Paradou

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Modèle:Autre Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Infobox Commune de France

Paradou, parfois nommée localement Le Paradou, est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Située au pied des Baux-de-Provence, à 14 kilomètres à l'est d'Arles et à 2 kilomètres de Maussane-les-Alpilles, la commune s'adosse à la chaîne des Alpilles. Elle tient son nom de l'appellation locale des moulins à eau qu'exploitaient des tisserands au fil de la rivière Arcoule.

La commune fut créée en 1796 par détachement de la commune des Baux-de-Provence. Elle s'appelait autrefois Saint-Martin-de-Castillon.

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Accès et transports

La route départementale 17 permet de traverser la commune et le bourg sur un axe est-ouest. La route départementale 78b fait de même sur un axe nord-sud avant d'aller rejoindre au niveau du pont Saint-Jean la route départementale 27 sur la commune voisine. À noter aussi la présence des routes départementales 78c et 78e.

Aucune autoroute sur la commune. Celle-ci est cependant desservie par :

La gare de Saint-Martin-de-Crau et la gare d'Arles sont à moins d'une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la commune et la gare d'Avignon TGV à environ une trentaine de kilomètres au nord.

L'aéroport international le plus proche est l'aéroport de Marseille Provence, au sud.

Relief et géologie

La commune est située au sud du massif des Alpilles. C'est donc en son nord que se trouvent les principaux reliefs (Défens de Sousteyran, le grand Méjan, etc.). En son centre, les Rochers de la Pène et leur orientation est-ouest, forment une sorte de frontière entre le nord et sa variation importante du relief, et le sud de la commune qui est une plaine avec un semi-marécage en sa limite sud.

Hydrographie

De par son relief, le massif des Alpilles est parcouru de nombreux ruisseaux que l'on nomme des « gaudres ». Un gaudre (du provençal gaudre : « petit ruisseau ») désigne un cours d'eau souvent à sec en été et à faible débit le reste de l'année. On peut noter sur la commune le gaudre du Trible, dont la source se situe au nord du village des Baux-de-Provence et qui rejoint la commune au sud-est au niveau du pont saint-Jean.

On trouve plusieurs canaux sur la commune, principalement au sud : le canal de la vallée des Baux, le canal de Saint-Jean, le canal des Pompes, le canal de Faubraguette et le canal du Centre.

Enfin, plusieurs fossés et roubines : fossé de l'Estagnol, roubine de Grava, fossé de Castillan, roubine de Tronflette… Modèle:Article détaillé

Climat

Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3 °C)<ref name="wetter">Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.</ref>. Le mois le plus pluvieux est janvier avec sept jours de pluie en moyenne, contre deux jours en juillet<ref name="wetter" />. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles.

Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.

Le mistral

Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an<ref>« Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:P..</ref>.

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Données météorologiques

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :

Mois J F M A M J J A S O N D année
Températures maximales (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22,0 25,8 29,4 29,0 25,0 19,9 14,2 11,6 19,4
Températures moyennes (°C) 6,1 7,2 9,7 12,0 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7,0 13,9
Températures minimales (°C) 1,2 2,0 4,0 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
Précipitations (hauteur en mm) 59 47 44 63 52 31 16 37 64 98 58 54 623,4
Source: Météo France / Station de Salon-de-Provence

Urbanisme

Typologie

Paradou est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Maussane-les-Alpilles, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arles, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,4 %), terres arables (28,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,6 %), zones urbanisées (8,4 %), zones humides intérieures (4,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,9 %), cultures permanentes (3,3 %), forêts (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village s'est d'abord appelé Saint-Martin-de-Castillon, cité comme S. Martinus en 981 puis évoluant en S. Maria de Castillonne en 1213. La forme la plus ancienne est Paladol, attestée vers 1177, ce toponyme provient du provençal parador (« paradou » en norme mistralienne) qui désignait un moulin à foulon pour l'industrie drapière<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, Modèle:P..</ref>.

Histoire

Préhistoire

Des découvertes récentes ont montré que le territoire de Paradou est habité depuis la Préhistoire. L'archéologue Otello Badan a trouvé trace d'une occupation remontant au Néolithique dans une grotte du vallon du Défens de Sousteyran. Dans cette grotte ont été mis au jour les restes de deux individus, ainsi que divers ustensiles plus anciens, comme une pointe moustérienne du Paléolithique moyen et des restes de faune<ref name="sauzade137">« La Préhistoire des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, G. Sauzade, op. cit., Modèle:P..</ref>.

Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (Modèle:-sp-), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées<ref name="marcadal146">Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, Modèle:P..</ref>. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens<ref name="marcadal146"/>. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange<ref name="marcadal146"/>.

Antiquité

Fichier:Stèles anépigraphes Paradou by Malost.JPG
Stèles anépigraphes trouvées à l'Arcoule. Il pourrait s'agir de support à des objets votifs (musée de l'Arles antique).
Fichier:Lion de l'Arcoule by Malost.JPG
Lion de l'Arcoule (musée de l'Arles antique).

Dans les siècles qui précèdent l'arrivée des Romains, le territoire de Paradou, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures. Paradou fait alors sans doute partie du territoire des Nearchi dont Ernaginum constitue la frontière nord, mais aussi, peut-être, des Anatilii, qui vivent jusqu'au nord de la Crau, dont les Alpilles constituent la frontière naturelle<ref>« Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., Modèle:P..</ref>. Dès le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, le rapide développement de la ville d'Arles attire les forces vives de toute la région et notamment des Alpilles. Mais la première moitié du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle marque l'arrêt de l'expansion arlésienne et, peu à peu, les élites locales se disséminent de part et d'autre. C'est ainsi que l'on retrouve sur le territoire de Paradou une surface de Modèle:Unité entourée d'un rempart de style hellénistique, appartenant sans doute à un aristocrate local<ref>« Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., Modèle:P..</ref>.

Une statue tronquée du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, sculptée dans du calcaire, a été découverte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle près de la Fontaine de l'Arcoule. Dénommée le « Lion de l'Arcoule », elle fait aujourd'hui partie des collections du musée de l'Arles antique<ref name="Pat344">Les carnets du patrimoine, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. La commune est traversée par la voie Aurélienne qui rejoint Arles à Aix-en-Provence<ref>Jacques Marseille (sous la direction de), Dictionnaire de la Provence et de la Côte d'Azur, Éd. Larousse, Paris, 2002, Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge

Les marais n'étant pas asséchés, le village médiéval se situait sur les hauts des rochers de la Pène. Seules les tours du château de Saint-Martin-de-Castillon, datées du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, restent les témoins de cette ancienne installation<ref name="Pat344"/>.

Renaissance

L'église primitive du village, qui datait du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, fut reconstruite partiellement en 1632, Le vieux cimetière étant désaffecté puisqu'une draille (chemin de transhumance) le traversait depuis 1565, il fut placé à côté de l'église sur la même plan que sa façade<ref>L. Paulet, Modèle:Opcit, Modèle:P. à 186.</ref>.

Période moderne

Ce quartier de l'ancien Saint-Martin-de-Castillon fut érigé en commune le Modèle:Date (Modèle:1er, an V}<ref>L. Paulet, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Le cadastrage de la nouvelle commune fut achevé en 1830<ref>L. Paulet, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

À cette époque, elle produisait des céréales, du vin, de la garance, des chardons à bonnetiers, des légumes, du foin et des fruits. Des plantations de mûriers permettaient d'alimenter les vers à soie, la production de cocons était telle qu'elle était directement traitées par les filatures installées à Saint-Rémy-de-Provence<ref>Émile Garcin, Dictionnaire historique et topographique de la Provence ancienne et moderne, Tome II, Draguignan, 1835, rééd. Chantemerle, Nyons, 1972, Modèle:P..</ref>.

Période contemporaine

Charloun Rieu s'éteint à Paradou, son village natal, le Modèle:Date<ref>Dictionnaire de la Provence Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Quant à Pierre Alechinsky, il y installe son atelier après la Seconde Guerre mondiale et y vit à demeure depuis 1988<ref>Pierre Alechinsky au Paradou</ref>,<ref>Claude Darras, Pierre Alechinsky sous le signe de Cobra, Le Journal du Luberon, Modèle:N°, automne 2010, Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Paradou est l'une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.

Population et société

Démographie

Ses habitants se nomment les Paradounais<ref>« Fiche sur habitants.fr ».</ref>.

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Paradou au 4 160e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>

Modèle:Lien web</ref>.

Agriculture

Les deux formes les plus évidentes<ref>On parle des « formes les plus évidentes de culture » car, bénéficiant d'AOC, il s'agit d'un axe important de la communication locale.</ref> de cultures sur la commune sont celles de la vigne et celle de l'olivier, cette dernière étant principalement située sur la moitié nord de la commune, limitée au sud par les Rochers de la Pène. Néanmoins, elles sont loin d'être les seules et l'on trouve aussi de nombreux champs (céréales, fourrages, etc.), principalement au sud du bourg et de la commune.

Viticulture

La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence<ref name="AO">Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine</ref>. Cette AOC a été reconnue par un décret du Modèle:Date pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du Modèle:Date dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du Modèle:Date permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé<ref>Coteaux-des-baux-de-provence (AOC) sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine</ref>.

Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au Nord, par la Durance et au Sud, par les Alpilles<ref>Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France, Modèle:Éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Van Gogh - Olivenhain mit blauem Himmel.jpeg
Oliviers sous ciel bleu
Vincent van Gogh, juin 1889.

Oléiculture

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence, protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO le Modèle:Date. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône<ref name="Décret Huile Baux">Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires, la seule variété acceptée est la grossane<ref>Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>,<ref>Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>.

Tourisme

Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

Équipements et services

Enseignement

La commune dispose d'une école maternelle et d'une école élémentaire.

Sports

On trouve sur la commune un centre équestre, un parcours sportif et plusieurs chemins permettant la pratique de la randonnée. Plusieurs Golfs sur les environs, etc.

Santé

La commune dispose d'un cabinet médical, mais pas de pharmacie. La pharmacie la plus proche se trouve sur la commune voisine de Maussane-les-Alpilles, à environ 1,5 kilomètre.

Les hôpitaux les plus proches sont sur Saint-Rémy ou Arles, à une dizaine de kilomètres environ.

Vie locale

Cultes

Fichier:Eglise Paradou.JPG
Église paroissiale.

Culte catholique à l'église paroissiale.

Environnement

Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles<ref>http://www.aspic.interieur.gouv.fr/Aspic2/asvixGroupementHTML.php?idGrpt=74&style=doc&x=1288173399</ref>.

Culture locale et patrimoine

Manifestations culturelles et festivités

Paradou fait partie des seize communes du parc naturel régional des Alpilles qui accueille depuis 2010 « Harmonies d'Arménie », l'un des événements du Festival des Alpilles. L'objectif d'« Harmonies d'Arménie » est de faire connaître la culture millénaire de l'Arménie à travers deux de ses fiertés : la musique et la danse. La première édition, à laquelle participait d'ailleurs Charles Aznavour, a réuni sur scène les soixante-douze danseurs et danseuses de la troupe arménienne Goris Sassoun et Levon Minassian, virtuose du doudouk arménien. Cette soirée consacrée à la musique et la danse de l'Arménie faisait suite à une conférence du professeur Edmond Khayadjian qui a présenté les liens littéraires, qui relient les Alpilles et l'Arménie, à travers les correspondances entre Alphonse Daudet, Frédéric Mistral et le poète arménien Archag Tchobanian.

Voulant développer ce premier succès d"Harmonies d'Arménie", la municipalité du Paradou a entrepris un jumelage avec la commune arménienne de Sissian.

Lieux et monuments

Fichier:Oratoire Paradou.jpg
Oratoire à Paradou.
Fichier:Statue de Sainte Marthe Paradou.jpg
Statue de Sainte Marthe située impasse Jean Sellon en face de la Mairie de Paradou.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Les armes de Paradou sont relativement récentes. Le village n'en possédait pas sous l'ancien régime. Il faut attendre la deuxième partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour que soient créées ces armes. Les deux tours évoquent l'oppidum des tours de Castillon et l'étoile qui les surmonte est celle des seigneurs des Baux<ref>Le Paradou, H. Ratyé-Choremi, coll. « Le Temps retrouvé », éd. Équinoxe, Marguerittes, 1990, Modèle:P..</ref>. Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • M. Marie, J. Viard, La campagne inventée, Le Paradou, Actes Sud, 1977
  • Modèle:Ouvrage
  • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, Modèle:P., Modèle:ISBN.
  • Modèle:Ouvrage
  • Jacques Marseille (sous la direction de), Dictionnaire de la Provence et de la Côte d'Azur, Éd. Larousse, Paris, 2002. Modèle:ISBN
  • Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail