Jacques Ferron

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Jacques Ferron (Louiseville - Modèle:Date de naissance - Saint-Lambert - Modèle:Date de décès) est un écrivain, dramaturge, médecin, journaliste et homme politique canadien (québécois). Au Québec, il est surtout connu pour son œuvre écrite, qui mêle politique, médecine et humour. Il a fondé et dirigé le Parti Rhinocéros.

Biographie

Jacques Ferron est né à Louiseville en 1921<ref>Modèle:Lien web</ref>, dans le comté de Maskinongé qui deviendra un des hauts lieux de sa géographie intime et littéraire. Après la mort de sa mère, il vit surtout en compagnie de femmes, auprès des Filles de Jésus du Jardin de l'Enfance de Trois-Rivières. Il fait son cours classique au collège Jean-de-Brébeuf où il apprécie l'enseignement du père Robert Bernier. Il se lie à Pierre Baillargeon, rencontre Pierre Laporte et Pierre Elliott Trudeau. À deux occasions, il sera expulsé de ce collège, dirigé par les Jésuites. Modèle:Citation, Ferron écrit déjà Modèle:Citation, se rappelle Pierre Vadeboncœur<ref>Pierre Vadeboncœur, « Dix lettres de Jacques Ferron » in Études littéraires, Modèle:P.105</ref>. Jacques Ferron a pratiqué tous les genres qui pouvaient servir son propos et son plaisir : théâtre, récits, historiettes, romans, soties, pamphlets, épîtres, etc.

Il est le frère de l'écrivaine Madeleine Ferron (1922-2010), du médecin et humaniste Paul Ferron (1926-Modèle:Date) et de la peintre Marcelle Ferron (1924-2001)<ref>Le Devoir. Décès du Dr Paul Ferron. Le 22 août 2007.</ref>,<ref>Gauvreau, Luc. Décès du médecin Paul Ferron (1926-2007). Le 20 août 2007.</ref>. Il est aussi le neveu du député J.-Émile Ferron.

Ferron est mort d'une crise cardiaque<ref>http://archives.radio-canada.ca/arts_culture/litterature/dossiers/1636-11280/</ref> en 1985 à son domicile de Saint-Lambert, Québec, alors âgé de 64 ans. Sa mort est vue comme un suicide pour certains<ref name=":2" />.

Médecine

À l'Université Laval, il devient médecin en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Citation Enrôlé dans les Forces armées canadiennes, il reçoit sa formation militaire dans plusieurs bases du Canada. Finalement, il se retrouve au camp de Grande-Ligne, Modèle:Citation

À sa démobilisation, plutôt que d'exercer une carrière aisée à la ville, il s'installe pour deux ans à Rivière-Madeleine en Gaspésie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Là-bas, il côtoie la pauvreté et la souffrance, si bien que par deux fois il porte plainte contre un collègue de Gaspésie au collège de médecins<ref name=":6" />. En 1949, il s'établit près de Montréal, à Ville Jacques-Cartier (municipalité annexée à Longueuil depuis), où il est, encore une fois, consterné par la misère et les abus dans la hiérarchie du système de la santé<ref name=":6">Modèle:Lien web</ref>.

À la Cité de Jacques-Cartier, la misère est sordide, l'assurance-médicale publique (RAMQ) n'existe pas encore, et le docteur Ferron soigne gratuitement les pauvres<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>.

Bien que sa pratique se déroulera par la suite principalement en banlieue de Montréal, la Gaspésie occupe une place de choix au sein de son œuvre<ref name=":6" />.

Politique

Son père étant organisateur de comté pour le Parti libéral, Jacques Ferron baigne tôt dans le milieu politique. Ses premiers écrits, publiés dans les années 1950, sont d'ailleurs dirigés contre le régime de Maurice Duplessis<ref name=":1" />.

En 1958, il se présente comme candidat du Parti social-démocrate, qui deviendra le Nouveau Parti démocratique (NPD), à l'élection fédérale. Il forme ensuite le Parti Rhinocéros, en 1963, « voué à la raillerie de l’électoralisme et de l’infériorisation politique du Québec par Ottawa<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref> » et « dont l'arme principale, la dérision, s'acharne à dénoncer le pouvoir de plus en plus dominateur du gouvernement central<ref name=":1" />». Éminence de la Grande Corne jusqu'à l'élection de 1979, leur devise est « De défaite en défaite jusqu'à la victoire<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref> ». Entre-temps, en 1966, il est candidat à l'élection pour le Rassemblement pour l'Indépendance nationale (RIN)<ref name=":1" />.

