Portet-de-Luchon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Portet-de-Luchon est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Portet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Portetois.

Portet-de-Luchon est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846..

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

La commune de Portet-de-Luchon se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Gaudens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Bagnères-de-Luchon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Jurvielle (Modèle:Unité), Poubeau (Modèle:Unité), Cathervielle (Modèle:Unité), Gouaux-de-Larboust (Modèle:Unité), (Modèle:Unité), Garin (Modèle:Unité), Billière (Modèle:Unité), Cazeaux-de-Larboust (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Portet-de-Luchon fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Portet-de-Luchon est limitrophe de cinq autres communes, dont deux dans le département des Hautes-Pyrénées. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Portet-de-Luchon.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Portet, le ruisseau des Artigues, le ruisseau du Bousquet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 8,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Paul-d'Oueil », sur la commune de Saint-Paul-d'Oueil, mise en service en 1999<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Flore et faune

Modèle:Article détaillé

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:31432-Portet-de-Luchon-ZNIEFF1.png
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Portet-de-Luchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (69,8 %), prairies (30,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Portet-de-Luchon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Portet-de-Luchon est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de Modèle:Unité des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque feux de forêts.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>

Fichier:31432-Portet-de-Luchon-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Portet-de-Luchon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 38 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Portet-de-Luchon est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Monographie de la commune de Portet-de-Luchon, datée du Modèle:Date- :

« D'après certains écrits, la vallée du Larboust faisait partie de la Gaule et était habitée par les Celtes. La contrée correspondante du versant méridional était habitée par les Ibères. Les Ibères peuple nomade, repoussèrent les Celtes vers le centre de la Gaule et occupèrent les vallées de Luchon. Plus tard ces vallées firent partie de l'Aquitaine ; le peuple qui occupait la vallée du Larboust prit le nom de Garumni, mot dérivé de Garonne. Quelque temps après les Liguriens vinrent aussi peupler ces hautes vallées. Ces divers peuples se faisaient toujours la guerre et vivaient sans ordre et sans discipline. Cependant certaines tribus comprenant l'utilité des règlements étaient parvenues à se réunir et à confier l'autorité à des magistrats. Ces représentants des tribus prenaient le nom de Décuriones, ils formaient leur curio, pouvoir administratif qui offre beaucoup de ressemblance avec le conseil actuel de nos communes.

Sous la domination romaine, une grande prospérité se fit sentir dans ces vallées. Pompée ayant soumis l'Espagne, passa dans les vallées de Luchon et les réunit en une seule tribu connue sous le nom de Convènes. Les Convènes établirent leur centre de réunion à Lugdunum aujourd'hui Saint-Bertrand-de-Comminges ; ils se confondirent avec les Garumnis et se gouvernèrent par leurs propres lois quoique soumis au grand peuple.

Sous la féodalité ces vallées appartenaient au comte de Comminges et étaient par conséquent gouvernées par lui. Les habitants réunis en divers groupes étaient entièrement assujettis à leur seigneur.

Mais sous le règne de Louis VI les paysans du Larboust, comme les paysans du nord, réclamèrent au comte de Comminges des droits et des libertés. Ils voulaient avoir le droit de se réunir et de discuter les affaires intéressant leur commune ; ils voulaient une mairie, une église avec son beffroi. Sur le refus du seigneur, les paysans se révoltèrent et le comte fut enfin obligé de leur faire quelques concessions. C'est là le premier progrès du peuple dans la voie de la liberté. Dès lors les rois accordèrent peu à peu de nombreuses concessions et les communes acquirent plus de droits, de liberté et d'influence.

Mais au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle l'esprit humain déploya une remarquable activité. Le tiers-état réclamait vivement la réforme d'une organisation politique et sociale dont souffrait le pays tout entier. La nation déclara ouvertement ses vœux et ses volontés qui se résument ainsi : la liberté et l'égalité de tous les citoyens, la souveraineté du peuple, l'admissibilité de tous les citoyens aux emplois publics, la liberté de la presse, du commerce et de l'industrie. C'est sur de tels principes que la Révolution de 1789 établit les bases de notre société contemporaine. C'est depuis cette époque de rénovation que les communes possèdent les droits et les libertés dont elles jouissent aujourd'hui<ref>P. Fourment instituteur,</ref>. »

L'ancien presbytère (1781)

Fichier:Presbytère.JPG
Le presbytère, en haut à droite de l'image (2008).

Le presbytère est construit sur une éminence de 1781 à 1786, pour le curé du village. En 1942, la bâtisse est transformée en auberge de jeunesse, puis abrite des réfugiés belges<ref name="depeche">Modèle:Lien web.</ref>.

De 1965 à 1980, le presbytère est loué aux Francs et franches camarades du Tarn, qui le transforment en colonie de vacances pour une cinquantaine d'enfants et adolescents de 7 à 14 ans. Il est ensuite loué par le comité d'entreprise de la Société générale<ref name="depeche" />, puis laissé vacant.

En 2014, le presbytère a été reconverti en quatre logements sociaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Fichier:Groupeclasse.jpg
Groupe d'élèves sur le perron de l'école en 1949.

L'école du village a fermé ses portes vers les années 1960 faute d'effectif suffisant. Les enfants sont d'abord allés à l'école du village voisin, ensuite il n'y en eut plus aucun. Lorsque quelques enfants ont à nouveau fait leur apparition dans le village, on a pensé pouvoir rouvrir l'école mais le phénomène n'était pas durable. Un regroupement pédagogique intercommunal a vu le jour dans la vallée du Larboust. Grâce à lui, deux communes ont pu préserver leur école. Il compte aujourd'hui trois classes, dont une maternelle, et une cinquantaine d'élèves. Son avenir est incertain car l'effectif est voisin du seuil minimum de fermeture d'une classe.

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 83,3 % d'actifs (77,8 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 16,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 5 en 2013 et 8 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 14, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 14 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 14,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

Un seul établissement<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> relevant d’une activité hors champ de l’agriculture est implanté à Portet-de-Luchon au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Fichier:Troupeaubovins.jpg
Troupeau de vaches lors de l'estive.

L'installation récenteModèle:Quand d'un jeune agriculteur a permis de sauvegarder l'activité principale du village qui est le pastoralisme. Le tourisme a fait son apparition vers les années 1980 avec la transformation des granges et bâtiments d'élevage en gîtes ruraux. Aujourd'hui, l'économie du village est orientée vers ces deux secteurs. Les résidents à l'année sont en majorité des retraités, un moniteur de parapente est installé sur la commune. De nombreuses résidences secondaires font leur apparition et le village prend de l'ampleur. Afin de lui redonner vie, la municipalité en place souhaite développer les locations à l'année, il y en a trois en 2011.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le chemin de la Seigue dit aussi chemin de l'estive va du village au col de Peyresourde. Ce chemin est mentionné par des panneaux situés au fond du village près de l'abreuvoir de Garlet et sur la D 76 à proximité de l'embranchement avec la route du col, on peut y pénétrer des deux côtés. Ce chemin est en fait un ancien chemin d'intérêt commun allant de Portet-de-Luchon à Arreau. Il a été récemment réhabilité du village jusqu'à l'intersection avec la D 76 par la commune de Portet. Il est aujourd'hui principalement utilisé par les agriculteurs et permet de conduire les troupeaux jusqu'à l'estive au moment de la transhumance. Accessoirement, il sert aussi de chemin de randonnée. Son parcours est ombragé et fort agréable, il longe un ruisseau et à mi-chemin on fait la rencontre surprenante avec des cabanes en bois, construites à la manière des trappeurs canadiens par un habitant du village passionné de nature.

Fichier:Portet-de-Luchon moulin (4).JPG
Les deux moulins au bord du ruisseau de Labach.
Fichier:Portet-de-Luchon église (2).JPG
L'église de Portet-de-Luchon.

À l'entrée du village, le site des moulins, sur les bords du ruisseau de Labach est un lieu frais, reposant et tranquille. Les deux moulins, à proximité du pont aux cinq arches qui marque l'entrée du village, étaient encore en service au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et sont à peu près bien conservés. Ils sont l'objet de toutes les attentions de la part de la municipalité en place qui envisage la restauration de l'un d'eux. La pachère, sorte de bief alimentant en eau le moulin d'en bas a été refaite. Ce lieu a aussi bénéficié de quelques aménagements au cours des dernières années : installation d'une table de pique-nique, élargissement du virage du pont avec enrochement et plus récemment renforcement par empierrement des berges du ruisseau pour protéger la route des crues du torrent avec aménagement d'un parking destiné aux randonneurs et utilisateurs des gîtes. Le projet d'aménagement de ce site prévoit la réhabilitation du sentier permettant l'accès piétonnier au village, le dégagement et la restauration des murs de pierre, l'entretien des espaces verts et la création d'un nouveau sentier. Ce sentier passera sous une arche du pont, longera le ruisseau et après le franchissement d'une échelle ou escalier, débouchera derrière l'église et rejoindra les différents sentiers de randonnée traversant le village : la Passéjade, le tour d'Oueil-Larboust et le GR 10 menant au col du Lion et passant par la cabane de Conques.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail