Serge Haroche

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Serge Haroche, né le Modèle:Date de naissance- à Casablanca au Maroc, est un physicien français<ref name="Le Monde">Modèle:Lien web.</ref> travaillant dans le domaine de la physique quantique. Le Modèle:Date-, il reçoit la médaille d'or du CNRS<ref name="Monde09-12">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Dossier de presse.</ref>. Le Modèle:Date-, il est colauréat du prix Nobel de physique avec l'Américain David Wineland pour « leurs méthodes expérimentales novatrices qui permettent la mesure et la manipulation des systèmes quantiques individuels »<ref name=nobel>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dossier de presse, sur le site de la Fondation Nobel, Modèle:Date-.</ref>.

Biographie

Famille

Serge Haroche est le fils d'Albert Haroche, avocat parisien né au Maroc, et de Valentine Roublev, une enseignante d'origine russe dont la famille avait émigré à Casablanca après la Révolution d'Octobre<ref name="Monde09-12"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Ses grands-parents paternels étaient directeurs de l'Alliance israélite universelle (AIU)<ref name=":0" />. Avec sa famille, il quitte le Maroc en 1956, à l'âge de douze ans, lorsque prend fin le protectorat que la France exerçait sur ce pays<ref name="Monde09-12"/>.

Serge Haroche est marié depuis 1965 à Claudine Zeligson, sociologue et anthropologue ; le couple a deux enfants. Il est le frère de l'éditeur et romancier Joël Haroche et l'oncle du chanteur Raphaël<ref name=":0" />,<ref>Interview radiophonique de Raphael sur Europe 1 le samedi Modèle:Date- par Isabelle Morizet.</ref>.

Formation

Après de brillantes études secondaires au lycée Carnot puis à Louis-Le-Grand à Paris, il prépare le concours d'entrée à plusieurs grandes écoles<ref name="Monde09-12" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1963, classé premier au concours d'entrée à l'École polytechnique<ref name=":0" /> et parmi les premiers<ref>Troisième selon un article de Libération : Modèle:Lien web, cinquième selon lui-même lors d'une émission sur France Culture, le Modèle:Date-.</ref> au concours d'entrée à l'École normale supérieure, il choisit d'intégrer cette dernière. Il suit parallèlement les cours de la faculté des sciences de l'université de Paris de 1963 à 1967. Après sa licence en sciences physiques, il passe avec succès en 1967 l'agrégation de physique et obtient la même année le [[Doctorat_(France)#Facult.C3.A9s_des_sciences|doctorat de spécialité (Modèle:3e)]]<ref>Étude théorique et expérimentale d'un nouveau spectre de raies de résonance magnétique observé en pompage optique transversal.</ref>. En 1971, il soutient sa thèse de doctorat en sciences physiques à l'université de Paris VI ; ses recherches ont été effectuées sous la direction de Claude Cohen-Tannoudji<ref name="CQED">Serge Haroche, Professeur Collège de France and École Normale Supérieure, Paris, CQED, consulté sur cqed.org, le Modèle:Date-.</ref>.

Carrière universitaire

Il entre en 1967 au Centre national de la recherche scientifique, où il occupe successivement les postes d'attaché de recherche (1967-1971), de chargé de recherche (1971-1973) et de maître de recherche (1973-1975). Dans le cadre d'un stage post-doctoral, il passe par ailleurs un an à l'université Stanford, dans le laboratoire de Arthur Leonard Schawlow (1972-1973). Il est nommé professeur à l'université Paris-VI en 1975 et membre senior de l'Institut universitaire de France en 1991 pour une durée de cinq ans<ref>Modèle:Légifrance, JORF no 286 du Modèle:Date-, Modèle:P.16074, sur Légifrance.</ref>, renouvelée en 1996<ref>Modèle:Légifrance, JORF no 191 du Modèle:Date-, Modèle:P.12453, sur Légifrance.</ref>.

Il exerce en même temps dans d'autres institutions, notamment comme maître de conférences à l'École polytechnique (1973-1984), professeur invité à l'université Harvard (1981), professeur à mi-temps à l'université Yale (1984-1993), directeur du département de physique de l'École normale supérieure (1994-2000)<ref>Serge Haroche, un chercheur sous les feux des projecteurs, Visionsmag, Modèle:Date-.</ref> et professeur invité au Conservatoire national des arts et métiers (2000). En 2001, il est élu professeur au Collège de France à la chaire de physique quantique<ref name="bio cdf">Fiche personnelle sur le site du Collège de France.</ref>.

Serge Haroche se voit confier par ses pairs, en Modèle:Date-, les fonctions d'administrateur du Collège de France<ref>Échos de l'IUF, IUF, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Serge Haroche nommé administrateur du Collège de France, UPMC, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Biographie de Serge Haroche, Collège de France, Modèle:Date-.</ref>. À ce titre, il devient président du conseil d'administration de la Fondation Hugot du Collège de France, où il siégeait depuis 2010. Il exerce ce mandat jusqu'en Modèle:Date-. En 2014, il est nommé membre du Conseil stratégique de la recherche<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Recherches

Fichier:Serge Haroche fr.ogv
Interview de Serge Haroche après la remise de son prix Nobel en décembre 2012.

Serge Haroche est un spécialiste de physique atomique et d'optique quantique. Après une thèse sur l'atome habillé<ref>Claude Cohen-Tannoudji, « Atomes habillés par des photons optiques ou de radiofréquence », Laboratoire de spectroscopie hertzienne de l'ENS Paris, Journal de physique, colloque C5a, supplément au Modèle:N°10, Modèle:T., octobre 1971, Modèle:P. Modèle:Pdf. Consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref> effectuée sous la direction de Claude Cohen-Tannoudji (1967-1971), un lauréat du prix Nobel, il développe dans les années 1970-1980 des méthodes nouvelles de spectroscopie laser basées sur l'étude des battements quantiques et de la superradiance. Il s’intéresse ensuite aux atomes de Rydberg, états atomiques géants que leur sensibilité aux micro-ondes rend particulièrement bien adaptés à des études fondamentales sur l'interaction matière-rayonnement. Il montre que ces atomes, couplés à des cavités supraconductrices contenant quelques photons, constituent des systèmes idéaux pour tester les lois de la décohérence quantique et pour démontrer qu'il est possible de réaliser des opérations de logique quantique prometteuses pour le traitement de l'information<ref>Serge Haroche, « Vie et mort d'un photon : une autre manière de voir », Lettre du Collège de France, Modèle:N°20, juin 2007</ref>.

Nommé en 2001 professeur au Collège de France dans la chaire de physique quantique<ref name="bio cdf" />, Serge Haroche dirige le groupe d'électrodynamique quantique en cavité au sein du laboratoire Kastler Brossel, qui dépend de l'École normale supérieure, de l'université Pierre-et-Marie-Curie et du CNRS.

Ses cours et travaux au Collège de France<ref>Cours et travaux au Collège de France sur college-de-france.fr </ref> portent sur la mécanique quantique et l'information quantique<ref>Leçons du Collège de France, chaire de physique quantique, sur Cqed.org.</ref>.

Le Modèle:Date, il se voit décerner le prix Nobel de physique avec l'Américain David Wineland pour leur recherche concernant la mesure et la manipulation des systèmes quantiques individuels<ref name="Le Monde"/>,<ref name=nobel/>.

Prises de position

Développement de la recherche, et place des jeunes

Dans un échange avec des lecteurs du journal Le Monde en 2012, le nouveau Prix Nobel de physique insiste sur l'importance de développer la recherche, tant appliquée que fondamentale. Il donne son point de vue pour que les jeunes s'investissent dans la recherche Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors d'un entretien à France Inter en février 2021, il met en avant le manque de financement de la recherche en France en particulier scientifique et fondamentale. Il déplore le manque d'attractivité de la carrière en France pour les chercheurs qui à Bac+10, démarrent à moins de deux fois le SMIC<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Appropriation démocratique de la recherche

En octobre 2013, Serge Haroche et Marc Fontecave, professeurs au Collège de France, plaident pour une réappropriation démocratique des grandes recherches scientifiques. Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Soutien à l’agriculture de précision (OGM)

En 2016, il signe, avec 106 autres prix Nobel, une Lettre de soutien de Prix Nobel à l’agriculture de précision (OGM). C'est un appel à l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) environnementale Greenpeace à cesser de s'opposer aux cultures d'organismes génétiquement modifiés. Selon cette ONG c'est une menace pour l'environnement, la santé humaine et la sécurité alimentaire »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Distinctions

Décorations

Sociétés savantes

Prix

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Honneurs

Plusieurs Doctorats honoris causa lui ont été décernés : Modèle:Colonnes

Publications

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Émissions de Radio

Liens externes

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