Saint-Lary-Soulan

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Lary-Soulan est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Neste, la Neste de Rioumajou, le ruisseau Saint-Jacques et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« Rioumajou et Moudang » et le « Néouvielle »), un espace protégé (la réserve naturelle nationale du Néouvielle) et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Lary-Soulan est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les Saint-Laryens ou Saint-Laryennes ou Saint-Hilariens.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Article connexe

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Saint-Lary-Soulan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon)<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

En fusionnant avec l'ancienne commune de Saint-Lary, l'ancienne commune de Soulan forme une exclave de la commune actuelle, fondée le Modèle:Date. Ainsi le territoire de Saint-Lary-Soulan est formé de deux parties exclavées, séparées d'environ un kilomètre par les communes de Vignec (au nord de la séparation) et Cadeilhan-Trachère (au sud) : à l’ouest de cette séparation et en altitude, l’ancienne commune très rurale de Soulan, où est situé le domaine skiable de la commune ; à l’est et dans la vallée, l'ancienne commune de Saint-Lary où est situé le plus gros village avec ses installations thermales.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Tarbes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bagnères-de-Bigorre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Capvern<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Cadeilhan-Trachère (Modèle:Unité), Sailhan (Modèle:Unité), Vignec (Modèle:Unité), Vielle-Aure (Modèle:Unité), Ens (Modèle:Unité), Estensan (Modèle:Unité), Bourisp (Modèle:Unité), Azet (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Lary-Soulan fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La commune de Saint-Lary-Soulan se compose de deux exclaves séparées par les communes de Cadeilhan-Trachère et de Vignec.

Fichier:Map commune FR insee code 65388.png
Carte de la commune de Saint-Lary-Soulan et des proches communes.
  • La partie nord-ouest (exclave de Soulan) est limitrophe de six autres communes, dont Vignec et Vielle-Aure en deux endroits chacune :

Modèle:Communes limitrophes

  • La partie sud-est (l'exclave de Saint-Lary) est limitrophe de l'Espagne (Aragon) et de huit autres communes françaises :

Modèle:Communes limitrophes

Paysages et relief

Soulan

Fichier:Lac de l'Oule.JPG
Le lac de l'Oule.

L'exclave de Soulan s’étend sur une quinzaine de kilomètres d'est en ouest, de part et d'autre du lac de l'Oule, jusqu'à la crête d'Espade. Le lac de l’Oule (qui divise l'exclave de Soulan en deux parties est et ouest bien différentes, l'une dédiée aux sports d'hiver et l'autre à une réserve naturelle), le rivage nord-est du lac d'Orédon, les Laquettes et le rivage sud-ouest du lac d'Aubert font partie du territoire de Soulan.

Cette exclave de Soulan possède par ailleurs une petite excroissance au sud-est (du lieu-dit la Cabane, au Pla d’Adet qui est à l'arrivée des deux téléphériques montant de Saint-Lary et donnant accès au domaine skiable et aux remontées mécaniques) qui coupe Vignec en deux parties exclavées : ces deux parties de Vignec, au nord (le village) et au sud (du lieu-dit de Soum de Matte à l'ancien hameau d’Adet, qui aujourd'hui jouxte la station du Pla d’Adet et de la Cabane à Soulan), résultent également de la fusion des deux anciennes communes au Modèle:Date.

Une route montant du village de Saint-Lary à la station du Pla d’Adet (altitude Modèle:Unité), via les villages de Vignec ou de Vielle-Aure, puis celui de Soulan et son lieu-dit la Cabane, donne également accès (en plus des téléphériques) à plusieurs télécabines et téléskis qui montent jusqu'à Modèle:Unité sur le domaine skiable commun de Vignec (Soum de Matte), Soulan (lieux-dits du Pla d’Adet, Espiaube et l’Oule) et Vielle-Aure (au sud du pic du Pichaley et des lacs de Bastan et à l'est du refuge de Bastan-Néouvielle). Le Pla d’Adet à Soulan est également un point de départ pour la pratique ou l’initiation au parapente, les zones d'atterrissage se situant dans la vallée autour de Saint-Lary, en évitant toutefois la zone des câbles des téléphériques.

Ce domaine skiable accessible depuis le Pla d’Adet s'étend de la face nord du Pène Male (qui culmine à Modèle:Unité à la frontière entre Soulan et la commune d'Aragnouet) à la face sud du pic du Pichaley (qui culmine à Modèle:Unité sur la frontière entre les communes de Vielle-Aure et Aulon) ; il surplombe l’est du lac de l’Oule (presque entièrement inclus dans l’exclave de Soulan, selon le niveau de l’eau retenue par son barrage).

Plus à l'ouest encore, au-delà du lac de l’Oule, le reste de l'exclave de Soulan est entièrement inclus dans la réserve naturelle du Néouvielle (qui s'étend sur plusieurs autres communes) jusqu'à la face est du pic de Néouvielle (qui culmine à Modèle:Unité), en incluant aussi le pic Ramougn voisin (qui culmine à Modèle:Unité). La réserve naturelle s'étend vers le nord (sur la commune de Vielle-Aure) jusqu'aux faces sud du pic de Madamète (Modèle:Unité), du pic d'Estibère (Modèle:Unité) et du pic de Gourget (Modèle:Unité), en incluant le lac d'Aubert dont seule la rive sud-ouest est à Soulan) ; elle s'étend vers le sud sur la commune d’Aragnouet jusqu'aux rives nord du lac de Cap-de-Long et du lac d'Orédon (dont seule une petite partie nord-est à Soulan).

Ce dernier lac est accessible par le sud depuis Aragnouet via la route Modèle:Route départementale N jusqu’au Chalet-hôtel du lac d'Orédon-Néouvielle (construit près du lac à la frontière d'Aragnouet et de Soulan, et à la frontière sud de la réserve naturelle (la D 929 se prolonge ensuite au sud-ouest vers le barrage du lac de Cap-de-Long).

Depuis le lac d'Orédon, à Soulan, part alors vers le nord la route de montagne Modèle:Nobr menant, par des lacets serrés sur la face sud du pic d'Anglade (Modèle:Unité, sur la commune de Vielle-Aure), aux Laquettes et au lac d'Aumar (eux aussi sur la commune de Vielle-Aure) et au barrage du lac d'Aubert (essentiellement à Vielle-Aure, seule une petite partie sud-ouest étant à Soulan) : tous ces derniers lacs (et la route qui y mène) sont entièrement inclus dans la réserve naturelle.

Hydrographie

Modèle:Article détaillé

Modèle:Boîte déroulante/début

Nom du lac Vallée Massif Lieu-dit Coordonnées Superficie
(ha)
Altitude
(m)
Profondeur
(m)
Type Émissaire
Lac de Consaterre grand Vallée d'Aure Massif de Suelza Consaterre Modèle:Coord 2,6 2349 18 Naturel Ruisseau de Bisourte
Lac de Consaterre petit Vallée d'Aure Massif de Suelza Consaterre Modèle:Coord 1,3 2346 Naturel Ruisseau de Bisourte
Les Laquettes Vallée d'Aure Massif du Néouvielle Montagne d'Aumar Modèle:Coord 9 2080 Naturel Lac d'Orédon
Lac de l'Oule Vallée d'Aure Massif du Néouvielle Réservoir de l'Oule Modèle:Coord 50 1819 48 Barrage l'Oule (ravin)
Barrage de Rioumajou Vallée d'Aure Massif de Suelza Pont Soubiron Modèle:Coord 0,9 1323 Barrage Neste de Rioumajou

Modèle:Boîte déroulante/fin

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 6,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génos », sur la commune de Génos, mise en service en 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du parc national des Pyrénées<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref>. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

Réseau Natura 2000

Fichier:65388-Saint-Lary-Soulan-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • « rioumajou et Moudang », d'une superficie de Modèle:Unité, sont un important ensemble forestier, à forte densité d'isards. La végétation est caractéristique de la haute-montagne calcaire et siliceuse<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le « Néouvielle », d'une superficie de Modèle:Unité, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne siliceuse et des milieux humides et tourbeux d'altitude, avec des pineraies de pins à crochets à trés haute altitude, des pineraies sylvestres et introgression des deux pins<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Modèle:Article connexe L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Fichier:Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
Vue générale du village.

Typologie

Saint-Lary-Soulan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (50,1 %), forêts (34,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,8 %), zones urbanisées (1,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Voies de communication et transports

Saint-Lary est desservie par la route départementale Modèle:Route départementale N et Soulan est desservie par la Modèle:Route départementale.

Les deux parties de la commune sont rapidement reliées par deux téléphériques qui montent du bourg de Saint-Lary vers la station du Pla d’Adet, en passant au-dessus de la commune de Cadeilhan-Trachère ; l'autre chemin passe par la longue route tortueuse de montagne D 123, via la commune voisine de Vielle-Aure.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Lary-Soulan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste et le Neste de Rioumajou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1998, 1999, 2001, 2009 et 2013<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Saint-Lary-Soulan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le Modèle:Date- pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du Modèle:Date-, qui réglementent l’emploi du feu à moins de Modèle:Unité des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)<ref>Modèle:Lien web</ref>

Fichier:65388-Saint-Lary-Soulan-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Lary-Soulan.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 4,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 3 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, 2009 et 2013 et par des glissements de terrain en 1992<ref name=Géorisques/>.

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque avalanche.</ref>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Lary-Soulan est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Fichier:65 HP 00 8695.jpg
Fichier:65 HP 00 8696.jpg
Fichier:65 HP 00 8697.jpg
Fichier:65 HP 13 4062.jpg
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Saint-Lary et Soulan.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail<ref>Modèle:Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées.</ref> qui rapporte les dénominations historiques des villages :

Saint-Lary

Dénominations historiques :

Étymologie : du gascon Sent Ilari, avec aphérèse (= Saint Hilaire).

Nom occitan : Sent Lari.

Soulan

Dénomination historique :

  • De Solano, latin (1387, pouillé du Comminges).

Étymologie : mot gascon solan (= lieu ensoleillé).

Nom occitan : Sola.

Histoire

Fichier:Thermes de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
Les thermes en 2018.

Modèle:Article connexe Saint-Lary-Soulan résulte de la fusion des communes de Saint-Lary et de Soulan en 1963, entrée en vigueur le Modèle:Date, fusion réalisée pour permettre l'extension de la station de ski au Pla d’Adet pour la construction des téléphériques depuis Saint-Lary, les terrains skiables de la commune étant situés dans l'exclave de Soulan.

Une petite partie des communes voisines de Cadeilhan-Trachère et de Vignec est démembrée pour former la station du Pla d’Adet, la commune de Vignec étant alors coupée en deux par l'extension de Soulan, mais conservant dans sa nouvelle exclave du sud la partie orientale du domaine skiable (et de ses remontées mécaniques) les plus proches de la nouvelle station, l'autre partie occidentale du domaine skiable étant essentiellement sur Soulan mais accessible uniquement via ces remontées de Vignec.

La partie nord-ouest du domaine skiable (sur la face sud du pic du Pichaley) est réalisée plus tard sur la commune de Vielle-Aure, mais n'est accessible depuis la station du Pla d’Adet que par les remontées installées sur la nouvelle exclave de Vignec, puis celles de Soulan jusqu'au lieu-dit de la Combe Saboure (séparant Soulan de Vielle-Aure) qui surplombe l'est du lac de l’Oule (formé un demi-siècle avant par la construction de son barrage hydroélectrique).

Politique et administration

Fichier:Mairie de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
La mairie de Saint-Lary en 2015.
Fichier:Mairie de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 2.jpg
La mairie de Soulan en 2015.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Historique administratif

Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau puis de Vielle-Aure (1790-2014)<ref>Archives départementales des Hautes-Pyrénées</ref>.

Intercommunalité

Saint-Lary-Soulan fait partie de la communauté de communes Aure Louron, créée au Modèle:Date- et qui réunit 47 communes.

Services publics

Modèle:Liste juridictions/Hautes-Pyrénées

Jumelages

La commune de Saint-Lary-Soulan est jumelée avec la commune de :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Sports

Fichier:Stade de rugby de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
Le stade de rugby Pierre Bacqué en 2021.
Fichier:Gymnase de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
Le gymnase en 2022.
Rugby à XV
  • rugby à XV Le Club olympique Saint-Lary-Soulan, engagé en [[Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018|Modèle:3e division fédérale pour la saison 2017-2018]].

Trail- Running

La commune est le théâtre fin juin du Patou Trail depuis 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette course de trail running se déroule sur 3 jours avec au programme kilomètre vertical, Skyrace & format Marathon, la course phare.

Enseignement

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

La commune de Saint-Lary Soulan dispose d'une maison de la Santé depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette maison regroupe différents corps de métiers (médecin généraliste, kinésithérapeute, ophtalmologue etc.).

Médias

Cultes

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 87,1 % d'actifs (84,1 % ayant un emploi et 3 % de chômeurs) et 12,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 371 en 2013 et 1 300 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 501, soit un indicateur de concentration d'emploi de 264,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 501 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 401 travaillent dans la commune, soit 80 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 35,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,7 % les transports en commun, 42,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités

La commune dispose d'une piscine extérieure, ouverte uniquement pendant la période estivale. L'établissement dispose d'un bassin de 25m doté de 3 plongeoirs (deux planches de 1 mètre et 3 mètres et une plate-forme de 5 mètres), ainsi que d'une pataugeoire.

Domaine skiable

Fichier:Téléphérique de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
Le téléphérique.
Fichier:Télécabine de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
La télécabine.

Le domaine skiable de Saint-Lary-Soulan<ref name="domaine skiable de Saint Lary Soulan">Modèle:Lien web.</ref> se trouve à Modèle:Unité d'altitude, au Pla d'Adet et à Espiaube. Il est accessible par téléphérique ou par route.

Différentes activités sont aussi disponibles dans cette station : trois kilomètres de promenades à pied, des thermes, un espace ludique Sensoria Rio mais aussi deux musées, celui de l'ours et celui du patrimoine.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Monument aux morts de Saint-Lary.JPG
Le monument aux morts.
Fichier:Lavoir de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
Le lavoir de Soulan en 2015.
Fichier:La tour Hachan de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
La tour Hachan.
Fichier:Chapelle du Pla d'Adet (Hautes-Pyrénées) 1.jpg
La chapelle du Pla d'Adet.

Lieux et monuments

Patrimoine culturel

Modèle:…

Patrimoine environnemental

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Bibliographie

  • Les sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Éditions Lacour - Cercle François Marsan - Modèle:3e 2003
  • Les vieilles inscriptions de la vallée d'Aure - Abbé François Marsan - Éditions Lacour

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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