Le militant pacifiste sympathise avec les idées socialistes, rencontre les opposants au régime duplessiste et les futures têtes d'affiche du mouvement indépendantiste. Par l'intermédiaire de sa sœur Marcelle Ferron, il connaîtra aussi le groupe des Automatistes de Paul-Émile Borduas.

Pendant la crise d'Octobre 1970, Ferron se déclare « négociateur pour la cellule Chénier du FLQ<ref name=":5" /> ».

Écriture

Entre les petites gens qui visitent le médecin et la vie publique de l'écrivain militant, une œuvre prend forme. Ses historiettes et ses lettres aux journaux se multiplient, mêlant politique, histoire et littérature. Ses premières historiettes sont, d'ailleurs, publiés dans la revue L'information médicale<ref name=":3" />.

Les deux années qu'il passe en Gaspésie « le libère de la formation livresque acquise au collège Jean-de-Brébeuf et lui permet de renouer avec l'univers populaire<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref> ». L'influence de ces années gaspésiennes le suit dans toute son œuvres narrative par la suite<ref name=":7" />.

Les contes qui ont fait sa réputation sont écrits durant la période de réveil, de transition qui couvrent la fin des années 1950 (Contes du pays incertain), le milieu des années 1960 (Contes anglais) jusqu'au début des années 1970 (Contes inédits), et montrent bien que Ferron fut Modèle:Citation L'un de ses premiers contes, « L'anneau », est refusé par l'imprimeur du Journal Le Jour en 1944<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Selon Donald Smith, ce que Ferron aime du conte, c'est « la pudeur, la malice, les symboles qui véhiculent les idées d'une façon énigmatique et ensorcelante. Pour lui, le conte s'inspire d'une langue universelle, celle de l'enfant surtout<ref>Modèle:Lien web</ref>.»

Écriture prolifique, grandes œuvres, genres multiples, critiques favorables, prix littéraires, les années 1960 reconnaissent et consacrent l'écrivain. Mais entre l'auteur du Ciel de Québec et le futur négociateur et démystificateur de la crise d'Octobre québécoise, entre l'écrivain et l'homme public, fondateur et chef du Parti Rhinocéros, il y a une sorte de malentendu : Modèle:Citation

En 1968, sa pièce Les Grands Soleils est mise en scène au Théâtre du Nouveau Monde. Cette représentation est importante car elle suscite, selon Michelle Lavoie, un regain d’intérêt pour Ferron. Plusieurs de ses œuvres se voient alors rééditées<ref>Modèle:Article</ref>.

À partir de 1973, Ferron se consacre à un grand livre sur la folie, le Pas de Gamelin, jamais complété, d'où sortiront ses derniers livres et des « contes d'adieu ». On y retrouve la maîtrise du faiseur de contes et l'incertitude emblématique du mécréant: Modèle:Citation

Il est également critique littéraire pour Le Petit Journal et Maclean, en plus d'écrire pour les périodiques Cité libre, Liberté, Parti pris, La Barre du jour et Le Devoir<ref name=":3" />.

Réception critique

« Mythifié et légendaire de son vivant, Jacques Ferron a fouillé avec un instinct sûr et retors les mythologies connues et inconnues des provinces du Québec, ces lieux physiques comme la Gaspésie tout autant que ces lieux psychiques que sont les névroses des gens aux apparences ordinaires [...] [Il] écrits pour révéler les Québécois à eux-mêmes, en cautionnant les blessures et les folies de leur imaginaire, qu'il a cartographié avec une finesse parfois cynique, souvent voltairienne<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. » Victor Lévy-Beaulieu écrira : « Jacques Ferron est le seul romancier qui ait tenté, tout au long d'une œuvre maintenant essentielle, de nous donner une mythologie. Son écriture d'ailleurs hésite toujours entre le mythe et le réel, entre l'imaginaire, le rêve québécois et le quotidien<ref name=":0" />. »

Jacques Ferron est reconnu pour aborder, dans ses oeuvres, les thèmes de l'aliénation, de la maladie mentale, de la mort et bien d'autres. Dans son conte « Le chien gris », l'auteur traite d'un autre sujet tabou : l'inceste. Victor-Lévy Beaulieu écrit, au sujet de ce conte : « Lisez Le chien gris et dites-moi si même Franz Kakfa est allé aussi loin dans l’au-delà de n’importe quelle représentation symbolique<ref>Modèle:Lien web</ref>. »

En 1973, Pierre Vallières écrit dans le journal Le Devoir que Ferron est « un visionnaire d'arrière-cuisine » parce qu'il consacre des historiettes à la Crise d'Octobre 1970<ref name=":2" />. La même année, Jacques Ferron publie Du fond de mon arrière-cuisine, dont le titre de l'ouvrage est dédié à Pierre Vallières à cause de sa critique<ref name=":2" />. Le dernier texte du recueil, « Les salicaires », est, selon Michel Lapierre, « [l']un des plus beaux passages de la littérature québécoise<ref name=":2" /> » et, selon Pierre-Luc Landry, l'un des plus puissants du recueil<ref>Modèle:Article</ref>. Dans ce texte, « Ferron détaille de manière bouleversante le désespoir et l’accablement qui l’accompagnent au couchant de sa vie, et dont chacun de nous peut faire l’expérience un jour ou l’autre<ref>Modèle:Lien web</ref> ».

Le fonds d'archives de Jacques Ferron est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec<ref>Fonds Jacques Ferron (MSS424) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).</ref>.

Postérité

En 1994, le Service de réinsertion sociale de la Rive-Sud change de nom pour devenir la Maison Jacques-Ferron. Fondé en 1990, l'organisme a pour but « d’accueillir des personnes qui vivent d’importantes difficultés de santé mentale<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref> ». La Maison Jacques-Ferron, installée à Longueuil depuis 1994, adopte le nom de l'écrivain, médecin de profession. L'organisme considère que « Tant dans son engagement dans la communauté, dans l’exercice de sa pratique et qu’à travers son œuvre littéraire, il a sans cesse réaffirmé l’importance de tenir compte de la singularité et de l’histoire propre à chacun dans le tracé de la destinée des personnes aux prises avec d’importantes difficultés en santé mentale<ref name=":4" />.»

La ville de Longueuil rend hommage à l'écrivain en renommant sa bibliothèque municipale la Bibliothèque Jacques-Ferron<ref>Modèle:Lien web</ref>. On trouve également à Longueuil le Centre culturel Jacques-Ferron<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le musée situé dans l'agglomération de Madeleine-Centre, à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine, raconte, entre autres, l'histoire du médecin-écrivain, qui a pratiqué ses premières années de médecine dans la municipalité<ref>Modèle:Lien web</ref>. La maison où l'écrivain a habité, entre 1946 et 1948, est également source de fierté pour les Madeleinoriverains, qui en ont fait un attrait touristique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le parc de la Gaspésie se trouve le mont Jacques-Ferron, haut de 1036 mètres<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Prix et honneurs

Œuvre

Romans

  • La Barbe de François Hertel, Montréal, Éditions d'Orphée, 1951, 40 p.;
  • Cotnoir, Montréal, Éditions d'Orphée, 1962, 99 p. ;
  • La Nuit, Montréal, Éditions Parti pris, 1965, 134 p.
  • Papa Boss, Montréal, Éditions Parti pris, 1966, 142 p. ;
  • La Charrette, Montréal, Éditions HMH, collection « L'Arbre », 1968, 207 p. ;
    • réédition, Montréal, Bibliothèque québécoise, 1994, 224 p. Modèle:ISBN
  • Le Ciel de Québec, Montréal, Les Éditions du Jour, collection « Les Romanciers du Jour », 1969, 403 p. ;
  • Le Salut de l'Irlande, Montréal, Éditions du Jour, coll. « Les Romanciers du Jour », 1970, 221, Modèle:ISBN ;
  • L'Amélanchier, Montréal, Éditions du Jour, coll. « Les Romanciers du Jour », 1970, 163 p. ;
  • Les Roses sauvages, petit roman suivi d'une lettre d'amour soigneusement présentée, Montréal, Éditions du Jour, collection « Les Romanciers du Jour », 1971, 177 p. Modèle:ISBN ;
    • réédition, Outremont, VLB, « Courant », 1990, 246 p. Modèle:ISBN ;
    • réédition, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2008, 187 p. Modèle:ISBN
  • La Chaise du maréchal ferrant, Montréal, Éditions du Jour, coll. « Les Romanciers du Jour », 1972, 223 p. Modèle:ISBN ;
    • réédition, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2010, 171 p. Modèle:ISBN
  • Le Saint-Élias, Montréal, Éditions du Jour, coll. « Les Romanciers du Jour », 1972, 186 p. ;
    • réédition, Montréal, L'Hexagone, Typo Modèle:N°, 1993, 230 p. Modèle:ISBN
    • réédition, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2018, 188 p. Modèle:ISBN
    • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} extrait: Das Regiment von Riedesel, en Anders schreibendes Amerika. Literatur aus Québec. dir. Lothar Baier, Pierre Filion. Das Wunderhorn, Heidelberg 2000, pp 56 – 59 et Nach den Bastonnais kamen die Deutschen, ibid. pp 59 – 62
  • Les Confitures de coings (nouvelle version corrigée La Nuit, précédée d'une nouvelle version refondue de Papa Boss), Montréal, Éditions Parti pris, 1972, 326 p. Modèle:ISBN ;
  • Rosaire, précédé de L'exécution de Maski, Montréal, VLB éditeur, 1981, 197 p. ;

Recueils de contes

  • Contes du pays incertain, Montréal, Éditions d'Orphée, 1962, 200 p.
  • Contes anglais et autres, Montréal, Éditions d'Orphée, 1964, 153 p.
  • Contes, édition intégrale des deux volumes de contes ci-dessus, Montréal, HMH, collection « L'Arbre », 1968, 210 p. Modèle:ISBN
  • Contes, édition précédente enrichie de contes inédits, Montréal, HMH, « L'Arbre », 1985, 236 p. Modèle:ISBN ;

Pièces de théâtre

  • Les Rats, 1948 ;
    • réédition dans Jacques Ferron - autour des commencements, édition de Brigitte Faivre-Duboz, Outremont, Lanctôt, 2000, 357 p. Modèle:ISBN
  • L'Ogre, Montréal, Les Cahiers de la fille indienne, 1949, 83 p.
  • La Mort de monsieur Borduas, 1949
  • Le Dodu ou le prix du bonheur, Montréal, Éditions d'Orphée, 1956, 91 p.
  • Tante Élise ou le prix de l'amour, Montréal, Éditions d'Orphée, 1956, 102 p.
  • Le Cheval de Don Juan, Ottawa, Éditions d'Orphée, 1957, 223 p.
  • Les Grands Soleils, Montréal, Éditions d'Orphée, 1958, 180 p.
  • Cazou, Montréal, Éditions d'Orphée, 1963, 86 p.
  • La Tête du roi, Montréal, 1963, 93 p.
  • Le Don Juan chrétien, dans Théâtre 2, Montréal, Librairie Déom, 1975.
  • Le Permis de dramaturge, dans Théâtre 2, Montréal, Librairie Déom, 1975.
  • L'Impromptu des deux chiens, dans Théâtre 2, Montréal, Librairie Déom, 1975.
  • Théâtre 1, Montréal, Librairie Déom, 1968, 229 p.
  • Théâtre 2, Montréal, Librairie Déom, 1975, 241 p.
  • Théâtre I, Montréal, L'Hexagone, Typo Modèle:N°, 1990 (Le second tome n'est jamais paru)

Correspondances

  • Le Désarroi, correspondance entre Julien Bigras et Jacques Ferron, Montréal, VLB éditeur, 1988, 176 p. Modèle:ISBN
  • Une amitié particulière, correspondance entre John Grube et Jacques Ferron, Montréal, Boréal, 1990, 256 p. Modèle:ISBN
  • Laisse courir ta plume..., correspondance entre Jacques Ferron et ses sœurs, Outrement, Lanctôt, 1998, 127 p. Modèle:ISBN
  • Vous blaguez sûrement... - correspondance 1976-1984, entre Jacques Ferron et François Hébert, Outremont, Lanctôt, 2000, 154 p. Modèle:ISBN
  • Tenir boutique - correspondance 1941-1965, Outremont, Lanctôt, 2004, 146 p. Modèle:ISBN
  • Nous ferons nos comptes plus tard - correspondance 1962-1983, Outremont, Lanctôt, 2004, 126 p. Modèle:ISBN

Autres publications

  • Historiettes, Montréal, Éditions du Jour, collection « Les Romanciers du Jour », 1969, 182 p.
  • Du fond de mon arrière-cuisine, Montréal, Éditions du Jour, 1973, 290 p.
  • Escarmouches, Montréal, Leméac, 1975, ;
    • réédition, Montréal, Bibliothèque québécoise, 1998, 351 p. Modèle:ISBN
  • Gaspé-Mattempa, Trois-Rivières, Éditions du Bien public, 1980, 52 p.
  • Lettres aux journaux, Montréal, Éditions VLB, 1985, 586 p. Modèle:ISBN
  • La Conférence inachevée, suivi de Le Pas de Gamelin et autres récits, Montréal, VLB éditeur, 1987, 240 p. Modèle:ISBN ;
  • Le contentieux de l'Acadie, Montréal, VLB Éditeur, 1991, 271p.
  • Par la porte d'en arrière, entretiens entre Jacques Ferron et Pierre L'Hérault, Outremont, Lanctôt, 1997, 318 p. Modèle:ISBN
  • Papiers intimes - fragments d'un roman familial, Outremont, Lanctôt, 1997, 444 p. Modèle:ISBN
  • Textes épars, Outremont, Lanctôt, 2000, 226 p. Modèle:ISBN
  • Jacques Ferron, éminence de la grande corne du Parti Rhinocéros, textes politiques des années 1964, 1972 et 1974, Outremont, Lanctôt, 2003, 188 p. Modèle:ISBN
  • Vautour haché, suivi de la, Petite histoire du Mont-Providence pour le profit de la Révérende Renée Dansereau, sa nouvelle supérieure, Notre-Dame-des-Neiges, Éditions Trois-Pistoles, 2006, 71 p. Modèle:ISBN
  • Chroniques littéraires, 1961-1981, Outremont, Lanctôt, 2006, 642 p. Modèle:ISBN
  • La Charrette des mots, Notre-Dame-des-Neiges, Éditions Trois-Pistoles, 2006, 126 p. Modèle:ISBN


Voir aussi

Bibliographie complétaire

  • <ref>Modèle:Article</ref>Reproduction autorisée par l'auteur
  • Betty Bednarski, Lire une littérature, Québec : Université Laval, 1986, 135 p. (thèse de doctorat en études littéraires)
  • Yves Taschereau, Le médecin et la médecine dans l'œuvre de Jacques Ferron. Mémoire de maîtrise, Université de Montréal, 1974.
  • Yves Taschereau, Le Portuna: la médecine dans l'œuvre de Jacques Ferron. Éditions L'Aurore, 1975.
  • Yves Taschereau, Jacques Ferron, qui êtes-vous? (moyen métrage), 1976. Modèle:Lien web
  • Michel Biron, « Jacques Ferron : la fête de la littérature » in L’absence du maître : Saint-Denys Garneau, Ferron, Ducharme, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2000, Modèle:P..
  • Jacques Cardinal, Le livre des fondations. Incarnation et enquébecquoisement dans Le Ciel de Québec de Jacques Ferron, XYZ Éditeur, coll. « Documents », 2008, 202 p.
  • Jacques Cardinal, La part du diable: Le Saint-Élias de Jacques Ferron, Lévesque éditeur, coll. « Réflexion », 2015, 328 p.
  • Jacques Cardinal, « Retour à Val d'Or de Jacques Ferron : une autre lecture du Canada français », L'Action nationale, vol.CXI, no. 2, février 2021, p. 100-116.
  • Jacques Cardinal, « Une longue lutte masquée: amitié, duperie et mort de La tête du roi aux Confitures de coings », L'Action nationale, vol. CXI, no. 8, octobre 2021, p. 78-109 (Numéro : Lire Ferron).
  • Pierre Cantin, Jacques Ferron polygraphe. Essai de bibliographie suivi d'une chronologie, Bellarmin, 1984, 548 p.
  • Modèle:Article
  • Isabelle Lemire, L’évolution de la figure du lecteur dans Le ciel de Québec de Jacques Ferron. Étude sociopoétique, mémoire de maîtrise en études littéraires, Québec, Université Laval, 1999, 188 f.
  • Modèle:Article
  • François Ouellet, Grandeurs et misères de l'écrivain national. Victor-Lévy Beaulieu et Jacques Ferron, Montréal, Nota Bene, 2014.
  • François Ouellet, « Jacques Ferron et son œuvre sans commune mesure », Le Devoir, 20 janvier 2021, section « Idées ».
  • Maximilien Laroche, Nouvelles notes sur « le Petit Chaperon rouge » de Jacques Ferron, Voix et images du pays, Modèle:Vol. 6, Modèle:N° 1, 1973<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Michelle Lavoie, « Jacques Ferron ou le prestige du verbe », Études françaises, vol. 5, n° 2, mai 1969, p. 185-193 (lire en ligne).
  • Collectif, « Jacques Ferron », Études françaises, numéro préparé par Robert Melançon et Jean-Marcel Paquette, vol. 12, nos 3-4, octobre 1976, 203 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-12-numero-3-4/).
  • Jean Marcel, Jacques Ferron malgré lui. Québec, PUL, 2013. Pour une recension de cet ouvrage: Andrée Ferretti, « L’aventure ferronnienne. Jean Marcel, Jacques Ferron malgré lui, Québec, PUL, 2013 », Nuit blanche, magazine littéraire, n° 133, hiver 2013–2014, p. 33.
  • Modèle:Article.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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