Yvonand
Modèle:À sourcerModèle:Infobox Commune de Suisse
Yvonand (Modèle:MSAPI) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.
Géographie
Localisation
Yvonand se situe au bord du lac de Neuchâtel, à Modèle:Unité au nord-est d'Yverdon-les-Bains. Le village, traversé par la Menthue, est situé près de l'embouchure de cette rivière.
Le territoire d'Yvonand s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
La commune d'Yvonand comprend les hameaux de la Mauguettaz, de Niédens-dessus et Niédens-dessous, ainsi que plusieurs maisons foraines : Le Moulin, La Vau et Le Martinet, les Vursys, Pré Nouveau, la Grand-Moille, Clos-Buttisy, la Condémine, la Gola, le Rébut, la Vignette et la Rochette<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
Yvonand se trouve sur la ligne régionale des CFF : Yverdon - Payerne - Fribourg.
La ligne de CarPostal 650 qui relie la région de Champtauroz à Yverdon-les-Bains dessert le centre-ville d'Yvonand et le village de La Mauguettaz, du lundi au vendredi.
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce Modèle:MSAPI, est d'origine inconnue, les hypothèses avancées (notamment nom de personne germanique Evo et nant au sens de ruisseau) n'étant pas convaincantes<ref name=":1">Modèle:Toponymes.ch</ref>.
Sa première occurrence écrite date de 1010, sous la forme d'Evonant<ref name=":1" />.
Son nom en patois vaudois est Invouenan<ref name=":12">Modèle:Ouvrage</ref>.
Géologie
Yvonand repose sur de la molasse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}+{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref> qui a commencé à se former il y a environ Modèle:Nobr d’années<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> ainsi que sur du sable déposé dès la fin de la dernière période glaciaire il y a environ Modèle:Nombre. Au maximum de la glaciation, le territoire d’Yvonand a été recouvert de Modèle:Unité de glace.
À son retrait, les glaces laissèrent la place au grand lac de Soleure<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, recouvrant la région avec un maximum de Modèle:Unité d’eau. Son niveau baissant de siècle en siècle, il a formé les trois lacs : le lac de Bienne, de Morat et de Neuchâtel, sur les berges duquel se tient le village d'Yvonand.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les derniers chasseurs cueilleurs du mésolithique ont pu venir momentanément chasser dans la région (à l'abri de la Baume d'Ogens) dès environ 6785 avant notre ère.
Dès 3500 av. J.-C. les premiers agriculteurs-éleveurs du Néolithique établirent leur village à l’abri sous roche du Vallon des Vaux et érigèrent des menhirs dont un à côté de l'église.
Les premiers Celtes arrivent dès 750 et les Helvètes dès 450 av. J.-C.
Aux environs de l'an 30, l'Helvétie est incorporée à l'Empire romain. Des routes sont construites, des villas laissant des vestiges, tels que la mosaïque d’Orphée de la Baumaz, et les fresques de Mordagne.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Burgondes s'installent et le catholicisme l'emporte sur l'arianisme.
Moyen-Âge
Le Moyen Âge suivit avec son habitat troglodyte, de la Roche de la Baume semblable à l'habitat accroché à la falaise du Vallon des Vaux, vers 400-700 ap. J.-C.
La première mention de la commune date de l'an 1010. Elle se trouve dans la charte de Rodolphe III rendant à son cousin, l'évêque de Lausanne, la moitié du village d'Evonant, pris autrefois par le seigneur Peudon.
En 1011, il donna l'autre moitié à son épouse Hermengarde qui la redonna immédiatement à Dieu et à St Maurice de l'Église de Vienne en Isère.
En 1310, le Seigneur de St-Martin du Chêne vendit une part de la dîme d'Yvonand lui appartenant depuis 1285 au seigneur d'Estavayer.
En 1341, Humbert de Billens en vendit une autre partie à l'abbaye de Mont Ste – Marie, en France<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Par la suite, en 1478, les seigneurs de Combremont en furent les ayants droit.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un faux monnayeur frappe de faux deniers dans la grotte de la roche de la Baume.
En 1476, les Suisses s’emparèrent de la Modèle:Quoi de Grandson et par conséquent d’Yvonand, qui dépendit dès lors des gouvernements de Berne et de Fribourg.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1512, le pape Jules II envoya une bulle au curé d'Yvonand. Cette lettre d'indulgence mentionnait : que les évêques et les cardinaux de Rome disent aux fidèles de l'église St-Ours qu'ils doivent faire des dons pour maintenir leur église en état, de la vénérer et de s'y rendre à des dates précises. Ce document est conservé aux archives cantonales vaudoises.
En 1531, lors de la réforme, la Vierge ouvrante du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'Yvonand se « réfugie » dans l'église de Cheyres. En août 1532, la votation populaire est favorable aux réformés et un tilleul commémoratif est planté sur la place du village. Il figurera, avec la balance de la métralie, sur les armoiries de la commune jusqu'en 1921.
De 1536 à 1798, Yvonand est administrée par deux gouverneurs, un Conseil des dix-sept et un Conseil des vingt-quatre relevant du bailli de Grandson, tantôt bernois tantôt fribourgeois. Avec les hameaux de Mordagne, La Mauguettaz et Niédens le village formait une métralie (circonscription essentiellement judiciaire rassemblant plusieurs villages) dépendante de Grandson ; elle possédait une cour de justice, composée d'un lieutenant, de 12 justiciers et d'un crucial, nommés par le bailli. Les terres dépendant de Berne et de Fribourg, mais aussi sur celles qui appartenaient à la seule ville de Berne ou au Seigneur de Vuissens dépendaient également de sa juridiction.
Il existait à Yvonand, en 1590, une abbaye des Mousquetaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1603, Yvonand a un conflit avec Fiez au sujet de bois pour brûler les sorciers.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village (sauf le haut) est dévasté par une épidémie de peste.
Dès 1618, un registre des baptêmes est tenu, un des mariages dès 1623 et des décès dès 1742.
En 1748, avec des pierres provenant des ruines de la villa romaine de Mordagne, le temple est construit à la place de la vieille église de Saint-Ours ainsi que la cure.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La ligne de chemin de fer Payerne-Yverdon est inaugurée le Modèle:Date.
1878, la première correction des eaux du Jura abaissa le niveau du lac de Modèle:Unité. La commune ne subit plus d'inondations et gagna d'importantes surfaces de plages de sable, de zones de loisirs entourées de nature protégée riche en faune et flore. Cela permit également à la briqueterie Dutoit la construction de la route de la grève pour Yverdon.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1927, la commune abandonne le tilleul de ses armoiries et le remplace par un chêne. Dix ans plus tard, le vieux tilleul, témoin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est abattu.
1977, acceptation d’un plan d’affectation en vue d’une grande expansion transformant le « village ».
1979, la dernière des tuileries-briqueteries au centre du village cesse ses activités, mettant ainsi fin à plusieurs siècles de tradition industrielle.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
2013, le dernier pêcheur professionnel cesse ses activités, mettant ainsi fin à une tradition de village de pêche de plusieurs milliers d'années, débutant au néolithique avec ses stations lacustres sur les rives du lac. Il y avait encore six pêcheurs vivant de leur pêche à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Population et société
Surnom
Les habitants de la commune sont surnommés les Tapa-Sabllias<ref>Modèle:Lien web</ref> (les Tape sable en patois vaudois, la localité étant construite sur un sol sablonneux<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>).
Les habitants de Niédens sont surnommés les Coucous<ref name=":14">Modèle:Ouvrage</ref> ; ceux de La Mauguettaz, les Merles<ref name=":15">Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
Politique
Municipalité
La municipalité est constituée de sept membres issus de trois partis politiques : le Parti socialiste (PS), le Parti Libéral-Radical (PLR) et l'Union démocratique du centre (UDC).
Pour la législature 2021-2026 elle est constituée des membres suivants :
- Philippe Moser, Syndic (PLR) ;
- Gabriel David (PLR) ;
- Christelle Fresneau (UDC) ;
- Romano Dalla Piazza (PS) ;
- Alexandre Lecourtier (PS) ;
- Martin Schnorf (PS) ;
- Guy-Daniel Beney (UDC).
Les membres de la municipalité sont élus au système majoritaire à deux tours.
Conseil communal
Le conseil communal est composé de 50 conseillers. Pour la législature 2021-2026, il regroupe les membres issus de trois partis présents sur le territoire communal :
- le Parti socialiste (PS) : 17 sièges ;
- le Parti libéral-radical (PLR) : 15 sièges ;
- l'Union démocratique du centre (UDC) : 15 sièges ;
Les membres du Conseil communal sont élus au système proportionnel.
Liste des syndics
- 1890-1909 : Constant Vonnez.
- 1910-1911 : Henri Delay, Parti radical-démocratique (PRD).
- 1911-1933 : Fritz Payot, Parti libéral puis Parti des paysans, artisans et indépendants (PAI).
- 1934-1946 : Ernest Dutoit, Parti radical-démocratique (PRD).
- 1947-1954 : Louis Durussel, Parti libéral.
- 1954-1957 : Edouard Débétaz, Parti radical-démocratique (PRD)
- 1958-1969 : Edmond Delay, Parti radical-démocratique (PRD).
- 1970-1989 : André Jaccard, Parti radical-démocratique (PRD)
- 1990-1997 : Georges Corday, Parti radical-démocratique (PRD).
- 1998-2004 : Elisabeth Delay, Parti radical-démocratique (PRD).
- 2004-2009 : Bernard Michoud, Parti radical-démocratique (PRD).
- 2010- actuellement : Philippe Moser, Parti radical-démocratique (PRD), puis Parti libéral-radical (PLR).
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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Références
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