Suzanne Reichenberg
Suzanne Reichenberg, née le Modèle:Date de naissance à Paris et morte le Modèle:Date de mort dans la même ville<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris Modèle:17e, n° 730, vue 16/31.</ref>, baronne de Bourgoing (1900), est une actrice française.
Biographie
Suzanne Reichenberg naît à Paris le Modèle:Date de naissance, d'un père hongrois Modèle:Incise et d'une mère picarde Modèle:Incise mariés le 2 avril 1853, d'après Suzanne Brohan<ref name=GeorgesHeylli1879>Modèle:Ouvrage.</ref> et morte à Paris [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e]], le Modèle:Date de mort. Elle est la filleule de Suzanne Brohan dont la mère de Suzanne Reichenberg était la dame de compagnie.
Charles Reichenberg, malade et mourant, recommande sa fillette âgée de 4 ans, à sa marraine qui l'élève. À treize ans, sa marraine la présente au Conservatoire, à quatorze ans, elle obtint un second prix au concours ; à quinze ans moins deux mois, elle remporte le premier prix au Conservatoire.
Elle débute en 1868 dans le rôle d'Agnès de L'École des femmes à la Comédie-Française. Théophile Gautier la dépeint ainsi, au lendemain de ses débuts<ref name=GeorgesHeylli1879/> : Modèle:Citation bloc
Modèle:Citation (Boni de Castellane), elle est la reine des ingénues au théâtre entre 1870 et 1900. Dans les années 1890, Georges Clemenceau, en accoutumé de la vie théâtrale de son temps, lui est proche. (Clemenceau, Michel Winock, Editions Perrin Collection Tempus, chap. VII, p. 137)
Marcel Proust l’évoque en 1894 : Modèle:Citation (Essais et articles, Collection Folio essais (n°236) Éditions Gallimard, p. 362-363)
Dans La Recherche, il la fait également apparaître et la met en scène. Modèle:Citation (Le côté de Guermantes, II, Chapitre deuxième)
Edouard Manet, 1877-1880
Guggenheim Museum, New York
Elle pourrait être le modèle du portrait peint par Edouard Manet Femme en robe rayée. Cela reste purement spéculatif. Il représente un de type de femme, la bourgeoise parisienne à la mode, avec un éventail japonais<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Elle est, dans La Prisonnière, l'image opposée de Sarah Bernhardt : Modèle:Citation dit Charlus à Madame Verdurin à propos de la comtesse Molé.
Modèle:Refsou<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
En 1883, Suzanne Reichenberg fait réaliser, à Saint-Raphaël, une maison de villégiature Villa Reichenberg, nommée ensuite Villa Marie, par l'architecte Pierre Aublé<ref>Modèle:Base Mérimée, publié le Modèle:Date- par Geneviève Négrel (consulté le Modèle:Date-).</ref>.
Elle épouse Napoléon-Pierre-Mathieu, baron de Bourgoing le Modèle:Date-, à Paris Modèle:17e<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=BritishMuseum237203>Modèle:Lien web.</ref>. Suzanne Reichenberg est inhumée au [[Cimetière de Montmartre|cimetière Montmartre (Modèle:9e)]] avec ses parents, sa fille, Fernande-Madeleine Reichenberg épouse de Pierre-Robert Pitet<ref>Pierre-Robert Pitet</ref>, Saint-Cyrien, mort pour la France le Modèle:Date- à Petitmont (Meurthe-et-Moselle) et son petit-fils Jacques Pitet.
Elle est inhumée au cimetière de Montmartre (division 9)<ref>Tombes-sépultures.com</ref>.
Théâtre
Carrière à la Comédie-Française
- Entrée en 1868 et nommée [[sociétaires de la Comédie-Française|Modèle:294e sociétaire]] en 1872<ref name=BritishMuseum237203/>.
- 1868 : L'École des femmes de Molière : Agnès
- 1869 : Julie d'Octave Feuillet : Cécile
- 1869 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais : Fanchette
- 1870 : Esther de Jean Racine : une jeune Israélite
- 1871 : Athalie de Jean Racine : Joas
- 1871 : Christiane d'Edmond Gondinet : Christiane
- 1871 : Les Plaideurs de Jean Racine : Isabelle
- 1875 : Les Projets de ma tante de Henry Nicole
- 1875 : Bataille de dames d'Eugène Scribe
- 1875 : Tartuffe de Molière : Marianne
- 1875 : La Grand'maman d'Édouard Cadol : Alice
- 1875 : L'Ilote de Charles Monselet et Paul Arène : Fleur-de-Sauge
- 1876 : L'Ami Fritz d'Émile Erckmann et Alexandre Chatrian : Suzel
- 1876 : Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière : Mathurine
- 1878 : Les Fourchambault d'Émile Augier
- 1879 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais : Chérubin, puis Suzanne
- 1880 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière : Lucile
- 1886 : Un parisien d'Edmond Gondinet : Geneviève
- 1886 : Hamlet, prince de Danemark d'après William Shakespeare : Ophélie
- 1887 : Francillon d'Alexandre Dumas : Annette
- 1887 : Vincenette de Pierre Barbier : Vincenette
- 1887 : La Souris d'Édouard Pailleron : Marthe de Moisan
- 1888 : Les Femmes savantes de Molière : Henriette
- 1888 : Pepa de Henri Meilhac et Louis Ganderax : Pepa Vasquez
- 1890 : Margot de Henri Meilhac : Margot
- 1890 : La Parisienne d'Henry Becque : Clotilde
- 1892 : Le Juif polonais d'Émile Erckmann et Alexandre Chatrian : Annette
- 1894 : Les Romanesques d'Edmond Rostand : Sylvette
- 1895 : Le Fils de l'Arétin de Henri de Bornier : Stellina
- 1896 : L'Évasion d'Eugène Brieux : Modèle:Mme de Cattenières
- 1897 : Mieux vaut douceur et violence d'Édouard Pailleron : Cécile
- 1903 : Gringoire de Théodore de Banville
Hors Comédie-Française
- 1887 : Le Cœur de Paris, revue avec notamment Réjane, théâtre national de l'Opéra de Paris. Une seule représentation, donnée au profit des œuvres de la Société philanthropique<ref>Fiche sur Les Archives du spectacle.net.</ref>.
Dialogue entre Suzanne Reichenberg et Jules Méline en 1870
Suzanne Reichenberg durant le siège de Paris était infirmière dans une ambulance<ref group=N>Vraisemblablement celle installée au Théâtre français.</ref> (nom donné alors à des hôpitaux improvisés), sur ordre du médecin, elle alla trouver Jules Méline alors adjoint au maire du Modèle:1er pour obtenir un gigot pour ses malades. Selon une habitude d’actrice, elle ne parlait qu’en vers, voici le dialogue qu’elle eut avec Méline : Modèle:Colonnes
Portrait
- Par Lucien Lévy-Dhurmer, 1900, dit également Ophélie.
Notes et références
- Note
- Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Suzanne Reichenberg sur Les Archives du spectacle.net