The Wall

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Modèle:En-tête label Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Musique (œuvre)

Modèle:Lang (Modèle:Litt. « le Mur ») est le onzième album studio du groupe britannique de rock progressif Modèle:Lang et leur second double album après Ummagumma. Enregistré sur une période de huit mois, l’album est sorti le Modèle:Date en Grande-Bretagne et le Modèle:Date de la même année aux États-Unis. Il figure dans la [[Les 500 plus grands albums de tous les temps selon Rolling Stone|liste des Modèle:Nobr grands albums de tous les temps selon le magazine Modèle:Lang]] et est le dernier grand succès du groupe. L’album, faisant partie des meilleures ventes de disques à travers le monde avec plus de 30 millions d'exemplaires écoulés depuis sa sortie, est également le double-album le plus vendu au monde.

L’album Modèle:Lang fait partie d’un grand projet concept à trois volets, le premier étant l’album lui-même, le deuxième sa représentation sur scène et, finalement, un long métrage d’après l’histoire contée dans l’album. La réalisation du projet s’étale sur quatre années ; le projet est créé en 1978, et en dernière phase, le film sort en 1982. Comme les trois albums précédents du groupe (Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang), Modèle:Lang est un album-concept, mais aussi un opéra-rock ; il traite du thème de l'isolement et de ses conséquences mentales : les chansons suivent toutes un fil conducteur pour former une histoire. De ce fait, l’album est considéré comme plus dur et plus théâtral que les précédents albums de Modèle:Lang.

Modèle:Lang marque la dernière véritable entente entre les deux auteurs-compositeurs du groupe, Roger Waters et David Gilmour. Les tensions sont alors croissantes au sein du groupe, avec Waters devenu sa seule force motrice Modèle:Incise et finissent par mener à l’exclusion du claviériste Richard Wright, qui ne réintègre officiellement le groupe qu’en 1994, longtemps après le départ de Waters. Ce dernier quitte le groupe en 1985, après l’album suivant, Modèle:Lang, pour entamer une carrière solo.

Modèle:Sommaire

Historique

Contexte

Stade blanc en forme de dôme devant un champs de fleures.
Le concept de l'album naît lors d'un concert de Modèle:Lang au stade olympique de Montréal.

Au milieu des années 1970, le gouvernement britannique de James Callaghan élève les taux d'imposition pour les plus riches à 83 %. Modèle:Lang, qui génère alors de gros bénéfices grâce aux ventes de ses albums précédents, choisit d’investir cet argent pour échapper au fiscModèle:Sfn. Le groupe confie alors la gestion de ses finances à la société Norton Warburg, qui convainc les membres d’investir dans différents commerces, tels que des restaurants flottantsModèle:Sfn. Le travail principal pour lequel Andrew Warburg, fondateur de Norton Warburg, est sollicité, est de déplacer l’argent gagné par Modèle:Lang dans des comptes d’investissement afin d’éviter la taxation directe. En réalité, Warburg se verse une énorme commission à chaque transfert et fait perdre au groupe une large partie de ses économies. Roger Waters a déclaré plus tard qu'il estimait les pertes du groupe à près de deux millions de livres sterling, soit pratiquement l’ensemble des gains réalisés grâce aux ventes de l'album Modèle:LangModèle:Sfn. Le groupe se retrouve alors dans une situation très précaire, et n’a d’autre choix que de sortir un nouvel albumModèle:Sfn.

En plus de problèmes financiers, les membres de Modèle:Lang sont extrêmement fatigués et déçus de leur dernière tournée, Modèle:Lang, qui suit la sortie de l'album Modèle:Lang. La notoriété du groupe est telle que presque tous les concerts sont donnés dans des stades, devant plusieurs milliers de personnes. Pour David Gilmour, les spectateurs ne semblent plus venir aux concerts de Modèle:Lang pour les mêmes raisons que lors des tournées passées : Modèle:Citation Modèle:Lang en vient alors à regretter les concerts des tournées d'avant Modèle:Lang, lors desquels le public était généralement très silencieuxModèle:Sfn. Le groupe est alors très critiqué par la presse dès le premier concert de la tournée, après lequel le critique musical Tim Lott du magazine Sounds traite les membres de Modèle:Citation à l'Modèle:CitationModèle:Sfn.

Le membre de Modèle:Lang qui souffre le plus de cette mésentente avec le public est certainement Roger Waters, leader officieux du groupeModèle:Sfn. Il exprime déjà son dégoût après un concert au Madison Square Garden le Modèle:Date- (fête nationale américaine) durant lequel il supporte difficilement les cris du public. Il finit par perdre son sang-froid deux jours plus tard, au stade olympique de MontréalModèle:Sfn. Alors que près de quatre-vingt mille personnes assistent au dernier concert de la tournée, certains présents déjà depuis la fin de l’après-midi alors que le concert commençait à Modèle:Heure, un groupe de fans au premier rang se fait particulièrement remarquer par Waters. Celui-ci demande à plusieurs occasions au public de se calmer, en vain, et finit par céder : Modèle:Citation Waters indiquera plus tard être Modèle:Citation, mais l’incident donne naissance au concept de Modèle:LangModèle:Sfn.

Écriture

Durant l’été 1978, alors que le reste du groupe travaille sur des projets personnels, Roger Waters enregistre deux démos à son domicile, au sud de l'Angleterre. Désireux de renflouer les comptes du groupe, il partage ces deux projets avec ses collègues et son manager pour en faire un nouvel album de Modèle:Lang. Le premier, nommé The Pros and Cons of Hitch Hiking, intéresse seulement Steve O'Rourke et devient plus tard le premier album solo de Waters. C’est plutôt sur Modèle:Lang, transformé en Modèle:Lang, que se tournent les membres de Modèle:Lang. David Gilmour a déclaré au sujet des deux démos : Modèle:Citation Quant à Richard Wright, il se souvient avoir pensé : Modèle:Citation en précisant que c’est la situation financière du groupe qui l’avait poussé à accepter le projetModèle:Sfn.

Roger Waters voit dans Modèle:Lang plus qu’un simple album, il veut créer une réelle œuvre multimédia : un double album accompagné d’un film et d’un spectacle digne des productions de Broadway. Pour l’écriture, Waters sent cependant qu’il ne peut pas compter sur Wright et Mason, pas assez impliqués, et ses relations avec Gilmour s’étant détériorées, il ne lui fait pas entièrement confiance. Il contacte alors Bob Ezrin, un producteur canadien qui a travaillé avec sa femme et a produit des albums pour Alice Cooper, Lou Reed, Aerosmith et Peter Gabriel. Ce dernier se met alors à restructurer l’album afin de respecter la longueur usuelle d’un double albumModèle:Sfn. Il élimine quelques chansons, en réécrit d’autres, mais les membres se battent au sujet des crédits de production : Waters ne veut que lui-même, Gilmour et Ezrin comme producteurs, ce que Mason accepte mais qui pose problème à Wright, qui veut garder le même statut que pour les albums précédents. Ne trouvant pas d’accord, les membres de Modèle:Lang s’accordent pour commencer à travailler sur l’album et à décider des crédits une fois l’enregistrement terminé, tout en confiant le rôle d'arbitre à EzrinModèle:Sfn.

Enregistrement

Les premières sessions d’enregistrement ont lieu aux studios Britannia Row entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, mais le groupe n’y enregistre que des démos. C’est à ce moment que Waters contacte Gerald Scarfe afin de commencer à travailler sur les illustrations et l’esthétique de l’album, du spectacle et du film. Scarfe dit alors avoir Modèle:Citation. En studio, Brian Humphries, qui travaille avec le groupe depuis cinq ans, décide de cesser sa collaboration avec Modèle:Lang. Sur le conseil d’Alan Parsons, c’est James Guthrie qui prend le poste d’ingénieur du son pour l’album et se voit même proposer un rôle de coproducteur par Steve O'Rourke. Modèle:Citation explique Nick Mason. La préproduction de l’album continue durant la première partie de 1979, certains enregistrements de basses et de batteries de cette période étant conservés dans la version finale de l’albumModèle:Sfn.

Les difficultés financières du groupe l’obligent à s’expatrier pour continuer l’enregistrement de l’album, les membres évitant de payer des impôts à l’étranger. Comme Modèle:Lang avant eux, les Modèle:Lang choisissent de s’exiler en France, à Berre-les-Alpes, du Modèle:Date- au Modèle:Date-Modèle:Sfn. Modèle:Lang travaille alors au studio Super Bear, un ancien restaurant reconverti où la partie la plus importante de Modèle:Lang va être enregistrée. David Gilmour et Richard Wright connaissent déjà les lieux puisqu’ils y ont enregistré leur premier album solo l’année précédente. Le studio se situant en altitude, le groupe doit trouver un autre studio pour effectuer les prises vocales : Modèle:Citation explique David Gilmour. Le groupe fait alors venir une bonne partie du matériel de Britannia Row en France, et Roger Waters fixe les heures de travail de 10 à Modèle:Heures. Wright est le seul à ne pas respecter les horaires : il ne travaille que le soir, de Modèle:Heures à Modèle:Heures du matin, avec GuthrieModèle:Sfn. Modèle:Citation confie Bob EzrinModèle:Sfn. Les quatre membres ne jouent alors presque jamais ensemble et Roger Waters tente de contrôler le processus du début à la finModèle:Sfn.

Les premières sessions de batterie de Mason sont jouées dans un espace ouvert au dernier étage des studios de Britannia Row afin de retrouver un Modèle:Citation. Les enregistrements seize pistes de ces sessions sont mixés et copiés sur un Modèle:Langue vingt-quatre pistes, comme pistes de guidage pour le reste du groupe. Cela donne aux ingénieurs une plus grande flexibilitéModèle:Refn, mais a également amélioré la qualité audio du mixage, car les enregistrements originaux des tambours sur seize pistes sont synchronisés avec le Modèle:Langue sur vingt-quatre pistes et les pistes de guidage dupliquées sont suppriméesModèle:Sfn. Ezrin a plus tard relaté la surprise du groupe face à cette méthode de travail ; ils ont apparemment considéré l'effacement du matériel du Modèle:Langue sur vingt-quatre pistes comme de la Modèle:CitationModèle:Sfn.

Un piano aux touches blanches et noires au-dessus duquel se trouve une liste de chansons.
Le Prophet-5 utilisé par Richard Wright sur Modèle:LangModèle:Sfn.

Au cours de l’été, un conflit naît entre Wright et Waters. Wright n’accepte toujours pas la présence d’Ezrin, qu’il juge inutile, et peine à se remettre du fait qu’il a été écarté du cercle des producteurs du groupe. Selon David Gilmour, Modèle:Citation Lorsque Waters réalise que la sortie programmée en octobre est compromise, il demande à Wright de partir avec Ezrin à Los Angeles pour rattraper son retard. Waters charge O’Rourke d’en parler à Wright. En plein divorce, celui-ci refuse catégoriquement : Modèle:Citation Waters, qui juge inacceptable le comportement de Wright, lui laisse alors deux choix : Modèle:Citation Wright pense d’abord résister pour frustrer Waters, mais il finit par accepter de terminer l’album et reste même pour la tournée qui suit, au titre d'employéModèle:Sfn.

Columbia Records propose finalement à Modèle:Lang une nouvelle date de sortie, proche de Noël<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En Modèle:Date-, l’ordre des pistes est en grande partie terminé. Wright termine ses travaux aux Cherokee Studios de Los Angeles, aidé par les musiciens de studio Peter Wood et Fred Mandel, et Jeff Porcaro joue de la batterie à la place de Mason sur MotherModèle:Sfn. Mason laisse le mixage final à Waters, Gilmour, Ezrin et Guthrie, et se rend à New York pour enregistrer son premier album solo, Nick Mason's Fictitious SportsModèle:Sfn. Avant la sortie de l’album, des contraintes techniques conduisent à modifier l’ordre de passage et le contenu de Modèle:Lang : What Shall We Do Now est remplacé par Empty Spaces, similaire mais plus courte, et Hey You est déplacé de la fin de la troisième face au début. À l'approche de l’échéance de Modèle:Date-, le groupe oublie de modifier la pochette intérieure de l’album, qui comporte plusieurs erreurs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Orchestre

Aux studios Super Bear, Waters accepte la suggestion d’Ezrin d’accompagner plusieurs morceaux, dont Nobody Home, The Trial et Comfortably Numb, par un orchestre. Michael Kamen, qui a déjà travaillé avec David Bowie, est chargé de superviser ces arrangements qui sont interprétés par des musiciens de l’Orchestre philharmonique de New York et du New York Symphony Orchestra, ainsi que par un chœur du New York City Opera. Les sessions sont enregistrées aux studios CBS de New York, sans la présence des membres de Modèle:Lang. Kamen finit par rencontrer le groupe une fois l’enregistrement terminéModèle:Sfn.

Modèle:Citation boîte Comfortably Numb trouve son origine dans le premier album solo de Gilmour et est la source de nombreuses disputes entre Waters et GilmourModèle:Sfn. Ezrin affirme que la chanson a d’abord été interprétée comme Modèle:Citation, bien qu’il pense qu’elle a besoin d’être retravaillée. Waters change la tonalité du couplet et ajoute plus de paroles au refrain, et Gilmour ajoute des mesures supplémentaires pour la ligne Modèle:Citation étrangère. L’enregistrement Modèle:Citation joué par Wright et demandé par Waters n’est pas du goût de Gilmour ; celui-ci préfère la Modèle:Citation d’Ezrin, bien qu’Ezrin lui-même préfère la version de Waters. À la suite d’une dispute majeure dans un restaurant de North Hollywood, les deux hommes font un compromis ; le corps de la chanson comprend l’arrangement orchestral, avec le deuxième et dernier solo de guitare de Gilmour seulModèle:Sfn.

Bruitage

Ezrin et Waters supervisent la capture des effets sonores de l’album. Waters enregistre l’appel téléphonique utilisé sur la démo originale de Young Lust en appelant Mason chez lui. Négligeant d’informer le destinataire du coup de téléphone, celui-ci suppose qu’il s’agit d’une blague téléphonique et raccroche avec colèreModèle:Sfn. Pour l’enregistrement final de Young Lust, c'est l’ingénieur du son James Guthrie qui appelle son voisin à Londres depuis les studios de Los Angeles en reliant son téléphone à un magnétophone. Il lui demande alors de décrocher à chaque appel, de laisser parler la standardiste, puis de raccrocher. Il faut trois essais pour que l’astuce fonctionneModèle:Sfn. Waters enregistre également des sons ambiants le long d’Hollywood Boulevard en accrochant un microphone à la fenêtre du studio. L’ingénieur Phil Taylor enregistre certains des bruits de pneus crissant pour Run Like Hell depuis le parking du studio, tandis que la destruction d’un téléviseur est utilisée sur One of My Turns. Aux studios Britannia Row, Nick Griffiths enregistre le bris de la vaisselle pour la même chansonModèle:Sfn. Des extraits d’émissions de télévision sont également utilisés ; un des acteurs, reconnaissant sa voix et se déclarant responsable d’une partie du succès du groupe, accepte finalement un règlement financier afin d’éviter un procèsModèle:Sfn.

Modèle:Média externe La suggestion d’Ezrin de sortir Another Brick in the Wall, Part 2 en single avec un rythme de style disco ne convainc pas Gilmour, bien que Mason et Waters soient plus enthousiastes. Waters s’oppose à la sortie d’un single, mais devient réceptif après avoir écouté le mix d'Ezrin et de Guthrie. Avec deux couplets identiques, la chanson est ressentie comme pas tout à fait complète et une copie est donc envoyée à Griffiths à Londres avec la demande de trouver des enfants pour interpréter plusieurs versions des parolesModèle:Sfn. Griffiths contacte alors Alun Renshaw de l’école Islington Green, toute proche de Britannia Row. Celui-ci se montre enthousiaste : Modèle:Citation

Griffiths enregistre d’abord de petits groupes d’élèves, puis il en invite d’autres, leur disant de prendre un accent cockney et de crier plutôt que de chanter. Il enregistre les voix sur plusieurs pistes, ce qui fait sonner les groupes plus nombreux, avant d’envoyer ses enregistrements à Los Angeles. Le résultat enchante Waters et la chanson sort en single, devenant numéro un entre autres au Royaume-Uni et aux États-UnisModèle:Sfn. La presse britannique rapporte plus tard que les efforts des enfants n’avaient pas été rémunérés, ce qui crée une controverse ; ils reçoivent finalement des exemplaires de l’album et l’école reçoit un don de mille livres (Modèle:Unité de 2025Modèle:Inflation-info)Modèle:Sfn.

Parution et accueil

Mur en brique blanc sur lequel est taguée, en noir, la phrase « All in all you're just a… nother brick in the wall ».
Mur blanc rappelant la pochette de Modèle:Lang sur lequel sont taguées les paroles de Another Brick in the Wall.

L’album achevé est joué pour la première fois devant un groupe de cadres réunis au siège de Columbia Records, en Californie, qui sont loin d’être impressionnés par ce qu’ils viennent d’entendreModèle:Sfn. La situation devient plus difficile encore lorsque Columbia Records propose à Waters des droits d’édition réduits sous le prétexte que Modèle:Lang est un double album. C’est une position qu’il n’accepte pas et, lorsqu’un cadre propose de régler le différend à pile ou face, Waters répond qu’il ne va pas parier sur quelque chose qu’il possèdeModèle:Sfn. Il finit par l’emporter et les inquiétudes de la maison de disques sont apaisées lorsque Another Brick in the Wall Part 2 devient numéro un au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Norvège, au Portugal, en Allemagne de l’Ouest et en Afrique du SudModèle:Sfn. Le single est certifié platine au Royaume-Uni en Modèle:Date- et platine aux États-Unis trois mois plus tardModèle:Sfn.

Modèle:Lang sort au Royaume-Uni le Modèle:Date- et aux États-Unis le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Coïncidant avec sa sortie, Waters est interviewé par Tommy Vance qui fait passer l’album dans son intégralité sur BBC Radio 1Modèle:Sfn. Les critiques sur son contenu sont mitigées. En Modèle:Date-, Kurt Loder, critique pour Rolling Stone, salue l’album comme Modèle:Citation qui Modèle:Citation<ref name=RS>Modèle:Lien web</ref>. En revanche, le critique du The Village Voice, Robert Christgau, la considère comme Modèle:Citation soutenue par Modèle:Citation, ajoutant, dans The New York Times, que sa vision du monde est Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref name="christgau">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le critique de Melody Maker a quant à lui déclaré : Modèle:Citation

En France, Jean-Marc Bailleux de Rock & Folk compare Modèle:Lang à Joe's Garage de Frank Zappa : Modèle:Citation Il mentionne également la Modèle:Citation d’un album qui est, selon lui, Modèle:Citation et parle de Modèle:Lang comme de l’Modèle:Citation. François Ducray du magazine Best n’est pas du même avis. Il parle de Modèle:Citation et dresse un parallèle avec Led Zeppelin qui, selon lui, impose Modèle:Citation alors que Modèle:Lang Modèle:Citation. Il trouve Waters Modèle:Citation et pense que le groupe est devenu Modèle:Citation. Enfin, Ducray pense que la production de Bob Ezrin gâche Modèle:CitationModèle:Sfn.

L’album reste en tête des hit-parades du Billboard pendant quinze semaines, se vendant à plus d’un million d’exemplaires au cours de ses deux premiers mois de venteModèle:Sfn. Il est certifié vingt-trois fois disque de platine en 1999<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reste l’un des albums les plus vendus aux États-Unis et le double album le plus vendu de tous les temps avec trente millions d’exemplaires dans le monde entre 1979 et 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Sfn. Modèle:Lang est le deuxième album de Modèle:Lang à s’être le mieux vendu après Modèle:Lang. Les efforts de l’ingénieur James Guthrie sont récompensés en 1980 par un Grammy Award pour le meilleur enregistrement technique (non classique)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Lang le place à la Modèle:Ordinal de sa liste des 500 meilleurs albums de tous les temps de 2003 et maintient cette place dans la liste révisée de 2012<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur la base de ces classements, le site web agrégé Acclaimed Music classe Modèle:Lang comme le Modèle:Ordinal le plus acclamé de l’histoire<ref>Modèle:Lien web</ref>. L’album figure également dans le livre des 1001 albums à écouter avant de mourir et All Time Top 1000 Albums<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Postérité

Rééditions et influences

Originellement publié par Columbia aux États-Unis et par Harvest au Royaume-Uni, Modèle:Lang a été réédité en CD remasterisé en 1994 au Royaume-Uni par le major EMI<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1997, Columbia a publié une nouvelle édition, avec un son supérieur au Modèle:Citation étrangère d’EMI, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Amérique du Sud et au Japon<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après le vingtième anniversaire de l’album, en 2000, Capitol a relancé la réédition de 1997 avec la reprise du Modèle:Citation étrangère européen aux États-Unis et EMI au Canada, en Australie, en Amérique du Sud et au Japon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En plus de son succès commercial et critique, Modèle:Lang a également influencé plusieurs artistes de leur époque tels que David Bowie, Genesis et Yes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais aussi une myriade de nouveaux artistes progressifs (rock progressif, metal progressif) comme Nine Inch Nails<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, Dream Theater<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> et Radiohead<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Représentations scéniques

Tournée Modèle:Lang

Modèle:Article détaillé

Marionnette géante dépassant par-dessus un mur. Elle a des doigts crochus et un visage similaire à un animal.
Marionnette géante du professeur tyrannique de Pink surplombant le mur durant le concert The Wall en 1990

Modèle:Lang n’est interprété en public que dans cinq villes à cause de son caractère grandiose. Les trente-deux représentations ont lieu à la Los Angeles Memorial Sports Arena et au Nassau Veterans Memorial Coliseum de New York en Modèle:Date-, au Earls Court Exhibition Centre de Londres en Modèle:Date-, au Modèle:Lien de Dortmund en Modèle:Date- et à nouveau à Earl's Court en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Tous les concerts sont joués dans des salles, en intérieur, car Waters ne veut plus revivre l’incident de Montréal. Il va même jusqu’à refuser une offre d’un million de dollars par concert faite par un promoteur de Philadelphie car celui-ci prévoit d’organiser les concerts au John F. Kennedy StadiumModèle:Sfn.

Modèle:Citation bloc

Les concerts nécessitent un équipement important Modèle:Incise et leur production coûte très cher ; si cher que Richard Wright, engagé comme musicien, est le seul membre de Modèle:Lang à générer des bénéfices durant la tournée<ref name="reflexions">Modèle:Ouvrage.</ref>. Près de quatre cent cinquante briques de carton sont créées par la société Fischer-Park afin de réaliser un mur de dix mètres de haut pour cinquante de largeModèle:Sfn. Gerald Scarfe réalise plusieurs films d’animation qui sont diffusés sur le mur au moyen de trois projecteurs et il conçoit également trois marionnettes géantes : un maître d’école de sept mètres et demi de haut, la femme de Pink, plus petite, et sa mère en ballon gonflable. Un cochon gonflable est aussi utilisé, tandis que le décor de la chambre de Pink est aménagé dans un trou dans le murModèle:Sfn. Lorsque le groupe joue Comfortably Numb, David Gilmour se trouve au sommet du mur, d’où l’éclairage projette son ombre sur le public et, pendant certaines chansons, Waters interprète le rôle de Pink, chantant et jouant, délaissant sa basseModèle:Sfn,<ref name="reflexions"/>.

Modèle:Lang à Berlin

Modèle:Article détaillé

Deux marteaux sur un fond rond rouge et blanc projeté sur un mur. Deux gardes avec des drapeaux en main bloquent légèrement la vue.
Les marteaux croisés sont l’un des symboles récurrents de l’album.

Après un dernier album Modèle:Incise Roger Waters sort un album solo, The Pros and Cons of Hitch Hiking, et, au retour de sa tournée, quitte le groupe fin 1985. Bien que Waters pense que les autres membres du groupe n’ont plus les qualités pour continuer, Gilmour et Mason ouvrent un compte en banque au nom de Modèle:Citation. Roger Waters, principal compositeur du groupe depuis des années, refuse alors l’exploitation commerciale du nom Modèle:Lang et intente une action en justice pour bloquer son utilisation. Waters finit par abandonner le procès et laisser à Gilmour, Mason et Wright le droit de se produire en tant que Modèle:LangModèle:Sfn. Quelques années plus tard, Modèle:Lang ne joue plus que quelques morceaux de Modèle:Lang en concert : Another Brick in the Wall, Part 2, un de leurs titres les plus célèbres, ainsi que Comfortably Numb et Run Like Hell, deux compositions de David GilmourModèle:Sfn.

En 1989, la chute du mur de Berlin offre à Waters l’occasion d’effectuer une nouvelle représentation scénique de Modèle:Lang Modèle:Incise. Le concert, qui a lieu en 1990 sur la Potsdamer Platz et est intitulé The Wall Live in Berlin, a une ampleur encore plus impressionnante que ceux de la tournée initiale. Deux mille cinq cents briques sont prévues pour recréer un mur de vingt-cinq mètres de haut pour cent soixante-huit mètres de long, et le concert est estimé avoir coûté huit millions de dollars à mettre en place, contre un million par représentation entre 1980 et 1981. La vente de billets n’étant pas suffisante pour sortir un profit, le concert est diffusé en direct à la télévision dans le monde entierModèle:Sfn. Durant le concert, un professeur géant porté par une grue et un cochon volant font leur apparition, et plusieurs autres artistes accompagnent Waters, tels que le groupe Scorpions, Van Morrison ou Cyndi Lauper. Des acteurs sont également engagés pour jouer les rôles de Pink, du juge ou de la mère, rôles tous joués par Waters lors de la tournée initialeModèle:Sfn. Une partie des bénéfices du concert est versée au Modèle:LangueModèle:Sfn.

The Wall Live

Modèle:Article détaillé

Un homme avec une basse dans les mains devant la foule. Derrière lui se trouve un rond de lumière dans lequel est écrit le nom de l'album.
Roger Waters interprétant Another Brick in the Wall, Part 2 en 2006.

Après une réunion de Modèle:Lang en 2005 puis la tournée solo de Roger Waters en 2006, l'idée de refaire une tournée pour Modèle:Lang arrive à ce dernier. Exécuté entre 2010 et 2013 et musicalement identique aux concerts de la tournée de 1980 et 1981, Waters est accompagné par Snowy White, David Kilminster et, lors d'un concert à Londres, par David Gilmour et Nick Mason respectivement pour Comfortably Numb et Outside the Wall. Élément paradoxal, les concerts de cette tournée, nommée The Wall Live, ont tous lieu dans des stades, en contre-sens total avec le concept de l'albumModèle:Sfn.

Adaptations

Au cinéma

Modèle:Article détaillé Une adaptation cinématographique de Modèle:Lang est sortie en salles en 1982. S’appelant tout simplement The Wall, elle est réalisée par Alan Parker, avec le chanteur Bob Geldof dans le rôle de Pink. Le scénario est écrit par Roger Waters. Le film utilise la musique de l’album comme bande-son, mais la plupart des chansons ont été réenregistrées par le groupe avec quelques changements dans les paroles et la musiqueModèle:Sfn. Pour le film, Gerald Scarfe a animé une grande partie des dessins déjà utilisés pour la pochette de l’albumModèle:Sfn.

Le film devait initialement contenir des séquences prises lors des concerts de la [[The Wall (tournée)|tournée Modèle:Lang]] à Earl's Court. Plusieurs de ces concerts ont été filmés, mais une dispute entre Alan Parker et Roger Waters a abouti à leur exclusion du filmModèle:Sfn.

À l’opéra

Une version lyrique composée par Julien Bilodeau et intitulée Another Brick in the Wall, basée sur les textes et la musique de Modèle:Lang, est produite par l’opéra de Montréal dans le cadre du Modèle:Ordinal de la ville. La production, qui implique dix solistes, quarante-huit choristes et soixante-dix musiciens, est présentée en Modèle:Date- à la salle Wilfrid-Pelletier de la place des Arts dans une mise en scène de Dominic Champagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. L’œuvre est reprise en Modèle:Date- par l’opéra de Cincinnati<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Caractéristiques artistiques

Concept

Modèle:Lang est un album-concept d’opéra-rock qui explore l’abandon et l’isolement, symbolisés par un mur. Les chansons créent un scénario approximatif des événements de la vie du protagoniste, Pink, un personnage inspiré de Syd Barrett ainsi que de Roger Waters, dont le père a été tué pendant la Seconde Guerre mondialeModèle:Sfn. Le père de Pink meurt également à la guerre, et c’est là qu’il commence à construire un mur métaphorique autour de lui. L’album comprend plusieurs références à Barrett, dont Nobody Home, qui fait allusion à son état pendant la tournée de Modèle:Lang aux États-Unis en 1967 qui doit être abandonnée, avec des paroles telles que Modèle:Citation étrangère (des yeux fous et fixes) et Modèle:Citation étrangère (des élastiques pour garder mes chaussures). Comfortably Numb est inspiré par l’injection d’un relaxant musculaire que Waters a reçu pour combattre les effets de l'hépatite contractée pendant la tournée Modèle:Lang, lors de son passage à PhiladelphieModèle:Sfn.

Le concept de l’album naît après l’incident de Montréal en 1977. Waters s’imagine alors un mur qui séparerait le groupe de ses spectateurs pendant les concerts, idée que David Gilmour refuse. Waters explique qu’il a poussé l’idée très loin : Modèle:Citation Waters va si loin qu’il imagine même un système audio si puissant qu’il endommagerait les oreilles des spectateurs les plus proches de la scène, idée reprise dans le film The Wall, les ondes étant remplacées par des soldatsModèle:Sfn.

Histoire

Photo en noir et blanc de soldats dans une tranchée.
La mort du père de Pink durant l'opération Shingle forme la toile de fond de l'histoire.

Pink est une rockstar, et c’est l’une des nombreuses raisons qui le dépriment. Pink s’imagine une foule de fans entrant à l’un de ses concerts, et l’album commence ainsi sur un flashback de sa vie. Il est révélé que son père a été tué en défendant le pont d’Anzio pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Pink n’est encore qu’un enfant (In the Flesh?)<ref name="InTheFlesh?">Modèle:Lien web</ref>. La mère de Pink l’élève seule (The Thin Ice) et Pink commence à construire un mur métaphorique autour de lui, dont la première brique représente la mort de son père (Another Brick in the Wall, Part 1)<ref name=ThinIce>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=Brick1>Modèle:Lien web</ref>.

En grandissant, Pink est tourmenté à l’école par des professeurs tyranniques et abusifs (The Happiest Days of Our Lives), et les souvenirs de ces traumatismes deviennent des Modèle:Citation métaphoriques (Another Brick in the Wall, Part 2)<ref name=Happy>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=Brick2>Modèle:Lien web</ref>. Maintenant adulte, Pink se souvient de sa mère oppressive et surprotectrice (Mother) et de son éducation pendant le Blitz (Goodbye Blue Sky)<ref name=Mother>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=BlueSky>Modèle:Lien web</ref>. Pink se marie bientôt et est sur le point d’achever son Modèle:Citation (Empty Spaces) mais, en tournée en Amérique, il jette son dévolu sur une groupie consentante (Young Lust)<ref name=EmptySpace>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="YoungLust">Modèle:Lien web</ref>. Après avoir appris l’infidélité de sa femme, il ramène la groupie dans sa chambre d’hôtel pour ensuite tout démolir dans un violent accès de rage ; la groupie, terrifiée, s’échappe de la chambre (One of My Turns)<ref name="OneOf">Modèle:Lien web</ref>. Pink, déprimé, pense à sa femme et se sent piégé dans sa chambre (Don't Leave Me Now)<ref name="DontLeaveMeNow">Modèle:Lien web</ref>. Il rejette toutes les expériences traumatisantes qu’il a vécues sous forme de Modèle:Citation dans le mur métaphorique (Another Brick in the Wall, Part 3)<ref name="Brick3">Modèle:Lien web</ref>. Le mur de Pink est maintenant terminé, complétant son isolement de tout contact humain (Goodbye Cruel World)<ref name="GoodbyeCruelWorld">Modèle:Lien web</ref>.

Costume gris avec un brassard rouge dans lequel se trouve deux marteaux croisés.
Costume porté par les soldats de Pink dans le film The Wall et également pendant le concert The Wall Live in Berlin.

Immédiatement après l’achèvement du mur, Pink remet en question ses décisions (Hey You) et s’enferme dans sa chambre d’hôtel (Is There Anybody Out There?)<ref name="HeyYou">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="IsThere">Modèle:Lien web</ref>. Il commence à se sentir déprimé, se tourne vers ses biens pour se réconforter (Nobody Home) et aspire à l’idée de renouer avec ses racines personnelles (Vera)<ref name="NobodyHome">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Vera">Modèle:Lien web</ref>. L’esprit de Pink revient à la Seconde Guerre mondiale et il imagine alors des gens exigeant que les soldats rentrent chez eux (Bring the Boys Back Home)<ref name="BringTheBoys">Modèle:Lien web</ref>. De retour au présent, le manager et les roadies de Pink font irruption dans sa chambre d’hôtel où ils le trouvent drogué et inerte. Un ambulancier lui injecte une drogue pour lui permettre d’être opérationnel pour un concert proche (Comfortably Numb)<ref name="ComfortablyNumb">Modèle:Lien web</ref>.

Il en résulte une performance hallucinatoire sur scène (The Show Must Go On) où il croit être un dictateur fasciste et que son concert est un rassemblement néonazi au cours duquel il ordonne à des hommes en chemise brune d’arrêter des fans qu’il considère indignes (In the Flesh)<ref name="TheShow">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="InTheFlesh">Modèle:Lien web</ref>. Il s’en prend aux minorités ethniques (Run Like Hell), puis organise un rassemblement dans la banlieue de Londres, ce qui symbolise sa descente aux enfers (Waiting for the Worms)<ref name="RunLikeHell">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="WaitingForTheWorms">Modèle:Lien web</ref>. L’hallucination de Pink cesse alors et il supplie que tout s’arrête (Stop)<ref name="Stop">Modèle:Lien web</ref>. Affichant des émotions humaines, il est tourmenté par la culpabilité et se fait un procès (The Trial), son juge intérieur lui ordonnant de Modèle:Citation, ouvrant ainsi Pink au monde extérieur (Outside the Wall)<ref name="TheTrial">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="OutsideTheWall">Modèle:Lien web</ref>. La boucle est bouclée avec les derniers mots de l’album, Modèle:Citation, qui viennent compléter la première phrase de l’album, Modèle:Citation<ref name="InTheFlesh?" />,<ref name="OutsideTheWall"/>. La mélodie de la dernière chanson est quant à elle reprise au début de l’album, signifiant ainsi que l’histoire de Pink ne lui est pas spécifique, mais qu’elle est commune à tout être humain<ref name="IsntThis">Modèle:Lien web</ref>.

Analyse musicale

L’album est divisé en quatre parties, chacune racontant un moment spécifique de l’histoire avec une dynamique différenteModèle:Sfn. Alors que Modèle:Lang a pris l’habitude de remplir des faces complètes de leurs albums avec des titres très longs comme dans Meddle avec Echoes, Modèle:Lang ne comporte que des chansons relativement courtes qui portent un même thème tout au long de l’album, et ce sans avoir recours à des titres qui pourraient être considérés de Modèle:CitationModèle:Sfn. Selon Philippe Gonin et Aymeric Leroy, cet album est un Modèle:CitationModèle:Sfn.

En plus du thème, on retrouve plusieurs sonorités à travers l’album qui lient les titres entre eux, très évidemment dans les trois parties de Another Brick in the Wall, mais également dans certains titres plus éloignés musicalement. On peut ainsi retrouver le thème vocal de Is There Anybody Out There?, la voix de la groupie de One of My Turns et l’enseignant d’Another Brick in the Wall entre Bring the Boys Back Home et Comfortably Numb. Plus subtilement, le motif récurrent d’Another Brick in the Wall est audible dans In the Flesh? et est plus facilement perceptible dans Empty Spaces, Hey You, Waiting for the Worms et The TrialModèle:Sfn.

Disque 1

L’album s’ouvre sur In the Flesh?, dont le titre est un hommage direct à la tournée homonyme qui a grandement influencé l’écriture de Modèle:Lang. Vers la fin du titre, l’idée de Waters de bombarder le public est illustrée par ses cris Modèle:Incise qui sont suivis par des bruits de Stuka descendant en piqué et des explosions. In the Flesh? est lié au titre suivant The Thin Ice par des pleurs de bébé. David Gilmour y joue le rôle de la mère, débutant le titre avec la ligne Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation), avant d’être relayé par Roger Waters au chant. The Thin Ice se termine sur une explosion musicale lors du troisième segment qui amène Another Brick in the Wall, Part 1. Première de trois parties, elle introduit le motif d’Another Brick in the Wall, un à la pédale réutilisé dans les autres parties, et possède une partie instrumentale longue comparée aux deux autres partiesModèle:Sfn.

Masque beige arrondi avec des cratères sans trous pour les yeux et la bouche.
Masque utilisé dans le film The Wall.

Un bruit d’hélicoptère lie ensuite Another Brick in the Wall, Part 1 à The Happiest Days of Our Lives, titre probablement inspiré par le film Cette sacrée jeunesse de Frank Launder, qui raconte l’histoire d’une école pour garçons qui doit fusionner avec une école pour filles en temps de guerre. Le titre est musicalement scindé en deux parties : dans la première, Waters raconte l’humiliation que subissent les élèves par leur enseignant puis, dans la seconde, il y raconte la relation du professeur avec sa femme. La chanson commence également sur un bruit d’hélicoptère depuis lequel on peut entendre Waters crier Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation), puis se termine avec une section à la cadence suspendue qui repart pour le début de Another Brick in the Wall, Part 2 sur un cri rappelant ceux de Careful with That Axe, EugeneModèle:Sfn.

La musique d’Another Brick in the Wall, Part 2 présente une rythmique plus disco avec un deuxième couplet, similaire au premier, chanté par des enfants. C’est Bob Ezrin, dans son but de transformer le morceau en single, qui a l’idée d’utiliser un chœur d’enfants de manière à Modèle:CitationModèle:Sfn. Le titre se termine sur un solo de Gilmour, Modèle:Citation selon Philippe Gonin, joué sur une Gibson Les Paul 1955 GoldModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le morceau s’achève enfin sur les cris de l’instituteur, joué par Waters, qui laisse ensuite place à un bruit de téléphone au début de Mother. Musicalement, Mother se rapproche de la version concert de Pigs on the Wing (Part Two), de l’album Modèle:Lang, particulièrement dans sa suite d’accordsModèle:Sfn.

La face B du premier disque s’ouvre sur Goodbye Blue Sky, un titre qui commence sur des bruits d’oiseau et le vrombissement d’un bombardier avant d’être interrompu par un enfant, le fils de Roger Waters, Henry, qui dit : Modèle:Citation. Une guitare acoustique se fait alors entendre et marque la fin des jours heureux par un rythme troubléModèle:Sfn. Le deuxième titre de la face est Empty Spaces, qui débute sur un message à l’envers qui se moque des fans de Modèle:Lang cherchant à tout prix des secrets cachés dans leurs albumsModèle:Sfn. Le titre pose une ambiance onirique et est accompagné par Gilmour d’une mélodie très saturéeModèle:Sfn. Empty Spaces se fond soudainement en Young Lust, un titre rock en partie autobiographique pour WatersModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le riff accrocheur de Gilmour est accompagné par une basse qui soutient le son de la guitare et un groove bien assuré par la batterie de MasonModèle:Sfn. Young Lust se coupe ensuite durant un appel téléphonique qui se termine sur un bruit de porte qui s’ouvre au début d’One of My Turns. La groupie de Pink fait alors le tour de sa chambre d’hôtel en parlant à Pink, qui ne répond pasModèle:Sfn. Ce dernier entame alors un monologue chanté très calme par-dessus quelques notes de synthétiseur, avant de commencer une partie de chant beaucoup plus rock. La voix de Waters est alors poussée à ses limites et son interprétation est à la fois puissante et fragileModèle:Sfn.

Un cri clôt One of My Turns et laisse la place à Don't Leave Me Now, une chanson déprimante dans laquelle Waters se lamente avec émotion sur son mariage raté. La chanson peut être comparée à une version froide et paranoïaque de Ne me quitte pas de Jacques Brel et la voix de Waters atteint presque ses limites, délivrant un sentiment de vulnérabilité. Celle-ci est soutenue par un piano joué dans les graves, un orgue, un synthétiseur et une guitare rythmique, puis par un bruit de respiration exécuté par Gilmour et qui devient plus fort au fil de la chansonModèle:Sfn. Une dernière partie beaucoup plus instrumentale conclut le morceau avant de laisser sa place à des bruits d'émissions de télévision. Ceux-ci s'arrêtent subitement lorsque Pink fracasse l’écran, et la troisième partie d’Another Brick in the Wall commence alorsModèle:Sfn. Celle-ci est une version plus rugueuse, reprenant le rythme des deux premières parties sur un ton plus agressifModèle:Sfn. Pink, interprété par Waters, exprime alors son dégoût face au mariage et rejette la sociétéModèle:Sfn. Dernier titre du disque 1, Goodbye Cruel World est rythmé par la basse de Waters tel un balancier d’horloge. La seule réelle mélodie de Goodbye Cruel World est assurée par le synthétiseur de Wright et la chanson s’achève sur un dernier Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation) de WatersModèle:Sfn.

Disque 2

Le disque 2 s’ouvre avec Hey You et ses arpèges à notes ajoutéesModèle:Sfn. Le titre démontre le talent musical de David Gilmour : il est le leader vocal, y joue cinq guitares différentes et assure les lignes de basse fretless. Les paroles, en plus de représenter un appel à l’aide désespéré, sont un message d’unité et d’harmonie ; Roger Waters en assure le pont et le dernier coupletModèle:Sfn. On retrouve plusieurs éléments d’Echoes, de l'album Meddle, dans Hey You et le second titre du disque Is There Anybody Out There? : dans le premier, le Modèle:Citation sonore apparaît dans la deuxième partie de la chanson, et, dans Is There Anybody Out There?, les cris de mouettes sont directement tirés de l’album de 1971Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Is There Anybody Out There? est atypique et se découpe en deux parties. La première commence sur un bruitage de télévision puis la phrase titre est répétée quatre fois sur une nappe sonore jouée au synthétiseur. Après cela, la seconde partie est entièrement instrumentale. Elle se compose principalement d’arpèges de guitare classique, joués par Joe DiBlasi, accompagnés par un violon et un synthétiseurModèle:Sfn.

Les bruits de télévision, qui reprennent à la fin d’Is There Anybody Out There?, sont interrompus par un cri de Waters, puis par le piano de Bob Ezrin, au début de Nobody Home. Le texte de ce morceau est très imagé, avec des références au style capillaire de Jimi Hendrix, Modèle:Citation étrangère, très populaire dans les années soixante, mais aussi à une Modèle:Citation, un ustensile très utilisé par les consommateurs de cocaïneModèle:Sfn. La voix de Waters et le piano d’Ezrin sont accompagnés par le New York Symphony Orchestra, la basse de Gilmour et par moments le synthétiseur de Wright. Vers la fin du morceau, les bruitages de télévision reprennent, comme répondant à Waters, et font office de transition vers le prochain titreModèle:Sfn. Vera est nommée en hommage à la chanteuse Vera Lynn. À la suite de bruitages d’explosion tirés du film La Bataille d'Angleterre, Waters dit, en ouverture du titre : Modèle:CitationModèle:Sfn. Vera a une structure simple et se compose d’abord de guitare acoustique puis est dominée par les cordes de l’arrangement orchestralModèle:Sfn.

Marionnette en tissu en forme d'homme posée sur une boîte grise.
Marionnette représentant Pink dans le film The Wall.

Vient ensuite Bring the Boys Back Home, qui est un cas très particulier dans la discographie de Modèle:Lang puisque sa forme se rapproche plus de la comédie musicale que du rock habituel. Le morceau commence par une quinzaine de secondes de caisses claires suivies par l’explosion du chœur de la New York Symphony Orchestra mêlé à Roger Waters. Bring the Boys Back Home sert de flashback, notamment en réutilisant une partie des voix présentes tout au long de l’album, et se conclut sur la question Modèle:Citation étrangèreModèle:Sfn. Dernier morceau de la face A du disque 2, Comfortably Numb démarre sans bruitage ni transition, un fait rare sur Modèle:LangModèle:Sfn. Le morceau comporte deux solos, le premier calqué sur les sonorités du refrain et le second sur celles du couplet. Philippe Gonin juge ce dernier Modèle:Citation, bien qu’il ne le considère pas techniquement compliquéModèle:Sfn.

Avec Gilmour au lead vocal, The Show Must Go On est pensé pour ressembler à une chanson des Beach Boys. Les chœurs qui ouvrent la chanson sont d’ailleurs chantés par Bruce Johnston et plusieurs collaborateurs des Beach Boys. Ceux-ci sont accompagnés par deux guitares acoustiques, le synthétiseur de Wright, une batterie et une basseModèle:Sfn. La deuxième chanson de la face B, In the Flesh, débute sur une ambiance de concert. Après le décompte de Nick Mason, l’air d’In the Flesh?, la chanson d’ouverture de l’album, est repris à l’identique, si ce n’est pour les paroles qui sont légèrement transforméesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Troisième composition de Gilmour pour l’album, Run Like Hell s’ouvre sur les bruits de la foule qui scande le nom de Modèle:Lang, puis sur des sons de guitare semblables à un moteur qui démarre. Le son de la guitare de Gilmour est légèrement modifié avec un delay, les paroles de Waters sont opposées en stéréo d’une phrase à l’autre et le rythme donné par Mason a un style disco similaire à Another Brick in the Wall, Part IIModèle:Sfn.

Waiting for the Worms commence par un décompte en allemand avant de rendre de nouveau hommage aux Beach Boys. L’accompagnement est ensuite réalisé par Gilmour avec deux guitares, ce dernier étant également au lead vocal. La voix douce de Gilmour est ensuite nuancée par celle de Waters, agressive et cyniqueModèle:Sfn. Pour le final du morceau, Gilmour reprend le thème d’Another Brick in the Wall de manière oppressante, avant que le calme resurgisse avec Stop, titre le plus court de l’album dans lequel Waters assure le lead vocal, seulement accompagné d’Ezrin au piano à queueModèle:Sfn,Modèle:Sfn. The Trial est le point culminant de la folie de Pink. Le bruitage de l’introduction imite l’entrée du personnage principal dans le tribunal, puis l’orchestre accompagne Waters qui interprète respectivement le procureur, le maître d’école, la femme de Pink, sa mère et enfin le juge. Chaque intervention d’un nouveau personnage change le ton de la musique. Lorsque la sentence est donnée par le juge, la guitare de Gilmour fait son entrée sur un motif saturé. À la fin du titre, la foule hurle Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation) suivi de l’effondrement du mur qui, en réalité, est le bruit d’une explosion dans une carrière du SomersetModèle:Sfn. La dernière chanson de l’album, Outside the Wall, commence pendant l’effondrement. Une clarinette seule joue l’introduction, avant que Waters récite les paroles accompagné d’une chorale d’enfants. La mélodie se coupe alors brusquement, mais continue en réalité au tout début de l’albumModèle:Sfn.

Autres chansons

Plusieurs titres ont dû être retirés de l’album avant sa sortie, certains d’entre eux étant disponibles entre les centaines d’enregistrements pirates de Modèle:Lang. What Shall We Do Now? est écarté à cause d’un manque de place sur la face B du vinyle et remplacé par une version raccourcie nommée Empty Spaces. La fabrication des pochettes étant déjà en cours lorsque la décision est prise, les paroles de What Shall We Do Now? sont restées imprimées sur la pochette intérieure, entre Goodbye Blue Sky et Young Lust. Parfois appelé Do Now?, ses paroles sont en grande partie une critique de la société de consommation et correspondent à un instant de questionnement pour Pink, qui en vient à s’intéresser obsessionnellement aux incertitudes des autres pour venir à bout de son isolement. Bien que What Shall We Do Now? ne soit pas sur l’album, elle remplace Empty Spaces dans les concerts et le film d’Alan Parker, venant s’insérer juste après MotherModèle:Sfn.

Également écarté de l’album mais présent dans le film, When the Tigers Broke Free est supprimé en raison d’un texte jugé trop personnel, la chanson racontant en détail la mort du père de Pink dans des événements très proches de la véritable mort du père de Waters. Elle comporte deux parties distinctes : dans le premier couplet, le père de Pink se prépare au combat puis, dans les deux derniers couplets, Pink raconte avoir trouvé la lettre officielle annonçant la mort de son père avant de revêtir l’uniforme de celui-ci. When the Tigers Broke Free est finalement utilisé comme single pour la promotion du film The Wall et est ajouté à Modèle:Lang en 2004 lors de la réédition de celui-ciModèle:Sfn.

Certains titres, comme Is There Anybody Out There, Part II, The Thin Ice, Part II ou Empty Spaces, Part II, sont présents dans la démo de Waters mais ne sont pas choisis pour faire partie de l’album. Entre autres, The Thin Ice, Part II est monté de façon à terminer l’album en reprenant le solo de The Thin Ice. Enfin, The Last Few Bricks est joué pendant la tournée de Modèle:Lang, juste avant Another Brick in the Wall, Part III. Sorte de medley des chansons du disque 1 de l’album, elle est en réalité une façon pour le groupe d’attendre que les techniciens achèvent la construction du mur<ref name="reflexions"/>.

Pochette

Mur en briques blanches avec, de gauche à droite, le nom de l'album, un trou avec des marteaux qui marchent à l'unisson, des faisceaux lumineux pointant sur une petite personne et un juge gigantesque avec des fesses à la place de la bouche, ainsi que plusieurs autres trous dans le mur avec divers personnages, tels qu'une femme-scorpion.
La pochette de Modèle:Lang peinte sur le mur de Berlin.

Modèle:Lang est le premier album de Modèle:Lang depuis The Piper at the Gates of Dawn, de 1967, dont la pochette n’est pas réalisée par Storm Thorgerson et son studio Hipgnosis. Waters s’étant brouillé avec le concepteur quelques années auparavant lorsque ce dernier inclut la couverture d’Modèle:Lang dans son livre The Work Of Hipgnosis : “Walk Away René”, c’est Gerald Scarfe qui est chargé de la conception de la pochetteModèle:Sfn. Celle-ci est ouvrante et le recto-verso extérieur n’est rien d’autre qu’un mur blanc dessinéModèle:Sfn.

À l’intérieur, sur le volet de gauche, on peut apercevoir à travers un trou dans le mur un stade semblable au stade olympique de Montréal, où Modèle:Lang a donné le concert inspirant Modèle:Lang en 1977. Ce dernier est dominé par un juge à la tête semblable à un fessier et un avion qui descend en piqué et rappelle celui de la chanson Mother. Enfin, en bas à gauche, on retrouve des marteaux qui défilent tels des soldats sous la lumière des projecteurs. Le volet de droite, qui a été modifié plusieurs fois avant d’être imprimé, comprend également un mur troué à travers lequel on peut y apercevoir plusieurs personnages : le professeur tyrannique qui essaie de s’extirper du mur, la femme de Pink caricaturée en mante religieuse et sa mère aux bras protecteurs. Les illustrations de Scarfe se trouvent également sur les étiquettes des deux disques. Chaque face comprend ainsi un personnage important du récit de l’album : sur la face 1 le professeur, sur la face 2 sa femme, cette fois en scorpion, sur la face 3 Pink, désarticulé, et sur la face 4 le jugeModèle:Sfn.

Fiche technique

Titres

Toutes les paroles sont écrites par Roger Waters. Les musiques sont originellement composées par Waters, puis arrangées par le groupe après que Waters leur ait présenté la maquette de l'album. Trois musiques sont de David Gilmour : Young Lust, Comfortably Numb et Run Like Hell. Pour The Trial, la musique est de Bob Ezrin et les arrangements sont de Michael Kamen.

Disque 1

Modèle:Pistes Modèle:Pistes

Disque 2

Modèle:Pistes Modèle:Pistes

Musiciens

L'équipe réunie pour l’enregistrement et la production de l’album est composée des personnes suivantes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

Modèle:Lang

Musiciens additionnels

Équipe de production

Classements et certifications

Meilleures positions dans les classements musicaux depuis 1979 - 1980
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Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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