Françoise Morvan

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Françoise Morvan est une éditrice, traductrice, essayiste et dramaturge française, née en Modèle:Date de naissance à Rostrenen.

Biographie

Née en Bretagne, Françoise Morvan suit ses parents dans la région parisienne et fait des études à la Sorbonne<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Coppens"/>. Elle obtient en 1980, à 22 ans, l'agrégation de lettres<ref name="Conan">Modèle:Article</ref>.

Françoise Morvan est titulaire d'un doctorat d'État<ref>Modèle:Article</ref>. Sa thèse, soutenue en 1989 à l'université Rennes-II, porte sur Armand Robin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="n">Cette thèse sur Armand Robin s'organise autour de trois axes : une recherche des textes,assortie de la présentation des éditions en cours au moment de la soutenance ; un bilan critique formant le corps de la thèse, Modèle:Citation ; établissement d'un corpus de 670 articles ou essais écrits sur l'auteur de 1938 à 1988 et d'une bibliographie commentée<ref>Modèle:Lien web</ref></ref>.

Elle soutient dans cette même université une thèse de doctorat d'université en littérature française sur François-Marie Luzel en 1997<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="n">Ce doctorat sur travaux consacré à François-Marie Luzel vise d'une part à présenter l'édition méthodique en cours (douze volumes publiés au moment de la soutenance) des œuvres de Luzel, en exposant Modèle:Citation ; à Modèle:Citation ; et enfin à Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref></ref>.

Elle rencontre en 1985 André Markowicz avec qui elle vit depuis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Œuvre

En guise de fil conducteur de sa production littéraire, Françoise Morvan revendique un Modèle:Citation, avec une prédilection pour Modèle:Citation, et un attachement au souvenir de sa grand-mère, au Modèle:Citation, affirmant n'avoir Modèle:Citation et y trouver Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle affirme ne voir aucune différence d'approche entre les différents domaines littéraires dans lesquels elle intervient, trouvant Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon Fabienne Dumont et Sylvie Ungauer, son oeuvre est Modèle:Citation et ses publications, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Édition critique

Fichier:Manuscrit Luzel.jpg
Page d'un carnet de François-Marie Luzel. Bibliothèque municipale de Rennes. Manuscrit 1031.

Après avoir dirigé en 1985 un numéro spécial de la revue Obsidiane consacré à Armand Robin où elle fait état de ses premières recherches sur cet auteur<ref>Modèle:Article.</ref>, Françoise Morvan a publié ses œuvres et notamment édité ses manuscrits conformément à leur forme originelle jusqu'alors tronquée (Fragments, éditions Gallimard), Richard Vautour notant qu'il s'agit d'un Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Dans une recension publiée par Le Monde, Claire Paulhan relève que Françoise Morvan met Modèle:Citation les précédentes éditions et estime qu'elle pratique Modèle:Citation, dans le cadre d'un travail Modèle:Citation et cite, pour justifier sa Modèle:Citation mêlée d'Modèle:Citation le propos suivant de l'auteur : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Elle a déposé à l'IMEC un ensemble d'archives concernant Armand Robin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle a aussi publié les contes collectés par François-Marie Luzel (dix-huit volumes) dans une édition fondée, pour ceux inédits, sur le respect des manuscrits, qu'elle donne en fac-similé (Contes inédits III, carnets de collectage, en collaboration avec Marthe Vassallo) et en donnant toujours le texte bilingue lorsqu'il existait (Contes bretons, Presses universitaires de Rennes). Cette édition scientifique représente, selon Josiane Bru, un projet Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Françoise Morvan note que Modèle:Citation<ref name="Courcelle">Modèle:Article</ref> et elle forme Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. La question de savoir si Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref> a fait l'objet d'une controverse entre Françoise Morvan et Pêr Denez<ref name="Coppens">Modèle:Article</ref>,<ref group="n" name="Denez">La controverse avec Pêr Denez se traduit notamment par la publication en 1994, en breton, deux ans avant leur publication par Françoise Morvan, des carnets de collectage de Luzel par les éditions Al Liamm dans une version pour laquelle Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref name="Garae">Modèle:Lien web</ref>. Selon Maud Vauléon, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Selon Françoise Morvan, le texte édité par Pêr Denez n'est pas le manuscrit de Luzel, mais Modèle:Citation, dont l'éditeur ne fait qu'une Modèle:Citation et dont la Modèle:Citation<ref name="Garae"/>. Elle estime qu'il Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Pêr Denez, en revanche, considère que sa propre édition est Modèle:Citation et Modèle:Citation, alors que la Modèle:Citation de Françoise Morvan est un projet plus ambitieux et que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. À la suite de ce désaccord éditorial, Serge Garde note que Françoise Morvan a été exclue de l'Institut culturel de Bretagne par Pêr Denez, vice-président de cet institut, qui était à l'époque son directeur de thèse<ref>Modèle:Article</ref>. Selon Iwan Wmffre, Modèle:Citation<ref name="Wmffre">Modèle:Ouvrage</ref>.</ref>.

Outre la publication de Luzel, elle a élargi son travail au conte populaire français dans son ensemble et dirige la collection « Les grandes collectes » aux éditions Ouest-France : elle a ainsi publié les collectes de Jean-François Bladé (Gascogne), d'Amélie Bosquet (Normandie), d'Henry Carnoy (Picardie), d'Achille Millien (Bourgogne), de Frédéric Mistral (Provence) ou encore d'Auguste Stoeber (Alsace).

Françoise Morvan a par ailleurs publié les œuvres de Danielle Collobert aux éditions POL<ref>Modèle:Article</ref>. Elle a également déposé à l'IMEC un ensemble d'archives concernant Danielle Collobert<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Théâtre

Traduction d'O'Neill et de Synge

Françoise Morvan traduit en 1992, à la demande de Matthias Langhoff<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref group="n" name="ONeill">La traduction du Désir sous les ormes a été commandée puis utilisée par Matthias Langhoff pour sa mise en scène créée en 1992 au Théâtre national de Bretagne à Rennes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis reprise en 1993 au théâtre des Amandiers à Nanterre<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et par Guy-Pierre Couleau pour celle créée à la Comédie de l'Est à Colmar en 2014<ref>Modèle:BNF brut</ref>.</ref>, Désir sous les ormes, une pièce d'Eugene O'Neill. Elle conçoit alors cette incursion dans le domaine de la traduction théâtrale Modèle:Incise comme une expérience Modèle:Citation, n'étant Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Eugene O'Neill utilise dans cette pièce un dialecte anglo-irlandais inspiré du théâtre de John Millington Synge<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Françoise Morvan prend le parti de traduire la langue d'O'Neill, Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>, par Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Elle note qu’O'Neill Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il s'agit selon elle d'une Modèle:Citation<ref name=TTR75>Modèle:Harvsp</ref>, à laquelle elle fait correspondre Modèle:Citation, qu'elle Modèle:Citation<ref name=TTR75/>. Elle tire de cette expérience la conclusion que Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Cette traduction de la pièce, qui, selon Catherine Robert, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, est nominée pour le Molière 1993 de l'adaptation théâtrale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Pat Mac Donagh’s cottage.jpg
Selon Françoise Morvan, les photos prises par Synge seraient la meilleure introduction à son monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur celle-ci, prise vers 1900 sur l'île d'Inis Meáin, l'enfant au centre serait un petit garçon habillé en fille pour empêcher qu'il ne soit enlevé par les fées<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Cette première expérience l'a amenée à traduire le théâtre complet de John Millington Synge, à commencer par Le Baladin du monde occidental<ref group="n" name="Baladin">La traduction par Françoise Morvan du Baladin du monde occidentalest utilisée par Philippe Adrien pour sa mise en scène au Théâtre national de Bretagne à Rennes en 1992<ref name=TNB>Modèle:Lien web</ref>, puis par André Engel par celle créée au Théâtre de l'Odéon à Paris en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref>, par Guy-Pierre Couleau pour celle créée en 1999<ref name="Salino"/>, par Philippe Delaigue pour sa mise en scène à la Comédie de Valence en 1999<ref>Modèle:Article</ref>, par Élisabeth Chailloux pour sa mise en scène créée au Théâtre d'Ivry en 2011<ref>Modèle:Article</ref>. .</ref>, qu'elle traduit en 1992<ref name=TNB/> et dont elle propose, avec raison selon Jérôme Thelot<ref>Modèle:Article</ref> et Jean-Claude Forêt<ref>Modèle:Chapitre</ref>, de rendre le titre par Le Beau parleur des terres de l'Ouest. Elle souligne dans son introduction à l'édition du Théâtre complet que Modèle:Citation<ref name=Int16>Modèle:Harvsp</ref> et que Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=Int18>Modèle:Harvsp</ref>. Rappelant le propos de James Joyce sur Synge, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Int18/>, elle souligne la caractéristique de l'anglo-irlandais de Synge, d'être en même temps une Modèle:Citation et une Modèle:Citation<ref name=Int16/>, et les difficultés engendrées par cette Modèle:Citation<ref name=Int16/> pour le traducteur, qui doit Modèle:Citation sans Modèle:Citation ni Modèle:Citation<ref name=Int17>Modèle:Harvsp</ref>. Elle choisit, pour restituer cette langue, la ressource d'une langue qui lui est Modèle:Citation, celle que Modèle:Citation<ref name=Int17/>, tout en précisant que Modèle:Citation, mais plutôt par Modèle:Citation<ref name=Int18/>. Elle conçoit sa traduction comme l'invention d'une langue Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>, le recours au Modèle:Citation n'ayant pas pour but de Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Plusieurs critiques notent la qualité de la traduction, jugée certes Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, mais Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, voire Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>,Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, Brigitte Salino estimant cependant, dans Le Monde, qu'en allant Modèle:Citation<ref name="Salino">Modèle:Article</ref>, cette traduction n'est pas sans Modèle:Citation un certain Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Le choix de Françoise Morvan de Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, dont René Solis, dans Libération, souligne qu'il est guidé par son expérience personnelle<ref>Modèle:Article</ref>. Marie-Sylvine Müller considère la traduction de Françoise Morvan comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. En revanche, Jean-Michel Déprats, l'auteur d'une précédente traduction du même texte, y voit Modèle:Citation, dont le projet serait Modèle:Citation<ref name="Déprats">Modèle:Chapitre</ref>. Si cette traduction Modèle:Citation, il lui reproche, sur le plan syntaxique, Modèle:Citation

Traduction de Tchekhov

Françoise Morvan a également traduit, avec André Markowicz, le théâtre complet de Tchekhov <ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, le débarrassant Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Ils en sont, selon Le Monde en 1996, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, Anne-Marie Le Baillif estimant de son côté que leurs traductions de Tchekhov sont Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Si Brigitte Salino les considère, à l'occasion d'une mise en scène de La Mouette par Alain Françon, comme Modèle:Citation<ref name="Salino96"/>, Monique Seyler estime en revanche que leur traduction de cette pièce Modèle:Citation et, à son avis, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Dans plusieurs entretiens, André Markowicz précise que cette traduction est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il ajoute ailleurs : Modèle:Citation bloc Leur première traduction en commun est celle de Platonov, en 1990, à la suite d'une commande de Georges Lavaudant<ref group="n" name="Platonov">Cette traduction Modèle:Citation de Platonov, qui use Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref> a été utilisée par Georges Lavaudant pour sa mise en scène créée au Théâtre national populaire de Villeurbanne en 1990 et récipiendaire du prix Georges Lherminier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, par Claire Lasne-Darcueil dans celle montée au Théâtre Paris-Villette à Paris en 1996<ref>Modèle:Article</ref>, par Jean-Louis Martinelli au Théâtre des Amandiers à Nanterre en 2002<ref>Modèle:Article</ref>, par Alain Françon dans sa mise en scène au Théâtre de la Colline à Paris en 2005<ref>Modèle:Article</ref>, par Benjamin Porée dans celle donnée au théâtre de l'Odéon en 2014<ref>Modèle:Article</ref> et par Rodolphe Dana dans celle créée au Théâtre de la Colline à Paris en 2014<ref>Modèle:Article</ref>.</ref>. Répondant à des critiques qui contestent le Modèle:Citation de cette traduction, Françoise Morvan précise Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Elle insiste sur leur Modèle:Citation<ref name=RBL>Modèle:Article</ref>. Leur traduction de La Mouette<ref group="n" name="la Mouette">Traduction de La Mouette Modèle:Citation selon Michel Cournot<ref>Modèle:Article</ref> et qui, selon Fabienne Darge, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref> utilisée par Alain Françon dans sa mise en scène créée en 1995 au Centre dramatique national de Savoie<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Salino96">Modèle:Article</ref>, par Stéphane Braunschweig dans sa mise en scène créée en 2001 au Théâtre national de Strasbourg<ref>Modèle:Article</ref>, par Philippe Calvario en 2002 au Théâtre national de Bretagne<ref>Modèle:Lien web</ref>, par Claire Lasnes-Darcueil en 2007 à Poitiers<ref>Modèle:BNF data</ref> et par Christian Benedetti dans sa mise en scène donnée au Théâtre-studio d'Alfortville en 2011.</ref>, qui s'attache à Modèle:Citation et aux Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref> cherche à mettre en valeur Modèle:Citation, par exemple Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>. Françoise Morvan note ainsi, à propos de la traduction des Trois Sœurs<ref group="n" name="Trois Sœurs">Traduction des Trois Sœurs jugée Modèle:Citation par Étienne Sorin et Armelle Heliot<ref>Modèle:Article</ref>, utilisée par Matthias Langhoff dans sa mise en scène créée en 1993 au Théâtre national de Bretagne et récipiendaire du Grand prix de la critique en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref>, par Stéphane Braunschweig en 2007 dans sa mise en scène au Théâtre national de Strasbourg<ref>Modèle:Article</ref>, par Patrick Pineau dans sa mise en scène créée en 2008 au Grand T de Nantes<ref>Modèle:Article</ref> et par Alain Françon dans sa mise en scène créée en 2010 à la Comédie-Française<ref>Modèle:Article</ref> et par Christian Benedetti dans celle créée en 2013 au Théâtre-studio d'Alfortville<ref>Modèle:Article</ref>.</ref>, que l'expression peu importe et ses variantes, Modèle:Citation et suggère que ce Modèle:Citation peut être mis en rapport avec celui du traducteur : Modèle:Citation bloc

Elle a obtenu avec André Markowicz le Molière 2006 de la meilleure adaptation théâtrale pour leur traduction du Platonov de Tchekhov, mise en scène par Alain Françon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres travaux pour le spectacle

Fichier:Titania lying asleep.jpg
Titania dormant, illustration d'Arthur Rackham pour Le Songe d'une nuit d'été (1909).

Françoise Morvan a également fait la traduction et la présentation du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, toujours avec André Markowicz, en veillant particulièrement au respect de la musicalité et de la métrique du texte original<ref>Modèle:Article</ref> ; elle l'a également adapté sous le titre Le Jeu du songe<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle a écrit quelques spectacles pour la compagnie de l'Entresort, Le Pain des âmes, adapté des contes de Luzel<ref>Modèle:Article</ref>, D'un buisson de ronces, adaptée de textes d'Armand Robin<ref name="Quignon">Modèle:Article</ref>, Sainte Tryphine et le Roi Arthur, adapté de la pièce du même nom de Luzel<ref name="Quignon"/>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Son poème Navigation, une libre adaptation du récit médiéval du voyage de St Brendan<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, a fait l'objet d'une mise en musique par Hervé Lesvenan en 2002<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> et a été publié en 2005 dans la revue Europe<ref>Modèle:Article</ref>. Françoise Morvan a par ailleurs écrit le livret de l'opéra Le Balcon de Péter Eötvös, adapté de l’œuvre homonyme de Jean Genet en collaboration avec Peter Eötvös et André Markowicz<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Elle est également la co-scénariste<ref>Modèle:Lien web</ref> du film d'animation Bisclavret, tiré de sa propre traduction<ref>Modèle:Article</ref> du lai de Bisclavret de Marie de France<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Littérature jeunesse

La Gavotte du mille pattes (Actes sud junior) a été le premier de ses livres pour enfants, suivi par des livres de contes (La Femme du loup gris, L'École des loisirs ; Lutins et lutines, Librio). Elle écrit mais aussi traduit et adapte du russe plusieurs albums jeunesse publiés aux éditions MeMo dont Le Kraspek en 2012<ref>L'enfant (5/5) : Pages pour enfants, 28 novembre 2014.</ref>. Ludivine Bouton-Kelly note à propos de sa traduction Petit Brown d’Isobel Harris (2011) et du Bord du monde de Shel Silverstein (2012) qu'elle Modèle:Citation, en insistant Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. À l'occasion de la traduction en 2016 de La Fenêtre de Kenny de Maurice Sendak, elle est inscrite en 2018 sur la liste d'honneur de l'Union internationale pour les livres de jeunesse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Elle utilise la poésie à destination des enfants comme un outil ludique pour l'apprentissage de la langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Poésie

Présages de la neige :

I. Assomption, éditions Mesures, 2019

II. Buée, éditions Mesures, 2019

III. Brumaire, éditions Mesures, 2019

IV. Vigile de décembre, éditions Mesures, 2019

Ouvrages sur le mouvement breton

Le Monde comme si

Modèle:Article détaillé Le Monde comme si est un essai de Françoise Morvan, publié en 2002, sur le breton et le « mouvement breton », à partir de sa propre expérience. Le livre présente une critique sur un ton à la fois amer et humoristique. Le livre n'avait pas une portée scientifique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ce livre Modèle:Citation<ref name="Pottier">Modèle:Article</ref> a fait l'objet d'une couverture dans la presse nationale, ainsi que de plusieurs références universitaires et a suscité des critiques, en particulier au sein du mouvement breton.

Miliciens contre maquisards

En 2010, Françoise Morvan publie Miliciens contre maquisards : enquête sur un épisode de la Résistance en Centre-Bretagne qui présente et commente la rafle du 11 juillet 1944 à et autour de Saint-Nicolas-du-Pélem<ref name=Sainclivier>Modèle:Article.</ref> à partir du récit de Guillaume Le Bris publié précédemment sous le titre Échos d'outre-tombe<ref>Modèle:Article</ref>. L'ouvrage est divisé en trois parties : une synthèse du récit de Guillaume Le Bris confrontant deux versions de celui-ci, une enquête dans les archives et des documents tirés de ces dernières<ref name=Sainclivier/>. Il s'agit selon elle d'une Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, qui met en lumière l'engagement de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref> dans la collaboration<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Selon Jacqueline Sainclivier, Françoise Morvan, dans son enquête, poursuit un double objectif : Modèle:Citation les faits et Modèle:Citation<ref name=Sainclivier/>. Elle lui reproche toutefois de ne pas avoir une approche critique de ses sources et de pratiquer un Modèle:Citation qui confond les faits et la Modèle:Citation, considérant au total que l'enquête est Modèle:Citation<ref name=Sainclivier/>. Françoise Morvan souligne en réponse avoir cité les récits disponibles d'historiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bibliographie

En tant qu'autrice

En tant que traductrice

Fichier:Yingl tsingl khvat getseykhnt fun Elieyzer Lisitski.jpg
Couverture de l'édition originale (1919) de Yingl tsingl khvat de Modèle:Lien, illustré par El Lissitzky et traduit en français sous le titre Filourdi le dégourdi.

En tant qu'éditrice scientifique

Sources

Notes

Modèle:Références nombreuses

Références

Modèle:Références nombreuses

Ouvrages consultés

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail