Révolution française de 1789, la ville prit pour un court moment, le nom de Vedette Républicaine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Démographie

Au Modèle:Date, la population totale de la commune était de 9 227 habitants (4 590 hommes et 4 637 femmes). La superficie totale est de Modèle:Unité ce qui donne une densité de population de 58,66 habitants par km2<ref>http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf</ref>.

Population 2009<ref>Modèle:Lienweb</ref>
Section Nbre d'habitants
Philippeville 2687
Fagnolle 213
Franchimont 373
Jamagne 270
Jamiolle 172
Merlemont 360
Neuville 1238
Omezée 67
Roly 632
Romedenne 597
Samart 112
Sart-en-Fagne 247
Sautour 388
Surice 452
Villers-en-Fagne 235
Villers-le-Gambon 661
Vodecée 149
Total 8853
Hommes 4401
Femmes 4452


Évolution de la population

Démographie: Avant la fusion des communes

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</timeline>

  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionée

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:

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</timeline> Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier


Personnalités liées à la commune

De nombreux gouverneurs, chefs de guerre et autres personnages ont vécu à Philippeville.

  • Jean-Baptiste de Madaillan : gouverneur de Philippeville (de 1670 environ à 1688). D’abord lieutenant de roi en 1661. Originaire de la région de Bergerac. Son traitement comme gouverneur était de 12 000 livres (d’après la quittance de ses gages en 1684). Il fait son testament le 8 novembre 1693 et meurt peu après. Sa veuve reçoit une pension du roi. Il présente au Roy trois livres en manuscrit qui sont : Le portrait du gouverneur politique, La tranchée françoise, Le fantassin réformé. Modèle:Qui a retrouvé de lui un quatrième essai : La nouvelle défense des places. Un exemplaire de ces ouvrages est offert respectivement à Turenne et à Michel Le Tellier.

Modèle:Qui a conservé de lui, alors qu’il était gouverneur de Philippeville, 71 lettres et bulletins adressés à Condé pendant les campagnes de 1673-1674. La première date du 21 août 1673 et la dernière du 10 octobre 1674. En effet, un des premiers devoirs des gouverneurs était de renseigner le ministre de la guerre ou un de ses commettants sur les mouvements de l’ennemi, en envoyant des espions qui suivaient les armées ennemies<ref>Modèle:Article</ref>.

  • Jean Anceau († 1606), bailli de Senzeilles et dont la pierre tombale subsiste dans l’église de Philippeville ; capitaine d’une compagnie de 200 soldats, qui a remplacé les soldats espagnols en 1579<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Jean-Baptiste Bouillot (Philippeville 1758 - Saint-Germain-en-Laye 1833) : Il fait ses humanités au collège des Jésuites de Dinant où il entre en octobre 1771 et loge chez l’habitant, comme c’en était l’usage. Ordonné prêtre à Liège le 22 septembre 1781. Il devient vicaire épiscopal de l’archevêque constitutionnel de Paris Gobel avec qui, il dépose le Modèle:Date ses lettres de prêtrise devant l’Assemblée nationale. Il est employé en Mayenne par l’administration, et se marie après 1793. Sa femme, dont on ignore le nom, meurt peu avant la fin de floréal an IX (mai 1801). On le retrouve vers 1802 comme secrétaire à Paris de Mgr Hirn, évêque de Tournai. En 1811, il redevient curé aux Mureaux (diocèse de Versailles) puis aumônier de la Maison d’éducation de la Légion d‘honneur aux Loges, dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Sa vie mouvementée se termine comme curé de Mesnil-Carrières (actuellement Carrières-sous-Bois à Mesnil-le-Roi). Il meurt le 30 août 1833 à Saint-Germain-en-Laye. En 1830, il fait paraître sa Biographie ardennaise, un ouvrage en deux volumes qui fait sa réputation<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Pierre-Guillaume Seron (Philippeville 28 juin 1772 - Bruxelles 23 décembre 1840) : parti à Paris à 19 ans où il devient secrétaire de correspondance au ministère de la Justice (où il aurait été remarqué par Danton). Il fut jacobin et le resta toute sa vie. Administrateur du département de Sambre-et-Meuse, membre du Conseil d’arrondissement de Rocroy, maire de Cerfontaine (le précédent ayant été limogé pour avoir fait disparaître en 1798 les listes de naissance de 1778 pour empêcher l’incorporation des jeunes gens), percepteur des contributions pour le district de Senzeilles, receveur du bureau de Bienfaisance de Philippeville, juge de paix suppléant du canton de Philippeville, membre du Conseil communal puis du Collège échevinal, puis, à l’indépendance du pays, bourgmestre de sa ville natale, membre des États provinciaux de Namur, agent de la Société générale pour l’encouragement de l’industrie et du commerce, député de Philippeville au Congrès national puis à la Chambre.

Francophile convaincu, il appuie à la Chambre le 29 décembre 1832 une demande de Gendebien : Modèle:Citation. Ses discours ont été publiés en 1886 et réédités depuis<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

À la même époque, il combat un sport régional qui avait pris naissance à Cerfontaine à l’époque française : les mariages anglais c'est-à-dire fictifs, ceux de futurs conscrits avec des vieilles femmes à qui l’on attribuait une somme d’argent. Les « mariés » ne cohabitaient pas mais « l’époux » échappait au service militaire<ref>Modèle:Article</ref>.

Spécialité

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L’église Saint-Philippe.

Philippeville était jadis réputée pour ses exploitations de marbre rouge<ref name=michelin/>.

Jumelages

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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