Sainte-Anastasie (Gard)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Sainte-Anastasie est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Bourdic, Valat de Gouloubert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« le Gardon et ses gorges », les « gorges du Gardon » et le « camp des Garrigues »), un espace protégé (les « gorges du Gardon ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sainte-Anastasie est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Anastasiens ou Anastasiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la baume Latrone, classée en 1941, l'oppidum de Castelvielh, inscrit en 1979, le prieuré Saint-Nicolas de Campagnac, inscrit en 1987, et l'église Sainte-Anastasie de Russan, inscrite en 2005.
Géographie
Sainte-Anastasie est l'une des plus vastes communes du département avec ses Modèle:Unité de garrigues. La commune est à une dizaine de kilomètres au nord de Nîmes et à une douzaine de kilomètres au sud-ouest d'Uzès, dont elle a dépendu pendant de nombreux siècles.
Le territoire de la commune est traversé suivant un axe ouest-est par le Gardon, affluent du Rhône. Au cours des âges, la rivière a fait son passage au milieu d'un plateau calcaire et y a creusé un canyon d'une longueur d'une dizaine de kilomètres. Plus en aval, le Gardon passe sous le pont du Gard.
La commune culmine à Modèle:Unité ; le plateau s'élève à une altitude moyenne de Modèle:Unité. Le point le plus bas se situe à Modèle:Unité, en aval du pont Saint-Nicolas.
La plaine du Bourdic, affluent du Gardon, atteint Modèle:Unité au point le plus bas. C'est dans cette plaine que se trouvent les vignes et les champs céréaliers qui font vivre les agriculteurs et les viticulteurs de la commune.
Sainte-Anastasie est composée de quatre hameaux ou villages : Russan, Aubarne, Vic et Campagnac.
C'est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale SCOT du sud du Gard ; elle fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « gorges du Gardon », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- « le Gardon et ses gorges », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une importante diversité des habitats et des espèces. Les nombreuses grottes permettent d'accueillir une bonne diversité de Chiroptères. Dans les gorges, se trouvent des formations de Chênes verts peu perturbées avec des espèces particulièrement rares (Cyclamen des Baléares)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et deux au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- les « gorges du Gardon », d'une superficie de Modèle:Unité, abritant trois espèces de rapaces remarquables, l'Aigle de Bonelli, le Circaète Jean-le-Blanc et le Vautour percnoptère<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « camp des Garrigues », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une richesse avifaunistique marquée notamment par la présence du cortège des espèces des garrigues méditerranéennes. Les principales espèces de passereaux et assimilés caractéristiques des zones méditerranéennes sont présentes dans le camp. Il présente aussi un intérêt majeur comme site de nidification et comme territoire de chasse pour de nombreux rapaces : Aigle de Bonelli, Milan noir, Grand Duc d'Europe, Circaète Jean-le-Blanc et busard cendré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « gorges du Gardon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « plaine de Saint-Chaptes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « rivière du Gardon entre Moussac et Russan » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « plateau Saint-Nicolas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée moyenne des Gardons » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sainte-Anastasie.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Anastasie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,2 %), forêts (27,3 %), cultures permanentes (16,5 %), terres arables (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sainte-Anastasie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard et le Bourdic. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1994, 1995, 2002, 2005, 2010 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 593 sont en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe AModèle:Note doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Préhistoire
L'histoire de cette commune commence dès le Paléolithique moyen (Moustérien), avec l'installation des Néandertaliens dans les gorges du Gardon<ref>« Le Paléolithique », in Le Gard, de la Préhistoire à nos Jours, dir. Raymond Huard, éd. Bordessoules, 2003.</ref>.
La grotte de l'Esquicho-Grapaou a livré des niveaux moustériens et aurignaciens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La datation de ces derniers entre 32 et 34 000 ans montre que cette occupation est contemporaine de l'arrivée de l'homme moderne (Homo sapiens) en Europe. À ce titre, la grotte de l'Esquicho-Grapaou constitue un site de référence pour la Préhistoire européenne.
À Modèle:Unité de là, dans la grotte de Baume Latrone, des dessins du Paléolithique supérieur ont été découverts en 1940. L'étude de la cavité reprise en 2009 par une équipe pluridisciplinaire menée par Marc Azéma a permis des rapprochements stylistiques avec l'art de la grotte Chauvet (Ardèche) datée de l'Aurignacien<ref>Archéologia Modèle:N°, mars 2013.</ref>.
En 2012, la datation d'un charbon de bois récolté au pied des peintures a donné un âge de 32 740 ans avant le présent. Cette datation très ancienne apporte un argument supplémentaire pour rattacher cet ensemble à l'Aurignacien, comme les œuvres de la grotte Chauvet. La grotte de Baume Latrone constituerait donc l'un des plus anciens sites d'art préhistorique du monde.
Histoire
Le territoire de la commune a été habité durant la protohistoire comme en témoignent des oppida. Quelques vestiges exposés au musée de Nîmes correspondent à la période gallo-romaine.
Les premiers documents écrits citant le territoire de la commune datent de 896 ap. J.-C. Ils mentionnent Campaniaco et Marbaco comme domaines appartenant à l'évêque d'Uzès.
En 951, on sait que le village d'Aubarne existe déjà et que l'ensemble du terroir s'appelle Sainte-Anastasie (issue de Marbacum).
En 1144, on parle dans un pacte amiable du fort de Sainte-Anastasie. Il n'y a pas à proprement parler de village portant ce nom.
Le domaine de Campagnac est occupé à partir de 896 par des moines qui construisent le prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac (1156).
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le trafic est très important entre Nîmes et Uzès. Deux voies permettent de communiquer entre ces deux villes : la voie des Helviens, passant plus en amont à hauteur du village de Russan, et une voie qui traverse le Gardon à hauteur de Saint-Nicolas, par un gué ou par des ponts de bois régulièrement balayés par les caprices de la rivière. La voie Nîmes - Saint-Nicolas - Uzès, plus courte de quelques kilomètres, est plus fréquentée et Pons de Becmil décide de lancer la construction d'un pont : le puissant pont Saint-Nicolas de Campagnac est construit de 1245 à 1260.
Le fort et le pont, de par leurs positions stratégiques, jouent un rôle important pendant les différentes guerres de religion qui se succèdent entre 1560 et 1629 dans la région, passant tour à tour d'un parti à l'autre. Le fort est détruit à partir de Modèle:Date- sur l'ordre de Richelieu.
En 1682, les églises de Russan et de Vic sont construites en remplacement de l'église Saint-Saturnin, détruite depuis fort longtemps.
En 1703, lors de la guerre des Camisards, le village de Vic est attaqué. On dénombre 36 morts. En 1704, le consul de Russan est tué sur la route d'Uzès, ainsi que huit hommes et une femme sur la route de Saint-Chaptes.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montaury également transcrit Montauri<ref name="Cassini" />.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Sainte-Anastasie connaît la fièvre de l'or. En effet, lors de sondages effectués pour la construction du pont de Russan, de nombreuses paillettes d'or ont été découvertes. Une mine d'or, avec son placer et sa voie de chemin de fer dans le Gardon, a été exploité. L'or ne s'y est pas trouvé de manière suffisante compte tenu des coûts d'exploitation. En effet, le Gardon dévastait tout à chacune des crues. C'est de cette époque que date la chapelle d'Aubarne.
En 2002, le Gardon passe par-dessus les ponts de Russan et de Saint-Nicolas, atteignant pratiquement la place de Russan et occasionnant de nombreux dégâts. L'église de Russan n'est pas encore remise en état à ce jour (Modèle:Date-).
Vous pouvez pour plus d'information sur l'histoire de Ste Anastasie consulter<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> le site marbacum.fr
Politique et administration
Rattachements administratifs
Rattachements électoraux
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard. Modèle:Article détaillé
Tendances politiques et résultats
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes et dont le président est Yvan Lachaud (UDI).
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 177 en 2013 et 177 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 728, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 728 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 107 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 93,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
114 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Sainte-Anastasie au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 114 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
7 | 6,1 % | (7,9 %) |
Construction | 29 | 25,4 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
29 | 25,4 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 1,8 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,9 % | (3 %) |
Activités immobilières | 2 | 1,8 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
19 | 16,7 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
16 | 14 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 9 | 7,9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 114 entreprises implantées à Sainte-Anastasie), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Mehdi Auto, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
- Bancel.h, autres travaux de finition (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 39 en 2000 puis à 23 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 21 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Anastasie de Russan. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2005<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Un tableau est référencé dans la base Palissy<ref name=":0" />.
- Église Saint-Nicolas d'Aubarne.
- Église Saint-Nicolas de Vic.
-
Église Sainte-Anastasie de Russan
-
Église Saint-Nicolas d'Aubarne
-
Église Saint-Nicolas de Vic
- Gorges du Gardon.
- Castellas, site protégé depuis 1982.
- Baume Latrone.
- Pont Saint-Nicolas de Campagnac.
- Prieuré Saint-Nicolas de Campagnac.
- Grotte Saint-Joseph.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes