Marc Ferro

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Marc Ferro, né le Modèle:Date- à Modèle:Arrondissement et mort le Modèle:Date- à Maisons-Laffitte, est un enseignant-chercheur et historien français. Directeur d'études de l'École des hautes études en sciences sociales, il est spécialiste de la Russie, de l'URSS et de l'histoire du cinéma.

Biographie

Jeunesse marquée par la Seconde Guerre mondiale

Marc Roger Ferro naît au 47, rue du Rocher à Paris, dans le [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e]]. Son père, Jacques Ferro, né le Modèle:Date à Corfou (Grèce), est un agent de change italo-grec. Sa mère, Netty Firman<ref>Modèle:Lien web.</ref> (ou Oudia Fridmann), née le Modèle:Date à Novohrad-Volynskyï (alors en Russie, aujourd'hui en Ukraine<ref group=Note>[[Registres paroissiaux et d'état civil à Paris|Registre d'état civil de Paris (Modèle:8e)]] (1924).</ref>), est première modéliste dans la maison de couture Worth<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ferro a cinq ans lorsque meurt son père. Sa mère se remarie.

En 1941, Marc Ferro habite Paris avec sa mère et son beau-père<ref>Son père est mort en 1930. Entretien de Marc Ferro, « La guerre de Marc Ferro », L'Histoire, Modèle:N°, décembre 2013, Modèle:P..</ref>. Il est élève au lycée Carnot. Il est menacé par la politique antisémite<ref name=":1">Témoignage de Marc Ferro dans Hiver 42/43 - L'espoir change de camp (Allemagne, 2012, Modèle:Heure) WDR, réalisateurs : Mathias Haentjes, Nina Koshofer.</ref> du régime de Vichy en raison de son origine juive par sa mère<ref name=":1" />. Son professeur de philosophie, Maurice Merleau-Ponty, lui recommande alors, ainsi qu'à d'autres de ses condisciples également menacés, de fuir au plus tôt la zone occupée. Un ami de sa mère, André Bordessoule, pourtant rédacteur en chef d'un journal antisémite, lui propose de traverser la ligne de démarcation dans le coffre de sa voiture pour rejoindre St-Yrieix, la ville dont il est maire<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Parvenu en zone non occupée, Marc Ferro se rend ensuite à Grenoble. Sa mère est détenue à la caserne des Tourelles à Paris, puis déportée, par le [[Convois de la déportation des Juifs de France|convoi Modèle:N°]], en date du Modèle:Date-, de Drancy vers Auschwitz<ref>Voir, Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld : Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms. FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.</ref>, où elle meurt le Modèle:Date-<ref>Arrêté du 23 avril 2013 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès, JORF Modèle:N°, 14 juillet 2013, Modèle:Page, texte Modèle:N°, sur Légifrance : Modèle:Citation.</ref>.

C'est à la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Grenoble que Marc Ferro prépare sa licence d'histoire-géographie. Âgé de 19 ans en 1944, il est sous la menace d'une réquisition par le Service du travail obligatoire (STO). Une amie communiste, Annie Kriegel, anime un réseau de résistants à Grenoble. Elle le recrute en raison de sa connaissance de la langue allemande. Il est chargé d'identifier des cibles potentielles pour le réseau parmi les soldats qui stationnent aux portes de la ville. Mais une partie du réseau est arrêtée et Marc Ferro, à partir de début juillet 1944, part rejoindre la Résistance dans le maquis du Vercors. Sa capacité à lire les cartes d'état-major décide de son affectation. Il reçoit pour mission de pointer avec précision sur les cartes les mouvements des forces en présence<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Il est aussi chargé de transmettre les ordres du lieutenant-colonel François Huet, alias Hervieux, commandant la défense du Vercors. Quelques jours à peine après l'arrivée de Marc Ferro, l'armée allemande prend d'assaut le massif du Vercors pour réduire entièrement le bastion de la résistance. Marc Ferro effectue de périlleux ravitaillements. Le réseau reçoit l'ordre de se disperser. Marc Ferro retourne alors à Grenoble. Il participe à la libération de Lyon le Modèle:Date-, puis reprend ses études et devient ensuite professeur d'histoire.

Après la guerre, il épouse le Modèle:Date- Yvonne France Blondel (1920-2021) à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime)<ref name=":0" />.

Carrière universitaire

Il enseigne à Oran au lycée Lamoricière entre 1948 et 1956. Il y déclencha l'hilarité générale lorsqu'il annonça à ses élèves qu'ils allaient étudier ensemble la culture arabe. Modèle:Citation<ref name=ferronoir>Modèle:Article. </ref>. Il découvre l'Algérie française de l'époque et prend conscience du fait colonial. Après les événements violents de la Toussaint en 1954, il participe à la fondation de Fraternité algérienne, un mouvement progressiste dit de la troisième voie, hostile à la fois au système colonial en cours et à la guerre radicale menée par le FLN.

Bien que très attaché à cette terre, il la quitte, car il est nommé professeur à Paris, aux lycées Montaigne, puis Rodin. Après avoir enseigné à l'École polytechnique, il est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) Modèle:Incise, président de l'Association pour la recherche à l'EHESS et codirecteur des Annales, où il est nommé par Fernand Braudel en 1970. Il est un utilisateur régulier de la bibliothèque de la Fondation Maison des Sciences de l'homme créée par ce dernier. Ancien directeur de l'Institut du monde soviétique et de l'Europe centrale, il est également membre élu de l'Academia Europaea<ref>Modèle:Article.</ref>.

Étude de la Révolution russe

Concomitamment à son professorat, il travaille à sa thèse. L'historien contemporanéiste Pierre Renouvin lui propose de la consacrer à la Révolution russe de 1917.

Ainsi il se spécialise au début des Modèle:Nobr dans l'histoire soviétique, domaine dans lequel il a tenté de porter un discours non idéologique et de montrer par les archives audiovisuelles et écrites que la révolution prolétarienne est faite non par la classe ouvrière, mais par des femmes, des soldats et des paysans. Ses études dans le domaine de l'histoire sociale tranchent avec les analyses alors dominantes de l'« école » du totalitarisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon lui, l'insurrection d'Octobre ne se réduit pas au coup d'État bolchevique, car elle est indissociable du mouvement révolutionnaire et populaire en cours<ref>La Révolution de 1917, Aubier, Paris, 1967.</ref>. Il analyse également le processus de bureaucratisation-absolutisation du pouvoir à partir du sommet, mais aussi de la base<ref>Des Soviets au communisme bureaucratique : les mécanismes d'une subversion, Gallimard et Julliard, Paris, 1980.</ref>.

Engagement politique

Il s'affirme de gauche non communiste<ref>Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, lors de la campagne présidentielle française, il signe avec Modèle:Unité un appel à voter pour la candidate socialiste Ségolène Royal, Modèle:Citation, pour Modèle:Citation après avoir soutenu en 2002, la candidature de Jean-Pierre Chevènement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres engagements

Fichier:Marc Ferro.jpg
Marc Ferro dans les années 1970.

En Modèle:Date-, il fait partie des Modèle:Unité de la déclaration rédigée par Léon Poliakov et Pierre Vidal-Naquet pour démonter la rhétorique négationniste de Robert Faurisson<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est plus tard l'un des auteurs de la pétition Liberté pour l'histoire.

Mort

Marc Ferro meurt dans la nuit du Modèle:Date- à Maisons-Laffitte, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Apport à la connaissance historique

Marc Ferro a lancé la réflexion sur le cinéma et l'histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il utilise le cinéma comme instrument de connaissance de l'histoire des sociétés, considérant que le cinéma livre un témoignage au même titre que des sources traditionnelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a présenté à la télévision, d'abord sur la Sept à partir de 1989, puis sur Arte à partir de 1992, une émission historique de visionnage d'archives avec un décalage de 50 ans, nommée Histoire parallèle : son démarrage correspond à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avec l'analyse d'actualités cinématographiques des différents camps, puis d'archives moins anciennes pour pouvoir comparer les époques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1993, il est co-scénariste du film Pétain de Jean Marbœuf<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Publications

Classement secondaire par date de première publication.

Communisme, Union des républiques socialistes soviétiques et Russie

  • La Révolution de 1917, Paris, Aubier, coll. « Collection historique », Paris, 1967, 2 vol. (Modèle:Vol1 : La chute du tsarisme et les origines d'Octobre, Modèle:Nobr ; Modèle:Vol2 : Octobre : naissance d'une société, Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Article.</ref> ; rééd. Albin Michel, Paris, 1997, Modèle:Nobr
  • Les Grands Révolutionnaires, Modèle:Nobr : Les Révolutionnaires communistes à la conquête du pouvoir : l'espoir d'un siècle (Marc Ferro, Jean Rous et Jean-Marcel Bichat), Martinsart, Romorantin, 1978, Modèle:NobrModèle:Nobr
  • Des Soviets au communisme bureaucratique : les mécanismes d'une subversion (avec la collaboration d'Hélène de Chavagnac), Paris, Gallimard et Julliard, coll. « Archives », 1980<ref>Modèle:Article.</ref>, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.
  • L'Occident devant la révolution soviétique : l'histoire et ses mythes, Bruxelles, Complexe, coll. « La Mémoire du siècle », 1980, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.
  • 50 idées qui ébranlèrent le monde : dictionnaire de la glasnost (Iouri Afanassiev et Marc Ferro, dir., Galina Kolosova, réd., traduit du russe par Tamara Kondrateva, Marie-Hélène Mandrillon, Macha Tournié), Paris, Payot, coll. « Documents Payot », 1989, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.
  • Culture et Révolution (Sheila Fitzpatrick et Marc Ferro, dir.), Paris, Éditions de l'EHESS, 1989<ref>Modèle:Article.</ref>, Modèle:Nobr
  • De la Russie à l'URSS – Histoire de la Russie de 1850 à nos jours (René Girault et Marc Ferro), Paris, Nathan, 1989, Modèle:Nobr
  • Les Origines de la Perestroïka, Paris, Ramsay, coll. « Essais », 1990, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.
  • Nicolas II, Paris, Payot, 1990<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nobr (Modèle:2e en 2011 avec une nouvelle préface consacrée à l'affaire Romanov).
  • L'État de toutes les Russies, Paris, La Découverte, 1993.
  • L'Internationale : d'Eugène Pottier et Pierre Degeyter, Paris, Noêsis, coll. « L'Œuvre », 1996, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.
  • Naissance et effondrement du régime communiste en Russie, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche. Références », 1997<ref>Modèle:Article.</ref>, Modèle:Nobr Modèle:ISBN (réunit des cours donnés au Collège universitaire français de Moscou).
  • Nazisme et Communisme. Deux régimes dans le siècle (Marc Ferro, éd.), Paris, Hachette, Pluriel, 1999, Modèle:Nobr
  • Russie, peuples et civilisations (Marie-Hélène Mandrillon et Marc Ferro, dir.), Paris, La Découverte, coll. « La Découverte-poche. L'État du monde », 2005, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.
  • Modèle:Ouvrage.
  • La Vérité sur la tragédie des Romanov, Paris, Taillandier, 2012.
  • Les Russes, l'esprit d'un peuple, Paris, Taillandier, 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Monde arabe et colonisation

  • Suez, Bruxelles, Complexe, coll. « La Mémoire du siècle », 1982, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.
  • Histoire des colonisations : des conquêtes aux indépendances ({{#switch: -
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), Paris, Le Seuil, coll. « L'Univers historique », 1994<ref>Modèle:Article.</ref>, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.

  • Le Choc de l'Islam ({{#switch: -
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), Paris, Odile Jacob, coll. « Histoire », 2002<ref>Modèle:Article.</ref>, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.

  • Le Livre noir du colonialisme : {{#switch: -
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}, de l'extermination à la repentance, Paris, Éditions Robert Laffont, 2003<ref>Modèle:Article.</ref>, Modèle:Nobr Modèle:ISBN.

Première Guerre mondiale

Seconde Guerre mondiale

Histoire et cinéma

Sur l'écriture et le rôle de l'histoire

Autres thèmes

Mémoires

Audiovisuel

  • La Grande Guerre, 1914-1918 (1964), Solange Peter et Marc Ferro<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
  • Indochine 45-46. Un combat, une résistance inconnue (1965), auteur Marc Ferro (non crédité)<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • Chronique d'une paix manquée : la remilitarisation de la Rhénanie (1966), Francis Caillaud et Marc Ferro<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • L'année 1917 (1967), Marc Ferro. Réalisation Francis Caillaud et Jean-Roger Cadet<ref name=steinle288>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • L'année 1918 (1968), Marc Ferro<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • Histoire contemporaine (1969-1972), Marc Ferro et Pierre Gauge. Quatre série de films muets d'une durée de 4 à 5 minutes<ref name=steinle288/> ;
  • Lénine par Lénine (1970), Marc Ferro et Pierre Samson<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Images de l'Histoire (1973-1977), Marc Ferro<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
    • 1933. Comment l'Allemagne est devenue nazie (1974), Marc Ferro et Marie-Louise Derrien<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
    • Du Ku Klux Klan aux Panthères noires (1974), Marc Ferro<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Theoreme31-297" /> ;
    • De Marx à la révolution mondiale. Naissance, formes, devenir du processus révolutionnaire (1974), Marc Ferro<ref name="Theoreme31-297">Modèle:Harvsp.</ref> ;
    • Algérie 1954, la révolte d'un colonisé (1974), Marc Ferro et Marie-Louise Derrien<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Theoreme31-297" /> ;
  • Une histoire de la médecine (1978-1981), Marc Ferro et Jean-Paul Aron, série de 8 documentaires de 52 minutes réalisés avec Claude de Givray, Jean-Louis Fournier et Pierre Gauge, diffusée sur France 3 en 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • L'histoire commence à 20 heures. Marc Ferro et la question arménienne (1984-1985), Marc Ferro, Antenne 2, épisode pilote d'une série non réalisée<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Esquisses (1986), Marc Ferro et Pierre Gauge, CNRS, deux court-métrages d'une minute<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • Une minute d'histoire (1988), Marc Ferro et Pierre Gauge, RAI, série de 60 court-métrages d'une minute<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
  • Histoire parallèle (1989 à 2001) série de 630 émissions de 50 minutes comparant avec 50 années d'écart les actualités cinématographiques des belligérants de la Seconde Guerre mondiale.

Cinéma

Distinctions

Décorations

Modèle:Colonnes D'après Pierre Assouline, Marc Ferro a refusé la décoration à l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne en Modèle:Date- eu raison du fait que sa mère, d'origine juive et née le Modèle:Date à Novohrad-Volynsky, a été arrêtée à Paris puis déportée en juin 1943 et gazée à Auschwitz <ref>Histoire personnelle, Pierre Assouline - Le Monde 2, 26 janvier 2008 Modèle:Lire en ligne</ref>.

Récompenses et distinctions

Modèle:Colonnes

Docteur honoris causa

Hommages

Le nom de Marc Ferro a été donné à la médiathèque de Saint-Germain en Laye<ref>Modèle:Lien web.</ref> en août 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Note

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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