Phylum

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Principaux rangs taxinomiques.

En systématique, le phylum<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (au pluriel phyla) est le deuxième niveau dans la classification classique des espèces vivantes, le premier étant le règne. Ce terme est accepté par toutes les disciplines concernées par le monde vivant, comme terme principal ou comme terme de remplacement autorisé. Les mots embranchement et division (ou divisio) sont synonymes mais ne sont utilisés que pour certains règnes, embranchement en zoologie et division ou divisio en botanique.

Selon les biologistes Ruggiero Modèle:Et al. (2015), il existe sept règnes du vivant, constitués de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Bibliographie.</ref>.

Historique et définitions

Le terme phylum a été inventé en 1866 par Ernst Haeckel à partir du grec phylon (φῦλον, « race »), apparenté à phyle (φυλή, « tribu, clan »)<ref name="Valentine2004">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Haeckel a observé que les espèces évoluaient constamment vers de nouvelles espèces qui semblaient conserver peu de caractéristiques cohérentes entre elles et donc peu de caractéristiques qui les distinguaient en tant que groupe distinct (« une unité autonome ») : Modèle:Citation étrangère bloc qui peut se traduire par : Modèle:Citation bloc En taxinomie végétale, August Wilhelm Eichler (1883) a classé les plantes en cinq groupes appelés divisions, un terme encore utilisé pour désigner des groupes de plantes, d'algues et de champignons<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les définitions des embranchements zoologiques ont changé depuis les six classes de Carl von Linné et les quatre embranchements de Georges Cuvier<ref>Modèle:Bibliographie</ref>.

De manière informelle, les embranchements peuvent être considérés comme des groupements d'organismes basés sur une spécialisation générale du plan d'organisation<ref name="Valentine2004"/>. Dans sa forme la plus élémentaire, un phylum peut être défini de deux manières : comme un groupe d'organismes présentant un certain degré de similitude morphologique ou développementale (définition phénétique), ou comme un groupe d'organismes présentant un certain degré de parenté évolutive (définition phylogénétique)<ref name="Budd&Jensen2000">Modèle:Bibliographie</ref>. Il n'est pas satisfaisant de tenter de définir un niveau de la hiérarchie linnéenne sans référence à la parenté (évolutive), mais une définition phénétique est utile pour aborder des questions de nature morphologique, telles que le degré de réussite des différents plans corporels.

Définition basée sur la parenté génétique

La mesure objective la plus importante dans les définitions ci-dessus est le « certain degré » qui définit comment différents organismes doivent être membres de différents embranchements. L'exigence minimale est que tous les organismes d'un embranchement soient clairement plus étroitement apparentés les uns aux autres qu'à tout autre groupe.10 Même cette exigence est problématique, car elle dépend de la connaissance des relations entre les organismes : à mesure que nous disposons de plus de données, notamment grâce aux études moléculaires, nous sommes en mesure de mieux déterminer les relations entre les groupes. Ainsi, les embranchements peuvent fusionner ou se diviser s'il apparaît clairement qu'ils sont apparentés ou non. Par exemple, les Pogonophores (« vers barbus ») ont été décrits comme un nouveau phylum (les Pogonophora) au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais des travaux moléculaires réalisés près d'un demi-siècle plus tard ont révélé qu'il s'agissait d'un groupe d'annélides, ce qui a entraîné la fusion des phylums (les vers barbus constituent désormais une famille d'annélides)<ref>Modèle:Bibliographie</ref>. D'autre part, l'embranchement hautement parasitaire des Mesozoa s'est scindé en deux embranchements (Orthonectidae et Rhombozoa) lorsqu'on a découvert que les Orthonectidae étaient probablement des deutérostomiens et les Rhombozoa des protostomiens<ref>Modèle:Bibliographie</ref>.

Cette mutabilité des embranchements a conduit certains biologistes à demander l'abandon du concept de phylum au profit d'un classement des taxons en clades sans classification formelle en rangs taxinomiques<ref name="Budd&Jensen2000"/>.

Définition basée sur le plan d'organisation

Les paléontologues Graham Budd et Sören Jensen ont proposé une définition de l'embranchement (ou phylum) basée sur le plan d'organisation (comme Haeckel l'avait fait un siècle plus tôt). Cette définition a été proposée parce que les organismes éteints sont les plus difficiles à classer : ils peuvent être des ramifications qui ont divergé de la ligne d'un phylum avant que tous les caractères définissant le phylum moderne n'aient été acquis. Selon la définition de Budd et Jensen, un phylum est défini par un ensemble de caractères partagés par tous ses représentants vivants.

Cette approche pose quelques problèmes mineurs : par exemple, certains membres d'un phylum peuvent avoir perdu des caractères ancestraux communs à la plupart de ses membres. De plus, cette définition est basée sur un point arbitraire dans le temps : le présent. Cependant, comme elle est basée sur des caractères, elle est facile à appliquer au registre fossile. Un problème majeur est qu'elle est basée sur une décision subjective concernant les groupes d'organismes qui devraient être considérés comme des phylums.

Cette approche est utile car elle facilite la classification des organismes éteints dans le « groupe parent » des phylums auxquels ils ressemblent le plus, en se basant uniquement sur des similitudes importantes sur le plan taxonomique. 10 Cependant, il est difficile de prouver qu'un fossile appartient au groupe de tête d'un phylum, car il doit présenter un caractère unique à un sous-ensemble du groupe de tête.10 En outre, les organismes du groupe de tête d'un phylum peuvent posséder le « plan d'organisation » du phylum sans avoir toutes les caractéristiques nécessaires pour en faire partie. Cela remet en cause l'idée que chaque phylum représente un plan d'organisation distinct<ref>Modèle:Article</ref>.

Une classification fondée sur cette définition peut être fortement influencée par la survie fortuite de groupes rares, ce qui peut rendre un phylum beaucoup plus diversifié qu'il ne le serait autrement<ref>Modèle:Bibliographie</ref>.

Suffixes des noms des phylums

Le nom des phylums se termine par le suffixe -phyta pour les plantes et les algues, par -mycota pour les champignons, par -ota pour les procaryotes (bactéries et archées) et par -viricota pour les virus. Pour le règne animal on ne trouve des suffixes standard qu'en dessous du rang de super-famille<ref>ICZN article 27.2</ref>.

Liste des phylums par règne

Animaux (Animalia)

Selon le Catalogue of Life (1er août 2023)<ref name="col">Modèle:Lien web</ref> :

Phylum Espèces décrites
Acanthocephala 1 330 (vers parasites)
Annelida 17 515 (vers segmentés, sangsue, lombric…)
Arthropoda 1 165 847 (insectes, crustacés, arachnides, myriapodes)
Brachiopoda 435 (« coquillages » marins)
Bryozoa 20 584 (animaux marins produisant de la matière calcaire)
Chaetognatha 132 (vers marins, constituant du zooplancton)
Chordata 73 501 (vertébrés, amphioxus…)
Cnidaria 15 659 (coraux, anémone de mer, hydres…)
Ctenophora 216 (organismes marins ayant des cils locomoteurs)
Cycliophora 2 (organismes marins microscopiques)
Dicyemida 122 (parasites de céphalopodes)
Echinodermata 11 623 (oursins, étoiles de mer, concombres de mer…)
Entoprocta 171 (vers marins)
Gastrotricha 878 (vers marins)
Gnathostomulida 100 (vers marins)
Hemichordata 139 (vers marins)
Kinorhyncha 344 (invertébrés marins)
Loricifera 44 (organismes marins microscopiques)
Micrognathozoa 1 (Limnognathia maerski)
Mollusca 130 560 (bivalves, escargots, pieuvres, limaces…)
Nematoda 17 461 (vers ronds non segmentés : filaire de Bancroft, oxyure, ascaris…)
Nematomorpha 356 (vers non-segmentés cylindriques parasites d'arthropodes)
Nemertea 1 373 (vers possédant une trompe, presque tous marins)
Onychophora 230 (vers à pattes)
Orthonectida 26 (organismes marins)
Phoronida 19 (espèces marines)
Placozoa 4 (métazoaires aplatis en forme de plaque)
Plathelminthes 22 884 (vers plats : ver solitaire, Modèle:Page h', planaire…)
Porifera 9 622 (éponges)
Priapulida 22 (vers marins possédant une trompe épineuse extensible)
Rotifera 2 014 (organismes aquatiques munis de cils vibratiles)
Sipuncula 205 (vers marins)
Tardigrada 1 461 (tardigrades)
Xenacoelomorpha 459 (vers marins)
TOTAL: 34 1 495 339

Plantes (Plantae)

Selon le Catalogue of Life (1er août 2023)<ref name="col"/> : Modèle:Colonnes

Champignons (Fungi)

Selon le Catalogue of Life (1er août 2023)<ref name="col"/> : Modèle:Colonnes

Protozoaires (Protozoa)

Selon le Catalogue of Life (1er août 2023)<ref name="col"/> : Modèle:Colonnes

Chromistes (Chromista)

Selon le Catalogue of Life (1er août 2023)<ref name="col"/> : Modèle:Colonnes

Bactéries (Bacteria)

Modèle:Article détaillé Selon la LPSN (1er août 2023)<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Colonnes

Archées (Archaea)

Selon la LPSN (1er août 2023)<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Colonnes

Virus

Modèle:Article connexe Selon l'International Committee on Taxonomy of Viruses (1er août 2023)<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Colonnes

Autres rangs taxonomiques

Les rangs taxonomiquesModèle:Note utilisés en systématique pour la classification hiérarchique du monde vivant sont les suivants (par ordre décroissant) :


Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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