Raymond VII de Toulouse

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Raymond de Toulouse.

Modèle:Noble-<ref> Selon la généalogie traditionnelle des comtes de Toulouse faite par les Bénédictins dans l’Histoire générale de Languedoc, il serait Modèle:Noble-, mais des études critiques ont établi que deux comtes du prénom de Raymond avaient été omis. Il serait donc Modèle:Noble- : voir Modèle:Ref-Settipani-MidiCarolingien.</ref> de ToulouseModèle:Date de naissance à Beaucaire – † Modèle:Date de décès à Millau), est un comte de Toulouse, de Saint-Gilles, duc de Narbonne, marquis de Gothie et de Provence de 1222 à 1249. Il était le fils de Modèle:Noble, comte de Toulouse, de Saint-Gilles, marquis de Gothie et de Provence et duc de Narbonne et de Jeanne d'Angleterre. Par sa mère, il était petit-fils du roi Modèle:Noble, neveu des rois d'Angleterre Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre et par conséquent cousin du roi Modèle:Noble.

Biographie

En 1215, le concile de Latran dépossède son père Modèle:Noble- de tous ses États pour les donner à Modèle:Noble, ne laissant que le marquisat de Provence à Modèle:Noble-, si sa conduite montrait sa droiture religieuse. Profitant de la présence de Simon de Montfort en Île-de-France pour rendre hommage au roi Philippe Auguste, les deux Raymond débarquent à Marseille en Modèle:Date, prennent Beaucaire et assiègent le château, tenu par une garnison de Montfort. Modèle:Noble- se rend ensuite en Aragon, tandis que Modèle:Noble- assiège les troupes de Montfort. Pour sauver la garnison du château, Simon de Montfort est obligé de livrer le château et de lever le siège de la ville le Modèle:Date : c’est la première défaite d’importance de Simon de Montfort en Occitanie. Et la révolte commence à poindre. Profitant d’un moment où Montfort guerroie dans le Valentinois, Modèle:Noble- reprend Toulouse, et est bientôt rejoint par son fils. Simon de Montfort se dirige vers sa propre tombe ; il assiège Toulouse en 1218, où il est tué.

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Bulle de l'empereur Modèle:Noble- donnant à Modèle:Noble-, comte de Toulouse, le Comtat Venaissin et diverses autres terres, Modèle:Date-. Archives nationales AE/I/1 Modèle:N°.

Pour éviter que la lutte ne s’envenime religieusement, Modèle:Noble-, excommunié depuis dix ans, reste en retrait, tandis que Modèle:Noble- mène la lutte contre Modèle:Noble et regagne le terrain perdu. Modèle:Noble- meurt en Modèle:Date et Modèle:Noble- lui succède, sans qu’Amaury de Montfort ne puisse s’y opposer, mais qui le place automatiquement sous le coup de l'excommunication. Modèle:Noble-, allié au comte Raymond-Roger de Foix, puis à son fils Modèle:Noble continue la lutte contre Montfort et reconquiert l’ensemble du « Grand Languedoc ». Amaury, à qui il ne reste que la ville de Carcassonne, doit renoncer en Modèle:Date, se retire en Île-de-France et cède tous ses droits sur ses terres occitanes au roi Modèle:Noble.

À l'occasion des conciles de Montpellier (Modèle:Date) et de Bourges (Modèle:Date), Modèle:Noble- prend l'engagement de se soumettre et de lutter contre les cathares, mais ces promesses n'empêchent pas l'organisation d'une nouvelle « croisade » contre lui<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Noble- intervient au sud, prend Avignon, reconquiert les trois vicomtés Trencavel<ref>Albi, Béziers et Carcassonne.</ref> qu’il rattache à la Couronne et transforme en sénéchaussées, soumet le Toulousain, mais meurt au retour, à Montpensier. Blanche de Castille, la régente, envoie Modèle:Noble pour restaurer l’autorité royale en Languedoc.

Après deux ans de guérilla, et quelques semaines de négociations à Meaux, Raymond se résigna à signer le traité de Paris en 1229, par lequel il cédait les anciennes vicomtés Trencavel au roi de France et accordait Jeanne, sa fille et unique héritière, à Alphonse de Poitiers, frère du roi Modèle:Noble. Il y apposa sa signature le jeudi Modèle:Date qui était, cette année-là, le jeudi saint. Le jour-même et conformément aux clauses du traité, il se rendit sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame pour faire amende honorable du ralliement de son comté et de certains membres de sa maison à la doctrine des cathares. Les fêtes de Pâques purent ainsi être célébrées dans la concorde et la communion doctrinale<ref>Voir dates de Pâques durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1229 : Modèle:Date-.</ref>. Certains historiens ont mis en doute la sincérité de son ralliement doctrinal et affirmé qu'on lui avait imposé une humiliation qu'il avait dû subir sous la contrainte. Cette opinion n'est pas admise par tous les auteurs<ref>Le fait en effet d'avoir subi une sentence d'excommunication ne signifie pas forcément qu'elle était mérité : la justice des hommes peut se tromper, même quand elle est rendue au nom de Dieu.</ref>.

Cette soumission restaura une véritable dépendance du comté de Toulouse à la Couronne de France<ref>Le comté de Toulouse avait été, dans son ensemble, une partie de la Gaule de Jules César. L'appartenance de la région de Toulouse au royaume de France remonte à 507 : ce furent les Toulousains qui avaient fait alors appel à Modèle:Noble pour qu'il les libérât de la tutelle arienne des rois Wisigoths d'Espagne. À cette époque, seul le Haut-Languedoc (l'actuel Midi-Pyrénées) était entré dans le royaume mérovingien. Le Bas-Languedoc (qui devint Septimanie lors du concile d'Agde en 506, et appelé aujourd'hui le Languedoc-Roussillon) resta sous tutelle étrangère jusqu'en 759. Il subit en effet la tutelle arienne jusqu'en 719 puis devint pendant quarante ans une province de l'émirat de Cordoue.</ref>, et le pape Modèle:Noble créa bientôt, en 1233, l’Inquisition pour lutter contre la doctrine cathare. Des magistrats, envoyés de Paris, fondèrent dès 1229 une université à Toulouse où s'illustrèrent des savants appartenant à l'ordre fondé par saint Dominique. Le comte et les consuls de la ville de Toulouse réussirent par la suite avec le temps à exercer un certain contrôle sur cette université.

Par ailleurs, le Marquisat de Provence étant toujours occupé par les forces pontificales depuis la croisade des Albigeois, il en demanda la restitution au pape Modèle:Noble. Ce dernier tergiversant et usant de manœuvre dilatoire pour conserver son emprise sur ce pays, le comte de Toulouse eut recours à un coup de force pour récupérer ses terres en violation du Traité de Paris, avec le soutien tacite du roi de France qui veut conserver le possible héritage des Saint-Gilles. Le Comtat Venaissin ne passera à l'église qu'en 1274, 3 ans après la mort d'Alphonse de Poitiers.

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Modèle:Noble- se soumettant au roi de France Modèle:Noble-.

Pour se débarrasser de la tutelle royale, Raymond entre, en 1241, dans une coalition dirigée contre le roi Modèle:Noble et son frère Alphonse de Poitiers, qui était devenu gendre de Raymond. Cette coalition est formée du roi d’Angleterre, du comte de Foix et des seigneurs poitevins, parmi lesquels Modèle:Noble, dont il épouse la fille. Cette coalition doit susciter des révoltes simultanées dans le Poitou et le Languedoc, mais des imprudences de Lusignan la font révéler prématurément, et les conjurés, vaincus en Modèle:Date à la bataille de Taillebourg, doivent faire leur soumission. Raymond attaque le comte de Foix, son vassal, en Modèle:Date car ce dernier avait quitté la coalition avant même le début des hostilités. Finalement, le comte Raymond doit rendre hommage au roi de France Louis en 1243 et rendre les terres conquises au comte de Foix. Par prudence, il n’aidera pas la révolte de Modèle:Noble cette même année.

En Modèle:Date, Raymond envoie l'ingénieur Bertrand de la Bacalaria pour aider les assiégés de Montségur à se défendre avec des machines de guerre.

En 1248, le roi Modèle:Noble- part en croisade, accompagné d’une grande partie de son ost. Raymond reste en France, espérant profiter de son absence pour reconquérir ses domaines, mais la maladie le prend alors qu’il se trouve à Creissels<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, près de Millau, où il meurt en Modèle:Date à l'âge de 52 ans. Son gendre devient comte de Toulouse et, après la mort de ce dernier en 1271, le comté est annexé par la Couronne de France.

Mariages et enfant

En 1211, il avait épousé Sancie d'Aragon (1186-1242), fille du roi-troubadour Modèle:Noble et de Sancha de Castille. Elle donne naissance à Jeanne de Toulouse (1220-1271), comtesse de Toulouse, marquise de Provence et de Gothie, duchesse de Narbonne, mariée le Modèle:Date<ref>La date de 1241 est également proposée pour le mariage de Jeanne de Toulouse.</ref> à Alphonse de France, comte de Poitiers.

Comme celle-ci ne lui a laissé qu’une fille promise en mariage à un Capétien, et qu’il espère un fils permettant d’annuler les clauses du traité de Paris, Raymond répudie Sancie en 1241 et négocie avec le comte Modèle:Noble son mariage avec Sancie de Provence, mais ce mariage nécessite l’accord du pape. Or, Modèle:Noble vient de mourir et il n’y aura pas d’élection de pape avant un an. Lassé d’attendre, le comte de Provence marie Sancie avec Richard de Cornouailles et Raymond épouse en 1243 Marguerite de Lusignan (1228 † 1288), fille d’Modèle:Noble, comte de la Marche et d’Angoulême. Mais le mariage est annulé en 1245 par sentence des juges délégués par le pape pour des raisons de consanguinité.

Ascendance

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Notes et références

Notes

<references/>

Bibliographie

  • Florence Ferrari, Le dernier comte cathare, Monaco, LiberFaber, 2013.
  • Jean-Luc Déjean, Les comtes de Toulouse (1050-1250), Paris, Fayard, 1979 (réimpr. 1988), p. 329-392.
  • Foundation for Medieval Genealogy : Modèle:Noble- et Modèle:Noble-, comte de Toulouse.

Voir aussi

Bibliographie complémentaire

  • Modèle:Chapitre.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Laurent Macé, « Modèle:Noble- of Toulouse: The Son of Queen Joanna, « Young Count » and Light of the World », dans Marcus Bull et Catherine Léglu (éd.), The World of Eleanor of Aquitaine : Literature and Society in Southern France between the Eleventh and Thirteenth Centuries, Woodbridge, Boydell et Brewer, 2005 Modèle:ISBN, p. 137-156.
  • Modèle:Article (Représentation littéraire de Modèle:Noble- de Toulouse, Roger Bernard de Foix et Modèle:Noble- de Comminges dans la continuation anonyme de la Chanson de la croisade albigeoise).

Articles connexes

Liens externes

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