Royat

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Modèle:Infobox Commune de France

Royat (Modèle:MSAPI ; Modèle:En langue<ref>Modèle:Article.</ref>) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Située dans la proche banlieue ouest de Clermont-Ferrand, la ville est notamment connue pour son activité thermale.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Royat se situe légèrement au centre-ouest du département du Puy-de-Dôme<ref name="lion1906">Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au sud-ouest du chef-lieu du département, Clermont-Ferrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Royat appartient à la banlieue de l'unité urbaine de Clermont-Ferrand, composée de dix-sept communes<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref> et est une commune de la couronne de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, composée de Modèle:Unité, dans le zonage 2020 défini par l'Insee<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref>.

Quatre communes jouxtent Royat<ref name="geoportail" /> : Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:…

Royat et le Puy de Dôme
Henri Gonnard, Royat et le Puy de Dôme, 1891.

La commune s'étend sur Modèle:Unité ; son altitude varie entre Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, IGN.</ref>.

Le puy de Gravenoire domine la commune<ref name="Royat1906" />.

Royat est située sur les hauteurs qui dominent Clermont-Ferrand, sur les contreforts du plateau granitique des Combrailles, à quelques kilomètres de la chaîne des Puys. Cette ville se situe donc sur la faille de la Limagne.

Hydrographie

Modèle:… La rivière Tiretaine coule à Royat, en provenance d'Orcines et en direction de Clermont-Ferrand<ref name="geoportail" />.

Climat

Modèle:Article connexe L'altitude de Modèle:Unité situe la commune à la limite des climats de plaine et de montagne, avec des températures moyennes estivales moins élevées qu'en plaine<ref name="Royat1906" />.

Les relevés météorologiques sont ceux de la station d'Aulnat, à l'est de Clermont-Ferrand :

Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Royat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), zones urbanisées (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), prairies (4,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:… Un plan d'occupation des sols (POS) a été établi en 1992 ; sa dernière révision date du Modèle:Nobr<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>. Une délibération du conseil municipal du Modèle:Nobr prescrit une révision de ce POS en mettant en place le plan local d'urbanisme (PLU), approuvé le Modèle:Nobr<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>.

Une ZPPAUP a été créée le Modèle:Nobr. Celle-ci a évolué en AVAP le Modèle:Nobr (conformément à la [[Grenelle II|loi no 2010-788 du Modèle:Nobr]]), créée par délibération du conseil municipal le Modèle:Nobr et en vigueur depuis le Modèle:Nobr<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>. Le périmètre s'étend sur le vieux Royat, la vallée de la Tiretaine et le quartier thermal<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="ROY" name="BM15_19">Modèle:Article.</ref>.

Logement

L'offre en petits logements est très concentrée dans la ville<ref name="SCOTRAP" />.

En 2014, la commune comptait Modèle:Unité, contre 2 939 en 2009. Parmi ces logements, 74,9 % étaient des résidences principales, 10,8 % des résidences secondaires et 14,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 37,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 61,8 % des appartements<ref group="INS">LOG T2 – Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 54,9 %, en baisse par rapport à 2009 (57,6 %). La part de logements HLM loués vides était de 9,9 % (contre 8,1 %)<ref group="INS">LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Projets d'aménagement

Modèle:…

Voies de communication et transports

Réseau routier

Située à l'écart des grands axes de communication au profit de la commune voisine de Chamalières, la commune de Royat est traversée par plusieurs routes départementales. La principale route, la Modèle:Nobr (anciennement Modèle:Nobr et Modèle:Nobr), en provenance de l'avenue de Royat montant jusqu'au carrefour giratoire de la place Allard, continue vers les boulevards Vaquez et Barrieu puis l'avenue Anatole-France et l'avenue Joseph-Agid en direction de Ceyrat<ref name="geoportail" />.

Le centre-ville de Royat est entouré au nord par la route départementale 68 reliant Clermont-Ferrand à Ceyssat (avenue Auguste-Rouzaud, avenue de la Vallée puis boulevard de la Taillerie) et au sud par la Modèle:Nobr. Après le giratoire où les bus de la ligne 5 effectuent leur terminus à Royat Pépinière, la Modèle:Nobr continue sous le nom d'avenue du Puy-de-Dôme en direction d'Orcines, par les villages de Fontanas et de la Font de l'Arbre<ref name="geoportail" />.

Au sud de la commune, la route départementale 5 dessert le quartier de Gravenoire et le camping de l'Oclède, à la frontière avec Ceyrat, par la route du même nom ; continuant par la face sud des puys de Gravenoire et de Charade, elle va rencontrer la Modèle:Nobr en direction de Charade et du circuit automobile sur la commune limitrophe de Saint-Genès-Champanelle. La Modèle:Nobr rejoint le village de Charade par la face nord de ces deux sommets. Il existe une départementale 5g desservant ce village<ref name="geoportail" />.

En 2013, la commune a transformé le carrefour de la place Allard en un vrai carrefour giratoire pour répondre aux conditions de sécurité des automobilistes et surtout des bus de la ligne B effectuant leur demi-tour<ref group="ROY" name="BM13_10">Modèle:Article.</ref>.

Transport ferroviaire

Fichier:CPA-Royat (Puy de Dôme, France).jpg
Royat, le casino, le parc et les hôtels (Puy-de-Dôme, France)

Située sur la commune de Chamalières, la gare SNCF, de la ligne d'Eygurande - Merlines à Clermont-Ferrand, est desservie par des trains TER Auvergne à destination de Clermont-Ferrand, de Durtol - Nohanent ou de Volvic.

Transport en commun

Un bus du réseau T2C
Le réseau T2C dessert la commune. Un bus de la ligne 5 dessert l'arrêt Royat Place Allard.

Le réseau T2C dessert la commune de Royat avec trois lignes de bus :

  • la ligne B, de la place Allard au stade Marcel-Michelin ;
  • la ligne 5, de Royat Pépinière à Gaillard via la place Allard ;
  • la ligne 26, la place Allard au quartier de Fontimbert à Ceyrat.

Un service de transport scolaire est assuré, sous la responsabilité de la ville, entre Montchalamet et les écoles de la ville<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune propose et assure des navettes thermales, au départ de la place Allard, avec trois circuits, par Oclède, la Vallée ou par Chamalières. Les Royadères peuvent emprunter gratuitement ces navettes<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

La commune est soumise à plusieurs risques naturels.

Le risque inondation concerne la commune, par crue torrentielle ou montée rapide de cours d'eau<ref name="prim" />. Une procédure de PPR sur le bassin de la Tiretaine a été approuvée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref name="ddrm" />. Un autre plan de prévention des risques naturels a été prescrit le Modèle:Date-<ref name="prim" />. Ces deux PPRn sont pris en compte dans un aménagement<ref name="prim" />.

La commune a subi un mouvement de terrain par retrait-gonflement des sols argileux, entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date- ; la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle par un arrêté du Modèle:Date- (JO du Modèle:Date-)<ref name="ddrm" />.

Elle est aussi concernée par le risque sismique, en zone de sismicité modérée (ou niveau 3)<ref name="ddrm" />, ou le risque feu de forêt<ref name="ddrm" />.

Royat n'est pas non plus à l'abri du risque tempête<ref name="prim" /> : les vents ont atteint Modèle:Unité à Clermont-Ferrand en 1951, Modèle:Unité juste avant l'an 2000<ref name="ddrm" />.

Toutes les communes du département du Puy-de-Dôme doivent réaliser un DICRIM. Royat ne l'a pas encore élaboré<ref name="prim" />.

Toponymie

Les habitants de la commune sont appelés les Royatais, les Royadaires, ou encore les Royadères<ref name="habitants-fr">Modèle:Lien web.</ref>.

Royat est attesté sous les formes latinisées RubiacumModèle:Note (1147) ; Rumbiacum (1284) ; Rubyacum (vers 1337) ; Rubiacensis (1510) et romanes Royac (1229) ; Raiac (1286).

Il dérive du nom de personne gallo-romain Rubius ou Rubbius et du suffixe -acum indiquant la propriété<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Homonymie avec Royas, Robiac, Roubia, Rougé, Rouffach, etc.

Royat fait partie de l'aire linguistique de l'occitan et plus précisément du nord-occitan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans cette langue la ville est nommée Roiat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Changement de nom en Royat-les-Bains

Le Modèle:Date-, la commune de Royat a voté son changement de nom en « Royat-les-Bains » mais cette décision n'a pas été suivie dans les faits, le nom n'étant repris que sur quelques cartes postales. Le but de ce changement de nom était d'éviter la confusion avec Royan ou le hameau de Royat (commune d'Estandeuil)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En septembre 2018, le maire de la commune a demandé le rétablissement de ce nom à la préfecture du Puy-de-Dôme. Une délibération municipale a été votée en ce sens le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un décret du ministère de l'Intérieur doit encore venir officialiser ce changement.

