Eygalières

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Eygalières est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

Situation

Eygalières se trouve au pied des Alpilles, entre Orgon et Saint-Rémy-de-Provence. On accède à cette commune par la RD 24B.

Communes limitrophes

Climat

Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (Modèle:Tmp), la température moyenne minimale en décembre et janvier (Modèle:Tmp)<ref name="wetter">Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.</ref>. Le mois le plus pluvieux est janvier avec Modèle:Nobr de pluie en moyenne, contre Modèle:Nobr en juillet<ref name="wetter" />. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : Modèle:Unité en Camargue contre Modèle:Unité pour les Alpilles.

Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.

Le mistral

Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement Modèle:Nobr par an en moyenne et faiblement Modèle:Nobr, ce qui ne laisse que Modèle:Nobr sans vent par an<ref>« Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, Modèle:Éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:P.23-24.</ref>.

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Données météorologiques

Eygalières n'a pas de station météo, la plus proche est celle de Saint-Rémy-de-Provence<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les données du tableau suivant sont approximatives.

Modèle:-

Modèle:Climat

Hydrographie

Eygalières est arrosée par la Roubine de Tiran<ref>Fiche de la Roubine du Tiran sur le site du SANDRE</ref>, rivière longue de Modèle:Unité, sous affluent du Rhône. Le gaudre de Romanin<ref>Fiche du Gaudre de Romanin sur le site du SANDRE</ref>, sous-affluent du Rhône long de Modèle:Unité, coule également dans cette commune.

Urbanisme

Typologie

Eygalières est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,1 %), forêts (24,9 %), cultures permanentes (5,8 %), zones urbanisées (5,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La forme la plus ancienne est Aquileria, attestée en 1216. Le nom provençal du village est Eigaliero. Le village se trouvant sur un rocher, ce toponyme ne peut être lié au latin aqua (eau). Certains toponymistes suggèrent un thème latin oronymique - Eygalière nomme une montagne dans les Hautes-Alpes - lié à aquila (aigle)<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1783.</ref>. Cependant, il est à noter qu'en occitan le mot eigaliera signifie "conduite d'irrigation" et qu'en Drôme provençale Eygaliers se trouve dans une vallée.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Un site archéologique nommé « tombe A. Meynier », au lieu-dit du Contras<ref>R. Monjardin, « La Tombe A. Meynier, commune d'Eygalières, Bouches-du-Rhône », in « La collection Jacques Latour, ancien conservateur des musées d'Arles », Bulletin de la société préhistorique française, 1965, vol. 2, p. 412-420.</ref>, a révélé une sépulture collective du Néolithique<ref name="sauzade136">« La Préhistoire des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, G. Sauzade, op. cit., p. 136.</ref>. Le site de la Baume Farnet consiste en un habitat de la même période qui a été fouillé au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>« Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 138.</ref>.

Lors de la seconde partie du premier âge du fer (Modèle:-sp-), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées<ref name="marcadal146"/>. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens<ref name="marcadal146">Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.</ref>. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une économie d'échange<ref name="marcadal146"/>.

Moyen Âge

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Renaissance

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Période moderne

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Période contemporaine

Politique et administration

Listes des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour Modèle:Nobr et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à Modèle:Nobr de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII (Modèle:Date) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de Modèle:Unité. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de Modèle:Unité, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du Modèle:Date à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de Modèle:Unité.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de Modèle:Unité et pour Modèle:Nobr à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Modèle:Liste des dirigeants successifs

Intercommunalité

Eygalières est une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.

Environnement

Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles<ref>http://www.aspic.interieur.gouv.fr/Aspic2/asvixGroupementHTML.php?idGrpt=74&style=doc&x=1288173399</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 23,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 41,7 % la même année, alors qu'il est de 26,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,73 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune d'Eygalières possède une crèche, (la crèche Li petouset) ainsi qu'une école primaire mixte et une maternelle mixte, les deux étant reliées dans un même domaine près du stade municipal.

Santé

Modèle:...

Sports

Plusieurs clubs sportifs se trouvent à Eygalières, un centre équestre, un tennis club et un club de football. Des tournois de boules sont organisés.

Les cyclistes apprécient l'ascension du pas de la Figuière sur la D25A en direction de Aureille.

Cultes

Le culte catholique est représenté par les paroisses de Saint-Rémy-de-Provence, Eygalières, Mollégès, Saint-Andiol, Plan-d'Orgon, Verquières et Cabannes qui sont regroupées en un ensemble pastoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Eygalières au 11 821e rang parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Nobr en métropole<ref>

Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence<ref name="AO">Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine</ref>. Cette AOC a été reconnue par un décret du Modèle:Date pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du Modèle:Date dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du Modèle:Date permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de Modèle:Unité par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé<ref>Coteaux-des-baux-de-provence (AOC) sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine</ref>.

Fichier:Van Gogh The Olive Trees..jpg
Oliviers dans les Alpilles
Vincent van Gogh, juin 1889
Huile sur toile.

Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ Modèle:Unité par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au nord, par la Durance et au sud, par les Alpilles<ref>Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France, Modèle:Éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, Modèle:ISBN, p. 86.</ref>.

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le Modèle:Date. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône<ref name="Décret Huile Baux">Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane<ref>Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>,<ref>Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>.

Une entreprise industrielle importante, Richel Group, producteur de serres horticoles et de matériel destiné à l'agriculture, a son siège sur la commune.

Tourisme

Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voire dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des chemins de randonnées.

Culture et patrimoine

Monuments

Personnalités liées à la commune

Ils y ont une maison :

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:ISBN.
  • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 136-140, Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

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