Pluherlin
Modèle:Infobox Commune de France
Pluherlin {{#ifeq:1|0|[plyɛʁlɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme latine Plebs Huiernim en 833<ref>Dans le cartulaire de Redon.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, sous la forme Ploernin en 1330<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pluherlin vient du breton Plou (paroisse) et de Hernin, moine ayant immigré en Armorique au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:s| s }} }} siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Source insuffisante. Le nom de saint Hernin a été attribué à l'une des rues du bourg.
Son nom en breton est Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Situation
Le bourg de Pluherlin est situé à vol d'oiseau à seulement Modèle:Unité à l'ouest de Rochefort-en-Terre. Vannes est situé à Modèle:Unité à l'ouest et Rennes à Modèle:Unité au nord-est.
Géographie physique
L'altitude de la commune est comprise entre 13 mètres (vallée de l'Arz à son point le plus bas à l'est de la commune) et 101 mètres. Le nord de la commune de Pluherlin appartient à la région naturelle des Landes de Lanvaux, un plateau boisé dont le cours de l'Arz qui traverse la commune suivant une direction ouest-est marque la limite sud. Le plateau est notamment occupé par le bois de Gournava et l'étang éponyme du Grand Gournava. L'étang du Moulin neuf est situé en Malansac, mais limitrophe de Pluherlin et Rochefort-en-Terre ; il a été recreusé vers 1970 à l'emplacement d'un ancien étang disparu pour des raisons touristiques. Modèle:Images
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pleucadeuc », sur la commune de Pleucadeuc, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pluherlin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,2 %), forêts (29 %), terres arables (25,1 %), prairies (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones urbanisées (1,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire
Les alignements mégalithiques du Haut Brambien sont à cheval sur les communes de Pluherlin et Saint-Gravé. Ce site aurait compté plus de Modèle:Nobr menhirs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais la grande majorité des mégalithes ont été depuis détruits ou déplacés<ref name="Présentation de la commune de Pluherlin">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Selon A. Marteville et P. Varin, qui ont publié leur livre en 1853, le désordre des pierres et le renversement de la plupart d'entre elles date des premiers temps du christianisme : « le culte nouveau, voulant détruire ces insignes d'une religion barbare, les aura culbutés et dispersés au sol »<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage.</ref>.
La commune abrite aussi le menhir de la Pierre Longue et le menhir couché de Talvé<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que le dolmen de Trebrun<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé De nombreuses pierres et haches polies, ainsi que des haches à talon en bronze ont été trouvées, notamment lors de labours<ref name="Présentation de la commune de Pluherlin" />.
Antiquité
Au Nonenno ont été trouvés des restes de villas, des monnaies et plus d'une cinquantaine de statuettes de Vénus et de Junon, ainsi que les traces d'un fanum à la Grée Mahé et d'un ossarium à Carbouëdé, ce qui prouve une occupation gallo-romaine assez dense<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Moyen-Âge
Temps modernes
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pluherlin en 1778 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pluherlin en 1853 : Modèle:Citation bloc
Selon un rapport du Conseil général du Morbihan en 1886 l'école des garçons est « complètement insuffisante, et le logement de l'instituteur inhabitable », d'où la nécessité de construire une nouvelle école des garçons<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de Pluherlin et actuellement placés sous séquestre à la commune de Pluherlin<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Pluherlin porte les noms de 64 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name=genweb316>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts de Pluherlin fut inauguré le Modèle:Date-<ref> https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7589101c/f2.item.r=Pluherlin.</ref>.
Selon une revue catholique en 1927 les écoles chrétiennes de Pluherlin comptaient 80 élèves pour celle des garçons et 100 pour celle des filles contre 19 élèves (et 2 maîtres) pour l'école laïque de garçons et 1 élève pour celle des filles<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Huit réfractaires au Service du travail obligatoire furent fusillés par les Allemands le Modèle:Date-, soit six jours après les combats de Saint-Marcel entre Grande Métairie et Cléguérec, et le village de Carade fut incendié<ref>Alain Lefort et Bernard Lucas, "Les hauts lieux de la Résistance en Bretagne", éditions Ouest-France, 1991</ref>. Un monument commémoratif se trouve le long de la D 777 entre Rochefort-en-Terre et Questembert<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monument aux morts de Pluherlin porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name=genweb316/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
La population de Pluherlin a augmenté entre 1999 et 2007 grâce à son solde migratoire positif (+1,9 %)<ref>insee recensement 2007</ref>. Cet afflux de population vient en particulier d'une commune du même département 59 % et d'une autre région 30,4 %. Cet accroissement de population s'est accompagné de constructions neuves. La commune possède très peu d'appartements 2,1 %.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
On trouve deux monuments historiques inscrits à Pluherlin.
- La croix de cimetière de Pluherlin<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le château de Talhouët ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}-{{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}), berceau de la famille de Talhouët<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
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Le château de Talhouët vers 1920 (carte postale).
Il existe aussi plusieurs édifices présentant un intérêt patrimonial.
- L’église Saint-Gentien, dédiée à saint Gentien (1902) ;
-
Église Saint-Gentien : vue extérieure d'ensemble.
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glise Saint-Gentien : vue intérieure d'ensemble.
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Église Saint Gentien : tableau Martyre de saint Gentien
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Bannière de procession de saint Gentien.
- La chapelle Notre-Dame-de-la-Barre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;
- La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Réconfort ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}) ;
- La chapelle Notre-Dame-de-Cartudo (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;
- La croix du puits ;
- La croix du Pont de l’église (1843 et 1930) ;
- Le calvaire dit Croix de la Motte ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}) ;
- Le château de Gournava (1895) ;
- L’ancien château de Kerfériou ;
- Le manoir du Boisbréhan ;
- Le manoir de Carcado ;
- La fontaine de Cartudo (1776) ;
- Le moulin à eau de Boisbréhan ;
- Le moulin Rougé ou moulin de Talhouët (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : le moulin à vent, de nos jours en ruines, dépendait du manoir de Talhouët<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Depuis 2020 des panneaux multilingues rappellent l'histoire des monuments religieux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Amaury Lepart, Explorations sur la « Grée de Carate » à Pluherlin, (Annales de Bretagne), no 66, 1, 1959, Modèle:P.
- Alexis Hallier, Pluherlin note d'histoire locale, numéro spécial de la voix de Saint Gentien (bulletin paroissial), 1981