Histoire

Vue sur le vieux bourg de Royat
Vue sur le vieux bourg de Royat.

La commune de Royat a été créée par démembrement de la commune de Chamalières en 1829. Elle appartenait alors au canton de Clermont-Ferrand-Nord<ref name="Cassini" />, avant de devenir, en 1982, chef-lieu d'un canton de cinq communesModèle:Note, jusqu'en mars 2015. À la suite du redécoupage des cantons du département, le canton de Royat disparaît et Royat est rattachée au canton de Chamalières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Thermalisme

Vue de l'établissement thermal de Royat, œuvre de l'architecte Agis-Léon Ledru.
Vue de l'établissement thermal de Royat, œuvre de l'architecte Agis-Léon Ledru.

Royat est essentiellement connue pour ses eaux thermales, depuis l'installation de bains romains, qui furent utilisées notamment par Napoléon III et l'impératrice Eugénie et qui demeurent l'un des principaux attraits de la ville.

Les eaux de Royat sont Modèle:Citation et contiennent une proportion importante de lithine et d'arsenic. Cinq sources furent exploitées au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Eugénie, César, Saint-Mart, Saint-Victor et Velleda, cette dernière étant non gazeuse. Elles fournissent Modèle:Unité d'eau dont la température varie de Modèle:Unité/2<ref name="Royat1906" />.

On y soigne les affections cardiaques. La technique de la carboxythérapie a été mise au point à Royat dans les années 1930.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Royat Groove MET DP853783.jpg
Eugène Isabey
Gorges de Royat (1831),
Metropolitan Museum of Art.

Découvertes entre 1822 et 1876, elles avaient déjà été aménagées par les Romains et pour certaines, richement décorées. Elles sont abandonnées à l'époque médiévale, bien que quelques sources continuent d'être utilisées par les moines du monastère St-Mart et les pauvres.

Le peintre paysagiste Paul Huet en voyage en Auvergne, réalise vers 1835, le tableau Clermont-Ferrand vu depuis Royat conservé au Musée d'Art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand. Le peintre était probablement installé sur le site nommé “chemin du Paradis”<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une modeste buvette est aménagée en 1830 mais c'est à partir des années 1840-1850 que la station thermale voit le jour. Le bâtiment principal est dû à Agis-Léon Ledru. L'empereur et sa femme visitent la station en 1862, attirant des investisseurs dans leur sillage. Le Grand Hôtel est construit en 1865 et la salle de concert Papon en 1868. Suivent le parc thermal et le casino de Royat en 1874. La ville est aussi dotée d'un bureau de poste. En 1876, François Brocard rachète la source César, la fait restaurer et participe au développement de la station (réaménagements, embouteillage des eaux, articles médicinaux)<ref name="Inventaire">« Inventaire du patrimoine thermal. Royat - Chamalière », villesdeaux.com, avril 2009.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Années folles

L'annonce de l'arrivée du chemin de fer précipite la construction de nouveaux hôtels pour accueillir les touristes et les malades, et la présentation d'un plan urbain en 1885, dont la structure est restée la même jusqu'à nos jours. Le quartier thermal est relié au centre-ville, un viaduc ferroviaire est construit et de nombreux bâtiments sortent de terre (casino Samie en 1884, chapelle anglicane en 1886 après la venue du prince de Galles, tramway électrique en 1887, théâtre en 1892, casino en Planches en 1892, chapelle des Baigneurs en 1894, nouvelle poste de style néo-classique en 1897, café-restaurant le Kursaal en 1899, maison d'après-cure en 1908, etc.). Malgré le succès mondain de la station, la compagnie qui la gère est déclarée en faillite en 1911. Elle est reprise l'année suivante par le chocolatier Auguste Rouzaud et l'industriel Raymond Bergougnan. Après le retrait du second, Rouzaud gère seul la station jusqu'en 1934, la relançant en faisant faire plusieurs aménagements d'agrandissement et d'embellissement, avant et après la Première Guerre mondiale. Un nouveau casino est construit en 1924 et des plans d'expansion urbain et d'embellissement sont adoptés en plusieurs temps (1924 et 1931-1934). George Rouzaud succède à son père à cette dernière date ; il embellit la source Velleda et assainit le pavillon Saint-Mart. En 1937, le domaine thermal de Royat passe sous régie municipale<ref name="Inventaire"/>.

