Raoul Ier de Vermandois
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Modèle:Raoul Ier de Vermandois<ref name="fmg">Raoul le Vaillant sur le site généalogique FMG.</ref>, dit le Vaillant ou le Borgne, connu aussi sous le nom de Modèle:Noble- de Crépy, né vers 1085<ref name="fmg" /> ou vers 1094<ref name="Marek" />, mort le 13 ou le Modèle:Date, est comte de Vermandois, d'Amiens et de Valois de 1102 à 1152.
Biographie
Fils d'Adélaïde de Vermandois et d'Modèle:Noble, petit-fils du roi Modèle:Noble, il est cousin germain du roi Modèle:Noble. Il apporte son soutien à ces derniers contre les barons rebelles à l'autorité royale.
Le Modèle:Date-, présent à Saint-Omer, lorsque le comte de Flandre Guillaume Cliton confirme les lois et coutumes de la ville, il jure d'observer celles-ci<ref>André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, Modèle:P., lire en ligne.</ref>.
Ayant perdu un œil au cours de la prise du château de Livry en 1129, il blesse mortellement l'année suivante Thomas de Marle, sire de Coucy au siège de Coucy, celui-là même qui avait tué son frère Henri (1091-1130), seigneur de Chaumont-en-Vexin. En Modèle:Date-, le roi Modèle:Noble- le fait sénéchal<ref>Liste des sénéchaux de France sur le site du Service historique du Gouvernement français.</ref>.
Peu après la mort de Modèle:Noble- en 1137, il soutient temporairement la cause de la reine mère Adèle de Savoie qui craignait de voir sa dot utilisée au service de l'État par son fils Modèle:Noble- aidé de l'abbé Suger<ref>Jean Flori, Aliénor d'Aquitaine, 2004, Modèle:P.56.</ref>.
Dévoué à la couronne, Modèle:Noble- accepte qu'il épouse la sœur de sa femme Aliénor d'Aquitaine, Pétronille d'Aquitaine (1125-vers 1152)<ref>Jean Flori, op.cit., p. 82.</ref>, âgée d'à peine seize ans et qui est véritablement tombée sous le charme de ce presque quinquagénaire. Pour pouvoir l'épouser, Raoul demande l'annulation de son mariage pour consanguinité en 1142 avec sa première épouse Éléonore de Blois. L'épouse délaissée se plaint alors auprès de son oncle<ref>Modèle:Ouvrage</ref> Modèle:Noble, comte de Blois et de Champagne, ce qui ne fait qu'envenimer un conflit déjà existant avec le roi de France<ref>Jean Flori, op. cit., p.59.</ref>. Le pape Modèle:Noble intervient en annulant ce mariage et excommunie les nouveaux époux ainsi que les évêques qui ont consenti à bénir leur union. Raoul et Pétronille continuent à vivre , malgré cela, en situation d'adultère et de bigamie<ref name="ref_auto_1">Jean Flori, op.cit., p. 63.</ref>. Son successeur, Modèle:Noble, se montre moins intransigeant et une conciliation est organisée en 1144, à l'occasion de la consécration du nouveau chœur de l'abbaye de Saint-Denis<ref>Jean Flori, op.cit., p. 62.</ref>. Le pape Modèle:Noble légitime ce mariage au concile tenu à Reims en 1148<ref>Louis Duval-Arnould, Les dernières années du comte lépreux Raoul de Vermandois (Modèle:V.1147-1167…) et la dévolution de ses provinces à Philippe d'Alsace, Bibliothèque de l'école des chartes, 1984, volume 142, Modèle:P.81.</ref>. Éléonore de Blois est morte cette même année<ref name="ref_auto_1" />.
Pendant l'absence de Modèle:Noble-, parti pour la deuxième croisade en juin 1147<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Raoul reste en France en qualité de co-régent du royaume avec Suger<ref>Jean Flori, op.cit., p. 70.</ref>.
Unions et descendance
1) Vers 1120, il épouse en premières noces Éléonore de Blois, fille d'Modèle:Noble et d'Adèle d'Angleterre, dont il se sépare vers 1141 pour cause de consanguinité. Certaines généalogies<ref name="Marek">Comme genealogy.eu, de Miroslav Marek.</ref> attribuent à cette union, un fils Modèle:Noble qui serait devenu moine sous le nom de Félix de Valois, mais cette affirmation semble être un canular du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
2) En 1142<ref>Jean Flori, op.cit., p. 59.</ref>, il épouse Pétronille d'Aquitaine (Péronelle), fille de Modèle:Noble et d'Aénor de Châtellerault, et sœur d'Aliénor D'Aquitaine, il a :
- Élisabeth (1143-1183), comtesse de Vermandois et de Valois, mariée à Philippe d'Alsace, comte de Flandre ;
- Modèle:Noble (1145-1167), comte de Vermandois et de Valois ;
- Aliénor de Vermandois (vers 1152-1214Modèle:Sfn). C'est une enfant posthume<ref>Jean Flori, op.cit., p. 82 et André Moreau-Néret, op.cit., p. 108.</ref> Modèle:Sfn.
Emblématique
Le premier sceau de Modèle:Noble- est un témoin important du processus de naissance des armoiries. Ce serait le premier sceau portant des armoiries, avec un échiqueté (un damier) sur le gonfanon<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Article.</ref> qui daterait de 1126 selon Jean-François Nieus<ref name=":0" /> et de vers 1135 selon Michel Pastoureau, pour qui, par ailleurs, le second sceau de Modèle:Noble- est le plus ancien sceau équestre armorié absolument daté (1146)<ref name=":1" />.
Cinéma
Il apparaît dans le film Les Visiteurs 3, la Révolution
Liens internes
Notes
<references />
Voir aussi
Modèle:Début dynastie Modèle:Insérer dynastie Modèle:Fin dynastie Modèle:Portail