Saint-Denis-de-l'Hôtel
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Denis-de-l'Hôtel est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO<ref>Modèle:Lien web ; Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte La commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel se trouve dans le centre du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref> et l'aire urbaine d'Orléans<ref name="FC"/>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Châteauneuf-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Jargeau<ref name="FC"> Modèle:Lien web.</ref> dont elle est éloignée de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont : Jargeau (Modèle:Unité), Darvoy (Modèle:Unité), Férolles (Modèle:Unité), Donnery (Modèle:Unité), Mardié (Modèle:Unité), Bou (Modèle:Unité), Ouvrouer-les-Champs (Modèle:Unité), Fay-aux-Loges (Modèle:Unité), Châteauneuf-sur-Loire (Modèle:Unité) et Sandillon (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rose des vents | Donnery | Donnery, Fay-aux-Loges | Fay-aux-Loges, Vitry-aux-Loges, Châteauneuf-sur-Loire | Rose des vents |
Mardié | Modèle:Abréviation discrète | Châteauneuf-sur-Loire | ||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Denis-de-l'Hôtel Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Jargeau | Jargeau | Jargeau, Ouvrouer-les-Champs, Châteauneuf-sur-Loire{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Lieux-dits et écarts
Les Vernelles, Faujuif, Chenailles.
Géologie et relief
La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- Modèle:Unité d’années) au Pliocène (- Modèle:Unité d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NoticeGéo-1">Modèle:Lien web.</ref>.
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - Modèle:Unité d’années). Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – Modèle:Unité d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, affleurent sur les flancs de la Lenche et d'un autre cours d'eau perpendiculaire à la Loire. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation<ref name="NoticeGéo-5">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DREAL-89">Modèle:Lien web.</ref>. Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie nord de la commune<ref name="Materiaux-87">Modèle:Lien web.</ref>. Le reste de la commune est constitué d'alluvions, principalement d'alluvions de haute terrasse de la Loire (Fw) couvrant une grande part du territoire, datant du Pléistocène (Riss), et des alluvions récentes des lits mineurs (Fz), datant de l'Holocène, dans le lit de la Loire.
Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. Modèle:Unité ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003<ref name="Cavités-LaChap">Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de Modèle:Nobr. L'altitude du territoire varie en effet de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr<ref>Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="MEDDE-Natura2">Modèle:Lien web.</ref>. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Denis-de-l'Hôtel sont au nombre de deux<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Nom | Numéro | Type | Arrêté | Superficie | Description |
---|---|---|---|---|---|
Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire | FR2400528 | SIC (Directive "Habitats") | 13 avril 2007<ref name="Natura-FR2400524-Arrete2014">Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Unité | Le site concerne Modèle:Unité. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats<ref name="FR2400528_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Il est situé dans la frange sud de la commune<ref name="Cartelie">Modèle:Lien web.</ref>. |
Vallée de la Loire du Loiret | FR2410017 | ZPS (directive "Oiseaux") | 4 mai 2007<ref name="Natura-FR2410017-Arrete">Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Unité | Le site concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur<ref name="FR2410017_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Il est situé dans la frange sud de la commune<ref name="Cartelie"/>. |
- Sélection de représentants de l'avifaune de la zone Natura 2000 « Vallée de la Loire du Loiret ».
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Denis-de-l'Hôtel comprend deux ZNIEFF<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
- la Modèle:Citation, de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> et d'une superficie de Modèle:Unité. La zone s'étend sur Modèle:Unité : Châteauneuf-sur-Loire, Jargeau, Ouvrouer-les-Champs et Saint-Denis-de-l'Hôtel<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 104 et 106 m<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. L'ensemble correspond en rive sud à des boisements évolués (vieux boisements de bois durs mêlés de Pins maritimes, déprises agricoles boisées) et en Loire au territoire d'une famille de castors. L'île, typique de la Loire moyenne par ses habitats, est reliée à la rive sud<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Citation, de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> et d'une superficie Modèle:Unité. La zone s'étend sur Modèle:Nobr, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 80 et 135 m<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La première mention manuscrite connue remonte à 1216 « Sanctus Dionisius de Hospitio supra Ligerim »<ref>Archives départementales 45-G, chapitre Saint-Vrain de Jargeau</ref>, littéralement « Saint-Denis de l’Hôpital sur la Loire ». La localité est ainsi nommée en l’honneur de saint Denis. Premier évêque de Paris vers 250, celui-ci est martyrisé vers 280 avec ses disciples Rustique et Éleuthère, et aurait gravi la montagne de Montmartre, la tête à la main<ref name="Jeanson">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=Cassagnes>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le terme hôpital (ou hospital) n'avait pas, à l'époque médiévale, la signification qu'il a acquise de nos jours. L'hospital était, proprement, une hospitalis domus, c’est-à-dire en latin la maison où on héberge des hôtes ; de hospes - hospitis (= hôte). Souvent placé sur un axe important, l’hôpital recevait au Moyen Âge voyageurs et pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui permettait à ceux-ci de faire étape lorsqu'ils ne pouvaient pas s’arrêter dans un bourg plus important. Nombre de ces hôpitaux se trouvaient d’ailleurs dirigés par des religieux appartenant à l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jacques de Jérusalem. Le mot hospital désigna plus particulièrement à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une « maison où l’on reçoit les malades », d’où le sens actuel du terme<ref name="Jeanson"/>,<ref name=Cassagnes/>.
Les mentions rencontrées ensuite font souvent mention de Jargeau, localité limitrophe, au sud de la Loire : Hospicium juxta Jargolium en 1258<ref>Cartualire de Sainte-Croix d’Orléans, p. 401</ref>, Sainct Denis lez Jargeau en juin 1384<ref>Archives nationales -JJ 125, no 24, fol. 15 v°</ref>, Sainct Denis lez Jargeau en octobre 1391<ref>Archives nationales -JJ 141, no 255, fol. 149 v°</ref>, Saint Denis lès Jargeau en septembre 1402<ref>Archives nationales -JJ 157, no 188, fol. 117</ref>, Sainct Denys Jargeau en octobre 1466<ref>Archives nationales -JJ 202, no 64, fol. 41</ref>, Sainct Denys lez Jargeau en septembre 1472<ref>Archives nationales -JJ 197, no 228, fol. 126 v°</ref>, Sainct Denis lez Jargeau en 1578<ref>Archives départementales 45-A 1833</ref>, Saint Denis de Hostel en 1578<ref>Archives départementales 45-G, compte des décimes du diocèse d’Orléans</ref>, Saint Denis lez Jargueau en 1646<ref>Archives départementales 45-A 1064, fol. 8</ref>, Saint Denis de Jargeau est un bourg séparé par un pont de Jargeau dont on prétend qu’il étoit anciennement faubourg en 1740<ref>B. M. d’Orléans, Ms 995, fol. 203</ref>, Saint Denis de l’Hôtel lez Jargeau en 1743<ref>État présent de la ville d’Orléans, p. 23</ref>, Saint Denis de Jargeau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Archives départementales. 45-C, assemblée provinciale de l’Orléanais</ref>, puis Saint Denis de l’Hotel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la Carte de Cassini<ref name="Jeanson"/> ,<ref name =Soyer>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sous la période révolutionnaire, un décret de la Convention nationale, en date du Modèle:Date-, enjoint les autorités de changer le nom de toute commune susceptible de rappeler l’Ancien Régime ou la religion chrétienne. La commune est ainsi renommée Denis sur Loire ou Marat sur Loire, par délibération du Conseil Général de la Commune Modèle:Date républicaine (janvier 1794)<ref name="Jeanson"/>. La commune apparaît toutefois sus la dénomination Denis-de-l'Hôtel (Saint) en 1801, dans l'arrêté du Modèle:Date républicaine portant réduction des justices de paix du département du Loiret<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il faut attendre le Modèle:Date- pour que Louis XVIII procède à l’annulation des plus de Modèle:Unité révolutionnaires<ref name="NomRevol">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NomRevol2">Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Henri IV séjourna au château de Chenailles.
Blasonnement
Révolution française et Empire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée Nationale du Modèle:Date-]] décrète Modèle:Citation<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors Modèle:Unité, rattachées à Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La municipalité de Saint-Denis-de-l'Hôtel est rattachée au canton de Saint-Denis-de-l'Hôtel et au district d'Orléans<ref name="EHESS"/>. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-) : Modèle:Citation<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Ainsi la municipalité de Saint Denis de l'Hôtel devient formellement « commune de Saint Denis de l'Hôtel » en 1793<ref name="EHESS">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="COG43"/>,<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31<ref group=Note>La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Saint-Denis-de-l'Hôtel est alors rattachée au canton Chécy et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EHESS"/>,<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. En 1806, la commune est rattachée au Châteauneuf, un canton nouveau formé d'une commune de l'ancien canton d'Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay<ref name="Rondonneau">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 2015.
Époque contemporaine
Urbanisme
Typologie
Saint-Denis-de-l'Hôtel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Jargeau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,3 %), terres arables (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), prairies (3,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Planification
Plan local d'urbanisme
La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en décembre 1977. Le document est approuvé en décembre 1982 puis révisé en octobre 1996 et en mars 2002. Une révision simplifiée intervient en septembre 2006<ref name="Urba-procedures-jan2016"/>.
La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 26 avril 2007. Après une enquête publique qui se déroule en janvier 2011, le document est approuvé le 24 février 2011 mais est annulé par le tribunal administratif en août 2012. Une nouvelle démarche est lancée en septembre 2012 et le PLU de la commune est finalement approuvé le 17 mars 2014<ref name="Urba-procedures-jan2016">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>,<ref name="Urba-procedures">Modèle:Lien web.</ref>.
Documents d'orientations intercommunaux
La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le 8 octobre 2015 la compétence Modèle:Citation et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le 26 novembre 2015 pour Saint-Denis-de-l'Hôtel), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le 19 février 2016<ref name="Pref-19fev2016">Modèle:Lien web.</ref>. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014<ref name="SCOT_2">Modèle:Lien web.</ref>, l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études<ref name="SCOT_3">Modèle:Lien web.</ref>. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018<ref name="SCOT3">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
La commune est traversée par cinq routes départementales : la RD 921, la RD 960 et la RD 424, la RD 411 et la RD 11. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
La RD 921 constitue l'artère principale de la commune en la traversant du sud au nord et franchissant la Loire. Il s'agit de l'ancienne route nationale 721, qui reliait avant 1973 Étampes (RN 20), Pithiviers, Jargeau et La Ferté-Saint-Aubin (RN 20). Elle a été transférée au département du Loiret par arrêté du 22 décembre 1972<ref name="Transfert-RN-1972">Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, elle supporte un trafic de Modèle:Unité au nord du bourg et de 15 559 sur le pont franchissant la Loire<ref name="Geoloiret-Routes">Modèle:Lien web.</ref>. La RD 960 (Modèle:Unité) relie Châteauneuf-sur-Loire à Saint-Jean-de-Braye<ref name="Geoloiret-Routes"/>. La RD 424 (Modèle:Unité) relie la commune à Traînou<ref name="Geoloiret-Routes"/>. La RD 411 (Modèle:Unité) constitue une voie de contournement ouest du centre-bourg et donne accès à l'aérodrome. La RD 11 (Modèle:Unité), qui relie Tigy à Tivernon, fait office de limite séparative de communes avec Châteauneuf-sur-Loire.
Sur le plan urbanistique, la RD 921 sur toute sa longueur et la RD 960 à l'est du bourg sont classées au titre du bruit des infrastructures de transports terrestres en catégorie 3 et en catégorie 4 pour une partie de la RD 960 à l'ouest du bourg<ref name="ClasmtSon">Modèle:Lien web.</ref>. Dans une bande de largeur maximum Modèle:Unité (catégorie 3) et 30 (catégorie 4) de part et d'autre de l'infrastructure, les bâtiments d'habitation nouveaux doivent respecter certaines conditions d'isolement acoustique minimal des façades des pièces principales et cuisines afin d'assurer la protection des occupants<ref name="ClasmtSon-Def">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ClasmtSon-Regl">Modèle:Lien web.</ref>.
Le trafic poids lourds sur le pont de Jargeau en 2013 correspond à 10,5 % du trafic moyen journalier annuel (TMJA), soit Modèle:Unité traversant ces zones urbaines. Il s’agit de l’un des axes urbains départementaux les plus chargés en poids lourds du Département. Ces poids lourds sont sources d’insécurité routière vis-à-vis des circulations douces et de nuisances autant sonores que vibratoires pour les riverains notamment<ref name="Dev jargeau-10">Modèle:Lien web; Modèle:P..</ref>. C'est une des raisons qui a conduit le conseil général du Loiret à envisager dès 1994 une déviation de cet itinéraire. L'évolution de ce dossier a été jalonnée de multiples étapes : un groupe d’évaluation environnementale regroupant tous les acteurs locaux et institutionnel en 2003, une réunion publique en 2009, des échanges avec la Commission des pétitions du Parlement Européen, la Mission Val de Loire, l’UNESCO, la mission d’Appui aux Contrats de Partenariat, avec les associations de défense, un bilan de la concertation en 2011<ref name="Dev jargeau-22">Modèle:Lien web; Modèle:P..</ref>. Un projet remanié est finalement présenté à l'enquête publique du 8 février au 17 mars 2016<ref name="Dev jargeau-Pres">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Rep-18mars2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Transports en commun routiers
En 2016, la commune est desservie par deux lignes du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret<ref name="Ulys1">Modèle:Lien web.</ref> : La ligne 6 qui relie Montargis - Bellegarde - Orléans<ref>Fiche horaire de la ligne Montargis - Bellegarde - Orléans pour la période du Modèle:Date- au 31 août 2016, Modèle:Lire en ligneModèle:Pdf.</ref> et la ligne 3, qui relie Bonny-sur-Loire - Briare - Gien - Châteauneuf-sur-Loire - Orléans<ref>Fiche horaire de la ligne 3 Bonny-sur-Loire - Orléans pour la période du Modèle:Date- au 31 août 2016, Modèle:Lire en ligneModèle:Pdf.</ref>. Des correspondances SNCF sont assurées dans les gares d'Orléans, Montargis et Gien. À compter du Modèle:Date, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015<ref name="Notre-Transports">Modèle:Lien web.</ref>.
Infrastructures ferroviaires
Infrastructures aéroportuaires
Risques naturels et technologiques majeurs
La commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-70">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Entre 1999 et 2016, quatre arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel dont trois pour des inondations et coulées de boue<ref name="Risques-Saint-Denis-de-l'Hôtel">Modèle:Lien web.</ref>.
Risque d'inondation
La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques<ref name="EPRI-36">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
La zone inondable de la commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel couvre une surface de Modèle:Unité, soit 8 % du territoire communal et se répartit en Modèle:Unité en espaces agricoles, Modèle:Unité en eau, Modèle:Unité en espaces naturels, et Modèle:Unité en surfaces urbanisées<ref name="PPRI-Orl-amont-59">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Modèle:Unité résident dons cette zone<ref name="PPRI-Orl-amont-62">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Elle fait partie du val d'Orléans qui s’étend sur Modèle:Unité de longueur, du hameau de Bouteille à l’amont au confluent du Loiret à l’aval<ref name="PlanLoire-ValOrléans-16">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Ce val est protégé par une levée en terre, la levée d'Orléans, de Modèle:Unité de longueur, interrompue à Modèle:Unité environ en amont du confluent du Loiret. Il est inondé par le remous de la Loire dans la confluence du Loiret dès les premières crues simulées<ref name="PlanEvacOrl-14">Plan d'évacuation massive du val d'Orléans, novembre 2012, 242 p., Modèle:P..</ref>. Cette levée a été renforcée sur toute sa longueur. Le niveau de protection historique est celui visé par la construction du déversoir de Jargeau, aménagé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'emplacement des brèches qui s'étaient produites en 1846, 1856 et 1866 et conçu initialement pour fonctionner au-delà de la cote de Loire à l'échelle d'Orléans proche de Modèle:Unité (crue de 1825, n'ayant pas occasionné de brèches). Les lignes d’eau en crue ont toutefois beaucoup changé depuis du fait de l’évolution morphologique du lit de la Loire, conséquence des ouvrages de navigation qui ont été réalisés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de l’extraction massive de matériaux en deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le déversoir ne remplit donc plus sa fonction de protéger la levée d’Orléans des surverses, et il ne permet plus de définir l’objectif de protection du système d’endiguement<ref name="DangerDigues-Orléans-Rapp-8">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
L'analyse menée dans le cadre de l'étude de danger des digues, montre qu'aujourd'hui, le niveau de protection apparent de la levée est associé à une crue de période de retour d'environ Modèle:Unité, soit une hauteur d'eau à l'échelle d'Orléans estimée à Modèle:Unité<ref name="DangerDigues-Orléans">Modèle:Lien web.</ref>. Les zones de surverses probables mises en évidence se situent de l'amont vers l'aval, à Guilly, Sigloy et Saint-Denis-en-Val (lieu-dit de Château Lumina)<ref name="DangerDigues-Orléans"/>. Par ailleurs, ces études montrent aussi que des défaillances avant dépassement des ouvrages sont probables, en particulier à Guilly, Sigloy et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Pour le secteur de Guilly, la probabilité de rupture n'est plus négligeable dès la crue de période de retour de Modèle:Unité, soit une cote d'environ Modèle:Unité à l'échelle d'Orléans. Cette cote définit le niveau de sûreté actuel de la digue d'Orléans et correspond au seuil de déclenchement du plan d'évacuation massive de l'agglomération d'Orléans en cas de crue<ref name="DangerDigues-Orléans"/>.
Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Orléans - val amont, approuvé le Modèle:Date-<ref name="PPRI-Orl-amont">Modèle:Harvsp.</ref>. Deux nouveaux types de zones sont apparues par rapport au précédent PPRI, plus restrictives pour une meilleure protection des usagers : la zone de dissipation d'énergie (ZDE) et la zone d'expansion de crue (ZEC). Dans la ZDE, située immédiatement à l’arrière des levées, qui serait fortement affectée en cas de brèche ou de rupture de digue, toute construction nouvelle est interdite. La ZEC quant à elle correspond aux secteurs naturels ou agricoles qu’il convient de préserver pour l’étalement des eaux en cas d’inondation et éviter l’accroissement des risques<ref name="PPRI-plaq">Modèle:Lien web.</ref>.
Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL<ref group="Note">ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.</ref>, et au niveau communal le plan communal de sauvegarde<ref name="PCS">Modèle:Lien web.</ref>.
Risque de mouvements de terrain
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Saint-Denis-de-l'Hôtel">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), hormis une bande étroite longeant les étangs Moulin et Cossin qui est en aléa Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risque sismique
La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »<ref name="Décret n°2010-1255">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.</ref>. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Transport de matières dangereuses
Le risque de transport de matières dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. À Saint-Denis-de-l'Hôtel, les facteurs de risque sont le transport routier empruntant les RD 921 et RD 2060 et le réseau de gaz à haute pression qui traverse la commune<ref name="DDRM-70"/>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel est membre de la communauté de communes des Loges<ref name="meta"/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Fay-aux-Loges. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMICTOM) de la région de Châteauneuf-sur-Loire, du Syndicat mixte du bassin de la Bonnée, de l'Agence Loiret Numérique, de l'Établissement public d'aménagement et de gestion de l'eau sur le bassin versant du Loing, du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du PETR Forêt d'Orléans-Loire-Sologne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châteauneuf-sur-Loire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la sixième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
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Saint-Denis-de-l'Hôtel dans le canton de Châteauneuf-sur-Loire en 2020.
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Saint-Denis-de-l'Hôtel dans la communauté de communes des Loges en 2020.
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Saint-Denis-de-l'Hôtel dans le Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Forêt d'Orléans-Loire-Sologne en 2020.
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Saint-Denis-de-l'Hôtel dans l'arrondissement d'Orléans en 2020.
Politique et administration municipales
Conseil municipal et maire
Modèle:Article connexe Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Denis-de-l'Hôtel, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 23 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Arnauld Martin est maire depuis 2020.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services
Environnement
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref>, des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire<ref name="Sictom-Chateauneuf">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Jargeau<ref name="SICTOM-Chateauneuf-2015-7">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy<ref name="Sictom-Chateauneuf"/>.
Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Loges en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Production et distribution d'eau
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production de l'eau potable sur le territoire communal est assurée par le syndicat des eaux de la Vallée Moyenne de la Loire, un syndicat créé en 1992 desservant trois communes : Férolles, Jargeau et Saint-Denis-de-l'Hôtel<ref name="SIAEP-21">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SIAEPb-21">Modèle:Lien web.</ref>, et la distribution par la commune elle-même<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la commune elle-même<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par la commune<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, la communauté de communes des Loges assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SPANC-CC">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction
Économie
- la Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a été créée en 1948 et s'est reconvertie à partir de 1984 dans l'emballage de liquides alimentaires ;
- une unité de production de la firme américaine Mars Incorporated (ex-Unisabi) est implantée sur la commune depuis 1973 et y emploie près de 600 salariés en 2010<ref>En direct de la planète "Mars", Reflets du Loiret, novembre-décembre 2010, Modèle:P..</ref>. Elle fabrique des aliments pour animaux ;
- SDH fer, filiale du groupe Millet, créée en 1944 et spécialisée dans la réparation, l'entretien et la rénovation de wagons<ref>Site officiel de SDH fer</ref> ;
- Caruelle-Nicolas, filiale du groupe français Exel Industries, spécialisée dans la fabrication de pulvérisateurs agricoles<ref>L'organigramme du groupe Exel Industries</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Geoffroy Vallée (v1535-1574), dit ou Geoffroy Vallée IIe, est le fils de Geoffroy Vallée Ier, seigneur de Chenailles
- Henri de Beaucorps (1873-1961), colonel français, a résidé au château de Saint-Aignan<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Maurice Genevoix (1890-1980), romancier et poète français, y a acheté une maison en 1929 et y a vécu jusqu'à sa mort ; repose au Panthéon à Paris depuis le 11 novembre 2020
- Sylvie Genevoix (1944-2012), écrivain et journaliste française, y a résidé.
- Florian Rousseau (né en 1974), cycliste sur piste français, trois fois champion olympique et dix fois champion du Monde.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Denis ; édifiée sur un bâtiment ancien datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle fut détruite en 1567 par les armées calvinistes de Coligny. Sa reconstruction durera jusqu'en 1637, date gravée dans la pierre au-dessus de la porte principale surmontée d'un arc roman. Les fenêtres sont en arc brisé, les huis épais s'appuient sur des contreforts massifs. Cet édifice, vaste de Modèle:Unité de longueur et Modèle:Unité de largeur, ne possède pas de pilier ; les murs seuls supportent le poids de la voûte en « anse de panier » réalisée en bois de châtaignier. L'aspect intérieur a peu changé depuis le Modèle:1er Empire. L'église, telle qu'elle apparaissait encore en 1905, avec au-dessus du porche, le symbole de l'esprit républicain du moment, « propriété communale république française liberté égalité fraternité ». En juin 1940, un obus tombé sur l'église en sectionne une poutre. En 2000-2001, de grands travaux de restauration ont été entrepris (charpente, pierres de taille, couverture, électricité). Actuellement en dépôt au musée des Beaux Arts, deux tableaux restaurés (La Pietà du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Rosaire et saint Dominique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) retrouveront leur place dans l'église quand la suite des travaux intérieurs aura été effectuée.
- La Maison-Musée Maurice Genevoix, place du Cloître a déménagé et a rejoint le centre culturel. Un espace est réservé à l'exposition Maurice Genevoix et une salle est consacrée aux expositions temporaires. Par ailleurs, la maison des « Vernelles » acquise en 1929 par Genevoix, est restée propriété de la famille ;
- Le Clos des Vernelles ;
- Le port ; du temps de la marine de Loire, les activités commerciales y étaient très importantes et même au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle supérieures à celles du port de Jargeau (commerce de vin, vinaigre, bois). D'aspect identique à cette époque, le port n'est maintenant plus utilisé que comme embarcadère pour activité de loisirs ;
- Le pont de Jargeau franchit la Loire et relie Jargeau à la commune ; construit en 1987, il a remplacé un ancien pont suspendu situé plus en aval ;
- Le château de Chenailles, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, propriété privée ;
- Le château de Saint-Aignan, 1866, propriété privée ;
- L'aéroport d'Orléans - Saint-Denis-de-l'Hôtel ;
- La gare de Saint-Denis - Jargeau ;
- La levée de la Loire.
- Lieux et monuments de Saint-Denis-de-l'Hôtel.
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Le pont de Jargeau depuis Saint-Denis-de-l'Hôtel.
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Le musée Maurice-Genevoix.
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Église Saint-Denis.
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Le château de Chenailles.
Sites et paysages remarquables
Le Modèle:Date, le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme Modèle:Citation. Cette inscription reconnaît au site une Modèle:Citation fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la VUE est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité<ref name="PatriUnesco1">Modèle:Lien web.</ref>. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012<ref group="DREAL" name="PatriUnesco2">Modèle:Lien web.</ref>. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées<ref group="DREAL" name="PatriUnesco3">Modèle:Lien web.</ref>, dont Saint-Denis-de-l'Hôtel qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon<ref group="DREAL" name="PatriUnesco4">Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement
Saint-Denis-de-l'Hôtel est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Châteauneuf-sur-Loire. La commune possède une école maternelle, une école primaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
- Le vélodrome de la commune est l'un des trois en activité dans le département, il possède une piste de Modèle:Unité de long<ref>Modèle:Lien web ; voir aussi : liste de vélodromes en France</ref>.
- Associations sportives : judo ; escrime<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; basket ; gymnastique rythmique et sportive.
La 19e étape du Tour de France 1973<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la deuxième étape de Paris-Nice 2022 ont emprunté le territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cadre de vie
Saint-Denis-de-l'Hôtel possède le label ville fleurie, trois fleurs lui ont été attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris<ref>Villes et Villages fleuris dans le Loiret. Consultation : janvier 2009.</ref>.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Inventaire national du patrimoine naturel
Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire
Autres sources
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
Rapports
Articles connexes
- Liste des communes du Val de Loire
- Liste des communes du Loiret
- Liste des villes et villages fleuris du Loiret