Plancher-les-Mines
Modèle:Infobox Commune de France
Plancher-les-Mines Modèle:API-fr est une commune française de moyenne montagne, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la communauté de communes Rahin et Chérimont ainsi que du Massif des Vosges. L'altitude varie de Modèle:Unité au centre du village à Modèle:Unité au Ballon de Servance. Son histoire est fortement marquée par les mines et les industries de transformation des métaux, elle est connue pour le sommet de la Planche des Belles Filles et sa station de sports d'hiver.
Ses habitants sont appelés les Mainous.
Géographie
Localisation
La commune est située dans la haute vallée du Rahin, dans la Haute-Saône dans la région française de Bourgogne-Franche-Comté<ref name="IGN">Modèle:Géoportail.</ref>.
Communes limitrophes
Topographie
Plancher-les-Mines se situe dans la région montagneuse des Vosges saônoises, au pied de la Planche des Belles Filles et du ballon Saint-Antoine. L'essentiel des habitations se trouve dans la haute vallée du Rahin, composé d'alluvions fluvio-glaciaires<ref name="Plancher">Modèle:Lien web.</ref>. L'altitude du centre-ville est de Modèle:Unité. Le point culminant du territoire communal est de Modèle:Unité<ref name="IGN"/>.
Le territoire s’étend en longueur sur Modèle:Unité, du village jusque sur les versants abruptes des Hautes-Vosges, aux abords du Ballon de Servance et de la Tête de la Grande Goutte et du col du Stalon. Une multitude de sommets élevés parsèment le territoire de part et d'autre de la vallée<ref name="IGN"/>.
Hydrographie
La vallée de Plancher-les-Mines est traversée par le Rahin qui prend sa source non loin du col du Stalon, entre le ballon de Servance et le ballon d'Alsace<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Géologie
Il y a Modèle:Unité d'années, sous le Paléozoïque, des épanchements de lave forment la vallée du Rahin. Puis, Modèle:Unité d'années plus tard, le plissement alpin fissure la croûte terrestre et favorise la remontée de divers minerais métalliques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Vers 10000 av. J.-C., un glacier occupe la vallée du Rahin mais sa progression est freinée par les roches du Laurier, bordant l'emplacement du futur village. Des vestiges de ce phénomène, tel que des moraines ou des verrous glaciaires, sont toujours visibles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Climat
Le climat y est de type montagnard avec des influences océanique dégradée et semi-continentale <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les précipitations sont importantes en raison de la présence des massifs montagneux qui, à l'est, font obstacle à l'évacuation des masses d'air humides sur la Suisse. Dans la commune proche de Ronchamp, le cumul des précipitations annuelles de l'ordre de Modèle:Unité. En hiver, en raison du froid, les précipitations se produisent sous forme de neige<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1984 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Plancher-les-Mines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plancher-les-Mines, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (94,9 %), zones urbanisées (2,4 %), prairies (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom Plancher viens du l'ancien français Planchicum (planche, pont)<ref name="p.3">Modèle:Harvsp.</ref> qui était donné au premier village, il y a ensuite eu une distinction entre Plancher-Bas et Plancher-Haut (en raison de l'altitude et de l'éloignement), puis Plancher-Haut devint Plancher-les-Mines au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour rendre hommage à l'activité minière qui a permis son essor<ref name="OT">Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
En 600, un moine s'installe dans la forêt de Saint-Antoine avant qu'un prieuré et une chapelle ne soit construits<ref name="p.3"/>. En 1178, le village de Planchicum est inscrit dans les archives. En 1232, l'Abbé de Lure, seigneur de passavant (vallée du Rahin) est nommé Prince. En 1687, Plancher-Haut, devenu Plancher-les-Mines au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="OT"/>, devient indépendant de Plancher-Bas (dont il était un hameau) après l'accroissement démographique provoqué par l'exploitation des mines<ref name="p.3"/>,<ref name="Plancher"/>.
En 1771, l'usine Priqueler fabrique des montres et diverses pièces d'horlogeries avant de se spécialiser dans la réalisation de vis et de boulons<ref name="p.16">Modèle:Harvsp.</ref> employant plus d'une quinzaine de personnes<ref>"La France industrielle aux Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, Modèle:S mini- siècles, par Paul Delsalle, page 105.</ref>. L'un des propriétaires de l'atelier s'est fait construire un manoir de style anglais, par la suite récupéré pour abriter les locaux de la mairie<ref name="p.16"/>. Le village a connu un apogée avec jusqu'à Modèle:Unité au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il abritait alors des mines et des industries de transformation des métaux (vis, boulons, crémones, serrures, fonderies, brosserie)et la vallée était devenue un petit centre industriel tirant parti du charbon extrait dans les houillères de Ronchamp<ref name="OT"/>.
Dans les années 1850 une épidémie de choléra touche la Franche-Comté. Les habitants de Plancher-les-Mines font vœu de construire une croix au sommet d'une colline dominant le village s'ils ne sont pas frappés par l'épidémie. Cette dernière reste contenue à Plancher-Bas. Les habitants tiennent parole et décident de construire une croix en 1854 à Modèle:Unité d’altitude<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="OT"/>.
Depuis les années 1960 les entreprises, autrefois florissantes (jusqu'à Modèle:Unité drainant les populations actives de Modèle:Unité avoisinantes) sont en déclin du fait de la disparition progressive d'avantages stratégiques, dont les mines qui ont fermé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les mines
Entre 5000 av. J.-C. et 2000 av. J.-C., des hommes préhistoriques exploitent déjà de la pélite dans le secteur de Plancher-les-Mines pour la fabrication de haches<ref name="p.3"/>. Le mines de Plancher sont mentionnées pour la première fois en 1458, avant qu'une concession ne soit accordée à un industriel de Bâle. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'exploitation de mines d'argent, de fer, de molybdène et de plomb se développe. Les mines de Plancher fournissent de nombreuses villes pour les ateliers monétaires, notamment en Allemagne<ref name="p.3"/>.
Entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la découverte de nouveaux filons permet d'atteindre une production record de Modèle:Unité d'argent fourni par Modèle:Unité<ref name="p.3"/>. Mais l'activité décline rapidement à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à cesser<ref name="p.1">Modèle:Harvsp.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'activité minière est relancée par la compagnie anglaise Floyd après une quarantaine d'années d'abandon<ref name="p.3"/>. L'utilisation de la poudre pour le creusement des galeries vosgiennes fait son apparition vers 1630<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À cette époque, les ingénieurs réutilisent les anciennes galeries du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ces dernières, très étroites, sont élargies à l'explosif, mais c'est un échec car ces filons était déjà bien exploités<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est l'ingénieur Gensanne qui dirige les derniers travaux d’extraction vers 1750. En 1830, monsieur Collard tente de relancer l'exploitation avant de préférer les mines de Giromagny. Enfin, monsieur Deleuzun entreprend des travaux de recherche vers 1930 qui restent sans résultats<ref name="p.3"/>.
Des vestiges miniers (entrées de galeries, tranchées et haldes) subsistent au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont certains sont réaménagés le long d'un sentier pédestre<ref name="OT"/>,<ref name="p.1"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
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L'entrée d'une mine de plomb.
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L'intérieur.
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La mine noyée.
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Une halde à flanc de colline.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Plancher-les-Mines se trouve dans l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Il faisait historiquement partie du canton de Champagney<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Notice">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton d'Héricourt-1.
Intercommunalité
La commune est membre depuis son origine de la communauté de communes Rahin et Chérimont, intercommunalité créée en 2003<ref name="CCRC">Modèle:Lien web.</ref>, et qui se trouve dans le pays des Vosges Saônoises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le village est par ailleurs situé dans le périmètre du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Environnement
La communauté de communes Rahin et Chérimont, à laquelle appartient Plancher-les-Mines, est membre du syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (SICTOM) de la zone sous-vosgienne, basé à Étueffont. La communauté de communes Rahin et Chérimont assure la gestion de la politique environnementale de Ronchamp, dont entre autres la mise en place et le suivi d’un service public d’assainissement non collectif<ref name="CCRC"/>.
Une partie du territoire communal est classée en réserve naturelle, au sein de la réserve naturelle nationale des Ballons Comtois.
Population et société
Démographie
En Modèle:Population de France/dernière année, la commune de Plancher-les-Mines comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
Modèle:Article connexe La commune dépend de l'académie de Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plancher-les-Mines possède une école maternelle et primaire publique. Pour la scolarisation des lycéens, le lycée Georges-Colomb de Lure est l'établissement privilégié.
En ce qui concerne les études supérieures, les établissements les plus proches sont situés dans l'aire urbaine de Belfort-Montbéliard et à Vesoul.
Santé
Concernant les services hospitaliers, l'hôpital le plus proche de Plancher-les-Mines est celui de Lure, mais il est de plus en plus désinvesti par les services publics au profit de celui de Vesoul, principal site du C.H.I. de la Haute-Saône<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, les hôpitaux de Belfort et Montbéliard, facilement accessible depuis Ronchamp, fusionnent en 2017 au profit de la nouvelle infrastructure commune du centre hospitalier de Belfort-Montbéliard, située à mi-chemin entre les deux villes, à Trévenans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Services et équipements publics
Les services publics comprennent un bureau de poste, une salle polyvalente et une médiathèque. Une brigade territoriale de gendarmerie est implantée dans la commune proche de Champagney.
Les autres services publics sont disponibles à Lure, où l'on trouve notamment la sous-préfecture, les services sociaux locaux du Conseil départemental et une de ses antennes techniques routières, Pôle emploi, EDF, les services fiscaux et cadastraux et un tribunal d'instance.
Instances administratives et judiciaires
La commune de Plancher-les-Mines dépend du tribunal de grande instance de Vesoul, du tribunal d'instance de Lure, du tribunal de commerce de Vesoul, du tribunal paritaire des baux ruraux de Lure, du tribunal des affaires de Sécurité sociale du Territoire de Belfort, du conseil de prud'hommes de Lure et de la cour d'assises de Vesoul. De plus, la ville est dépendante du tribunal administratif et de la cour d'appel de Besançon ainsi que de la cour administrative d'appel de Nancy<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
La presse écrite est représentée par le quotidien régional L'Est républicain<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que par le journal hebdomadaire Les Affiches de la Haute-Saône.
Le village est couverte par les programmes de France 3 Franche-Comté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
Plancher-les-Mines est rattachée à l'unité pastorale de Champagney<ref name="Unité pastorale">Modèle:Lien web.</ref>, faisant partie du doyenné de Lure, qui dépend de l'archidiocèse de Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un lieu de culte catholique est implanté dans la commune : l'église Saint-Nicolas<ref name="Unité pastorale"/>.
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L'église.
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L'intérieur de l'église.
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Concernant d'autres religions, les lieux de cultes les plus proches sont les temples de Magny-Danigon et Clairegoutte pour les protestants, la synagogue de Belfort pour les juifs et la mosquée de Lure pour les musulmans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village ne compte plus guère qu'une centaine d'emplois industriels. C'est un village de retraités ou dortoir. Les maisons à vendre trouvent encore acquéreurs auprès de Belfortains voire de Mulhousiens qui n'hésitent plus à accomplir 50 à Modèle:Unité quotidiens pour se rendre à leur travail. L'INSEE rattache le village au bassin de vie de Champagney - Ronchamp<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Musée de la Fête foraine ;
- Le cinéma Sélect créé en 1941 par Moïse Foglia ;
- Porphyre de Plancher utilisé dans la basilique de Fourvière à Lyon ;
- Cascades en forêt : cascade de la Goutte des Saules, du Saut de la Truite, du Gremillot, de Saint Victor ;
- Vestiges miniers ;
- La Planche des Belles Filles (station de ski et ascension cycliste) ;
- L'église ;
- La mairie ;
- Le « sabot de l'enfant » (rocher) ;
- La croix du choléra.
- L'ancienne gare des chemins de fer vicinaux de la Haute-Saône<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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La cascade de la Goutte des Saules.
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La chapelle Saint-Antoine.
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La croix du choléra.
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Le monument aux morts.
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Stèle FFI de la Planche des Belles Filles.
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Stèle de Gaston Wurtz.
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L'ancienne gare.
Personnalités liées à la commune
- Patrick Bouchitey, acteur, scénariste et réalisateur, né à Plancher-les-Mines en 1946.
- Cyril Mennegun, cinéaste et documentariste, né en 1975.
- Docteur Gerhard Diego de Izarra né en 1923 à Chinon (Indre) et mort en 2008 à Neuvillalais (Sarthe), était un médecin, écrivain ; inventeur de la ruche "Procédé Izarra" notamment. Il a exercé son métier à Plancher-Les-Mines du milieu des années 1950 jusqu'en 1961.
- Georges Juif, ancien combattant de la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web, né le 5 février 1898 à Plancher les Mines (Vosges Saônoises).</ref>.
- Denis Sonet, prêtre, (1926-2015).