Saint-Martial-d'Albarède
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Martial-d'Albarède est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune de Saint-Martial-d'Albarède se situe dans le quart nord-est du département de la Dordogne. Aux franges orientales du Périgord, la commune s'inscrit dans le pays d'Excideuil qui correspond au bassin de la basse Loue. Cette région d'Excideuil appartient au Périgord jurassique qui n'occupe qu'une étendue restreinte entre les terrains cristallins et liasiques du nord-ouest et le Crétacé du sud-ouest<ref>Paul Fénelon, « Le Périgord, étude morphologique », thèse présentée à la Faculté des lettres de l'Université de Paris, impr. d’ A. Lahure, 1951.</ref>. Sous le hameau de Prunier se trouve le ruisseau souterrain dit de Prunier. Ce réseau, bien distinct de celui de Sarconnat, vient cependant resurgir à proximité, au pied de la même ligne continue d'abrupts et de petits rochers. Il alimente deux fontaines, l'une de trop-plein et l'autre de débouché pérenne. À l'ouest de Liaurou, sur la rive gauche de la Loue, jaillit une fontaine qui pourrait être une résurgence trop-plein d'un réseau souterrain.
Communes limitrophes
Saint-Martial-d'Albarède est limitrophe de six autres communes. Au nord-est, son territoire est distant d'environ Modèle:Unité de celui de Saint-Médard-d'Excideuil.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martial-d'Albarède est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est dans le causse de Cubjac, qui, avec le causse de Savignac et le causse de Thenon, forme un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ Modèle:Unité N-S et Modèle:Unité O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l4, date du Toarcien, composée d'argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême-ouest, là où la Loue quitte la commune et entre sur celle de Saint-Pantaly-d'Excideuil, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> tout au sud, au sud du lieu-dit la Gondie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Loue et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Loue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Saint-Yrieix-la-Perche et se jette dans l'Isle en rive gauche à Coulaures<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune d'est en ouest sur trois kilomètres et demi dont Modèle:Unité servent de limite naturelle, face à Saint-Pantaly-d'Excideuil.
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La Loue au pont de l'ancienne voie ferrée.
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La Loue au sud du bourg.
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Lavoir sur la Loue.
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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martial-d'Albarède.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en Modèle:Date- et se situe dans sa « zone de transition »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note.
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d’après l'INPN<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>.
Cependant, une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>, le « causse de Cubjac » concerne les coteaux en rive droite de l'Auvézère et ceux en rive gauche de l'Isle et de son affluent, la Loue, sur treize communes, depuis Escoire au sud-ouest jusqu'à Saint-Raphaël au nord-est, et notamment toute une partie sud de la commune s’étendant sur plus de Modèle:Unité, comme le montre la carte du site<ref>Modèle:Géoportail, consulté le Modèle:Date-.</ref>. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata)), et une autre espèce de plantes protégée au titre de la Directive habitats de l'Union européenne, le Poirier à feuilles en cœur (Pyrus cordata)<ref>Modèle:Pdf Causse de Cubjac (Identifiant national 720008221), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Martial-d'Albarède est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Excideuil, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (38,2 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Martial-d'Albarède est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Loue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2007 et 2008<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Saint-Martial-d'Albarède est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 39,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date de 1157 et se réfère à son église (Ecclesia Sancti Martialis quae juxta Castrum Exidolii : « église Saint Martial qui jouxte le château d'Excideuil »)<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> notée dans le cartulaire d'Uzerche<ref name=Carles>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Au siècle suivant apparait Sancti Martialis de Exidolio. La francisation du nom « Saint Martial » apparaît en 1382 et le nom actuel « Saint Martial d'Albarede » en 1732<ref name=lieux/>.
Le nom de la commune fait référence à saint Martial, évêque de Limoges au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>. La deuxième partie du nom provient de l'occitan albareda signifiant saulaie, lui-même dérivé du latin populaire °albarus correspondant au saule blanc et au peuplier blanc<ref name=lieux/>.
En occitan, la commune se nomme Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Marçau d'Aubareda sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.</ref>.
Histoire
Le lieu est le site d'un ancien prieuré de l’abbaye Saint-Martial de Limoges<ref>J.P. Avisseau, « Les prieurés de l’abbaye de Saint-Martial de Limoges », Thèse de l’École des Chartes, 1963.</ref>. Amblard, abbé de Saint-Martial de Limoges, acquit d'Adhémar III, vicomte de Limoges, aux environs d'Excideuil, une terre qu'il fit planter en vigne et où il fit bâtir une habitation avec une chapelle (1115-1143). En 1157, à la requête de Pierre du Barry, abbé de Saint-Augustin-lès-Limoges, l'évêque de Périgueux, Raymond III de Mareuil (1149-1178) donna à l’abbé Pierre II de Pithiviers et au couvent de Saint-Martial-de Limoges l'église de Saint Martial près du château d'Excideuil<ref>H. Duplès-Agier, Chroniques de Saint-Martial de Limoges : publiées d'après les manuscrits originaux pour la Société de l'histoire de France, édition Vve de J. Renouard, Paris, 1874.</ref>. Le toponyme de Layrache a parfois été associé à ce prieuré<ref>Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique de la Dordogne, Imprimerie nationale, Paris, 1873.</ref>.
La paroisse faisait partie de la châtellenie d’Excideuil qui appartenait elle-même aux vicomtes de Limoges. Après l'érection de la terre d'Excideuil en marquisat en 1613, Saint-Martial-d'Albarède releva de la mouvance du comte de Périgord, marquis d'Excideuil<ref>G. Séraphin et C. Rémy, « Le château d'Excideuil », dans Congrès archéologique de France, Modèle:156e, Monuments en Périgord, 1999, Société française d'archéologie, Modèle:P..</ref>.
Le château d’Excideuil fit entièrement partie de la commune depuis la Révolution jusqu’en 1863, date de l’agrandissement d'Excideuil (88 hectares) par distraction territoriale sur les communes de Clermont-d'Excideuil, de Saint-Martial-d'Albarède, et de Saint-Médard-d'Excideuil<ref>F. Boddart, « Évolution territoriale d'Excideuil au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : de la réorganisation administrative à la stratégie urbaine », Revue des Archives départementales de la Dordogne, numéro 9, décembre 1996.</ref>.
Saint-Martial-d’Albarède est connue pour son archéologie industrielle. Le gîte minier du Faureau a été un des principaux centres d’extraction du minerai de fer de la région d’Excideuil<ref>F. Boddart, « Les mines de fer du Faureau (Saint-Martial-d'Albarède) du XVIIe au XIXe siècle », Bulletin de la SHAP, Modèle:T., 1998, Modèle:P..</ref>. En 1855, la brasserie Gangloff est implantée dans la commune et des fours à chaux y sont construits en 1928<ref name=lieux/>. Fonctionnant jusqu'en 1958, ils permettaient la transformation de pierre à chaux en chaux vive qui était expédiée jusqu'à Allassac en Corrèze<ref name=lieux/>. Leur classement au titre de l'archéologie industrielle les a préservés de la destruction<ref name=lieux/>.
En 1943, un groupe du groupement 28 des Chantiers de la jeunesse française s'est implanté sur le domaine de l'ancien château de Veyrieras<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Saint-Martial-d'Albarède a, dès 1790, été rattachée au canton d'Excideuil qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton d'Excideuil est rattaché à l'arrondissement de Périgueux<ref name="Cassini"/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, le canton d'Excideuil disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée électoralement au canton d'Isle-Loue-Auvézère.
En 2017, Saint-Martial-d'Albarède est rattachée à l'arrondissement de Nontron<ref name=Communes>Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Anciens et nouveaux arrondissements au Modèle:1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.</ref>.
Intercommunalité
En 2009, Saint-Martial-d'Albarède rejoint la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le Modèle:Date- et ses communes Modèle:Incise sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Équipements et services publics
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Martial-d'Albarède relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Saint-Martial-d'Albarède sont les Albarédiens<ref>Fiche commune, Union des maires de la Dordogne.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Martial-d'Albarède (24448) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 36,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatorze) a augmenté par rapport à 2010 (neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,0 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte trente-six établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, sept dans la construction, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et trois dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Martial-d'Albarède (24448) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2019.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église romane Saint-Martial mentionnée en 1157<ref name=lieux/> dans le cartulaire d'Uzerche (Ecclesia Sancti Martialis quae juxta Castrum Exidolii)<ref name=Carles/> Modèle:Référence nécessaire. Sa cloche en bronze datée de 1726 est classée au titre des monuments historiques depuis 1991<ref>Modèle:Base Palissy, consultée le 18 février 2017.</ref>.
- Ruine du château de Veyrieras (famille Lestrade de la Cousse).
- Pavillon de chasse de la Reymondie (début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) construit par Jules Secrestat puis occupé par Roger de Puiffe de Magondeaux (1883-1964).
- Brasserie Gangloff créée par Jean Gangloff en 1855<ref name=lieux/> (devenue Anciens établissements Durban).
- Fours à chaux datant de 1928<ref name=lieux/>.
- Chapelle de Liaurou édifiée vers 1885 par la famille Pouquet pour Modèle:Mgr Charles Gay (1815-1892), évêque d'Anthédon.
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L'église Saint-Martial.
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Les fours à chaux.
Personnalités liées à la commune
- Ernest Barthez, ou Ernest Barthez de Marmorières (1811-1891), médecin du prince impérial<ref>Ernest Barthez (1811-1891), Bibliothèque nationale de France.</ref>, Modèle:Référence nécessaire.
- Yrieix de Guilhem (1709-1759), fut capitoul de Toulouse<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> en 1754Modèle:Référence nécessaire.
- Modèle:Référence nécessaire.
- Jules Parrot (1829-1883), médecin, auteur d'ouvrages sur la médecine, était propriétaire du château de la Reymondie<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Modèle:Référence nécessaire.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Francis-André Boddart, Saint-Martial-d'Albarède, village du pays d'Excideuil en Haut-Périgord : le paradoxe du pauvre mais bon terroir, 2012, photographies de Francis Cipierre.
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes