Plumaugat

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Modèle:Infobox Commune de France

Plumaugat {{#ifeq:1|0|[plymoɡat]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

La commune de Plumaugat est située à la limite de l'Ille-et-Vilaine, à Modèle:Unité de la RN 12 (reliant Rennes à Saint-Brieuc).

Plumaugat est parcourue par la Rance ce qui lui confère un aspect vallonné. Les paysages y sont principalement de bocages avec toutefois des forêts (14 % du territoire environ). Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plumaugat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), forêts (15,7 %), prairies (12 %), zones urbanisées (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Maelcat en 846, 863 et 869, Ploemagada en 1182, Parochia de Plomagoat en 1282, Plomaugat vers 1330, Plumaugat en 1405, Plumagad au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom de la commune vient de plou qui signifie paroisse (dénomination assez fréquente en Bretagne) et Maugat (nom du saint fondateur)<ref name=infobretagne/>. Plumaugat est donc la « paroisse de Melgat/Maugat »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Moyen Âge

La commune de Plumaugat aurait vu naître Nominoë (premier roi de Bretagne) mais aucun document historique ne l'attesteModèle:Référence nécessaire. Toutefois, la paroisse existait bel et bien, à cette époque, puisqu'un document datant de 863 parle d'une donation d'une de ses habitantes.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux Morts porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • 146 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 12 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

L'après Seconde Guerre mondiale

En Modèle:Date- une épidémie de fièvre aphteuse frappe particulièrement l'est du département des Côtes-du-Nord, notamment les communes de Caulnes, Guitté et Plumaugat. Un cordon sanitaire fut mis en place autour des exploitations agricoles concernées, les fermes désinfectées, des pédiluves installés à l'entrée des bâtiments. Des laissez-passer sont exigés pour pouvoir circuler et des fosses creusées à la hâte pour ensevelir sous de la chaux les cadavres des animaux.

Francis Leroy, maire à l'époque, témoigne : « Ma ferme s'est retrouvée en isolement et tout le cheptel a été abattu : 250 porcs et 25 vaches laitières »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Faisant partie de la communauté de communes de Caulnes jusqu'au Modèle:Date-, Plumaugat est rattaché depuis le Modèle:Date- à Dinan Agglomération.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Elle compte de nombreux monuments, notamment :

Personnalités liées à la commune

  • Les Plumaugat et les seigneurs de Plumaugat :
    • Eudes de Plumaugat, croisé en 1248 ;
    • Eon de Plumaugat Connétable de Rennes en 1388, marié à Jeanne de Rougé, parents de Raoul de Plumaugat, qui fit une transaction le Modèle:Date- avec Jean de Plumaugat par laquelle il est convenu que Raoul portera les armes pleine et Jean avec différence ;
    • Caro de Plumaugat et Macé de Plumaugat étaient compagnons d'armes de Bertrand du Guesclin, connétable de France ;
    • Pierre de Plumaugat marié en 1455 avec Jeanne de Plorec ;
    • Allain de Plumaugat chambellan du duc de Bretagne Modèle:Souverain2, marié à Isabeau Giffard ;
    • Pierre de Plumaugat, mort en 1513 père de Marie-Marguerite de Plumaugat dame hérière de Plumaugat mariée en 1490 à Louis d’Yvignac, garde ordinaire d’Anne de Bretagne.
    • Marie de Plumaugat, dame de la Chasse, propriétaires de quatre manoirs et métairies et de quatre moulins, déclarait en 1513 détenir « jurisdiction, seigneurie, collier (instrument destiné à exposer les malfaiteurs), justice patibulaire, sergent franc »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La seigneurie de Plumaugat passa ensuite dans les familles Yvignac, Guitté, d’Espinay de Vaucouleur, du Breil de Pontbriand, Bruc de Broon, Guéhéneuc de Boishue puis Mellon.

  • L'abbé Fleury : né à Plumaugat le Modèle:Date-, Eugène Fleury est ordonné prêtre le Modèle:Date-, maître d’étude aux Cordeliers à Dinan avant l’ordination, puis il fut professeur à Saint-Charles (Saint-Brieuc) en Modèle:Date- avant d’être nommé Vicaire de l’Église Saint-Michel de Saint-Brieuc.
Il devient membre du mouvement Défense de la France par l’intermédiaire de l’Abbé Chéruel en Modèle:Date-. L’abbé Fleury recrute par la suite Modèle:M. dont la maison devint le P.C du groupe D.F. qui se structure ensuite à partir d’Modèle:Date- à Saint-Brieuc autour de Métairie, Hauet (masseur, chargé des faux papiers) et du pharmacien gaulliste Gallais. En contact avec des membres du Comité Départemental de Libération clandestin il organise l’une des premières réunions du CDL dans sa sacristie de l’Église Saint-Michel. Par la suite il remplace son collègue Chéruel au sein du CDL quelques semaines. Lieutenant de réserve, il dirige avec Jean Métairie un groupe de Corps Francs sous le nom de « Vengeance » fort d’environ Modèle:Nobr organisés militairement en sections, compagnies qui à plusieurs reprises se heurtèrent aux Allemands avant le débarquement et qui seront intégrés par la suite dans l’Armée secrète. L’abbé Fleury est désigné délégué militaire du Mouvement de Libération Nationale (M.L.N), qui regroupe D.F, Libé-Nord, l’O.C.M et l’O.R.A ; Jean Métairie étant désigné chef départemental de l’Armée Secrète. Il aurait refusé de prendre le maquis pour échapper à la menace d’arrestation.

L’abbé Fleury est arrêté par la Gestapo le Modèle:Date- un peu après midi, puis interné à la prison de Saint-Brieuc. Ses amis s’efforcent de lui faire parvenir un colis pendant sa détention. Torturé pendant les interrogatoires. Le Modèle:Date-, les gardiens refusent les colis déclarant que l’abbé Fleury serait parti le matin vers Rennes. En fait il a été fusillé le jour même (Modèle:Date-). Son corps est retrouvé dans une fosse commune de la Forêt de Malaunay par des ouvriers chargé d’abattre des arbres le long de la Route nationale 12 quelques jours plus tard. Son corps est reconnu par l’abbé Le Solleu de Plouagat ainsi que l’abbé Le Duff de Guingamp qui signale dans un courrier daté du Modèle:Date- et adressé à l’Évêché qu’il a été appelé le matin à bénir une fosse commune découverte aux environs de Guingamp. Parmi les dix-sept cadavres que contenait ce charnier se trouvait celui d’un prêtre. Dans sa poche il y avait un mouchoir marqué E.F.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Liens externes

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