Saint-Vincent (Italie)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune d'Italie
Saint-Vincent est une commune italienne de la région Vallée d'Aoste.
Géographie
Saint-Vincent est située au bord de la Doire Baltée entre Aoste à Modèle:Unité à l'ouest et Pont-Saint-Martin à Modèle:Unité au sud-est. Le territoire de la commune se subdivise en trois grandes zones: le fond de la Vallée, baignée par la Doire, à Modèle:Unité d'altitude, traversé par l'ancienne ligne de chemin de fer et l'autoroute; la zone plate du bourg qui s'est développé le long de la via Francigena et autour de l'église paroissiale, et enfin la « Montagne ou Coste de Saint-Vincent » <ref group=note>Jean-Baptiste de Tillier dans son Historique de la Vallée d'Aoste Modèle:P.229 évoquait déjà les deux dernières zones : « Saint-Vincent était autrefois unes des bourgades du pays des plus grandes et mieux bâties sur la grande route entre Châtillon et Montjovet...elle est à présent bien déchue. Quantité de masures ...que les particuliers dudit lieu ont abandonnées pour s'aller établir à la coste de cette terre, sont encore les tristes marques de ce qu'elle a souffert durant les guerres de...1600 et 1630... » </ref>qui s'étend derrière le bourg jusqu'à Modèle:Unité d'altitude près du col de Joux et même jusqu'au sommet du Mont Dzerbion<ref> Laura Decanale dans Comune di Saint-Vincent: Archivo storico 1393-1963 </ref>.
Histoire
Origine
Le nom de Saint-Vincent est lié au patron de la ville : un diacre espagnol Vincent de Saragosse, martyrisé le Modèle:Date. L'église paroissiale qui lui est dédiée, et qui a été constamment remaniée jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, repose sur une crypte antérieure à l'an 1000 qui est incluse dans un site archéologique fouillé à partir de 1969. Ces fouilles ont permis de mettre au jour des vestiges d'un petit établissement thermal de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle <ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sito archeologico chiesa di Saint-Vincent.</ref>
Moyen Âge
Le pape Eugène III, dans une bulle du Modèle:Date- adressée de Rome au prieur bénédictin de Saint-Martin d'Ainay, une grande abbaye située à Lyon, cite la paroisse de Saint-Vincent comme déjà existante et en confirme à l'abbé Guichard sa juridiction. D'un point de vue hiérarchique la paroisse de Saint-Vincent ne dépend pas directement de l'abbaye lyonnaise mais du prieur de Nus. Les rapports entre ce dernier notamment sur la prébende sont parfois conflictuels. Le dernier curé commendataire désigné par l'abbaye d'Ainay en 1469 est un grand personnage; Georges de Challant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} & {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Joseph-Gabriel Rivolin (ouvrage collectif sous la direction de) Saint-Vincent La vita di una comunità valdostana Tipografia valdostana, Aoste 2014, Modèle:ISBN Modèle:P.57-60</ref>.
Jusqu'alors contrôlée par la lignée de Chenal des seigneurs de Montjovet , Saint-Vincent fait partie le Modèle:Date de la dot d'Alessia, fille de Philippe de Montjovet lorsqu'elle épouse le vicomte d'Aoste Modèle:Souverain3. Ce dernier concède aux habitants de Saint-Vincent leur première charte de franchises et de privilèges particuliers le Modèle:Date<ref> Joseph-Gabriel Rivolin Op.cit Modèle:P.65-67</ref>.
Le Modèle:Date, un groupe de 17 chefs de famille avait contracté un accord avec le seigneur Yblet de Challant, les autorisant à réaliser un canal permettant de dériver une partie des eaux du glacier du mont Rose, contre paiement de 24 florins d'or en contrepartie de cette inféodation. Le Modèle:Date- suivant d'autres propriétaires s'associent aux précédents afin d'établir un plan d'irrigation. Enfin le Modèle:Date, les représentants du comte François de Challant signent l'acte définitif avec les délégués de la population, qui prévoit la répartition des journées d'eau entre les 88 utilisateurs, le mardi étant réservé aux domaines du comte. Le consortium d'habitants qui gère encore, de nos jours, ce canal de Modèle:Unité nommé « ru Courtaud » (ou Courtod) <ref group=note> du latin rivus c'est-à-dire ruisseau; Il se composait en fait d'un ru commun qui se divisait en trois segments le ru dit A à partir de Perrière, le ru dit B depuis Amay et le ru dit C qui desservait les localités voisines de Sommarèse, Érésaz, Émarèse, Chessan et Arbaz.</ref>, est le plus ancien organisme public de Saint-Vincent<ref>Hans von Fels « Les rus de la Vallée d'Aoste. Le canal d'Ayas » dans Annales Valaisannes n°2-4 1962, republié par le Centre culturel de Challand-Saint-Anselme en 1986</ref>.
Le Modèle:Date le fief de Saint-Vincent est cédé à la Maison de Savoie <ref group=note> avec les châteaux de Chenal et de Montjovet ; le produit de la vente sera utilisé pour doter les filles de François de Challant</ref>. Il restera dans le « Domaine direct » de la couronne savoyarde jusqu'en 1586. Le futur duc Modèle:Souverain3 accorde au bourg le Modèle:Date le droit de tenir un marché hebdomadaire. Les représentants des habitants de Saint-Vincent, qui avaient bénéficié le Modèle:Date d'une inféodation par le comte François de Challant, signent le Modèle:Date un « Acte de reconnaissance » des droits du duc de Savoie Modèle:Souverain2<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ezio Emerico Gerbore Frammenti di storia la « reconnaissance » del 1502, Typographie valdôtaine, Aoste, 1993.</ref>
Depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date Modèle:Souverain2 inféode Saint-Vincent à Claude de Challant (mort en 1590) du rameau des Challant-Fénis de la famille de Challant. Ce dernier n'eut de son union avec Bonne de Savoie-Racconis qu'une fille survivante, Paule, épouse de Louis Solar, Modèle:2e de Macello et comte de Moretta. Le couple obtient le fief le Modèle:Date. Par un acte entériné par la Chambre des Comptes le Modèle:Date-, il s'en dessaisit contre une partie du marquisat de Dogliani en Piémont.
Dès le Modèle:Date- le sieur Charles (1565-1622), fils d'Antoine Perron d'Ivrée, Trésorier Général anobli par Modèle:Souverain2 en 1600, acquiert divers domaine dont le fief de Saint-Vincent. Il en est investi par la Cour des Comptes le Modèle:Date<ref>Jean-Baptiste de Tillier Historique de la Vallée d'Aoste « Manuscrit de 1742 » Louis Mensio imprimeur-éditeur, Aoste 1887 Modèle:P.58-61</ref>. Son descendant direct, le comte Charles-François-Balthazard Perron (1718-1802)<ref group=note> fils de Charles-Frédéric Perron (mort en 1720) de Charles-Philippe (1653-1717), et de Marguerite de Provanne (mort en 1728) il était « chevalier de l'ordre suprême de la Très Sainte Annonciade, lieutenant-général de cavalerie, Baron de Quart, seigneur de Saint-Vincent et dépendances gentilhomme de la Chambre du Roi et envoyé extraordinaire à la Cour de Pologne » </ref>, cède le Modèle:Date- pour Modèle:Unité les derniers droits féodaux à la communauté de Saint-Vincent <ref group=note> « L. 13 600 pour l'extinction de tous les tributs annuels et L. 1 400 lires pour l'extinction des « laods dheus ». Le tout payable à hauteur de L. 3 000 chaque année à compter du Modèle:Date pendant cinq ans avec les intérêts convenus au trois pour cent soit annuellement L. 450 »</ref>.
Le Cadastre Sarde de la paroisse de Saint-Vincent, commencé en 1767 et terminé le Modèle:Date, dressé par les estimateurs Joseph Savey de Chambéry, Edme Quillot et Claude Munier de Moûtiers assistés des « prud'hommes » Étienne-Constantin Besenval de la paroisse de Saint-Étienne et Barthélemy Malluquin de la paroisse de Gignod et Joseph Blanc de celle de Saint-Martin des Aymavilles relève Modèle:Nb et donne la liste des Modèle:Nobr fonciers contribuables, issus de Modèle:Nobr<ref>Robert Berton, Anthroponomye Valdôtaine « Communauté de montagne du Marmore » Éditions Musumeci, Quart, 1988 Modèle:P.</ref>, pour une population totale de Modèle:Unité recensés en 1782.
Pendant l'été 1770 un prêtre de Saint-Vincent, Jean-Baptiste Perret (1714-1796), découvre les vertus curatives de l'eau d'une source riche en bicarbonate, acide carbonique, sulfate de sodium et chlorures. Il achète la source et en fait cadeau à la Paroisse qui acquiert en 1808 le terrain. L'ensemble est vendu à la commune en 1820. Cette source dénommée « Fons Salutis » est à l'origine des « Thermes de Saint-Vincent ». Pendant la période fasciste le nom de la ville fut italianisé en « San Vincenzo della Fonte » de 1939 à 1946.
Du Modèle:Date- au Modèle:Date- s'est tenu à Saint-Vincent une session d'études internationales sur la « Fédération européenne et le problème de la démographie » <ref> B-P J. « Congrès de Saint-Vincent (Italie) ». Dans Population, Modèle:7e, n°4, 1952 Modèle:P.782-784</ref>.
Au Modèle:Date-, Saint-Vincent était la quatrième commune de la Vallée d'Aoste juste derrière Châtillon et Sarre pour le nombre d'habitants après Aoste.
Héraldique
Les armoiries et le gonfalon de la commune de Saint-Vincent ont été approuvés par un décret du président de la République du Modèle:Date. Elles sont les suivantes : De gueules à la statue de bois de saint Maurice, armé de toutes pièces et tenant de la main dextre une lance munie d'une banderole et de la sénestre un bouclier au naturel, accompagné de trois croissants montants d'argent ; au chef de sable à la croix tréflée d'argent<ref>Les Armoiries de la région et des communes de la Vallée d'Aoste, édité par la présidence de la Région autonome de la Vallée d'Aoste. Imprimerie valdôtaine, Aoste, 2008 Modèle:P.272.</ref>,<ref> Armoiries de Saint-Vincent</ref>.
Économie
Saint-Vincent fait partie de l’unité des communes valdôtaines du Mont-Cervin.
Tourisme
Le tourisme représente la source principale de revenus de la ville. Les thermes de Saint-Vincent attirent de nombreux curistes, et le casino de la Vallée, géré par le Conseil de la Vallée, a doté pendant la deuxième partie du XXe siècle d'une rente confortable les finances régionales. Cette tradition touristique, unie à un micro-climat local particulièrement doux, favorisant d'ailleurs la présence une végétation typique des régions méditerranéennes, a valu à Saint-Vincent le surnom de la Riviera des Alpes.
Le palais Saint-Vincent, situé rue des Martyrs de la liberté et géré par le casino de la Vallée, est la majeure structure abritée de la Vallée d'Aoste. C'est la deuxième structure pour concerts après l'arène de la Croix-Noire avec Modèle:Unité assises et Modèle:Unité debout. Le palais est utilisé également en tant que cinéma.
Culture
La ville de Saint-Vincent dispose de trois petits musées :
- le musée de minéralogie et de paléontologie « Cénacle Italo Mus », créé en 1980 et situé au premier étage de l'ancien Hôtel de Ville, rue du pont romain, qui présente 650 morceaux de cristal provenant du monde entier et une vitrine particulièrement consacrée aux minéraux valdôtains. De plus, 170 pièces fossiles y sont exposées ;
- le musée d'art pastoral, situé au rez-de-chaussée du même édifice ;
- le musée d'art religieux, créé en 1983 où se trouve la statue de saint Maurice, grandeur nature, provenant de l'église du hameau Moron, figurant dans les armoiries de la commune.
Saint-Vincent possède également les restes du pont romain de Saint-Vincent, enjambant le torrent Cillian, partiellement effondré en 1839 (arcade centrale) et en 1907 (arc ouest). Près du pont romain se situe le géosite de Tsailleun.
Un exemple d'architecture walser se situe au hameau Valmignanaz, qui présente des rascards.
Personnalités liées à Saint-Vincent
- Cesare Dujany, homme politique, ancien président de la Vallée d'Aoste.
- André Ferré, poète.
- Maura Susanna, chanteuse en français, italien et valdôtain.
Événements
À Saint-Vincent est décerné depuis 1948 le prix Saint-Vincent du journalisme, le premier prix italien dans ce domaine.
Fêtes, foires
Outre le marché hebdomadaire confirmé par le duc Amédée IX de Savoie le Modèle:Date-, Saint-Vincent bénéficie également d'une foire au bétail de printemps depuis le Modèle:Date-<ref>Victor-Amédée III de Savoie « concède à la commune de Saint-Vincent de tenir une foire au mois de juin de chaque année. » Commune de Saint-Vincent, Archive historique. Rapports avec la Maison de Savoie et les comtes de Moretta et Perron, document: 15/1.</ref>.
Galerie de photos
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La rue Émile-Chanoux (rue piétonne).
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La station du funiculaire des Thermes de Saint-Vincent.
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Fresque dédiée à saint Maurice sur la place du marché, avec la devise « en adversité, bon cœur », ajoutée au blason de la ville en 1565 par le duc Emmanuel-Philibert
Sport
L'équipe de football locale est l'Association sportive Saint-Vincent Châtillon, école de football Mont Cervin (couleur bleu et grenade), évoluant en première catégorie et disputant ses matchs au stade Perucca (Modèle:Unité).
Dans cette commune se pratiquent également le tsan et le palet, deux des sports traditionnels valdôtains.
Administration communale
Sont listés ci-dessous listés les syndics depuis 1900<ref>Chronologie - Site officiel de la commune de Saint-Vincent.</ref>.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Hameaux
Amay, Amay Lotoz, Bacon, Biègne, Boriolaz, Capard, Chadel, Champbilly, Champcillien, Champ-de-Vigne, Cillian, Clapéaz, Clapéon, Crétamianaz, Crotache, Crovion, Cugnon, Diseille, Écrevin, Feilley, La Fet, Fromy, Gléréyaz, Grand-Rhun, Grun, Jacques, Joux, Linty, Lérinon, Maison-Neuve, Marc, Les Montagnets, Moron, Moron-Charbonnier, Moron-la-Combaz, Moron-Gorris, Moron-Hugonnet, Moron-Toules, Moron-le-Treuil, Les Moulins, Nouarsaz, Orioux, Palud, Pérélaz, Perrière, Petit-Rhun, Planet, Piémartin, Pioule, Le Grand-Pré, Pradiran, Pradiran-Champlan, Pradiran-Gorris, Renard, Romillod, Romillod-Capard, Romilod-Crotache, Le Ronc-Dessous, Le Ronc-Dessus, Salirod, Teinsod, Torrent-Sec, La Tour-des-Rosset, Valmignanaz, Valpélanaz, Valère, Verney<ref>« Dénomination officielle » Bulletin officiel de la Région autonome Vallée d'Aoste n°27 du Modèle:Date Modèle:P.3082-3084 .</ref>
Communes limitrophes
Ayas, Brusson, Châtillon, Émarèse, Montjovet
Évolution démographique
Modèle:Démographie commune d'Italie/Saint-Vincent
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
- Commune de Saint-Vincent (ouvrage collectif) Saint-Vincent entre histoire, tradition, souvenir et renouveau (2002). Modèle:Plume
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Giuseppe Ciardullo, ...« saranno fucilati ». Episodi della lutta di liberazione sul territorio di Saint-Vincent e dintorni (1943-1945). Typographie paroissiale, Issogne (2004).
- Lin Cossard, Saint-Vincent Musumeci éditeur, Quart (1984) Modèle:ISBN. Modèle:Plume
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pier-Giorgio Crétier, Mulini e Torchi a Saint-Vincent Imprimerie valdôtaine, Aoste (1994)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pier-Giorgio Crétier, L'oro dei Sabins (roman), Saint-Vincent (2003)
- Hans von Fels « Les rus de la Vallée d'Aoste. Le canal d'Ayas » dans Annales valaisannes Modèle:N° 1962, republié par le centre culturel de Challand-Saint-Anselme en 1986.Modèle:Plume
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ezio Éméric Gerbore, Frammenti di storia : la « reconnaissance » del 1502, Typographie valdôtaine, Aoste, 1993.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vincent Gorris, I Figli di Saint-Vincent (1933), réédition par Imprimerie valdôtaine, Aoste (2007)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Aldo Hosquet, La Chiesa di Saint-Vincent attraverso i secoli, Imprimerie valdôtaine, Aoste (1974). Modèle:Plume
- Chanoine André Dominique Noussan Fragments d'Histoire Valdôtaine Imprimerie Catholique Aoste (1906) « Extinction des Censes dans la Seigneurie de Saint-Vincent » Modèle:P..
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} & {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Joseph-Gabriel Rivolin (ouvrage collectif sous la direction de) Saint-Vincent La vita di una comunità valdostana Tipografia valdostana, Aoste 2014, Modèle:ISBN 287Modèle:P.
Articles connexes
- Casino de la Vallée
- Thermes de Saint-Vincent
- Pont romain de Saint-Vincent
- Tsan
- Prix Saint-Vincent du journalisme
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