Belleville (Meurthe-et-Moselle)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Belleville est une commune française urbaine, située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Ses habitants sont les Bellevillois.
Géographie
Site et situation
Belleville fait partie du parc naturel régional de Lorraine. L'altitude moyenne de la commune est à 200 mètres.
Les communes les plus proches sont Autreville-sur-Moselle, Bezaumont, Marbache, Millery et Ville-au-Val<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les villes les plus proches de Belleville sont Nancy, située à 15 kilomètres environ vers le sud, et Pont-à-Mousson vers le nord.
Les cours d'eau de la commune sont la rivière Moselle et les forêts sont à proximité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Belleville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), terres arables (22,4 %), zones urbanisées (7,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6,7 %), zones humides intérieures (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), prairies (2,9 %), cultures permanentes (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
La commune est soumise aux risques d'inondations, de mouvements de terrain, au risque industriel et au risque de séisme zone de sismicité 1.
Toponymie
Modèle:... La commune s'est nommée : Busnei villa en 932 et Bella villa en 948.
Il s'agit d'une Bella Villa, un « beau domaine ».
Histoire
Belleville dépendait de Scarpone (cité antique sur le territoire actuel de Dieulouard), puis du diocèse de Toul.
Jusqu'en 1994, date du décret portant déclassement du canal latéral à la Moselle, le territoire Nord e la commune était traversé par un recoupement latéral à la Moselle de la Moselle canalisée , depuis le barrage jusqu'à l'ancienne écluse n°5<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
le soldat face à l'ennemi.
- Ruines du donjon Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle/Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Le monument aux morts
L'endroit précis d'érection du monument correspond sensiblement au point d'avance ultime des armées allemandes le 7 septembre 1914 comme en témoigne l'inscription ci-dessus. Ce fait explique que la statue "tourne" le dos au village.
Il semble également que la statue du monument représente monsieur Chaulassel Raymond, ancien poilu et certainement ancien habitant du village. Le monument a été inauguré le 28 juin 1925 et doit son élévation à l'initiative de Norbert Variot, ancien maire, qui joignit sa contribution financière à celle des habitants. Le soldat est représenté vêtu de l'uniforme de 1914.
L'hôpital militaire
Pendant la Grande Guerre, Belleville, proche du front, connut la présence d’un hôpital militaire pendant une bonne partie du conflit, notamment pendant la seconde période de la terrible bataille du Bois le Prêtre sur les hauteurs de Pont-à-Mousson et Montauville.
Cet hôpital a réellement fonctionné à partir du 6 mai 1915. Il était installé au centre du village, le long de la ligne de chemin de fer Nancy-Metz. Bien qu’il ait occupé en partie le château Variot, propriété de Norbert Variot le maire de l'époque, et mairie actuelle en 2009, il était essentiellement constitué de baraquements en bois permettant de dispenser des soins à 700 blessés, dont 200 couchés et 500 assis suivant les termes de l’époque. Cet hôpital dépendait directement des services sanitaires de la 73 DI du général Lebocq et était placé, comme toutes les unités du service de santé de la Modèle:73e, sous le contrôle du médecin divisionnaire, le docteur Viela.
Au début du conflit, les formations sanitaires divisionnaires étaient constituées d’un groupe de brancardiers doté de trois ambulances hippomobiles et de deux sections d’hospitalisation. En janvier 1915, le QG, le groupe des brancardiers, l’Ambulance Modèle:N°, et la Section d’Hospitalisation Modèle:N° sont à Manonville, l’A2 à Avrainville, l’A3 à Martincourt, la SH2 à Toul. Une ambulance est « soit un hôpital militaire ambulant, soit une formation sanitaire, équipé de voitures légères chargé des premiers soins des blessés » (Petit Robert). L’attaque française du 17 janvier 1915 au Bois le prêtre nécessite l’envoi d’une section du groupe de brancardiers à l’hôpital auxiliaire Modèle:N° de Pont-à-Mousson où 85 blessés sont relevés. Le 8 février, l’A2 est déplacée au couvent des Moines à Dieulouard, elle fera office d’infirmerie de garnison. En mars, les formations se déplaceront, une demie section à Dieulouard, l’autre moitié à Maidières/Montauville et l’A1 vient à Belleville pour repartir ensuite à Pont-à-Mousson à l’école supérieure de Filles. L’A3 est au hameau Saint-Georges à Saizerais. En avril 1915, l’HOE (Hôpital Organisé d’Etape), l’hôpital d’évacuation vers l’intérieur du pays, est à Toul. Les blessés y sont acheminés depuis la gare de Dieulouard.
Le 27 avril 1915 la salle d’évacuation de Dieulouard, qui se tenait dans la salle des fêtes, est abandonnée du fait des lourds bombardements qui obligent à évacuer par la gare de Belleville. Le 2 mai 1915, l’ambulance Modèle:N°/64 (a priori une ambulance « prêtée » par la Modèle:64e DI) arrive à Belleville. Les blessés sont divisés en trois catégories : - les blessés ou les malades qu’il y a intérêt à conserver à proximité ; - ceux provenant des postes de secours répartis entre l’HA (hôpital auxiliaire) 45 de Pont-à-Mousson (ainsi qu’à Saint Charles et à la Nativité) et l’A2 de Dieulouard ; - les blessés ou malades devant être évacués à l’H.O.E de Toul.
À cette date, la partie « centre d’évacuation » est composée de deux tentes Hébert, d'une baraque Adrian, de deux tentes tortoises et de différentes tonnelles destinées aux blessés qui attendent le train. Les blessés arrivent à un rythme effréné, 2 712 entre le 28 avril et le 31 juillet 1915, avec les 2 179 qui furent comptabilisés entre le 30 mars et le 11 avril de la même année, cela fait un total effroyable de près de 5 000, nombre toutefois bien en deçà des Modèle:Nombre et des Modèle:Nombre que firent les combats du Bois le Prêtre, sur la seule période de janvier à août 1915. À partir du 7 août 1915, alors que cette terrible bataille est sur le point de prendre fin, l’ambulance chirurgicale Modèle:N° est affectée à la Modèle:73e DI avec pour lieu de stationnement, l’hôpital de Belleville. Cette unité est installée essentiellement dans le parc, sauf les grands blessés, intransportables nécessitant une intervention immédiate, qui sont hospitalisés dans le château Variot lui-même. En août 1915, on trouve également plusieurs baraquements, dont quatre Faravian, implantés pour l’A3/64 avec cuisine, remise à matériel etc., ainsi qu’un service dédié aux blessés atteints de maladies contagieuses, un vaste dépôt de matériel sanitaire et un cimetière militaire sis derrière l’actuel cimetière civil. Un peu plus tard, à la fin de l’année 1915, la guerre des gaz fait rage un peu partout sur le front et la Modèle:73e se dote à Belleville d’un laboratoire de toxicologie. Pour l’accueillir, un nouveau baraquement est construit parallèlement à la ligne de chemin de fer.
Le 14 février 1916, la SSU2 de l’AAFS, c’est-à-dire la section Modèle:N° d’ambulanciers volontaires américains quitte le secteur pour la Meuse, elle est remplacée par la section française d’ambulance automobile Modèle:N° équipée de véhicules F.I.A.T. Un peu plus tard, le 4 juin 1916, l’AC9 quitte Belleville pour Bar-le-Duc à la disposition du Chef du Service Sanitaire de la [[3e Armée Française|Modèle:3e Armée Française]]. Ce point tend à montrer que malgré la proximité de la bataille de Verdun, engagée depuis plus de trois mois, l’activité militaire au Bois le Prêtre nécessita jusqu'à juin 1916 une antenne chirurgicale à proximité.
Au printemps 1916, on pratiquait à Belleville l’héliothérapie, c’est-à-dire un traitement des plaies, (amputation notamment) par l'irradiation solaire. On notera qu’en ce début de Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette méthode était assez couramment employée dans le traitement de la tuberculose osseuse. Dans son article consacré aux ambulanciers US volontaires au Bois-le-Prêtre en 1915, maître Charles François, Loup du Bois-le-Prêtre, évoque les hôpitaux militaires de Dieulouard, Belleville et Pont-à-Mousson : "Et ils (les ambulanciers américains) sillonnaient les routes et les chemins, passant partout, allant chercher les blessés à l'auberge Saint-Pierre, au Gros-chêne, au Père Hilarion, pour les conduire aux hôpitaux de Pont-à-Mousson, de Dieulouard et de Belleville" Charles François, (27 juin 1893-9 décembre 1980), fut notaire à Pont-à-Mousson. Il possédait avant guerre un bois au Bois le Prêtre même.
Édifice religieux
- Église médiévale Saint-Étienne Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle/Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle comme le montrent la nef et les bas-côtés, remaniée Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : mobilier Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sa construction a été réalisée à partir d'un édifice plus ancien. Propriété de la commune, l'église a été classée monument historique en juin 2004<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est de style gothique. Son clocher date de la fin du Modèle:S mini-- début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le chœur a été réalisé en 1868<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Gastronomie
Belleville est située sur le territoire des IGP des Mirabelles de Lorraine et de la Bergamote de Nancy. La commune appartient également à l'AOR de l'Eau-de-vie Mirabelle de Lorraine.
Personnalités liées à la commune
- Gaston-Pierre de Lévis-Mirepoix, né à Belleville en 1699, militaire et diplomate devenu maréchal de France en 1757.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune