Rivière-sur-Tarn
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Rivière-sur-Tarn est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Peyrelade, inscrit en 1998.
Géographie
Généralités
Dans le quart sud-est du département de l'Aveyron, la commune de Rivière-sur-Tarn est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal s'étend sur Modèle:Unité, principalement en rive droite du Tarn.
L'altitude minimale, Modèle:Unité, se trouve localisée à l'extrême sud, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Compeyre et La Cresse. L'altitude maximale avec 871 ou Modèle:Unité<ref group=Note>Deux valeurs différentes pour l'IGN, Modèle:Unité sur la carte et 880 sur son ancien site.</ref> est située trois kilomètres au nord-ouest du bourg, au puech de Suège<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
En bordure du Tarn et à l'intersection des routes départementales (RD) 190 et 907, le bourg de Rivière-sur-Tarn est situé, en distances orthodromiques, onze kilomètres au nord-nord-est du centre-ville de Millau.
La commune est également desservie par les RD 9 et 94 en rive droite du Tarn et 187 en rive gauche.
Communes limitrophes
Rivière-sur-Tarn est limitrophe de six autres communes, dont Peyreleau au sud-est, sur une quarantaine de mètres.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Tarn, le ruisseau du Bourg, le Pas du Loup, le ravin de la Croze, le ruisseau de Pourcaresse, le ruisseau de Salques et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.
Le Tarn, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il arrose le territoire communal d'est au sud sur six kilomètres, dont quatre lui servent de limite naturelle en deux tronçons disjoints.
Le ruisseau du Bourg, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Rivière-sur-Tarn, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie du SAGE Tarn amont, approuvé le Modèle:Date-, au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le territoire de ce SAGE concerne une partie des bassins du Tarn de l’Aveyron et de l’Agout. Il couvre Modèle:Unité, sur trois départements (Aveyron, Gard et Lozère) et deux régions, pour une superficie de Modèle:Unité<ref name="SAGE-Tarnamont">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="SAGE-intro">Modèle:Lien web</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE et du contrat de rivière du Tarn-amont associé sont assurés par le Syndicat mixte du bassin versant du Tarn-amont (SMBVTAM), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le Modèle:Date- et est constitué de neuf communautés de communes<ref>site officiel du SMBVTAM</ref>.
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. La température moyenne annuelle est élevée, avec des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de Modèle:Unité, qui s'étend sur Modèle:Unité. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine<ref name="PNRCausses1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="PNRCausses2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « Causse Noir et ses corniches », d'une superficie de Modèle:Unité sur Modèle:Unité du département, est un plateau calcaire et dolomitique avec pelouses sèches, forêts et taillis de chênes et de pins sylvestres, avec une bordure de falaises et de gorges<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- les « Buttes témoins des Avant-Causses », d'une superficie de Modèle:Unité, sont constituées de buttes-témoins calcaires avec parois et corniches, recouvertes de pelouses-landes et de taillis de chênes pubescents<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
et un au titre de la « directive Oiseaux »<ref name=Natura/> :
- les « Gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de Modèle:Unité sur Modèle:Unité du département, où seize espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles dix espèces de rapaces<ref>Modèle:Lien web</ref> et
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Rivière-sur-Tarn comprend cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « Buttes et corniches des avant-causses » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 4 dans l'Aveyron et 1 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web</ref>
- les « Corniches du Causse Noir » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- le « Ruisseau de Mialet et prairies humides périphériques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- la « Vallée supérieure et gorges du Tarn » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 7 dans l'Aveyron et 1 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web</ref>
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « Causse Noir et ses corniches » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 10 dans l'Aveyron, 3 dans le Gard et 1 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- la « Vallée du Tarn, amont » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 31 dans l'Aveyron, 1 dans la Lozère et 25 dans le Tarn<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Rivière-sur-Tarn est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), prairies (17,8 %), terres arables (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3 %), cultures permanentes (2,3 %), zones urbanisées (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi Modèle:Date- par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de Millau Grands Causses, dont la commune est membre<ref name="PNR-prés">Modèle:Lien web</ref>.
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref name="Géoport">Modèle:Lien web</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rivière-sur-Tarn est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Tarn et du ruisseau du Bourg. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Tarn amont 1<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le 26 avril 2005<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité très forte<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Rivière-sur-Tarn est classée à risque faible<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Histoire
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune de Suege fusionne avec Rivière-sur-Tarn<ref name=Cassini/>. Entre 1820 et 1834, la commune de La Cresse a été incorporée à Rivière-sur-Tarn<ref name=Cassini/>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Rivière-sur-Tarn est membre de la communauté de communes de Millau Grands Causses<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Millau. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Rivière-sur-Tarn dans l'intercommunalité en 2020.
-
Rivière-sur-Tarn dans le canton de Tarn et Causses en 2020.
-
Rivière-sur-Tarn dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Modèle:Tableau Le conseil municipal de Rivière-sur-Tarn, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 69,64 %, se répartissant en treize issus de la liste conduite par Christian Forir et deux issus de celle de Patrick Salson<ref name=Munic2020/>. Christian Forir est élu nouveau maire de la commune le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes de Millau Grands Causses sont alloués à la liste de Christian Forir<ref name=Munic2020>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Millau, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 220 en 2013 et 250 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 407, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 407 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 119 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 85,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
80 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Rivière-sur-Tarn au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 80 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
9 | 11,3 % | (17,7 %) |
Construction | 12 | 15 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
33 | 41,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 3 | 3,8 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,3 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 4 | 5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
7 | 8,8 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
5 | 6,3 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 6 | 7,5 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,3 % du nombre total d'établissements de la commune (33 sur les 80 entreprises implantées à Rivière-sur-Tarn), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- SARL Data C, programmation informatique (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 36 en 2000 puis à 29 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 16 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 73 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Peyrelade des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} domine les gorges du Tarn. Forteresse médiévale bâtie sur un éperon rocheux, il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1993<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 22 avril 2020.</ref>.
- Le château de Peyrelade
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La commune a plusieurs édifices religieux, l'église Sainte-Barbe du bourg de Rivière-sur-Tarn, l'église Saint-Second de Boyne, l'église Saint-François-de-Sales de Fontaneilles.
- Église Saint-Second de Boyne.
- Église Sainte-Barbe de Rivière-sur-Tarn.
- Église Saint-François-de-Sales de Fontaneilles.
- Il ne reste qu'une seule fontaine-abreuvoir. À l'origine trois fontaines abreuvoirs existaient dont la construction fut décidée en 1895.
- Sur les hauteurs de la commune, le « piédestal de Fontaneilles », visible depuis le village de Fontaneilles et le bourg de Rivière-sur-Tarn, était prévu à l'origine pour supporter une statue de la Vierge Marie qui n'a jamais été livrée. Une croix a été installée à la place de cette statue.
- La sculpture du monument aux morts intitulée « Après la victoire » est l'œuvre d'Auguste Verdier (1871-1948).
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L'église Sainte-Barbe.
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Sa nef.
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L'église Saint-Second de Boyne.
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Sa nef.
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Le piédestal de Fontaneilles.
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Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Laurent Debaene : cycliste, ex-membre des équipes de France Juniors route et cyclo-cross, triple vainqueur de la Coupe de France Cyclosport 2007, 2008, 2009. Multiple champion Midi-Pyrénées, plus de cent victoires toutes épreuves confondues.
- Gilbert Pélissier (1924-2013), peintre français, est décédé à Rivière-sur-Tarn.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Marcel Portalier, Les Gorges et la vallée du Tarn, Riviere-Peyrelade, Millau 1972
- Frédéric Laur, Le compoix terrien de Peyrelade de 1667, (mémoire droit) Montpellier 1981
- P. Dumas et M. Vaissière, Les brigands du Bourg, des chouans de l'Aveyron, Millau 2000
- Modèle:Ouvrage
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Site de la mairie
- Rivière-sur-Tarn sur le site de l'Institut géographique national
- Insee - Chiffres clés : Rivière-sur-Tarn.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes