Saint-Martin-de-Crau
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Martin-de-Crau est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Martinois<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou les Cravens.
Créée par distraction de la commune d'Arles en 1925 et dotée d'une superficie de Modèle:Unité, Saint-Martin-de-Crau est la treizième commune la plus étendue de France métropolitaine (donnée Insee), la quatrième des Bouches-du-Rhône, après Arles, Saintes-Maries-de-la-Mer et Marseille. Au recensement de 2017, la commune comptait une population de Modèle:Unité, ce qui en fait la Modèle:22e par ordre de population dans les Bouches-du-Rhône.
Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et particulièrement depuis les années 1970, la population de la commune s'est considérablement accrue. Le développement industriel de Saint-Martin-de-Crau et sa région en est l'explication. L'installation de l'entreprise sidérurgique Solmer, à Fos-sur-Mer, a provoqué l'arrivée d'une importante population, originaire notamment de Lorraine, sur le territoire de Saint-Martin-de-Crau. Plus récemment, le développement rapide de la principale zone industrielle de la commune, créant en quelques années plus de Modèle:Unité, a généré aussi l'arrivée de nombreuses familles. Le développement urbain de Saint-Martin se poursuit donc avec la création de plusieurs lotissements d'habitations et d'infrastructures liées à cette évolution.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Article détaillé La plus grande partie de la commune de Saint-Martin se situe en Crau. Cette Crau est divisée en deux, la Crau sèche et la Crau humide, où est cultivé le foin de Crau. La Crau est une zone étendue de steppe aride constituant le seul biome steppique d'Europe occidentale. Cette zone immense fait de Saint-Martin-de-Crau la cinquième commune de France métropolitaine pour ce qui est de la superficie. Seule l'extrême partie nord de la commune, le plateau des Costières, appartient au massif des Alpilles, ce qui permet à Saint-Martin-de-Crau d'être une des seize communes du Parc naturel régional des Alpilles.
La ville est une ville fleurie (niveau trois fleurs) par le Conseil National des villes et villages fleuries de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Situation
Saint-Martin-de-Crau se situe dans la partie nord de la Crau, à mi-chemin entre Salon-de-Provence et Arles. La commune dont elle est la plus proche, Mouriès, se situe à sept kilomètres. Maussane-les-Alpilles et Paradou, au nord, se trouvent à neuf kilomètres, tandis que les Baux-de-Provence sont à douze kilomètres du centre de Saint-Martin.
La lisière nord de la commune peut être considérée comme une partie des Alpilles, notamment le massif de Santa Fé et de Chambremont, aussi dénommé massif des Costières, qui marque la frontière entre Saint-Martin-de-Crau et les anciens marais des Baux. C'est la seule partie du territoire de Saint-Martin ne faisant pas partie de la Crau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À l'est, le Grand Brahis marque la frontière avec les communes d'Aureille et d'Eyguières
Villes voisines
Communes limitrophes
Accès
Saint-Martin-de-Crau est accessible par l'autoroute A54, dont la gare de péage constitue la fin. De Saint-Martin-de-Crau à Arles, une voie rapide existe (route nationale 113), reliant les deux communes en quinze minutes environ. Par le nord, la chaîne des Alpilles constitue un sérieux handicap pour un accès rapide. Des routes départementales (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr) permettent toutefois de relier Saint-Martin en provenance des communes du piémont nord des Alpilles. En provenance du nord, l'accès le plus rapide reste le contournement des Alpilles, à l'ouest par Arles (RN 113) par le Rond-point du Berger , ou à l'est par Salon-de-Provence (A54).
En provenance du sud et des communes situées sur le littoral de la Méditerranée ou de l'étang de Berre, comme Port-Saint-Louis-du-Rhône, Fos-sur-Mer, Port-de-Bouc ou Saint-Mitre-les-Remparts, la route nationale 568 à quatre voies permet de relier Saint-Martin-de-Crau à la Méditerranée en une vingtaine de minutes.
Depuis Marseille, l'accès à Saint-Martin-de-Crau se fait, soit depuis la nationale 568, via Martigues et le sud de l'étang de Berre, soit par le nord de l'étang, via Salon-de-Provence (A55, A7, puis A54).
La ville possède aussi une gare desservie régulièrement par les TER PACA et les TER Occitanie.
Géologie
Les premières glaciations provoquent, depuis Lamanon, la survenue d'un delta qui s'étend jusqu'à Arles et Fos-sur-Mer. Dans le même temps, des roches venues des Alpes sont déposées par la Durance sur la Crau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. L'ouverture d'une faille entre les Alpilles et le Luberon lors de la glaciation du Würm permet l'évacuation des eaux de la Crau. La Durance va faire son lit plus au nord, sur son emplacement actuel<ref>« Quand la Durance laisse place à la steppe », réserve naturelle des coussouls de Crau.</ref>. Il reste, aujourd'hui encore, cinquante centimètres de galets de la Durance à la surface du sol de la Crau, donnant au territoire de Saint-Martin-de-Crau une originalité sans équivalent. La couleur rouge du sol provient de la ferrugination de ces terres non calcaires<ref>« Les sols », réserve naturelle des coussouls de Crau.</ref>. Passés ces cinquante centimètres de galets apparaît sur plusieurs mètres une couche de poudingue (ou taparas<ref name="ceep">« La plaine de la Crau », ceep.asso.fr.</ref>), cimentée par les écoulements calcaires. Cette couche est quasi imperméable et les racines de végétaux ne peuvent généralement la passer<ref>« Sous les galets, la dalle », réserve naturelle des coussouls de Crau.</ref>, ce qui explique la présence d'une steppe aride en surface, malgré l'abondance des nappes phréatiques peu profondes alimentées par les eaux d'irrigation des prairies de foin de Crau<ref name="ceep" />.
Hydrographie
Saint-Martin-de-Crau est situé sur d'anciennes zones marécageuses. L'urbanisation a permis de gagner sur les marais, Le Petit Saint Martin,la ZAC du Cabrau, la ZAC de la Chapelette et les Ferrades en sont les principaux exemples. La commune est traversée par la Chapelette, cours d'eau qui prend sa source au Petit Mas de Paul et à la Lieutenante et qui se jette dans les marais de Meyranne sur la commune d'Arles. On note également la présence de deux étangs situés au sud de la commune, l'étang des Aulnes, le plus réputé, et l'étang de la Dynamite situé dans l'enceinte d'EPC, ils sont d'importantes réserves ornithologiques.
- L'étang des Aulnes. L'étang des Aulnes est un des trois sites du Néolithique recensés en Crau<ref group="Note">Avec le site de la Carougnade et celui de l'étang d'Entressen.</ref>,<ref name="sauzade">« Arles avant Arles : préhistoire de la région », Gérard Sauzade, in Arles – Histoire, territoires et cultures, Imprimerie nationale éditions, Paris, 2008, Modèle:P..</ref>. Sur les rives de l'étang des Aulnes se trouve un domaine de trois cents hectares appartenant depuis 1988 au Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône<ref name="aulnes">« Domaine de l’Etang des Aulnes », site officiel de la mairie.</ref> et dont la construction remonte à 1213.
- L'étang de la Baisse-de-Raillon. À l'ouest, l'étang de la Baisse-de-Raillon est visible depuis la RN113.
- Les lacs artificiels. Dans la ville de Saint-Martin-de-Crau coexistent deux lacs artificiels qui, outre l'agrément qu'ils procurent aux riverains, servent aussi de déversoir en cas de fortes précipitations. Le lac du Domaine-du-Lac est le plus ancien. Il est alimenté par un cours d'eau et appartient au domaine public de la commune depuis 2007<ref>« Domaine du Lac », site officiel de la mairie.</ref>. L'autre, le lac de l'arboretum « Le jardin de Gaston », a été créé en Modèle:Date<ref name="arboretum">« Arboretum "Le Jardin de Gaston" », site officiel de la mairie.</ref>.
- Canal de Craponne. En 1554, un arrêté du Parlement de Provence, confère à Adam de Craponne le droit de détourner les eaux de la Durance jusqu'à Salon, et de là, jusqu'à la mer. Adam de Craponne construisit entre 1557 et 1558 le canal qui porte son nom, qui permit d'irriguer la Crau avec de l'eau provenant de la Durance. Craponne finança personnellement les travaux, mais dut également faire des emprunts, notamment auprès de Nostradamus. C'est grâce à l'irrigation gravitaire issue du canal de Craponne, que la Crau devient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un espace de conquête agricole la Crau humide. Les productions fourragères, maraîchères et l'arboriculture se développent dans la partie nord de la commune, contrastant avec les coussouls de Crau sèche.
Sismicité
À la suite du décret du Modèle:Date- définissant le zonage sismique de la France, les Bouches-du-Rhône ont été découpés de la manière suivante<ref>La sismicité des Bouches-du-Rhône.</ref> :
- zone II, zone qui correspond à une « sismicité moyenne » : les cantons de Lambesc, Peyrolles-en-Provence et Salon-de-Provence, tous trois de l'arrondissement d’Aix-en-Provence ;
- zone Ib, zone qui correspond à une « sismicité faible » : les cantons d'Aix-en-Provence et Trets de l'arrondissement d’Aix-en-Provence, les cantons d'Eyguières et Orgon de l'arrondissement d'Arles et les cantons de Berre-l'Etang, Istres-Nord et Istres-Sud de l'arrondissement d'Istres ;
- zone Ia, zone qui correspond à une « sismicité très faible » : tous les autres cantons de l'arrondissement d’Aix-en-Provence, les cantons d'Arles-Est, Châteaurenard et Saint-Rémy-de-Provence de l'arrondissement d'Arles, les cantons de Marignane, Martigues-Est et Martigues-Ouest de l'arrondissement d'Istres, et enfin le canton de Roquevaire de l'arrondissement de Marseille ;
- zone 0, zone qui correspond à une « sismicité négligeable » : tous les autres.
Climat
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 : Modèle:Climat Le climat de Saint-Martin-de-Crau est typique du climat de la Basse-Provence arlésienne, avec des précipitations plus abondantes que dans le reste de la Provence. Pourtant, si Arles, à vingt kilomètres, compte en moyenne cinquante jours de sécheresse estivale, comme Tarascon, Châteaurenard et Graveson, Saint-Martin en compte 95, soit près du double. On peut donc parler d'un climat propre à la Crau<ref>« Le contexte physique : du Rhône aux plaines, de la ville à la Camargue », Mireille Provansal, in Arles…, ibid., Modèle:P..</ref>. En février 1933, la commune connait un important épisode neigeux ; par endroits, celle-ci atteint les deux mètres de haut<ref>Modèle:Article.</ref>.
Flore et faune
La flore de la plaine de la Crau se rapproche de celle des étendues steppiques que l'on observe en Afrique du Nord et dans les montagnes d'Espagne, dont le climat et surtout les conditions de pâturage sont assez similaires<ref name="paca">Modèle:PDF « La Crau sèche », Inventaire du Patrimoine Naturel de Provence-Alpes Côte d'Azur.</ref>. Les plantes les plus caractéristiques sont l'asphodèle (Asphodelus ayardii) et la stipe (Stipa capillata) qui s'associent harmonieusement. est très bien développée et constitue en Crau sèche une association particulière appelé l'asphodeletum fistulosi<ref name="paca" />. Modèle:Article détaillé L'ensemble de la flore cravine associée à son sol est dénommé « coussoul ». On note des variations de flore entre le nord de la Crau (limite méridionale de Saint-Martin-de-Crau), plus humide, et le sud, plus sec et aride<ref name="paca" />. Les plantes annuelles y sont très présentes (50 % de plantes à graines).
Dans les zones où le sol n'est pas constitué de poudingue affleurant, le chêne vert est caractéristique du paysage saint-martinois. Il abonde d'autant plus qu'il a quasiment cessé d'être utilisé comme bois de chauffage<ref>« La chênaie de coustière », réserve naturelle des coussouls de Crau.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-de-Crau est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Martin-de-Crau, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Martin-de-Crau, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 2,2 % | 471 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 2,4 % | 213 |
Réseaux routier et ferroviaire et espaces associés | 0,6 % | 135 |
Aéroports | 0,4 % | 83 |
Extraction de matériaux | 0,2 % | 41 |
Décharges | 0,5 % | 110 |
Chantiers | 0,3 % | 73 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 5,1 % | 1106 |
Vergers et petits fruits | 12,5 % | 2693 |
Oliveraies | 0,3 % | 71 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 22,5 % | 4830 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 0,5 % | 1274 |
Zones essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 5,9 % | 107 |
Forêts de feuillus | 1,3 % | 279 |
Forêts mélangées | 0,2 % | 44 |
Pelouses et pâturages naturels | 33,0 % | 7095 |
Végétation sclérophylle | 1,0 % | 224 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 9,7 % | 2090 |
Marais intérieurs | 0,8 % | 169 |
Plans d'eau | 0,5 % | 104 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
L'occupation des sols met en évidence la prédominance de la végétation arbustive et/ou herbacée (43,7 %) et de la prairie (22,5 %) sur les cultures permanentes (12,8 %), les zones agricoles hétérogènes (6,4 %), les terres arables (5,1 %), les zones industrielles ou commerciales et les réseaux de communication (3,4 %), les zones urbanisées (2,2 ), les forêts (1,5 %), les mines, décharges et chantiers (1,0 %) , les zones humides intérieures (0,8 %) et les eaux intérieures (0,5%). La steppe occupe 66,2 % de la surface communale et est caractéristique de la plaine du Crau.
Urbanisme<ref>Modèle:Article.</ref>
Avant le XXe siècle
Saint-Martin-de-Crau s'articule en plusieurs entités, au nord le hameau de Caphan où se trouvent les commerces et services paroissiaux de Saint-Martin, au sud la cité ouvrière de la Dynamite et son usine de produits chimiques, et sur la voie centrale reliant Arles à Salon-de-Provence, l'ancien Saint-Martin-de-Crau-de-la-Paluds. De nombreux grands mas couvrent l'ensemble du territoire de Saint-Martin-de-Crau, chaque mas constituant un véritable hameau.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le développement urbain de Saint-Martin-de-Crau est intiment lié à l'implémentation d'infrastructures industrielles dans la région de l'étang de Berre<ref>Modèle:Bibliographie.</ref> : aéroport de Marignane (1922, devenu aéroport de Marseille), raffinerie de Berre (1931) et raffineries de Provence (1935), l'usine sidérurgique à Fos-sur-Mer (1975).
À partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population va croître de Modèle:Unité à plus de 10 000 dans les années 1980. Les arrivants sont logés dans de nouveaux lotissements et ensembles collectifs privés et publics. Des bâtiments d'intérêt public, zones d'activités artisanales et industrielles sont créés pour faire face aux nouveaux besoins.
- Résidence Camargue et hameau des Alpilles
- ZA du Cabrau
- ZAC des Hauts de la Laure
- ZAC Bergerie du Rousset
- ZAC du Mas Cura
- ZAC des Hauts de la Laure
- Extension de la ZI du Bois de Leuze
- Zones logistiques Écopole du Mas Laurent, du Salat et Acti Parc de la Crau
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La ville poursuit son effort d'urbanisation des derniers espaces compris entre les déviations nord et sud.
Permis de construire et construction de logements collectifs et à vocation sociale :
- permis de construire groupés à l’est du Pré Saint-Martin et différentes opérations de la Bergerie de Rousset ;
- permis de construire groupé du secteur des Ferrades ;
- Hauts de la Laure ;
- réserves foncières économiques du POS 2010 ;
Opérations de renouvellement urbain :
- les Jardins de Cantarel ;
- résidence Saint-Roch.
Toponymie
La première citation du nom de Saint-Martin remonte à mars 1052 où une église du terroir de la Crau est dénommée Sanctus Martinus de palude majori (« Saint-Martin des grands marais »)<ref name="genepsmc">« Saint-Martin-de-Crau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », geneprovence.com.</ref>, dont le nom évoque les étendues marécageuses qui s'étendent alors en Crau. La forme francisée « Saint-Martin-de-Palud » sera la plus communément usitée pour désigner le bourg qui s'y développe. Cette forme se retrouve jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la forme « Saint-Martin-de-Crau » apparaît et s'impose dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est consacrée par la création de la commune et l'adoption officielle de son nom en 1925.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Archéologie en Crau De nombreux sites découverts ces derniers années en Crau ont révélé que la région a connu le passage de nombreux campements accompagnés d'activités pastorales ou de chasse. Une flèche à pédoncule et à ailerons et une petite hache en bronze ont été trouvées près de la bergerie du Petit Abondous, avec de nombreux galets taillés, abondants dans la région. L'étang des Aulnes a été habité dès le Néolithique (moyen et final) et de nombreux galets taillés, des grattoirs et des perçoirs en silex y ont été trouvés. Une tombe collective y a aussi été découverte. À la Carougnade (nord-est), une industrie de taille a été mise au jour : fragments de lames, armatures de flèches, fragments de poteries attestent d'une présence néolithique. Le site a été peuplé jusqu'à l'âge du bronze final. Une grotte dans le massif de Santa-Fé a été utilisée comme habitation du Néolithique final à l'âge du fer<ref name="sauzade" />. |
Dans les années 1990, l'archéologue Otello Badan s'est livré à une prospection systématique de la plaine de la Crau et y a découvert un nombre impressionnant de vestiges indiquant une présence humaine remontant au moins au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle<ref>« Une auberge en Crau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle ? » par O. Badan, J.-P. Brun et C. Congès, in Crau, Alpilles, Camargue - Histoire et Archéologie, t. II, éd. Groupe Archéologique Arlésien, Arles, 1997.</ref>. Cette découverte se situe au voisinage de l'actuelle Saint-Martin, à Entressen, qui semble avoir joué le rôle de mutatio aux temps des Romains. Mais il faut faire remonter à plus loin encore les premières traces d'une apparition humaine dans la région. L'étang des Aulnes, sur le territoire de la commune, a attiré des habitats dès la Préhistoire (Néolithique et Chalcolithique). Dans son état naturel, la Crau était alors couverte d'une steppe herbagère, où poussaient péniblement du thym et du chiendent, sauf dans les zones humides, comme l'étang, où poussaient des bosquets de chênes kermès, de chênes verts et d'oléastres<ref name="genephist">« Une histoire de Saint-Martin-de-Crau », geneprovence.com.</ref>.
Il faut attendre ensuite le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle pour retrouver des traces humaines, encore sur l'étang des Aulnes. On y a trouvé un abondant numéraire de Marseille, de Nîmes, et de tout l'Empire, jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="genephist" />. On voit aujourd'hui les traces d'un parcellaire, aussi visible en Crau et au pied des Alpilles<ref>« Le territoire d'Arles à l'époque romaine », Philippe Leveau, in Arles…, ibid., Modèle:P..</ref>.
Moyen Âge
Le village de Saint-Martin-de-Crau n'apparaît vraiment dans l'Histoire qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="stouff">« La Crau dans la vie et l'économie d'Arles au bas Moyen Âge », Louis Stouff, in Crau, Alpilles, Camargue - Histoire et Archéologie, t. II, éd. Groupe Archéologique Arlésien, Arles, 1997.</ref>. Cette époque coïncide avec un prodigieux essor démographique en Provence qui se caractérise sur le terroir d'Arles par la multiplication d'églises ou plus généralement d'édifices religieux et d'habitats groupés. Un texte rédigé à Arles au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, intitulé De castris et villis communis, cite nommément quatre habitats groupés dans la Crau : Vaquières, Aureille, Saint-Hippolyte et Saint-Martin<ref name="genephist" />.
On suppose que le bourg est entouré d'une enceinte, qu'il compte plusieurs rues et une maison seigneuriale importante (incluant plusieurs pièces, un cellier, plusieurs greniers et même une prison). Difficile en revanche d'avancer un nombre d'habitants. Une enquête menée en 1293 laisserait entendre qu'une vague de peuplement y avait eu lieu dans les années précédentes. Les nouveaux habitants venaient alors des terres au nord de la Crau, notamment Orgon, Eyguières, Lambesc, Lançon et Pélissanne. En revanche, en 1302, plusieurs habitants de Saint-Martin quittèrent leur village pour s'établir à Arles. En 1316, il y avait un barbier dans la localité, alors qu'auparavant, celui-ci venait des Baux pour raser les Martinois. Une hypothèse raisonnable envisagerait environ 40 à 50 feux aux alentours de 1300<ref name="genephist" />.
Les événements auront raison de Saint-Martin. Deux événements en particulier : en 1348, la terrible peste noire dévaste le village et, en 1355, l'invasion de la Camargue par le comte de Toulouse, Raimond VIIModèle:Référence nécessaire, achève de pousser tous les habitants à l'exil. Tant et si bien que pendant près d'un siècle, il n'y a plus âme qui vive à Saint-Martin, hormis des animaux sauvages. Toute la Crau est alors dans la même situation, Vaquières, Saint-Hippolyte et Aureille compris<ref name="genephist" />.
Renaissance
Il faut attendre les années 1430-1440 pour assister à un retour de la population. Selon Louis Stouff, de l'Université de Provence, la renaissance de Saint-Martin daterait de 1438<ref name="stouff" />. Cette année, les chanoines donnent à mettre en culture par des fachiers cent à cent-vingt sétérées de terre. Les fachiers pourront loger dans la tour que le chapitre possède en ce lieu, ou s'installer dans les tours des moulins abandonnés au siècle précédent qu'ils devront tenir closes et couvertes. Le repeuplement, pourtant, est lent. En 1469, Saint-Martin compte seulement cinq maisons, un four pour la fabrication de tuiles et une enceinte (infra clausum Sancti-Martini). On estime alors globalement la population à un huitième, peut-être même à un dixième, de celle de 1340<ref name="genephist" />.
Période moderne
Du 1er au Modèle:Date-, après un séjour à Arles, Napoléon rejoint le général Jean-François Carteaux à Saint-Martin-de-Crau, avant de partir pour Avignon<ref>Biographie des premières années de Napoléon Bonaparte, François Gilbert Coston, Paris, 1840, vol. I, Modèle:P..</ref>. Saint-Martin-de-Crau a connu plusieurs vagues d'immigration. La fabrication de poudre noire dans la région est ancienne. Commencée à Marignane avec des moulins à martinets, elle s'était déplacée vers l'étang de berre en 1683 (mise en activité de St Chamas). Elle est soumise au monopole royal. Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une arrivée importante de travailleurs italiens et, dans une moindre mesure, espagnols, a permis l'exploitation de l'usine dite de la Dynamite, au sud du village<ref name="tarrius"/>. Cette usine, première de la Société anonyme d'explosifs et de produits chimiques (groupe EPC) de Saint-Martin-de-Crau, fondée par Eugène-Jean Barbier, voit le jour en 1892. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale provoque le développement rapide de son activité, d'autant qu'elle est située à une faible distance de la gare PLM. C'est ainsi que son capital passe de 1,4 million de francs en 1892 à 4 millions en 1914 et à 8 en 1917<ref>Les Bouches-du-Rhône. Encyclopédie départementale, vol. 8, « Le mouvement économique : l'industrie », Paul Masson (éd.), 1926, Modèle:P..</ref>. Début 1918, une importante déflagration détruit l'usine.
Le 3 juin 1918, le dépôt de munitions du camp de Baussenq (Beaussenq sur la carte IGN de 1950) explose<ref>Modèle:Article.</ref>. Il fait 100 morts dont le capitaine Deveau, commandant le dépôt, son lieutenant, le lt. Dancellin, l'adjudant Freycinet qui ne survivra pas à ses blessures, des sous-officiers et des hommes du rang, ainsi que 50 blessés (militaires et civils, dont des kabyles) selon les autorités militaires, à quelques jours de la catastrophe<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La détonation est entendue à Marseille où elle brise des vitres. Le clocher d'Istres est touché et n'est toujours pas réparé en 1927. Le dépôt, le long de la voie ferrée, dépendait de la Poudrerie nationale de Saint-Chamas. Le dépôt a depuis été cédé à l'ancienne société Nobel explosifsModèle:Note. Une évolution notable actuelle au vu de la catastrophe est la fabrication des explosifs sur site qui supprime une partie des dangers liés au transport ou au stockage. Initiée il y a une dizaine d'années, elle reste non majoritaire.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'usine de la Dynamite est, avec la Poudrerie nationale de Saint-Chamas, l'un des deux plus grands établissements de fabrication d'explosifs des Bouches-du-Rhône<ref name="masson8411">« Le mouvement économique : l'industrie », op. cit., Modèle:P..</ref>. Son siège social se situe alors à Paris, 5, rue du Général-Foy. On y fabrique de l'acide nitrique, de la nitroglycérine et d'autres éléments d'explosifs employés dans les mines<ref name="masson8411" /> et encore aujourd'hui dans les multiples carrières de la région (Ciments, Granulats, Chaux). Son emplacement, à distance du village, s'explique par la volonté d'isolement nécessaire à une industrie dangereuse, mais aussi de commodités, avec la présence du chemin de fer sur place<ref name="masson8354">« Le mouvement économique : l'industrie », op. cit., Modèle:P..</ref>. De nombreuses usines du département ont alors les mêmes impératifs : les cimenteries de Roquefort-la-Bédoule, l'usine Solvay de Salin-de-Giraud, la fabrique d'alumine de Gardanne ou les chantiers navals de Port-de-Bouc<ref name="masson8354" />. Plusieurs explosions se sont produites dans l'usine. Notamment le 20 février 1929, la déflagration ensevelit et tue 5 ouvriers<ref>Modèle:Article.</ref>. Et le 23 novembre 1935, une explosion dans l'usine de la Dynamite se produit et cause la mort de 4 personnes<ref>Modèle:Article.</ref>.
Période contemporaine
Saint-Martin-de-Crau est une commune récente, créée par distraction de la commune d'Arles le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à l'instigation de César Bernaudon, qui en fut le premier maire à partir de mai 1925, à la suite de la première élection municipale. Cependant le nom de Saint-Martin-de-Crau apparait en 1258 sur un parchemin extrait de la Cour des comptes de Provence<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'indépendance de la ville est réclamée par les habitants de la zone dès 1882 avec l'écriture d'une lettre au ministre de l'Intérieur de l'époque<ref name="AdVA">Modèle:Lien web.</ref>. Les Saint-Martinois mettent en avant les problèmes d'administrations que subit la localité et le manque d'agents administratifs<ref name="AdVA"/>. Cependant, la pétition ne sera pas couronnée d'un succès. Une autre pétition est envoyée à l'Intérieur en 1912 et se verra acceptée<ref name="AdVA"/>. Mais les lenteurs et la Première Guerre mondiale ne permettront pas à la commune d'être indépendante avant mars 1925<ref name="AdVA"/>.
Dans les années 1950, une vague de melonniers est arrivée de Cavaillon sur la commune, pour exploiter le melon de Crau. Une autre vague est arrivée dans les années 1975 avec les Lorrains pour l'industrie de Sollac (sidérurgie), à Fos-sur-Mer. Malgré les Modèle:Nobr qui séparent Saint-Martin-de-Crau de Fos-sur-Mer, ces Lorrains, des cadres et des ouvriers spécialisés pour la plupart, ont préféré s'installer à Saint-Martin où les prix du foncier étaient bien supérieurs<ref name="tarrius">« Trajectoires et réseaux identitaires face aux grandes structurations volontaires de l'espace dans l'aire marseillaise étendue », Alain Tarrius, in Ville, espace et valeurs: un séminaire du Plan urbain, L'Harmattan, Modèle:P..</ref>. Cette dernière vague a entraîné la construction d'habitations résidentielles et une explosion du nombre d'habitants dans la commune. On estime que dans cette période, 60 % de l'accroissement de la population a été provoqué par la venue des Lorrains<ref name="tarrius"/>.
Le Modèle:Date, une fuite sur oléoduc en provenance de Fos-sur-Mer provoque le déversement de milliers de mètres cubes en Crau, sur une zone de deux hectares appartenant au territoire de la commune de Saint-Martin<ref>« Fuite de pétrole dans la plaine de la Crau : un "désastre écologique" », La Provence, Modèle:Date-.</ref>, causant un désastre écologique<ref>« L'écosystème de la plaine de Crau submergé par la vague noire », La Provence, Modèle:Date-.</ref>. La commune dépose une plainte deux jours plus tard<ref>« Fuite de pétrole : la commune "dépose une plainte" », La Provence, Modèle:Date-.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Lors de l'élection présidentielle de 2002, 75,29 % des voix d'électeurs de Saint-Martin-de-Crau ont choisi Jacques Chirac, contre 24,71 % en faveur de Jean-Marie Le Pen<ref>Résultats de l'élection présidentielle de 2002 à Saint-Martin-de-Crau, ministère de l'Intérieur.</ref>, ce qui correspond approximativement aux votes exprimés dans l'ensemble du département.
Lors de l'élection présidentielle de 2007, les électeurs de Saint-Martin-de-Crau se sont prononcés à 56,76 % en faveur de Nicolas Sarkozy, contre 43,24 % pour Ségolène Royal<ref>Résultats de l'élection présidentielle de 2007 à Saint-Martin-de-Crau, ministère de l'Intérieur.</ref>, alors que l'ensemble du département créditait le candidat élu de 58,03 %<ref>Résultats de l'élection présidentielle de 2007 dans les Bouches-du-Rhône, ministère de l'Intérieur.</ref>. Saint-Martin-de-Crau a donc voté d'une façon similaire aux habitants des Bouches-du-Rhône.
Liste des maires
Modèle:Liste des dirigeants successifs
Rattachements administratifs et électoraux
Saint-Martin-de-Crau relève du tribunal d'instance de Tarascon, du tribunal de grande instance de Tarascon, de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, du tribunal pour enfants de Tarascon, du conseil de prud'hommes d'Arles, du tribunal de commerce de Tarascon, du tribunal administratif de Marseille et de la cour administrative d'appel de Marseille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
La commune de Saint-Martin-de-Crau a signé un accord de jumelage avec trois communes :
- Modèle:Jumelage<ref name="mark">« Markgröningen, ville jumelle de Saint-Martin-de-Crau », site officiel de la ville.</ref> ;
- Modèle:Jumelage<ref>« Jumelage coopération Saint-Martin-de-Crau / Maghama » , site officiel de la ville.</ref> ;
- Modèle:Jumelage<ref name="Marnebio">Modèle:Lien web.</ref>.
Le jumelage avec Markgröningen a été signé le Modèle:Date sur l'initiative des maires des deux communes<ref name="mark" />. Les échanges sont de divers ordres : rencontres sportives, expositions, voyages de collégiens. Le jumelage avec Maghama est plus récent. Il remonte à 2001. L'association « Jumelage coopération Saint-Martin-de-Crau / Maghama » a pour but d'entretenir les liens de jumelage entre ces deux villes et d'orienter l'action de l'association vers les enfants des écoles primaires. Après que Maghama eût été inondée en Modèle:Date, la commune de Saint-Martin-de-Crau lui est venue en aide en fournissant tables et bancs d'école pour les enfants mauritaniens<ref>Infos Saint-Martin-de-Crau, journal d'information municipal, juin 2008, Modèle:P..</ref>. Depuis juillet 2015, Manerbio en Italie est jumelée<ref name="Marnebio"/>.
Population et société
Démographie
Évolution de la population
La population de Saint-Martin-de-Crau a connu une très forte progression entre les années 1970 et les années 1990. En 1999, la commune comptait Modèle:Nb habitants, ce qui la plaçait au Modèle:Nbe rang national<ref>« Saint-Martin-De-Crau - Bouches-du-Rhône (Code postal - 13310) », linternaute.com.</ref>. Une grande partie des nouveaux habitants de Saint-Martin-de-Crau sont venus de l'extérieur du département. La vague de peuplement durant les années 1970 a notamment été provoquée par l'arrivée massive d'ouvriers spécialisés et de cadres de Lorraine qui venaient travailler à la nouvelle usine Sollac de Fos-sur-Mer<ref name="tarrius"/>.
Les données antérieures à 1926 ne sont pas officielles, car Saint-Martin-de-Crau appartient alors à la commune d'Arles.
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,2 % la même année, alors qu'il est de 26,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,6 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,24 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
La ville possède quatre groupes scolaires et deux écoles privées catholiques<ref name="scolaire">« Scolaires », site officiel de la mairie.</ref>. Un collège, le collège Charloun-Rieu<ref>Site du collège Charloun-Rieu.</ref> (mille élèves), est implanté dans la ville depuis les années 1980. Près de Modèle:Unité sont scolarisés en primaire<ref name="scolaire" />.
Au niveau du lycée, les élèves doivent se rendre à Arles, au Lycée Louis Pasquet. Depuis 2012, le lycée privé Saint-Charles, antenne du collège Arlésien du même nom, a été construit sur Saint-Martin-de-Crau. Se situant à l’extrémité ouest de la ville, il accueille 251 élèves et forme "l'élite de demain".
Les quatre groupes scolaires publics de la commune sont :
- école du Lion d'Or, rue du Chêne-Vert (Modèle:Nobr<ref>« École élémentaire du Lion d’Or », site officiel de la mairie.</ref>,<ref>« École maternelle du Lion d’Or », site officiel de la mairie.</ref> en 2008-2009) ;
- école César Bernaudon du Logisson<ref>Modèle:Lien web.</ref>, place François-Mitterrand (384 élèves<ref>« École maternelle du Logisson », site officiel de la mairie.</ref>,<ref>« École élémentaire du Logisson », site officiel de la mairie.</ref> en 2008-2009) ;
- école Marcel-Pagnol, rue Gaston-de-Saporta (266 élèves<ref>« École maternelle Marcel Pagnol », site officiel de la mairie.</ref>,<ref>« École élémentaire Marcel Pagnol », site officiel de la mairie.</ref> en 2008-2009) ;
- école de Caphan, rue des Écoles (152 élèves<ref>« École de Caphan », site officiel de la mairie.</ref> en 2008-2009).
L'école du Sacré-Cœur, à enseignement privé, accueillait 84 élèves en 2008-2009<ref>« École du Sacré-Cœur », site officiel de la mairie.</ref>. Le lycée Saint-Charles (extension locale du collège d'Arles), à enseignement privé a ouvert en 2012 dans la zone du Salat.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Martin-de-Crau ne compte qu'une école communale dans le centre du village et accueillait Modèle:Nobr. L'école de Caphan, construite dans les années 1880 était mixte et accueillait Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, dont les classes étaient séparées<ref name="genepsmc"/>.
Manifestations culturelles et festivités
La commune de Saint-Martin-de-Crau propose à ses habitants et à ses visiteurs des animations régulières. La fête votive a lieu le dernier week-end de juillet et consiste en une fête foraine associée à des concours divers, balltrap, aïoli, concours de manades, feux d'artifice, toros et thons à la broche dans les rues. Le dernier week-end de septembre a lieu la fête de la Saint-Michel, au hameau de Caphan cette fois-ci. Pour l'occasion, une aïoli populaire est organisée ainsi que des animations diverses et un gala avec un artiste de renom. En octobre, la foire d'automne rassemble les commerçants pour des animations et des déballages. Toujours en octobre, la Semaine du goût propose des animations culinaires à l'intention des scolaires principalement.
Fêtes ovines
Foire de la Saint-Valentin
La foire de la Saint-Valentin, créée à Saint-Martin-de-Crau en 1982, a lieu le deuxième mercredi de février. Elle marque la sortie des troupeaux des regains de près de la Crau. Elle est aussi l'occasion d'assister au concours de la race mérinos d'Arles<ref name="fabre">Hommes de la Crau : des coussouls aux alpages, Patrick Fabre, éd. Cheminements, 1997, 2000, Modèle:P. sq..</ref>, au cours duquel se font des transactions d'ovins. Avec le temps, d'autres animaux se sont mêlés à la foire, comme les ânes de Provence.
Fête du printemps
Le second week-end de mai, à la foire de Bel-Air, se préparent les départs en transhumance. À cette occasion des bergers sont embauchés et des entreprises de transport sont contactées pour mettre au point le trajet qui conduira les troupeaux dans les Alpes<ref name="fabre" />. Le mois de mai marquant le départ en transhumance, les troupeaux de la commune défilent sur le cours principal à l'occasion de la fête du printemps créée en 1986 pour le bicentenaire de l'arrivée du mérinos en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour l'occasion, Saint-Martin devient un marché à ciel ouvert pendant quelques jours : bourse toutes collections, salon de l'automobile, troc-puces, défilé de groupes folkloriques, repas champêtre, sortie de la Carreto ramado, défilé des gardians, déballage des commerçants… Ce fort attachement de la commune de Saint-Martin-de-Crau à sa foire n'est pas nouveau. Le nom donné à une rue, l'avenue du Foirail, en témoigne. C'est d'ailleurs la seule rue de Provence à porter ce nom<ref>Les noms de rues disent la ville, Jean-Claude Bouvier, éd. Christine Bonneton, Paris, 2007, Modèle:P..</ref>.
Marché ovin
Durant la saison d'hivernage, un marché ovin se tient à Saint-Martin-de-Crau tous les lundis. Il en est venu à supplanter le marché de Tarascon au fil des années. Il permet d'acheter des bêtes et les négociants y sont nombreux<ref name="fabre"/>.
Pastrage
Chaque année, les Saint-Martinois célèbrent la tradition ancestrale du Pastrage <ref>Pastrage à Saint-Martin-de-Crau.</ref> le dernier dimanche du mois de janvier. C’est le rendez-vous des bergers, gardians, ânes de Provence si utiles pendant les anciennes transhumances. ainsi que des Provençaux en habits raditionnel accompagnés de tambourins et galoubets. L’agneau transporté par le flouca<ref group="Note">Flouca : bélier orné de trois pompons laissés sur le dos lors de sa tonte, tirant la charrette où repose l'agneau.</ref> est béni pendant la messe des bergers avec présentation à l’assistance.
- Déroulement du Pastrage
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Bergère guidant le flouca. -
Ânes de Provence et leur maître. -
Bergère et bergers de la Crau. -
Arlésiennes. -
Gardians en attente avant l'office. -
Avec le maire, prêt pour le défilé.
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Flouca tirant le charreton et ses agneaux. -
Agneaux dans le charreton. -
Présentation de l'agneau à l'assemblée. -
Sortie de la messe, les tambourinaires accueillent le flouca.
Fêtes taurines
Comme dans de nombreuses communes du pays d'Arles, Saint-Martin-de-Crau a une culture taurine très marquée. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises. En dehors des importants troupeaux élevés dans des manades locales, la commune a inauguré récemment de nouvelles arènes, les arènes municipales Louis-Thiers, du nom du créateur de l'Union des clubs taurins Paul Ricard Louis Thiers, sur l'avenue du Foirail. Les activités taurines sont généralement organisées par le club taurin Paul-Ricard, en activité à Saint-Martin-de-Crau depuis 1960<ref>« Club Taurin Paul Ricard (CTPR) », site officiel de la mairie.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses activités ne se cantonnent pas aux arènes et l'on mène parfois les bêtes dans les rues du centre à l'occasion de fêtes communales. En avril se tient la feria de la Crau organisée par la UNICA, dont le programme consiste en bodega, soirée espagnole, cabestria, corridas de toros, corrida concours. De même, au mois d'octobre, la finale du trophée San Juan a lieu jusqu'en 2009. Elle consiste en une course camarguaise réalisée sous l'égide de la Fédération française de la course camarguaise<ref>Site officiel de la FFCC..</ref> dans les arènes. Le mois suivant, la Patate d'or est une course camarguaise festive avec des raseteurs amateurs organisé depuis 1998. L'été, en juillet et en août, sont organisées des séances de toro-piscine aux arènes.
La Feria di Pitchoun est une journée de festivités organisée chaque année depuis 2003 destinée aux enfants de moins de 16 ans. Elle a lieu en avril, le mercredi précédent la Féria de la Crau. Les Pitchoun, environ six cents enfants, sont initiés à la course camarguaise et à la tauromachie et participent à des jeux classiques pour enfant<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Arènes municipales Louis-Thiers.
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Féria de la Crau
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Abrivado
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Course libre
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Taureau piscine
Manifestations musicales
Plusieurs festivités musicales ont lieu tout au long de l'année. Au printemps, il se tient le festival Voix de femmes. Un festival essentiellement féminin, il a lieu en avril depuis 2003 accompagné d'expositions, rencontres et films d'artistes féminines. Les artistes sont régionales ou connues internationalement comme Hélène Ségara, Bérengère Krief ou Jil Caplan<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il y a notamment le festival des Aulnes, il se tient fin juillet ou début août et accueille des solistes, des chefs d'orchestre et des orchestres de renommée internationale<ref>« Festival le Temps des Aulnes », site officiel de la mairie.</ref>. Cette manifestation est organisée par le festival de Musique classique de La Roque-d'Anthéron. Toujours pendant l'été, les concerts Les Vendredis au jardin présentent des musiques d'influences diverses ; il s'agit de concerts gratuit au jardin public<ref>« Les Vendredis au Jardin », site officiel de la mairie.</ref>.
Associations
Saint-Martin-de-Crau compte près de Modèle:Nobr<ref name="officiel asso">« Vie associative », site officiel de la mairie.</ref>, liées à la culture, au sport ou à divers autres domaines. Pour permettre le bon fonction de ces associations et les faire connaître, a été créée une maison des associations, située sur la place Léon-Michaud, permettant la réservation de salles, le prêt de matériel ou assurant une fonction de conseil ou de formation<ref>« Maison des Associations », site officiel de la mairie.</ref>.
Parallèlement à la présence de la maison des associations, une fête des associations, la « Fiest’Assos », a lieu chaque année au sortir de l'été. Elle consiste en de nombreuses animations organisées par les associations locales sur le stade des Alpilles, la Halle des sports et le Foirail<ref>« Fiest’Assos », site officiel de la mairie.</ref>.
Sports
Les associations sportives de Saint-Martin-de-Crau sont présentes dans de nombreux domaines. Plusieurs équipes de sport collectif y ont été fondées, comme le Saint-Martin XIII<ref>Site officiel de l'équipe des Mérinos de Saint-Martin-de-Crau.</ref> (club de rugby à XIII), le Handball Club Saint-Martinois<ref>Site officiel du Handball Club Saint-Martinois.</ref> (handball), le Sporting Club Saint-Martinois<ref>Site officiel du SC Saint-Martinois.</ref> (football), le Crau Basket Club<ref>Site officiel du Crau Basket Club.</ref> (basket-ball) ou encore le Volley Club (volley-ball).
Le Sporting Club Saint-Martinois organise un tournoi international de football pour les U11 en mai, avec Modèle:Nobr réunies. De plus, un autre tournoi régional de football multi-catégories, se tient en mai, avec Modèle:Nobr.
D'autres sports y sont aussi pratiqués, comme l'escrime (Amicale Crau-Alpilles Escrime), le golf (Golf Club Saint-Martinois), le cyclisme (Cyclo Sport Craven, Rayon d'Or de la Crau, Cyclos Réunis de la Crau)Modèle:Etc.<ref>Le site officiel de la mairie de Saint-Martin-de-Crau propose, dans ses pages, une liste des associations sportives de la commune.</ref>.
Il est également possible de pratiquer la pêche, à environ deux kilomètres à l'ouest du centre-ville, au parcours de la Chapelette. La bonne oxygénation des eaux permet la prise de nombreuses truites farios et arc-en-ciel, mais aussi de carpes et de goujons<ref>Parcours de pêche en France, collectif, Artémis éditions, 2005, Modèle:P..</ref>.
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Rayon d'Or de la Crau
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Stade de rugby à XIII Théo-Quenin
Santé
L'hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier d'Arles Joseph Imbert.
La ville compte en 2016 quatre pharmacies, onze médecins généralistes et une clinique vétérinaire<ref>Saint Martin de Crau Guide touristique Infos pratiques.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Marcel Jullian, natif de Châteaurenard, a passé les dernières années de sa vie à Saint-Martin-de-Crau.
- René Fontès,ancien président (2004-2013) de l'ASM Clermont Auvergne, natif de Saint-Martin-de-Crau.
- Léopold Margaillan, raseteur, natif de Saint-Martin-de-Crau.
- Émile Dumas, raseteur, citoyen d'honneur de Saint-Martin.
Économie
Saint-Martin-de-Crau a l'avantage de se trouver à un carrefour idéal entre l'Espagne et l'Italie, sur la voie rapide 113, ainsi qu'entre l'Europe du Nord et la Méditerranée (passage de l'A7 à Salon-de-Provence). De plus, le territoire de la commune étant très étendu, de nombreux terrains sont disponibles pour un développement économique<ref name="economie">« Économie et emploi », site officiel de la mairie.</ref>. L'implantation de plusieurs entreprises en zones industrielles a débuté à la fin des années 1990, permettant, en une dizaine d'années, de faire passer le nombre d'emplois dans ces zones d'une vingtaine à plus de Modèle:Nb<ref name="economie" />.
La zone industrielle est dénommée « zone du Bois-de-Leuze ». La zone d'artisanat du Salat et de la Chapellette est en voie d'achèvement<ref name="economie" />.
En 2008, la commune de Saint-Martin-de-Crau a été récompensée par le label « Ville Internet @ »<ref name="VI"/>. De 2009 à 2014, « Ville Internet @@ »<ref name="VI"/>. De 2015 2017, « Ville Internet @@@@ »<ref name="VI">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 2019, elle est labellisée « Ville Internet @@@@@ ».
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Saint Martin de Crau au 11 448e rang parmi les Modèle:Unité de plus de cinquante ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
En 2005, il y avait Modèle:Unité par les zones industrielles<ref name="Cete2">Modèle:Article.</ref>.
Les chiffres du recensement de 2008 laissent apparaître que l'essentiel des hommes actifs sont des ouvriers tandis que les femmes sont des employées. Le tableau de la population de quinze ans ou plus par catégorie socio-professionnelle se présente comme suit :
Catégories | Hommes | Femmes |
---|---|---|
Agriculteurs exploitants | Modèle:0104 | Modèle:0Modèle:029 |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Modèle:0230 | Modèle:0118 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | Modèle:0342 | Modèle:0160 |
Professions intermédiaires | Modèle:0715 | Modèle:0491 |
Employés | Modèle:0285 | 1142 |
Ouvriers | Modèle:0948 | Modèle:0278 |
Retraités | 1363 | 1264 |
Autres personnes sans activité professionnelle | Modèle:0403 | 1247 |
Total | 4 390 | 4 727 |
Entreprises de l'agglomération
En 2006, Saint-Martin-de-Crau comptait Modèle:Nobr, se décomposant comme suit : 54 dans le secteur de l'industrie, 53 dans celui de la construction, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr de service<ref name="eip">Annuaire des Mairies des Bouches du Rhône (13) – 2006-2007, EIP, éd. Céline, Modèle:P..</ref>.
Agriculture
La commune est le premier producteur français de nectarines. Elle produit aussi de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le Modèle:Date-. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône<ref name="Décret Huile Baux">Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC.</ref>. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires, la seule variété acceptée est la grossane<ref>Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC.</ref>,<ref>Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC.</ref>.
Le foin de Crau AOC est un foin produit dans la plaine de la Crau, qui bénéficie depuis 1997 d'une appellation d'origine contrôlée (AOC). C'est le premier aliment pour animaux à bénéficier d'une telle distinction. Il est emballé grâce à une ficelle rouge et blanche. Sa récolte a été rendue possible dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsque le premier canal d’irrigation vit le jour en Crau, grâce à Adam de Craponne. Ainsi, les eaux de la Durance purent être prélevées et acheminées jusqu’en Crau, premièrement vers Salon de Provence, passant par Saint-Martin-de-Crau puis vers Arles. Petit à petit, des canaux secondaires sont apparus et constituent aujourd’hui un réseau superficiel de plusieurs centaines de kilomètres agrandissant ainsi la surface de Crau irriguée consacrée essentiellement à la production de foin.
Pastoralisme
Le pastoralisme ovin à Saint-Martin-de-Crau est intrinsèquement lié à la vie de la ville. Déjà, à l’époque néolithique, où les toutes premières bergeries ont été trouvées près de l’étang des Aulnes, les moutons paissaient dans les pâturages de la commune. La période romaine, avec l’installation des vétérans de la VIème légion romaine auquel une partie de la Crau avait été accordée marque le début d’un élevage plus expansif qui va ne cesser de se développer. Aussi, à la fin de la période médiévale (XIVème siècle-XVème siècles), la transhumance estivale, telle qu’elle est pratiquée encore de nos jours, est organisée et s’ancre dans le territoire arlésien dont la commune Saint-Martinoise faisait partie. Le XIXème siècle marque un tournant avec l’importation et l’élevage du mérinos qui fait encore la renommée de la ville actuellement. N’ayant de cesse de se développer au fil des siècles, l’élevage des moutons touche désormais tous les secteurs d’activité (élevage, industrie, culture) et dont les fêtes telles que le pastrage ou le défilé de moutons lors de la fête du printemps sont des témoignages emblématiques. L’élevage ovin, comme l’indiquent le blason et la devise de la ville en est la principale richesse ainsi que l’une des composantes essentielles de l’identité de la commune au point de faire partie de la commande publique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Décharge
Modèle:Article détaillé De 1912 à 2010, la ville accueille les déchets ménagers de Marseille dans la décharge de Marseille<ref name="Figaro">Modèle:Article.</ref>. En 2010, la décharge ferme et les déchets de la ville de Marseille sont acheminés à l'incinérateur de Fos-sur-Mer.
Énergies
Plusieurs sites de production d'énergies sont présents sur la commune avec notamment la production d'énergie renouvelable avec des panneaux solaires et des éoliennes.
Deux pipelines pour le transport de gaz et de pétrole sont présents sur la commune. Il s'agit de l'oléoduc sud-européen et du gazoduc Eridan<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Panneaux solaires au pied de la décharge de Marseille.
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Reconversion de la décharge de la ville de Marseille
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Éoliennes du Mas de Leuze.
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Éoliennes du Mas de Leuze.
Industrie
Les principales entreprises liées à l'industrie implantées à Saint-Martin-de-Crau sont des plateformes logistiques d'entreposage. Mais on y trouve d'autres industries, comme une station de recompression du réseau de gaz naturel et une entreprise de fabrication d'explosif (quartier de La Dynamite, usine nitrochimie, implantée à Saint-Martin-de-Crau depuis la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). Somefor, spécialiste de la fabrication de peinture à façon (Groupe peintures Maestria), se trouve sur la zone industrielle du Bois-de-Leuze.
Depuis les années 2000, la commune compte deux zones industrielles, qui représentent Modèle:Nobr de superficie en 2007, et à l'horizon 2015 près de Modèle:Nobr devraient être construits<ref name="Cete">Modèle:Article.</ref>.
Tourisme
La ville compte en 2020 un camping, et quatre hôtels (hôtel de la gare, hôtel ibis, hôtel de l'avenir, hôtel résidence la transhumance.
Commerces
Transports
Saint Martin de Crau est desservie gratuitement via la ligne Navia S. Modèle:...
Culture et patrimoine
Légende :
1. Maître-autel. 2. Autel de la Vierge. 3. Chaire et son escalier. 4. Confessionnal et magasin des chaises. 5. Banc des marguilliers. 6. Fonts baptismaux. 7. Tambour de l'église. 8. Maison curiale avec entrée dans l'église.
Légende
Le dixième travail d'Hercule<ref group="Note">Hercule pour les Romains ou Héraclès pour les Grecs.</ref> se déroulerait en partie dans le pays de Saint-Martin-de-Crau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Hercule a vaincu le géant aux trois corps Géryon et revient avec le troupeau de bœuf de Géryon en longeant la côte méditerranéenne. Poursuivi par les Ligures, Hercule est en difficulté dans la Crau. Zeus lui vient en aide en bombardant les Ligures avec des galets<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> que l'on peut toujours voir aujourd'hui dans la réserve naturelle des Coussouls de Crau<ref>Réserve naturelle Coussouls de Crau.</ref>.
Patrimoine naturel
Patrimoine religieux
- Église Saint-Martin : Un édifice du culte catholique existe à Saint-Martin-de-Crau depuis au moins le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, même si le bâtiment actuel ne date que de 1876<ref name="mairieeglise">« L’église et sa table d’orientation », site Internet officiel de Saint-Martin-de-Crau.</ref>.
Patrimoine laïque
- Le monument aux morts.
- Écomusée de la Crau.
Média
Plusieurs médias couvrent la commune ; notamment la radio Soleill FM qui est basée dans la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux journaux, La Provence et La Marseillaise, couvrent la ville dans leurs éditions Arles.
Lieux et monuments
-
Grande Halle. -
Fontaine moussue devant la mairie. -
Espace culturel Le Galet. -
Église Saint-Martin et monument aux morts.