Verlin
Modèle:Infobox Commune de France
Verlin<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Verlinois.
Géographie
Verlin est distant de 48 km d'Auxerre au sud, 30 km de Sens au nord, 20 km de Joigny et 14 km de Courtenay à l'ouest<ref name="googlemaps">Verlin sur google.fr – cartes IGN.</ref>.
La commune s'étale des deux côtés de la vallée du ru d'Ocques, affluent de l'Yonne dans laquelle il se jette à Saint-Julien-du-Sault. L'habitat est dispersé entre plusieurs hameaux. Outre le chef-lieu de commune regroupant l'église Notre-Dame et la mairie, les principaux hameaux sont la Huronnerie et les Marinières (Nord), la Jardinerie et la Mi-voie (Est), la Huraudière et les Martins (Sud), les Blins (Sud-Est) et les Favereaux (Ouest)<ref name="geoportail">Verlin sur geoportail.fr – cartes IGN.</ref>.
La commune de Verlin est traversée par la route départementale 107 qui mène de Saint-Julien-du-Sault vers Courtenay. L'échangeur entre les autoroutes A6 (Paris-Lyon) et A19 (reliant Sens et la A5 à Artenay et la A10) est à 14 km à l'ouest<ref name="googlemaps"/>.
Communes limitrophes
dans le diagramme qui suit, les distances sont données à vol d'oiseau
Urbanisme
Typologie
Verlin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Julien-du-Sault, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe trois communes, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,7 %), forêts (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de Verlin vient de Villanus (Vilain) qui apparaît à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et impliquait la dépendance d'un homme vis-à-vis d'un seigneur et le distinguait aussi du bourgeois ou du serf. Villanus a évolué en Vellanum (1265), velleun (1454) pour devenir Verlin.
Histoire
Verlin était un hameau de Saint-Julien-du-Sault mais le chemin pour aller à l'église de Saint julien étant souvent impraticable, Guillaume de Brosse, archevêque de Sens et seigneur de saint julien du Sault sur le territoire de son chapitre, fonda la paroisse de Verlin en 1265. Verlin dépendait directement du bailli de Saint-Julien-du-Sault pour la justice.
Dès le 13e siècle Verlin possédait deux fiefs celui de Laumont et celui de Beaujeu. En contrepartie, les seigneurs de ces fiefs devaient administrer le château de Vauguillain. Le dernier gouverneur de Vauguillain fut le sieur de Fonfrède qui possédait le fief de Laumont.
Le censier archiépiscopal de 1521-1522 fournit un visage précis et détaillé des lieux. Le prélat possède la quasi-totalité des censives du finage. Le curé, qui dispose d'un presbytère, vit auprès de son église, du cimetière, de la fontaine et de la place où on ne dénombre que huit maisons, Autant dire que la quasi-totalité des 160 censitaires vit dans des fermes isolées (35 ?) éparpillées sur le finage. Les chemins principaux ne se donnent pas la peine de passer par l'église : grand chemin de Joigny à Courtenay (passant par Les Martins), grand chemin de Saint-Julien-du-Sault à Courtenay (passant par Les Brossiers). Certes, d'autres grands chemins vont de Verlin à Cudot (par les Martins), Précy, au château de Saint-Julien (par Saulquelx) Bussy et Saint-Martin-d'Ordon, mais il s'agit de simples dessertes de voisinage. On ne dénombre que deux artisans en vie (un forgeron, un meunier) et deux décédés (un maréchal et un maçon)<ref>Etienne Meunier. Censiers de Saint-Julien-du-Sault et Verlin (1521-1522). Cahiers généalogiques de l'Yonne, tome XXV, 2018, pp. 21-26, 144-219.</ref>.
En 1840 a été trouvé sur la commune de Verlin une assez grande quantité de pièces de monnaie en argent au nom de Henri III, Charles IX et Henri IV avec d'un côté les armes de France et de l'autre une grande croix avec une fleur de lys aux extrémités.
En 1918, l’élection du maire au bénéfice de l'âge, présenté par le parti radical, défraya la chronique journalistique car il ne savait ni lire ni écrire<ref>journal La Croix du 26 mai 1896</ref>.
En novembre 1911, Monsieur Chétif, maire de Verlin, après 1 mois de suspension et plusieurs mises en demeure fut révoqué car il refusait d'appliquer la loi d'avril 1910 sur les retraites ouvrières qui rendait obligatoire la tenue de registres en mairie<ref>Modèle:Article</ref>.
Pierre de légende
En 1853 l'abbé Désiré Lemoine, curé de Verlin, écrit à son supérieur hiérarchique, le curé-doyen Girard, de Saint-Julien-du-Sault faisant référence au hameau des Guillots et à ses pierres "animées" : « dans ce village un chasseur distingué tira plus de trente coups de fusil sur un lièvre boiteux et, quand il voulut mettre la main dessus pour le prendre, le lièvre s'avisa de parler comme un homme. C'est encore là que l'on voit, pendant la messe de minuit, la terre s'entrouvrir et que l'on aperçoit un trésor qui ferait la fortune de tout le monde, si on pouvait s'en emparer… ».
Économie
Politique et administration
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Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
La fontaine de la Vierge
Elle est située près de l’église et au bord du ru d’Ocq. Elle est entourée d’un muret surmonté d'une croix qui surplombe une niche qui abrite une œuvre de Philippe Makédonsky depuis que la vierge en bois, qui provenait de la chapelle de Vauguillain, a été volée en 1962. Un pèlerinage s'y déroule depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le Modèle:Date- pour la Solennité de l'Annonciation à Marie et le Modèle:Date- pour la Fête de la Nativité de Marie. Traditionnellement, après la messe, on bénissait la fontaine, puis, pour obtenir des guérisons, les linges des nourrissons étaient immergés puis bénis à l'église. Une coutume voulait qu'on plonge les enfants dans les eaux de la source à leur naissance pour les mettre sous la protection de la Vierge<ref>Pierre Millat, Les eaux merveilleuses du nord de l'Yonne, Société d'histoire et d'Archéologie du canton de Villeneuve-sur-Yonne, Imprimerie Fostier, 1988</ref>.
L’église Notre-Dame de Verlin
Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a été restaurée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle conserve d'origine sa porte d’entrée encadrée par deux colonnes à chapiteaux à feuilles d'acanthe. À l’intérieur de l’église, au-dessus du maître-autel, une vierge à l’Enfant légèrement déhanchée, dans le style du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les nombreux ex-voto témoignent des faveurs obtenues de la statue de Notre-Dame.
De retour du conclave de 1669 ou il avait accompagné l’Archevêque de Sens Paul d'Albert de Luynes, Louis-Mathias de Barral fut nommé par ce dernier archidiacre de Sens le Modèle:Date-. Dès Modèle:Date-, il commence, selon un rite défini à l'avance avec les curés la visite d'églises dépendant du grand archidiaconé de Sens. Le matin du 24 aout 1778, il vient visiter l'église Notre-Dame-de-Verlin ou il est reçu par André Aubry le curé de la paroisse. Le procès-verbal rédigé sur un cahiers par le greffier Eustache Denys fait état de réparations à faire à la tour et au chœur, de l'absence de confessionnal et de banc, hormis des bancelles cassées et éparses. Il manque également une Chasuble violette, une verte et la blanche pour les fêtes solennelles a besoin d’être remplacée. Il est donc demandé au Marguillier d'acheter une chasuble blanche en soie, une violette et une verte, de faire faire un confessionnal, d'arranger les petits autels de la nef. Il est toutefois constaté qu'il y a un reliquat de 638 livres 17 sols 6 deniers pour les comptes 1776 et 1777 qui est mis au coffre<ref>Les visites des églises du Villeneuvien, du Jovinien et du Sénonais par Monseigneur de Barral en 1778, Etudes villeneuviennes N° 30, 2002</ref>.
Photos
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L’Église Notre-Dame
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La nef de l'église
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Le clocher de l’Église
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Le monument aux morts
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Le village vu du Nord
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Le bief de l'ancien moulin
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Le ruisseau d'Ocq
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Sculpture de Makedonsky
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Le moulin à grains
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Le menhir du bout du bois
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
- Le mariage à Saint-Julien-du-Sault en 1789 . Une noce à Verlin par Maurice Papelard
- Le menhir de Pommesoies, Georges Bolnat, 1929, Imprimerie l'Universelle, (Auxerre).
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Verlin sur le site de l'Institut géographique national
- Verlin sur le site de l'Insee