Occupation et Seconde Guerre mondiale

Situé à Modèle:Nombre de Vichy, Royat accueillit durant l'Occupation, du 16 août 1940 à juin 1942, le siège du Conseil d’État à l'hôtel thermal<ref>Modèle:Article.</ref>.

Depuis la guerre

Comme beaucoup de stations thermales, Royat a du mal à se relever du conflit, délaissée par la clientèle huppée, même si les colonies de vacances s'y pressent. De mondain, le thermalisme devient social. Beaucoup d'anciens palaces sont transformés en appartements. Maire entre 1954 et 1977, Jean Revenel sauve certains immeubles menacés par la spéculation et aménage les rives de la Tiretaine. Les thermes sont modernisés, le parcours des curistes est revu en 1980, la galerie Laussedat est reconstruite et, de 1971 à 1992, de nouveaux forages sont effectués. Par ailleurs, de nouvelles prestations sont proposées (soins de remise en forme, traitement de la cellulite, centre thermoludique avec hammam, sauna, et massages)<ref name="Inventaire"/>.

En 1956, Royat est le théâtre d'un fait divers très largement médiatisé. Le 12 mars, la femme de l'ingénieur Alfred Lindecker est retrouvée abattue de deux coups de revolver à son domicile. Le juge d'instruction Buthaud inculpe le mari d'homicide volontaire et le fait incarcérer à la maison d'arrêt de Riom. Après huit mois de bras de fer entre Lindecker qui est certain que sa femme s'est suicidée et le magistrat, Buthaud pourtant convaincu de la culpabilité de Lindecker, est contraint de rendre un non-lieu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Lindecker reprend son travail dans l'usine Michelin et reste muet jusqu'en 1962, date à laquelle il publie un livre, Le Mystère de Royat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Élections nationales

Aux élections présidentielles, la droite recueille la majorité des suffrages exprimés en 2002 (87,87 % des voix pour Jacques Chirac, contre 12,13 % pour Jean-Marie Le Pen<ref group="MIN" name="PR2002" />), 2007 (55,51 % des voix pour Nicolas Sarkozy contre 44,49 % pour Ségolène Royal<ref group="MIN" name="PR2007" />) Modèle:Incise et 2012 où Sarkozy bénéficie de Modèle:Unité de plus que François Hollande<ref group="MIN" name="PR2012" />, ce dernier étant alors élu président de la République. Moins d'un électeur sur six s'est abstenu (les taux de participation sont respectivement de 85,17 %<ref group="MIN" name="PR2002" />, 86,53 %<ref group="MIN" name="PR2007" /> et 84,43 %<ref group="MIN" name="PR2012" />).

Lors des trois dernières élections législatives, le député sortant Louis Giscard d'Estaing est élu au second tour en 2002 (55,08 % des voix<ref group="MIN" name="LG2002" />) et en 2007 (56,22 %<ref group="MIN" name="LG2007" />), mais il est battu en 2012 par Danielle Auroi<ref group="MIN">Résultats des élections législatives 2012 dans la Modèle:3e du Puy-de-Dôme.</ref> malgré les 55,15 % des voix<ref group="MIN" name="LG2012" />. Les taux de participation sont respectivement de 63,55 %<ref group="MIN" name="LG2002" />, 62,69 %<ref group="MIN" name="LG2007" /> et 62,88 %<ref group="MIN" name="LG2012" />. Malgré le redécoupage des circonscriptions législatives de 2010, Royat et son canton désormais disparu restent dans la [[Troisième circonscription du Puy-de-Dôme|Modèle:3e du département]].

Aux élections européennes, les taux de participation sont inférieurs à 50 % en 2004<ref group="MIN" name="ER2004" />, 2009<ref group="MIN" name="ER2009" /> et 2014<ref group="MIN" name="ER2014" />. En 2004, les deux meilleurs scores sont détenus par Brice Hortefeux (29,23 %) et Catherine Guy-Quint (26,26 %)<ref group="MIN" name="ER2004" /> ; en 2009 : Jean-Pierre Audy (38,03 %) et Jean-Paul Besset (18,26 %)<ref group="MIN" name="ER2009" /> ; en 2014, la liste UMP (28,61 %) suivie de la liste UDI-UC (15,60 %)<ref group="MIN" name="ER2014" />.

Élections locales

Aux élections régionales de 2004, le président sortant Valéry Giscard d'Estaing obtient 56,24 % des suffrages exprimés mais est battu au niveau régional par Pierre-Joël Bonté. Le taux de participation s'élève à 71,23 %<ref group="MIN" name="RG2004" />. En 2010, René Souchon obtient 50,89 % des voix, avec un taux de participation plus faible (54,92 %)<ref group="MIN" name="RG2010" />.

Aux élections départementales de 2015, le binôme composé de Marie-Anne Basset et de Jean Ponsonnaille, élu dans le canton de Chamalières<ref group="MIN">Résultats des élections départementales de 2015 dans le canton de Chamalières.</ref>, a recueilli 60,48 % des suffrages exprimés<ref group="MIN" name="DP2015" />. Le taux de participation est toutefois faible, avec seulement 42,38 %, soit Modèle:Unité pour Modèle:Unité<ref group="MIN" name="DP2015" />.

Aux élections municipales de 2008, trois candidats s'opposaient face à la non-réélection du maire sortant Jean-Pierre Bara : Marcel Aledo (liste de la majorité « Union communale pour Roya »<ref group="MIN" name="MN2008L" />), Françoise Christofeul (liste Union de la gauche « Royat ensemble »<ref group="MIN" name="MN2008L" />) et Paul Pourrat (liste divers droite « Royat nouvel horizon »<ref group="MIN" name="MN2008L" />). Aucun des trois candidats n'a été élu au premier tour, les deux premiers ayant obtenu 35,57 % des suffrages exprimés. Au second tour du Modèle:Nobr, Marcel Aledo remporte l'élection avec 39,39 % des voix et Modèle:Unité au conseil municipal, cinq pour Françoise Christofeul et trois pour Paul Pourrat. 69,45 % des électeurs ont voté, soit Modèle:Unité sur Modèle:Unité (au premier tour, le taux de participation s'élevait à un record de 97,95 %, soit Modèle:Unité sur Modèle:Unité)<ref group="MIN" name="MN2008" />.

Marcel Aledo s'est représenté en 2014. Le maire sortant a été réélu au premier tour avec 69,48 % des suffrages exprimés. Il obtient Modèle:Unité au conseil municipal dont deux au conseil communautaire. Christian Bernette, battu avec 30,51 % des voix, acquiert les quatre sièges restants au conseil municipal. 61,72 % des électeurs ont voté, soit Modèle:Unité sur Modèle:Unité<ref group="MIN" name="MN2014" />. Il est à nouveau réélu en 2020. Modèle:Article connexe

Administration municipale

Hôtel de ville
Hôtel de ville.

Au Modèle:Date-, le conseil municipal est composé de Modèle:Unité, dont six adjoints<ref group="ROY" name="conseil">Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires

Royat dépend de la cour d'appel de Riom et des tribunaux pour enfants, judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Modèle:… À Royat, la gestion communautaire des déchets s'effectue en délégation, pour les collectes en porte-à-porte, pour les encombrants à domicile, les points d'apport volontaire et la maintenance des bacs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

En 2014, le budget primitif s'élevait à Modèle:Euro en fonctionnement et à Modèle:Euro en investissement. En 2013, la ville a eu recours à l'emprunt, tout en Modèle:Citation.

Jumelages

Au Modèle:Date-, Royat est jumelée avec Abertillery, ville du pays de Galles, depuis le Modèle:Date-. Ce jumelage a été initié en 2008<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref> ; l'Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures ne reconnaît pas cette coopération<ref>Modèle:Lien web ; rechercher « Royat ».</ref>.

Équipements et services publics

Enseignement

Royat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Elle gère une école maternelle et une école élémentaire publiques<ref>Annuaire des établissements scolaires de Royat, sur le site du ministère de l'Éducation nationale.</ref>. Les écoles comptaient Modèle:Unité pour l'année scolaire 2014-2015<ref group="ROY" name="BM15_04">Modèle:Article.</ref>.

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège de Chamalières<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis au lycée polyvalent de Chamalières, pour les filières générales. Les élèves de la filière STI2D sont scolarisés à Clermont-Ferrand, aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres, tandis que ceux de la filière STMG fréquentent le lycée Sidoine-Apollinaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Modèle:… Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes est implanté place Allard<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels

La ville possède deux salles d'exposition de peintures ou de sculptures<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Musée de Royat reconstitue l'histoire de la ville, en particulier depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Musée de Royat, sur le site de l'office de tourisme (consultée le 23 juillet 2011).</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 28,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33,2 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,50 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Depuis 2013, le théâtre du casino de Royat accueille le Salon du livre, le plus important salon littéraire de la région avec cinq mille visiteurs en 2014. La troisième édition s'est déroulée les 3 et Modèle:Date-<ref>Site du Salon du Livre de Royat Chamalières.</ref>, avec la participation de Gonzague Saint Bris, parrain de la manifestation, Amélie Nothomb, Patrick Poivre d'Arvor et Allain Bougrain-Dubourg<ref>Modèle:Article (éditions du Puy-de-Dôme).</ref>.

En outre, Royat organise deux festivals<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref> : Pyromélodie, festival pyrotechnique, ainsi que Volcadiva, festival international des artistes lyriques se déroulant au casino.

Sports et loisirs

Modèle:… La ville de Royat possède plusieurs associations et équipements sportifs.

On peut y pratiquer des arts martiaux, du basket-ball, du football, du golf (Charade), de la pétanque ou du tennis ; il existe même une association de ski<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>.

Concernant les équipements, le complexe sportif du Breuil possède une salle de tennis, de basket et de dojo. Il existe également un stade Johanny-Bernard et un boulodrome Alfred-Tholet<ref group="ROY">Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

France 3 Auvergne (siège dans la commune voisine de Chamalières), France Bleu Pays d'Auvergne

La ville édite le bulletin municipal Royat magazine.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à Modèle:Euro, ce qui plaçait Royat au 18 193e rang des communes de plus de Modèle:Unité en métropole<ref>Revenus fiscaux localisés des ménages pour l'année 2011 Modèle:Zip, édité par l'Insee.</ref>.

Emploi

Royat dépend de la zone d'emploi de Clermont-Ferrand, représentant une grande majorité des communes du Puy-de-Dôme (303 sur 470), d'après le zonage 2010 défini par l'Insee<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2014, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à Modèle:Unité, parmi lesquelles on comptait 72,7 % d'actifs dont 63,9 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs<ref group="INS">EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>. Cette population active était composée en majorité de professions intermédiaires (Modèle:Unité) alors que les employés 549 et les ouvriers 327. De plus, Royat comptait Modèle:Unité ou professions intellectuelles supérieures, Modèle:Unité, commerçants ou chefs d'entreprise et neuf agriculteurs exploitants<ref group="INS" name="EMP T3">EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.</ref>.

On comptait Modèle:Unité dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 2 000, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 48 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif<ref group="INS">EMP T5 – Emploi et activité.</ref>.

La répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle, puis selon le secteur d'activité, est la suivante :

Répartition de la population active et nombre d'emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2014
Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Commune<ref group="INS">EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2014.</ref> 0,4 % 7,6 % 13,6 % 20,2 % 45,7 % 12,4 %
Département<ref group="INS2" name="EMP Dep" /> 2,3 % 6,6 % 15,5 % 24,7 % 28,2 % 22,7 %
France entière<ref group="INS2" name="EMP FR" /> 1,7 % 6,6 % 17,4 % 25,8 % 28,1 % 20,5 %
Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2014
Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Commune<ref group="INS">EMP T8 – Emplois selon le secteur d'activité.</ref> 0,4 % 4,7 % 3,1 % 55,1 % 36,7 %
Département<ref group="INS2" name="EMP Dep" /> 3,2 % 16,1 % 6,7 % 41,4 % 32,6 %
France entière<ref group="INS2" name="EMP FR" /> 2,7 % 12,5 % 6,7 % 46,2 % 31,9 %

1 625 des Modèle:Unité âgées de quinze ans ou plus (soit 81,3 %) sont des salariés<ref group="INS">ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2014.</ref>. 15,3 % des actifs travaillent dans la commune de résidence<ref group="INS">ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.</ref>.

Entreprises

Au Modèle:Date-, Royat comptait Modèle:Nobr : 18 dans l'industrie, 25 dans la construction, 65 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 91 dans les services aux entreprises et 89 dans les services aux particuliers<ref group="INS">DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

En outre, elle comptait Modèle:Nobr<ref group="INS">DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

Agriculture

La commune comptait cinq exploitations agricoles, toutes individuelles, au recensement agricole de 1988, avec une surface agricole utile de Modèle:Unité. En 2010, il n'en subsiste plus qu'une, limitée à cinq hectares<ref name="agri">Modèle:Lien web.</ref>.

Industrie

Modèle:…

Commerce et services

Modèle:… La base permanente des équipements de 2014 recense dix commerces : une supérette, une épicerie, deux boulangeries, deux boucheries-charcuteries, un magasin de vêtements, deux horlogeries ou bijouteries ainsi qu'un fleuriste<ref group="INS2">Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

Royat possède un office de tourisme. Elle a obtenu le classement « station de tourisme » par arrêté ministériel du Modèle:Nobr<ref group="ROY" name="BM14_05">Modèle:Article.</ref>.

Au Modèle:Date-, la commune comptait cinq hôtels, totalisant Modèle:Nobr, dont un hôtel cinq étoiles<ref group="INS">TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au Modèle:Date-.</ref>, ainsi qu'un camping quatre étoiles, totalisant Modèle:Nobr<ref group="INS">TOU T2 – Nombre et capacité des campings au Modèle:Date-.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Affiche de la compagnie PLM vantant les thermes de Royat vers 1900
Affiche du PLM vantant les thermes de Royat vers 1900.
Fichier:Chocolat de Royat (FR-631136102 GRA 2037).jpg
Affiche publicitaire du chocolat de Royat. Bibliothèque du patrimoine de Clermont-Ferrand.
Église Saint-Léger
Église Saint-Léger.
Gravure de l'église Saint-Léger à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Gravure de l'église Saint-Léger à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Lieux et monuments

Bâtiments religieux

Taillerie de Royat

La Taillerie de Royat a été créée en 1899 par Joseph Demarty. Il s'agissait d'ateliers de taille de pierres fines (améthystes, fluorines, quartz divers…). L'activité de taille a cessé durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle a fermé définitivement en 2004 et le bâtiment a été mis en vente en 2013<ref group="ROY" name="BM14_08">Modèle:Article.</ref>.

La Marquise de Sévigné

La Marquise de Sévigné, chocolatier français spécialisé dans la création et la vente de chocolats fins, a été fondé en 1898 à Royat par Clémentine et Auguste Rouzaud. Cette compagnie s'est largement développée en France au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis dans le monde. Elle n'a aujourd'hui plus d'activité à Royat.

Le centre thermoludique Royatonic

La ville de Royat a fait le choix de diversifier ses activités thermales et de construire le plus grand centre thermoludique d'Auvergne. Le centre thermoludique Royatonic<ref>Modèle:Lien web.</ref> a ouvert ses portes en novembre 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La source des Grottes Rouges a été choisie pour alimenter en eau le centre thermoludique Royatonic.

Royatonic offre aux visiteurs deux espaces dédiés à la détente et au bien-être avec d'un côté les bains intérieurs et extérieurs, jacuzzis, lits à bulles, caldarium, tepidarium, frigidarium, bain parfumé, jets de massage ainsi que deux saunas et hammams et de l'autre côté un spa proposant des modelages, soins visage et corps.

Eau et sources thermales

L'eau de la source des Grottes Rouges est une eau thermale. Elle émerge à une température de 28 à Modèle:Unité et est captée par un forage situé à proximité du centre.

En outre, cinq sources étaient exploitées au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :

  • la source Eugénie, Modèle:Citation et Modèle:Citation, servait pour le Grand Établissement Thermal et aussi en boisson pour les arthritiques, les diabétiques ou les personnes atteintes de bronchites chroniques du fait de sa Modèle:Citation<ref name="Royat1906" /> ;
  • la source César, servant à l'amélioration de l'appareil digestif et convenant aux dyspeptiques<ref name="Royat1906" /> ;
  • la source Saint-Mart, Modèle:Citation, jouant sur la régulation de l'acide urique, convenant aux Modèle:Citation<ref name="Royat1906" /> ;
  • la source Saint-Victor, destinée Modèle:Citation<ref name="Royat1906" /> ;
  • la source Velleda, Modèle:Citation, avec une action efficace pour certaines personnes<ref name="Royat1906" />.

Autres curiosités

Fichier:Excursion Royat puys 1900.png
Excursions depuis Royat vers la chaîne des Puys, vers 1900.
  • Les anciennes voies romaines (chemin des Crêtes).
  • Puy Chateix : montagne au-dessus de Royat sur laquelle se trouvait un château que Pépin le Bref fit détruire en 761 d'après l'historien Félix Ribeyre. Sur la route de Puy Chateix, un lieu appelé les greniers de César laisserait apparaître du blé calciné, traces supposées du grenier à grains du château.
  • Villa Stella, art nouveau.
  • Fichier:La Grotte de Royat (FR-631136102 GRA 5564).jpg
    Lithographie Grotte des laveuses 1860 par Hubert Clergé. Bibliothèque du patrimoine de Clermont-Ferrand.
    Grotte des Laveuses (ou du Lavoir) : ancien haut lieu celtique ou païen, comme on disait à l'époque, au-dessus duquel l'église a été construite.
  • Une étude de Royat aurait servi de modèle au peintre Jean-Baptiste Camille Corot pour le paysage de son tableau « Homère et les bergers » (1845, Musée de Saint-Lô)<ref>D'après Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Le dessin « Église de Royat et le torrent » (milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de Paul Huet est conservé au musée du Louvre<ref>« Eglise de Royat et le torrent », Catalogue des collections des musées de France, sur le site du ministère de la Culture.</ref>.
  • L'établissement thermal (situé en partie sur la commune de Chamalières), construit par l'architecte Agis-Léon Ledru entre 1852 et 1856<ref>Modèle:Lien brisé, sur le site de l'office de tourisme de Royat / Chamalières (consulté le 23 juillet 2011).</ref>, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1990<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • La gare de Royat - Chamalières (inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994) et le « Casino Royat Partouche » sont situés sur la commune de Chamalières.
  • Arboretum de Royat : nombreuses espèces d'arbres sur 41 hectares, plantées initialement pour étudier leur comportement en vue de diversifier les reboisements<ref>Arboretum de Royat, sur le site de l'office de tourisme.</ref>,<ref>Arboretum de Royat, sur le site auvergne-tourisme.info.</ref>.
  • Restaurant « Belle Meunière » ancien « Hôtel des Marronniers », L'annexe « La Villa des Marronniers », « La Villa Marie Quinton »... ayant appartenu à Marie Quinton (1854-1933) « L'Auvergnate la plus connue au monde », « La Belle Meunière de La Belle Époque, La Mère Quinton des années Folles ». « La Bonne Meunière du Général Boulanger » passa le reste de sa vie l'été à Royat-les-Bains et l'hiver à Nice sur la Côte d'Azur suivant sa riche clientèle d'hivernants.

Patrimoine naturel

Bien qu'étant une ville citadine, tournée vers Clermont-Ferrand tout proche, Royat possède un vaste territoire où la forêt règne en maître. Royat, « ville fleurie », possède deux fleurs à son palmarès.

Le parc Bargoin, situé sur la commune limitrophe de Chamalières et géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme, possède le plus gros érable de France, d'une circonférence de Modèle:Unité, et âgé de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La célèbre grotte du Chien, qui figurait autrefois parmi les attractions touristiques de Royat, est également située à Chamalières. Elle est fermée depuis 2004.

Le jardin botanique d'essai de Charade

Depuis Modèle:Nobr, la commune de Royat abrite les premiers travaux d'une association pour la création d'un jardin botanique d'essai sur le hameau de Charade.

L'association Jardin en Herbes, qui a pour objectif de créer un futur et grand jardin botanique à vocation écologique dédié à la flore de l'Auvergne, réalise et gère actuellement l'aménagement du jardin botanique d'essais de Royat. Grâce à cela elle compte expliquer les très nombreux avantages d'une telle réalisation aux portes de la capitale auvergnate.

Ce jardin botanique est de type associatif, et que l'équipe de Jardin en Herbes s'active à vouloir présenter les plantes sauvages dans leurs milieux naturels.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Sources anciennes

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

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  • Autres références :

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Ministère de l'Intérieur

Modèle:Références

Site de la mairie

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail