Salles-la-Source
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Salles-la-Source, Salles-Comtaux (Salas comtals en langue d'oc) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : le dolmen du Genevrier, classé en 1889, l'église Saint-Paul, classée en 1937, l'église Saint-Austremoine, classée en 1942, l'église de Souyris, inscrite en 1944, une maison, inscrite en 1947, une croix, inscrite en 1947, le château de la Garde, inscrit en 1976, le dolmen de Saint-Antonin, classé en 1989, le château de Cougousse, inscrit en 1993, le dolmen de Montaubert 1, inscrit en 1993, le dolmen de Pérignagol 1, inscrit en 1994, le château du Colombier, inscrit en 1995, le dolmen de Perignagol II, inscrit en 1997, le dolmen des Vézinies 3, inscrit en 1997, l'église Saint-Amans, inscrite en 2004, les vestiges du théâtre antique de Cadayrac, inscrits en 2015, et la tour de la Vayssière, inscrite en 2016.
Géographie
Localisation
La commune se situe dans le sud du Massif central et fait partie du département de l'Aveyron, de l'arrondissement de Rodez et du canton de Marcillac-Vallon. Son territoire est vaste : elle s'étend sur Modèle:Unité. Le bourg chef-lieu de la commune de Salles-la-Source se trouve sur la route qui va de Rodez (la préfecture du département, distante d'une douzaine de kilomètres) à Conques, qui est à une vingtaine de kilomètres.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Paysages et relief
Pour les deux tiers de sa superficie, Salles-la-Source occupe la pointe ouest du causse Comtal, plateau calcaire dans le prolongement des Grands Causses. La faille sud du causse Comtal, où la rivière du Créneau a creusé sa vallée, sépare la commune en deux. Son altitude moyenne est de Modèle:Unité, son point le plus haut culmine à Modèle:UnitéModèle:Référence souhaitée.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Créneau, le ruisseau de Cruou, Bras du Créneau, le Goungou, le ruisseau de Cassanhettes, le ruisseau de la Base, le ruisseau de Vanc et le ruisseau le créneau et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.
Le Créneau, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Salles-la-Source et se jette dans le Dourdou de Conques à Nauviale, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Gestion des cours d'eau
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le Modèle:Date-, en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont<ref name="Epage-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Gesteau-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref>site officiel du SMB2</ref>.
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (Modèle:Tmp) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : Le Causse du Puech Hiver, objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Salles-la-Source comprend cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « Cadayrac et causse de Lanhac » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- les « Coteaux et Vallon du créneau et du cruou » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- les « Falaises et causse à Salles-la-Source » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- le « Pech hiver, bois de la Cayrousse et pech de Triou » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- le « Vallon de l'Ady à Marcillac » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « Causse comtal » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la « Vallée du Dourdou » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Salles-la-Source est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,7 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), terres arables (14,3 %), forêts (13,3 %), zones urbanisées (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Conques-Marcillac, dont la commune est membre<ref name="SCOT-doc">Modèle:Lien web</ref>.
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref name="Géoport">Modèle:Lien web</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Salles-la-Source est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Créneau. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du Dourdou de Conques<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le 3 décembre 2015<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risques particuliers
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Salles-la-Source est classée à risque moyen à élevé<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Salles signifie probablement grottes (en vieux français) et une source abondante et une cascade s'y trouvent. La communauté a porté le nom de « Salles Comtaux » (Salas comtals en langue d'oc) du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Révolution française où, après être devenue commune, elle fut rebaptisée durant la Terreur et, à la différence de nombreuses communes ayant subi un sort identique, ne recouvra pas son ancien nom une fois les troubles apaisés. À défaut d'en avoir adopté un officiellement, le gentilé Salles-Comtois - Salles-Comtoise est parfois utilisé.
Histoire
Moyen Âge
Époque moderne
Époque contemporaine
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Salles-la-Source est membre de la communauté de communes Conques-Marcillac<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Marcillac-Vallon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Vallon pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Salles-la-Source dans l'intercommunalité en 2020.
-
Salles-la-Source dans le canton du Vallon en 2020.
-
Salles-la-Source dans l'arrondissement de Rodez en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Modèle:Tableau Le conseil municipal de Salles-la-Source, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 51,8 %, se répartissant en seize issus de la liste conduite par Jean-Louis Alibert et trois issus de celle d'Olivia Maillebuau<ref name=Munic2020/>. Jean-Louis Alibert, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Conques-Marcillac se répartissent en : liste de Jean-Louis Alibert (4) et liste d'Olivia Maillebuau (1)<ref name=Munic2020>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 60 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> ( % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 4,1 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 493 en 2013 et 457 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 978, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 978 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 163 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 92,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
150 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Salles-la-Source au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 150 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
20 | 13,3 % | (17,7 %) |
Construction | 28 | 18,7 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
26 | 17,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 6 | 4 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 5,3 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 10 | 6,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
29 | 19,3 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
12 | 8 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 11 | 7,3 % | (7,8 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,3 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 150 entreprises implantées à Salles-la-Source), contre 12,4 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Jadical, supermarchés (Modèle:Unité) ;
- SAS Vermorel, autres travaux spécialisés de construction (Modèle:Unité) ;
- Air 12, services auxiliaires des transports aériens (Modèle:Unité) ;
- Issalis Et Fils, travaux d'installation électrique dans tous locaux (Modèle:Unité) ;
- P. Imbert Travaux Acrobatiques, autres travaux spécialisés de construction (Modèle:Unité).
Une chute d'eau présente dans le village est utilisée pour produire de l'énergie via une centrale hydroélectrique construite en 1928. Une conduite de Modèle:Unité transporte l'eau depuis un petit barrage souterrain jusqu'à la micro centrale située Modèle:Unité plus bas. L'énergie produite est revendue à EDF. Depuis de nombreuses années, elle exerce également un attrait touristique important, qui pourrait et devrait être développé selon l'association Ranimons la cascade !.
Agriculture
La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 65 en 2000 puis à 70 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 51 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 46 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Avec plus de soixante exploitations agricoles, l'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage de brebis et de vaches pour la production de broutards destinés à l'engraissement. Les éleveurs traient le lait de leurs brebis pour l'industrie et l'artisanat de Roquefort-sur-Soulzon, de leurs vaches pour d'autres fromages AOP comme le bleu des causses ou pour leur production fromagère fermière. Les adrets sont complantés de vignes par les agriculteurs qui produisent du vin de Marcillac (AOC). Une diversification existe, tournée vers le tourisme rural.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église Saint-Paul de Salles-la-Source. Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> est une église romane du (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), contenant un Christ roman. Modèle:Article détaillé
-
Église romane Saint-Paul, avec son clocher octogonal.
- Église Saint-Amans de Cadayrac date du 4° quart des {{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
- Église Saint-Austremoine de Salles-la-Source est une église romaneModèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
- Chapelle Saint-Laurent<ref>La chapelle de Saint Laurent</ref> aujourd'hui partiellement ruinée, est d'origine romane.
- Église Saint-Jacques de Souyris. Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> des {{#switch: e
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- Église Notre-Dame-de-Vanc de Seveyrac à Vanc.
- Église Saint-Denis de Cougousse.
- Église Saint-Loup de Salles-la-Source.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Solsac.
- Église Notre-Dame-et-Saint-Jean de Mondalazac.
- Croix monumentale Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> datée de 1789, elle se compose de trois parties monolithes. Modèle:Article détaillé
Partrimoine civil
Mégalithes
Très riche en témoignages du néolithique, la commune possède 67 dolmens et plus de 200 tumulus selon un dernier inventaire<ref>Patrimoine sur le site de la commune</ref>, construits il y a environ 4 500 ans. C'est sur le causse Comtal que l'on trouve la plus grande concentrations de dolmens de France.
- Dolmen et tumulus du Genévrier Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> : Modèle:Article détaillé
- Dolmen de Montaubert : Site archéologique du dolmen I de Montaubert Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
- Dolmens de Pérignagol : Site archéologique du dolmen de Pérignagol I du Néolithique Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
- Site archéologique du dolmen de Seveyrac ou de Perignagol II du Néolithique Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Dolmen de Saint-Antonin Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
- Site archéologique du dolmen III des Vézinies du Néolithique Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
Vestiges gallo-romains
Ces vestiges sont situés au sud de Cadayrac et comprennent notamment un théâtre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Châteaux
- Château de Billorgues<ref name="salleslasource.fr">Site de la mairie de Salles-la-Source</ref>
- Château de Cadayrac<ref name="salleslasource.fr"/>
- Château du Chanoine<ref name="salleslasource.fr"/>
- Château du Colombier Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> des {{#switch: e
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}}, représentatif de l'architecture seigneuriale et domestique du Rouergue. Modèle:Article détaillé
- Château de Cougousse Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> est un exemple d'architecture de maison de vignes des {{#switch: e
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- Château du Crès<ref name="salleslasource.fr"/>
- Château de la Garde Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Château des Ondes<ref name=map>Modèle:Lien web.</ref>
- Château de Peyrinhac<ref name="salleslasource.fr"/>
- Château de Saint-Laurent ou Château de la Calmontie<ref name=map/>
- Château Saint-Paul<ref name=map/>
- Château de Saunhac à Vanc<ref name="salleslasource.fr"/>, château disparu.
- Château de Solsac<ref name="salleslasource.fr"/>
Patrimoine naturel
- Tindoul de la Vayssière, il s'agit d'un gouffre dont la cavité mesure 2 365 m.
Cascade de Salles-la-Source
Salles-la-Source présente une particularité assez rare : une chute d'eau qui tombe au milieu du village, ce qui attire un certain nombre de touristes actuellement en équilibre avec le mode de vie paisible de la population locale. Cette cascade est alimentée par une rivière souterraine qui coule depuis le tindoul de la Vayssière. Cette rivière est constituée de plusieurs bras dont l'un a été dès le XIXe capté pour faire tourner une roue implantée sur un des pignons de la filature construite au cœur du village, juste à côté de la cascade. Avec l'électrification, la filature n'a plus utilisé l'énergie hydraulique. L'eau a été canalisée pour alimenter une centrale hydroélectrique construite pour cette occasion en 1928.
Le débit de la rivière souterraine est très variable, proche de 0 litre à près de 700 litres par seconde selon la saison. La chute comme la centrale vivent sur cette variabilité des débits.
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Cascade lors d'un débit faible. -
Cascade lors d'un débit élevé.
- Divergence d'intérêts à propos de la cascade
En 2010, la municipalité et une partie des habitants réunis en association<ref name="ranimons">Ranimons la cascade site de l'association de contestation à l'utilisation actuelle de la cascade, consultés le 8 février 2011</ref> contestent l'utilisation du cours d'eau pour alimenter la centrale hydroélectrique. La commune ne perçoit plus l'indemnité liée à la concession qui a couru de 1972 à 2005. Une argumentation patrimoniale, écologique et surtout d'intérêt économico-touristique est mise en avant : le débit de la cascade conditionnerait l'afflux de touristes attirés par le spectacle d'une chute d'eau abondante, qu'elle soit courante ou figée par le gel. Ils estiment que la très faible quantité d'énergie produite ne justifie pas l'atteinte visuelle portée au site<ref>Salles-la-Source. Soutien des élus en… cascade., La Dépêche du Midi, 17/12/2010</ref>,<ref>Salles-la-Source. La cascade mobilise., La Dépêche du Midi, 10/11/2010</ref>,<ref>Salles-la-Source. La cascade fait toujours des remous., Anaïs Arnal, La Dépêche du Midi, 05/10/2010</ref>.
Le litige porte sur l'existence ou non d'une clause contractuelle de débit minimum imposé à l'industriel privé disposant de la concession. Un des arguments des opposants est l'utilisation partielle du domaine public pour le fonctionnement de la centrale sans contrepartie<ref name="ranimons"/>. Début 2011, l'association a reçu de nombreux soutiens (Conseil général, personnes politiques<ref>Soutien de responsables d'Europe Écologie</ref>,<ref>Soutien d'un sénateur</ref>, etc.), la préfecture de l'Aveyron n'agrée quant à elle toujours pas les arguments des opposants. Le Modèle:Date-, une marche de protestation symbolique est effectuée de Salles-la-Source à la préfecture de l'Aveyron à Rodez. De nombreuses personnes y affirment leur soutien, dont Christian Teyssèdre, maire de Rodez, des conseillers généraux, Yves Garric et José Bové<ref>Vidéo et discours du rassemblement devant la préfecture, le 18 juin.</ref>. Le Modèle:Date-, une délégation de « Ranimons la cascade ! » a sensibilisé la ministre de l’Écologie et du Développement durable Ségolène Royal sur la valorisation du site de la cascade. Yves Garric, vice-président de l'association, a remis en cadeau une photo de la cascade à la ministre en présence de José Bové<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une étape importante est franchie le Modèle:Date- avec le rapport interministériel qui donne la décision de gestion de la cascade au préfet de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Patrimoine culturel
Dialecte
La commune fait partie de l'ancienne province du Rouergue dans le midi de la France où l'occitan (langue vivante minoritaire non Officielle<ref name="Ac-Toulouse">IDD du Parcours Roman - Langues et dialectes sur le site du collège Hugo-Lavelanet, consulté le 30 novembre 2010</ref>) a longtemps été la langue véhiculaire<ref>Centre culturel occitan du Rouergue sur site du Centre culturel occitan du Rouergue, consulté le 30 novembre 2010</ref>. En ce qui concerne la commune, il existe une variante, le rouergat qui est un sous-dialecte du dialecte languedocien<ref name="Ac-Toulouse"/>.
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Charles Carnus (°1749 - †1792) est un spéléologue, pionnier dans le domaine aérien, scientifique, homme d'église français. Il est né le Modèle:Date à Peyrinhac près de Salles-la-Source.
- Jean-Joseph Tarayre (1770-1855), général français de la Révolution et de l’Empire, né le Modèle:Date- à Solsac, hameau de Salles-la-Source.
Bibliographie
Articles connexes
- Histoire de l'Aveyron
- Liste des communes de l'Aveyron
- Musée des arts et métiers traditionnels (Salles-la-Source)
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Aperçu du patrimoine
- Musée des Arts et Métiers traditionnels du Rouergue à Salles la Source sur Photo Aveyron Modèle:1re
- Musée des Arts et Métiers traditionnels du Rouergue à Salles la Source sur Photo Aveyron Modèle:2e
- Insee - Chiffres clés : Salles-la-Source.
- Visite virtuelle de la cascade de Salles-la-Source
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes