Aureille
Modèle:Infobox Commune de France
Aureille est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
Aureille se trouve entre la chaîne des Alpilles et la plaine de la Crau, à mi-chemin entre les communes d'Eyguières et de Mouriès. Elle est dominée par le signal des Opiès, point culminant de la commune. Membre des communes de la vallée des Baux, elle revendique des traditions qui le rapprochent de la ville d'Arles<ref name="accueil mairie">Le village d'Aureille, mairie d'Aureille.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Accès
La route départementale 17 traverse la commune au sud du bourg selon un axe est-ouest et la route départementale 25A et B traverse la commune par le bourg selon un axe nord-sud.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A54 (Nîmes - Salon-de-Provence) ou E80, entrée no 12 au sud-ouest ou 13 au sud-est. Plus à l'est, on trouve l'autoroute A7 qui descend la vallée du Rhône et relie Lyon à Marseille via Orange.
L'aéroport international le plus proche est celui de Marseille Provence. On trouve aussi deux aérodromes sur le secteur des Alpilles, l'un au nord entre Eygalières et Saint-Rémy-de-Provence, et un autre au sud de la ville d'Eyguières<ref>Romain Cantennot, l'Aéroport d'Eyguières vole de ses propres ailes, 25 mai 2009, article publié dans le journal La Provence, consultable en ligne sur le site web du journal</ref>.
Géologie
Aureille appartient géologiquement à la plaine de la Crau : son sol est constitué d'alluvions à galets. On retrouve ce type de sol sur tout le plateau d'Aureille, jusqu'à l'endroit où il descend abruptement sur Mouriès. La composition du sol est alors modifiée, constituée de dépôts de versant. Les sommets au nord d'Aureille, notamment la tour des Opies, sont très différents de ce que l'on retrouve d'ordinaire dans le massif des Alpilles. Si, aux Opies comme dans le reste des Alpilles, le sol est fait de molasse calcaire, celui des Opies remonte au jurassique, tandis que les Alpilles sont plus récentes et remontent au crétacé (principalement le crétacé inférieur)<ref name="encycl1216">« La géologie », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:P..</ref>.
Hydrographie
Aureille est arrosée par le gaudre d'Aureille<ref>Fiche du Gaudre d'Aureille sur le site du SANDRE</ref>, cours d'eau de Modèle:Unité, ainsi que par le gaudre de la Vallongue<ref>Fiche du Gaudre de la Vallogue sur le site du SANDRE</ref>, long de Modèle:Unité. Ils alimentent l'étang de Berre.
Le gaudre de Romanin<ref>Fiche du Gaudre de Romanin sur le site du SANDRE</ref>, sous-affluent du Rhône long de Modèle:Unité, coule également dans cette commune.
Le canal de Craponne, branche d'Arles, irrigue le sud de la commune (ASCO des Arrosants de la Crau) depuis juin 1582 et permet à la commune d'être une importante productrice de Foin de Crau.
Le nord de la plaine est traversée par le canal de la vallée des Baux, construit en 1914, à la suite de l'intervention menée par l'ambassadeur de France, originaire de Mouriès, Paul Révoil, pour faire face aux périodes de sécheresse qui contraignaient de plus en plus d'habitants des Alpilles à partir pour la Crau, mieux irriguée<ref>« Les canaux à travers les âges », in Les Alpilles…, M. Soma-Bonfillon, op. cit., Modèle:P..</ref>.
Climat
Le climat à Aureille, comme dans les Alpilles, est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et relativement humides, tandis que les étés sont chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+Modèle:Unité), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+Modèle:Unité)<ref name="wetter">Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.</ref>. Le mois le plus pluvieux est janvier avec 7 jours de pluie en moyenne, contre 2 jours en juillet<ref name="wetter" />. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : Modèle:Unité/an en Camargue contre 600 à Modèle:Unité/an à Aureille.
Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.
Le mistral
Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Les Alpilles dévient le vent, mais Aureille ne peut profiter de sa position au sud du piémont du massif et le vent y souffle pratiquement aussi fort que dans le nord de la chaîne. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an<ref>« Le climat », in Les Alpilles…, H. Bruneton, op. cit., Modèle:P..</ref>.
On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.
Données météorologiques
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2021 : Modèle:Climat
Flore et faune
Faune
De nombreuses espèces animales nichent dans les Alpilles et peuvent aléatoirement être observées sur le territoire de la commune d'Aureille. La plus réputée est l'aigle de Bonelli, espèce protégée, comme le vautour percnoptère, le faucon crécerellette et le hibou grand-duc<ref name="parc">La patrimoine naturel des Alpilles, parc-alpilles.fr.</ref>.
Les rochers arides abritent une espèce de lézard emblématique des Alpilles, le lézard ocellé, lui aussi considéré comme menacé et protégé<ref name="parc"/>.
Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d’été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.
Espèces chassées
Le territoire d'Aureille, et notamment ses vallons, compte de nombreux mammifères. Le sanglier y abonde, sa population est en progression. Inversement, le nombre de lièvres et de lapins tend à décroître. La raison semble en être l'épidémie de myxomatose de 1953 qui a causé des ravages dans la population et, depuis la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le VHD viral qui provoque la diminution de l'espèce. La raréfaction des rongeurs pourrait poser problème à terme pour la survie des espèces de rapaces qui s'en nourrissent.
Autres espèces animales
On ne peut évoquer la faune d'Aureille sans citer des espèces telles que le renard, le blaireau, la fouine, ou encore le campagnol ou la musaraigne. Quantité de chauves-souris y nichent.
Flore
La flore aureilloise est, pour l'essentiel, xérique et méditerranéenne. Le botaniste Bernard Girerd y a dénombré 800 espèces végétales en 1992<ref>« La flore des Alpilles », in Les Alpilles…, op. cit., B. Girerd, Modèle:P..</ref>. Hormis l'olivier, caractéristique du paysage aureillois, on note la présence de micocouliers, de chênes kermès de petite taille, d'amélanchiers. Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d’été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.
Urbanisme
Typologie
Aureille est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,5 %), prairies (22,3 %), cultures permanentes (11 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), terres arables (7 %), zones urbanisées (3,1 %), forêts (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Les formes les plus anciennes du nom « Aureille » se retrouvent dans le nom d'un prieuré au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Sancta Maria de Auricula et, en 1189, dans le nom d'Ugo de Aurella<ref>B. Guérard, Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille, Paris, 1857.</ref>.
Les étymologistes ne sont pas tous du même avis quant à la signification du nom « Aureille ».
Trois tendances se dégagent :
- la première veut que ce nom soit rattaché à la voie Aurélienne. Cette voie, pourtant, ne passe pas dans le village, mais bien plus au sud ;
- une deuxième hypothèse renvoie à une racine provençale auro, (« vent » en provençal) ;
- la troisième, qui est la plus probable, a été émise par Charles Rostaing dans son dictionnaire de toponymie<ref>Charles Rostaing, Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms des lieux en France, éd. Guenegaud. Modèle:ISBN</ref>. Il voit dans Aureille le nom d'un propriétaire terrien romain, Aurelius<ref>On trouve la forme « de Aurella » (provençal médiéval) dans des chartes du Moyen Âge (Abbaye de Saint-Victor de Marseille, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).</ref>. Or, il se trouve qu'une vieille famille arlésienne portait ce nom, ce qui tendrait à confirmer cette hypothèse.
La forme provençale est Aurelha selon la norme classique et Auriho selon la norme mistralienne.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au premier âge du fer, les habitats préhistoriques continuent d'être habités pour la plupart, notamment au vallon des Tardières<ref name="arcelin142">« Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit, Modèle:P..</ref>, même si celui-ci se dote d'un rempart de pierres<ref name="arcelin143">« Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », op. cit., Modèle:P..</ref>.
Dans les siècles qui précèdent l'arrivée des Romains, le territoire d'Aureille, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures. Aureille fait alors sans doute partie du territoire des Nearchi dont Ernaginum constitue la frontière nord, mais aussi, peut-être, des Anatilii, qui vivent jusqu'au nord de la Crau, dont les Alpilles constituent la frontière naturelle<ref>P. Arcelin, « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, op. cit., Modèle:P..</ref>. Des chemins protohistoriques relient alors les nombreux oppida des Alpilles et permettent la traversée du massif dans un sens transversal<ref name="marcadal146">Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, Modèle:P..</ref>. Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (Modèle:-sp-), la population se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées<ref name="marcadal146"/>. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens<ref name="marcadal146"/>. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange<ref name="marcadal146"/>. Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région<ref name="marcadal146"/>.
Si le site d'Aureille fut habité depuis la plus haute Antiquité, il est envisageable qu'un membre de la gens Aurelius eut ici une villa. Les invasions germaniques désertifièrent le lieu à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Dico77">Dictionnaire de la Provence, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>.
Moyen Âge
Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le peuplement reprit. L'église du village, Sancta Maria de Auricula, appartint au diocèse d'Arles. En 1224, un citoyen d'Arles, Bertrand Ybilion, propriétaire du castrum, le céda à la communauté d'Arles. Mais la ville d'Arles ne put s'occuper d'un territoire aussi éloigné. Aureille fut désertée, d'autant que le village subit régulièrement le passage de grandes compagnies au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="aspord">« L'architecture civile », in Les Alpilles..., op. cit., S. Aspord-Mercier, Modèle:P., 237.</ref>.
Renaissance
Il faudra attendre le Modèle:Date, pour voir le village reprendre vie. Louise d'Ancézune, dame de Saint-Chaumont, acheta aux consuls d'Arles les trois quarts de la terre d'Aureille pour la somme de 23 820 écus. Veuve de Christophe de Saint-Chaumont, premier baron du Lyonnais, elle possédait une fortune considérable. Modèle:Citation<ref>Archives départementales du Vaucluse, E-191, chartrier des familles : Caderousse.</ref>,<ref name="Dico77"/>.
Et c'est ainsi que le village revint à la vie. Des colons virent s'y établir, encouragés par les avantages fiscaux qui leur étaient proposés. Entre 1608 et 1620, une vingtaine de familles s'implanta à Aureille, à la tête desquels se trouvaient Antoine Payan et Antoine Escarioly, habitants d'Eyguières. Ces familles habitaient Eyguières mais sont originaires des Alpes (Gap, Sisteron, Barcelonnette, le Dauphiné, ou, plus près, la région d'Apt). Les terres incultes furent défrichées, on pratiqua l'élevage de chèvres et de brebis, le seigneur entretint des troupeaux de juments et de bœufs<ref name="Dico77"/>.
Période moderne
En 1792, lorsque le Comité de Salut Public fit des reproches à la communauté d'Aureille pour ne pas lui avoir signalé des suspects, mettant en doute le civisme des habitants, la réponse des Aureillois fut : Modèle:Citation<ref>Archives municipales d'Aureille.</ref>
La communauté d'Aureille eut à endurer plusieurs épisodes de peste et de choléra, notamment au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La ville se voit dotée d'une gare en 1887, située sur la ligne d'Arles à Salon-de-Provence. Elle sert davantage au transport fret (pierre de taille, bauxite, huile d'olive, vin...) qu'au transport de voyageurs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Période contemporaine
En 1933, le chemin de fer cesse le transport de voyageurs. En 1947, la section Fontvieille - Salon est fermée et déferrée. La ligne a aujourd'hui disparue, cependant le bâtiment voyageur existe toujours, il s'agit d'une habitation privée ; la D17 reprend une large partie du tracé original<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À partir de 1970, le village se dota d'équipements collectifs, donnant à Aureille un nouvel essor et un accroissement important de sa population<ref>Un peu d'histoire, mairie d'Aureille.</ref>. En Modèle:Date, un important incendie ravagea 1 500 hectares des Alpilles dont l'essentiel se trouvait sur la commune.
Politique et administration
Administration municipale
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Aureille :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
Sans étiquette | Régis Gatti | 14 | majorité |
Liste des maires
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie d'Aureille : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel |- |colspan="5" align="center" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Aureille est une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.
Jumelages
- Modèle:Jumelage, depuis 1987.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,2 % la même année, alors qu'il est de 26,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,12 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
La commune dispose d'une école maternelle publique et d'une école primaire publique.
Santé
La commune dispose d'un docteur, mais pas de pharmacie. Les plus proches sont à environ Modèle:Unité sur Eyguières ou Mouriès.
L'hôpital le plus proche est à environ 15 km à Salon-de-Provence.
Sports
On trouve deux terrains de sport au sud du bourg.
Le GR 6, qui traverse la commune et passe par le bourg selon un axe-est-ouest, et plusieurs autres chemins permettent la pratique de la randonnée.
Les cyclistes apprécient l'ascension du Pas de la Figuière sur la D25A en direction d'Eygalières.
Cultes
Culte catholique à l'église paroissiale.
Environnement
Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles<ref>http://www.aspic.interieur.gouv.fr/Aspic2/asvixGroupementHTML.php?idGrpt=74&style=doc&x=1288173399</ref>.
Économie
Vincent Van Gogh, décembre 1889
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Aureille au 11 695e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>
Modèle:Lien web</ref>.
Agriculture
L'agriculture est très présente à Aureille. On y cultive des fruits et des légumes<ref name="accueil mairie" />, ainsi que du foin de Crau, seul aliment pour animal protégé par une AOC (31 mai 1997).
Le mouton y est élevé, comme dans plusieurs autres communes des Alpilles<ref name="accueil mairie" />.
La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le Modèle:Date. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône<ref name="Décret Huile Baux">Modèle:Lien brisé</ref>. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane<ref>Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>,<ref>Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>.
Tourisme
Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.
On trouve par exemple sur cette commune plusieurs meublés de tourisme et un hôtel.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La frontière Sud de la commune avec Saint-Martin-de-Crau correspond probablement à une section de la voie Aurélienne, sur le territoire antique de Salon. La borne milliaire de la Calanque (classée aux monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>), trouvée en plusieurs fragments à quelques centaines de mètres au nord-ouest du mas d'Archimbaud-en-Crau, est toujours sur la voie romaine, à peu près in situ (Modèle:Précision nécessaire). Son inscription latine nous rappelle qu'elle a été dédicacée à l'empereur Auguste en l'an Modèle:An av. J.-C., et signale le quatrième (IIII) mille depuis le Ssd de Mouriès, où commençait le territoire antique de la Crau d'Arles.
- Le château d'Aureille, d'architecture la fin Modèle:S mini début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles, domine le village et offre un vaste panorama sur la plaine de la Crau. Il est cité dans le testament de Pons de Lamanon (Modèle:Date) et est la possession de la famille de Lamanon depuis au moins 1289<ref name="aspord"/>. Le château est assiégé en 1592 pour en déloger les troupes du capitaine Rondellet<ref name="aspord"/>. On en entreprend le démantèlement dès l'année suivante, démantèlement qui lui donne pour une bonne part la forme qu'il conserve aujourd'hui<ref name="aspord"/>. Le bâtiment contenait deux niveaux : un rez-de-chaussée accessible depuis le sud-est et un étage qu'éclairait une baie imposante<ref name="aspord"/>. La porte d'entrée a été restaurée.
- L'ancienne église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Aureille qui portait au Moyen Âge le nom de Sancta Maria de Auricula (« Sainte-Marie d'Aureille ») a disparu et l'on n'est pas en mesure d'en situer la localisation précise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une nouvelle église est construite aux frais des habitants. De petite taille, l'archevêque d'Arles signale en 1619 qu'elle est caractérisée par sa pauvreté et son inconfort<ref name="arlot28">Aureille, Françoise Arlot, coll. « Le Temps retrouvé », éd. Équinoxe, Marguerittes, 1994, Modèle:P..</ref>. Le bâtiment est agrandi après la peste de 1720 et une chapelle dédiée à saint Véran vient s'y accoler. Tout au long du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est constamment en mauvais état (elle est même fermée plusieurs années pendant la Révolution<ref name="arlot28"/>. Dans la deuxième partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est remplacée par une nouvelle église, située place de l'Église. Aujourd'hui, l'ancienne église, connue sous le nom de tour de l'horloge, est une propriété municipale.
- La construction de la nouvelle église de l'Annonciation-de-Marie d'Aureille a été initiée par un nouveau curé, du nom d'abbé Pauleau, arrivé à Aureille en 1867<ref name="arlot30">Aureille, Françoise Arlot, op. cit., Modèle:P..</ref>. La première pierre est posée par l'archevêque d'Aix, Georges Chalandon, le Modèle:Date<ref name="arlot30"/>. Ses plans sont l'œuvre de l'architecte arlésien Auguste Véran.
- Aureille compte plusieurs oratoires, dont l'oratoire Saint-Véran (inscrit pour protection comme monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>). Saint Véran est vénéré par les bergers, confrérie rassemblant beaucoup de monde à Aureille, en raison de l'activité pastorale intense qui s'y est développée au fil des siècles<ref name="arlot52">Aureille, Françoise Arlot, op. cit., Modèle:P..</ref>. D'autres oratoires sont dédiés à des saints vénérés en Provence : saint Joseph (vers 1840), saint Pierre, sainte Anne, saint Éloi, saint Roch<ref name="arlot52"/>.
- En raison des nombreuses sécheresses qui ont sévi à Aureille au fil des siècles, le village s'est doté de nombreuses fontaines ainsi que d'un lavoir qui intègre deux fontaines extérieures<ref name="dautier258">« Fontaines et lavoirs », in Les Alpilles..., op. cit., N. Dautier, Modèle:P..</ref>. Sur la place de l'église se dresse une fontaine moussue surmontée d'un figuier<ref name="dautier258"/>.
- L'ancien moulin à huile du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}<ref>moulin à huile</ref>
Personnalités liées à la commune
- Théogène d'Assailly (Marseille, 1809–Aureille, Modèle:Date), maire d'Aureille, membre du conseil général des Bouches-du-Rhône, enterré au cimetière d'Aureille.
- André Soler (Salon-de-Provence, 1937-1998), spécialiste de la course camarguaise, a donné son nom aux arènes et est l'objet du mémorial André-Soler, à Aureille<ref>L. Merlo, « André Soler, un as de la course taurine », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:P..</ref>.
- César Bernaudon, premier maire de la commune de Saint-Martin-de-Crau dont il fut à l origine de la création par distraction de la commune d'Arles en 1925.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:ISBN.
- Jacques Marseille (sous la direction de), Dictionnaire de la Provence et de la Côte d'Azur, Éd. Larousse, Paris, 2002. Modèle:ISBN
- Fabienne Gateau, Michiel Gazenbeek, et al., Les Alpilles et la Montagnette, Paris, Académie des inscriptions et belles lettres, 1999, Modèle:P. (« Aureille » par Michel Poguet) et 203-207 (Carte archéologique de la Gaule [Pré-inventaire archéologique], 13-2) Modèle:ISBN..
- « Renaissance et croissance d'un village entre Crau et Alpilles – Aureille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Françoise Arlot, in Crau, Alpilles, Camargue. Histoire et archéologie, actes du colloque des 18 et 19 novembre 1995, Michel Baudat (dir.), Groupe archéologique arlésien, Arles, 1997, Modèle:ISBN.
- Aureille, Françoise Arlot, coll. « Le Temps retrouvé », éd. Équinoxe, Marguerittes, 1994, Modèle:ISBN.
Articles connexes
- Communes des Bouches-du-Rhône
- Alpilles
- Crau
- Aliénor de Comminges
- Vin de pays des Alpilles
- Foin de Crau
- Canal de Craponne