Pierrevillers

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Pierrevillers (prononcé Modèle:MSAPI<ref group="Note">{{#ifeq:1|0|pjɛʁ.vi.le|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} dans le système API.</ref>) est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Pierrevillois et les Gossets en patois.

Géographie

Situation

À Modèle:Unité de Metz et à une distance égale de Thionville, le village de Pierrevillers se situe au nord-ouest de la Moselle. En bordure des côtes de Moselle, il fait partie de la vallée de la Moselle tandis que la ville voisine de Rombas se trouve dans la vallée de l'Orne. Elle se situe également à côté de la commune de Marange-Silvange.

Voies de communications et transports

L'autoroute A4 reliant Paris à Strasbourg est à Modèle:Unité ainsi que la construction prochaine de la VR 52 en font un village bien desservi par les axes routiers.

Proche d’agglomérations périphériques, il reste un village assez peu peuplé comparé aux communes voisines.

Transports en commun

SNCF
Fichier:Gare de moyeuvre-grande.JPG
Gare de Walygator-Parc.
Fichier:Map commune FR insee code 57543.png
Carte de la commune.


Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Topographie et géologie

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité

Commune située dans une zone 1 de sismicité faible.

Hydrographie et les eaux souterraines

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Barche<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Barche, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle à Hagondange, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Pierrevillers.

La qualité du ruisseau la Barche peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Climat

Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger. Le climat océanique dégradé témoigne de l’influence continentale ; le village bénéficie donc de températures qui peuvent être élevées en été et rigoureuses en hiver.

Urbanisme

Typologie

Pierrevillers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,2 %), cultures permanentes (27,3 %), zones urbanisées (11,6 %), terres arables (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

  • Petræ Villare (960), Steynwilre (1443)<ref>International Centre of Onomastics - Onoma, Volumes 36 à 37 (2001)</ref>, Pierviller (1544), Pierreviller (1627), Piereviller (1705), Piervillers (1793), Petersweiler (1915-1918 et 1940-1944).
  • En francique lorrain : Stenweller.

Histoire

Dépendait de la châtellenie de Briey, qui était Jadis possession des ducs de Mosellane<ref>Michel Henry - Itinéraires templiers en Lorraine (1998)</ref>.

Antiquité

Les premières traces d’habitat humain relevées à Pierrevillers sont bien excentrées de ce qui constitue aujourd’hui l’agglomération, puisqu’elles sont situées au plus haut de la forêt, en bordure du territoire de la commune de Rombas, au lieu-dit du Château de Drince. On y a repéré et signalé, au début du siècle, les vestiges d’un habitat retranché antérieur à la colonisation romaine. Les vestiges de cet oppidum remarquable sur la côte de Drince, demeurent bien visibles et attestent de la présence dans la région du peuple celte, les Médiomatriques (env. Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

La commune possède une origine gallo-romaine probable, une charte de 960 en fait état sous le nom de Petraevillare, ce qui signifie villa (domaine agricole) construite sur la pierre. À quelques pas de la mairie, des tessons de poteries gallo-romaines du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont été mis au jour quelques années après la guerre de 1940, à l’occasion des travaux de construction d’une maison d’habitation.

Le Modèle:Date-, des fouilles préventives dans la cour des Templiers mettent au jour une villa romaine avec hypocauste<ref>Le Républicain lorrain, « Une villa romaine dans la cour des templiers, 20 juin 2013.</ref>.

Un dépôt de dix-sept objets métalliques datant de l'Âge du bronze a été découvert à Pierrevillers sur la côte de Drince en 2014<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces objets font partie des collections du Musée de la Cour d'Or.

Fichier:Dépôt de Pierrevillers.jpg
Dépôt de Pierrevillers de l'âge du bronze

Moyen Âge

Les Templiers et les Hospitaliers

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’église actuelle (plus petite) était une chapelle de Templiers. Ceux-ci possédaient à Pierrevillers une commanderie et étaient titulaires des droits de seigneurie, à la suite d’un legs qui leur fut consenti en 1213 par le comte de Bar [[Thiébaut Ier de Bar|Thiébaut {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]].

L'actuelle cour des Templiers, que l’on appelle communément à Pierrevillers « la Cour » constituait à l’époque le noyau du village où se trouvaient la commanderie, siège de la seigneurie, l’église et d’autres bâtiments appartenant aux Templiers (logis, pressoirs, granges…). Cette commanderie avait une certaine importanceModèle:Référence nécessaire, car en plus de ses biens de Pierrevillers, elle possédait d’autres propriétés et droits dans diverses localités voisines.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après la disparition de l’ordre du Temple, les biens de l’ordre situés à Pierrevillers furent attribués aux Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce nouvel ordre conserva les droits de seigneurie jusqu’à la Révolution, mais la commanderie eut moins d’importance que sous les Templiers. Avant la Révolution, elle ne constitua plus qu’une sorte de prébende de l’Ordre, confiée à des fermiers.

De la guerre de Trente Ans à la Révolution

Fichier:Jacques callot miseres guerre.gif
Les Misères de la guerre par Jacques Callot (1592-1635) illustrant les conséquences de la guerre de Trente Ans.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la guerre de Trente Ans n’épargna pas la commune. Comme bien des villages lorrains, elle fut ravagée et pillée par les différentes troupes qui sillonnaient la région et notamment par les Croates lors de la prise de Pierrevillers en 1636. Pierrevillers fut incendié et détruit. On rattache trop souvent la formation des villages lorrains aux périodes qui suivirent les ravages de la guerre de Trente Ans, mais pour Pierrevillers, il est difficile d’attribuer à une construction existante une date qui remonte avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le plus ancien linteau de porte daté de la commune indique l’année 1709 sans savoir s’il s’agit d’une reconstruction, d’une modification ou d’une extension.

Jusqu’à la Révolution, la vie du village s’organise autour d’une activité principale : la culture de la vigne. Les métiers des villageois comptaient une majorité de vignerons, des tonneliers et des distillateurs. La structure-même du village que l’on connaît encore aujourd’hui, est marquée par cette activité : ruelles étroites, usoirs quasi inexistants, petites maisons avec caves voûtées souvent accessibles par la rue, cuveries annexes placées à l’arrière des habitations.

En 1794, François de Pange et son frère cadet Jacques y furent cachés par la famille Marlier (dont était issu leur serviteur Joseph) avant de rejoindre à pied les Pays-Bas autrichiens.

L’époque industrielle et contemporaine

Le vignoble déclina vers la fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour pratiquement disparaître au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à cause des maladies de la vigne (phylloxéra, mildiou) mais aussi par l’accroissement des échanges avec les régions viticoles plus favorisées et par l’important essor industriel de la vallée de l’Orne.

Assez rares dans les anciennes rues, les maisons de laboureurs comptent en plus de l’habitation un logement pour le bétail et une grange accessible par une porte charretière. Plus larges, ces constructions sont plus fréquentes dans la rue de Verdun, elles ont généralement été édifiées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Cette structure urbaine devait être conservée jusqu’à la construction de « la Cité » du carreau de la mine de Pierrevillers, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où l'on exploita la minette, strate de minerai de fer affleurant sur la côté en amont de la commune. La première concession minière date de 1898. Livré à l’usine de Maizières-lès-Metz, le minerai faisait vivre environ 150 mineurs, avec une production inférieure à 25 000 tonnes annuelles. La mine cessa son activité entre 1901 et 1913, date de la fusion avec la mine de Marange-Silvange. Les 572 000 tonnes extraites à l'année par 300 mineurs étaient acheminées par câble (des contrepoids de cette ligne dressés au sol, demeurent visibles depuis la route nationale entre Pierrevillers et Marange) vers l'usine de Hagondange nouvellement fondée. La mine ferma définitivement en 1931, étant donné les difficultés du marché de l’acier<ref>Pierrevillers sur le site de la CCPOM.</ref>.

Vers 1900, des maisons sont ainsi construites rue de la Mine, pour loger les ouvriers, ainsi qu'une cantine dont le bâtiment existe toujours au 167 avenue de Verdun.

À partir des années 1950, de nouveaux lotissements sortent de terre (de type Castor notamment) qui, avec la création de nouvelles voiries, constituent pour Pierrevillers l'expansion la plus rapide de son histoire.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2021

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 19,28 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,27 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 44,46 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Commune membre de la Communauté de communes du Pays Orne-Moselle.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Pyramide des âges

Modèle:Population de France/section


Économie

Entreprises et commerces

Agriculture

  • Culture de fruits à pépins et à noyau.

Tourisme

Commerces

Vie locale

Enseignement

Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :

  • Pierrevillers dispose de deux écoles : une école maternelle nommée Pré-le-loup et une école primaire du nom de "Le Ruissembeau", dû à la rivière du même nom qui passe le long de l'école primaire.
  • Collèges à Marange-Silvange, Rombas, Amnéville, Maizières-lès-Metz, Vitry-sur-Orne.
  • Lycées à Rombas, Talange, Hagondange.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

Cultes

Sport et culture

  • Football : FC Pierrevillers.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • vestiges important d’un grand oppidum côte de Drince, monolithe dit la Pierre-qui-Tourne.
  • passage d’une voie romaine ; vestiges de poteries.
  • bornes frappées de la croix de Malte dans le bois des Chevaliers, ancienne propriété de l’ordre.
  • porche et la cour des Templiers, ancienne commanderie.
  • Tour de Drince construite sur le ban de Pierrevillers, appartenant aujourd’hui à la commune de Rombas, poste d’observation idéal entre Metz et Thionville.

Édifices religieux

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Fichier:Blason ville fr Pierrevillers.svg
Les armoiries de Pierrevillers se blasonnent comme suit : D’azur à une croix de Malte d'argent, cantonnée de quatre croisettes recroisetées au pied fiché d’or.
Le champ d’azur et les croisettes sont tirés des armes du duché de Bar dont relevait Pierrevillers. La croix de Malte rappelle que la seigneurie appartenait aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

"Pierrevillers" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail