Chevresis-Monceau

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Chevresis-Monceau est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Modèle:Encadré texte Chevresis-Monceau est un village rural de la Thiérache, dans l'Aisne, situé à Modèle:Unité au sud-est de Saint-Quentin, Modèle:Unité au nord de Laon et Modèle:Unité au sud-ouest de Vervins.

Il est desservi par la RD 967 qui le relie à Guise et à Laon, et est aisément accessible par la sortie 12 de l'Autoroute A26.

Communes limitrophes

Hydrographie

Le territoire communal est drainé par le Peron, un affluent droit de la Serre, c'est-à-dire un sous-affluent de la Seine par l'Oise.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pouilly-sur-Serre », sur la commune de Pouilly-sur-Serre, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Chevresis-Monceau est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,1 %), forêts (5,2 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

  • Chevresis : Le nom du village apparaît pour la première fois en l'an 1405, sous l' appellation de Chievresiz-le-Merdeux puisChevrezy-le-Meldeux, et Chevresis-le-Meldeux sur la carte de Cassini vers 1750<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Monceau-le-Vieil était un hameau qui apparaît pour la première fois en 1083 sous l'appellation de Moncelli, puis Vetera Moncella, Monchiaux-le-Vies, Montceaulx-le-Vieil et enfin Monceaux-le-Vieux sur la carte de Cassini<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Chevresis-le-Meldeux et Monceau-le-Vieux sont réunis par ordonnance royale du Modèle:Date- sous le nom de Chevresis-Monceau .

Histoire

Fichier:Chevresis-Monceau Cassini.jpg
Carte de Cassini du secteur
(vers 1750).

Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIE siècle, Chevresis-le-Meldeux est une paroisse avec un château sur la rive droite du ruisseau le Peron.
Au nord-est, Monceau-le-Vieux est un hameau dont Cour le Moine est une ferme qui en fait partie.

Époque contemporaine

En 1819, Chevresis-le-Meldeux absorbe Monceau-le-Vieil et prend le nom actuel de Chevresis-Monceau.

Le village est détruit en grande partie le Modèle:Date- par un grave incendie. Sa reconstruction est facilité par l'action de Frédéric Viefville, notaire de Napoléon III et originaire de la commune<ref name="A206">Modèle:Article.</ref>.La municipalité, qui avait décidé la construction d'une nouvelle église en 1858, inaugure le nouvel édifice en 1862, et l'ancienne église, située dans le cimetière, est démolie quelques années après<ref name="A206"/>.

En 1874 est signalé l'existence de la sucrerie des établissements Viéville, Decroix et Modèle:Cie<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>, qui a contribué à la prospérité du village<ref name="A206"/>.

Chevresis-Monceau a été desservie par une gare sur la ligne de Laon au Cateau de 1888 à 1937, facilitant le déplacement des habitants et le transport des marchandises.

La commune a été concernée par les combats de la Première Guerre mondiale, et a été largement détruit pendant celle-ci<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>.

Passé ferroviaire du village

Fichier:Chevresis-Monceau Ancienne ligne de Laon au Cateau 1.jpg
Vestiges de la ligne de chemin de fer en 2021 à l'endroit où était située la gare.
Fichier:Chevresis-Monceau Ancienne ligne de Laon au Cateau 2.jpg
Dernier vestige de la gar: une pierre au milieu de la végétation.
Fichier:Horaires 1914 Laon Guise à Wassigny.jpg
Horaire de la ligne en mai 1914, avant le déclenchement de la Guerre.
Fichier:Chevresis-Monceau Ligne de chemin de fer.jpg
Tracé de la ligne qui passait au sud-est du village. La gare, dont il ne reste aucun vestige en 2021, était située à l'extérieur du village, sur la rive gauche du Péron.

A partie de 1888, Chevresis-Monceau a été traversé par la ligne de chemin de fer de Laon au Cateau, qui , venant de La Ferté-Chevresis, passait au sud-est du village et se dirigeait vers Monceau-le-Neuf et Faucouzy.
Chaque jour, cinq trains s'arrêtaient dans chaque sens devant la gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Laon, soit à Guise.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée vers 1970 au trafic passagers. Les derniers trains de marchandises sur le tronçon Laon - Sains-Richaumont ont cessé de circuler en juillet 2006.
Les rails sont toujours en place en 2021 et la ligne est envahie par la végétation.

Modèle:Article connexe

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Chevresis-Monceau est membre de la communauté de communes du Val de l'Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Mézières-sur-Oise. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ribemont pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

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{{#invoke:Démographie|demographie}} Modèle:Boîte déroulante/fin

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Notre-Dame de Chevresis, consacrée en 1862, dotée d’un clocher élancé. Napoléon III lui a offert un tableau, « Le Christ en croix », L’église compte également quatre grandes compositions peintes par Georges Grandin, originaire de la commune et ancien élève de Meissonier et de Cabanel à l’École nationale des Beaux-Arts<ref name="A206"/>.
  • Le château de Chevresis-Monceau - visible sur la départementale 64.
  • Chapelle Saint-Frédéric, chapelle funéraire sur le cimetière, de style néo-byzantin comprenant un dôme ainsi qu'une magnifique rosace, et orné de vitraux historiés sur lesquels sont représentés les membres de la famille Viefville, ainsi des par des peintures murales, rénovée en 2013<ref name="CP13062013"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Monument aux morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Au cimetière, la tombe de guerre du soldat Louis Hamelin (1894-1917).
  • Calvaire.

Personnalités liées à la commune

  • L'un des derniers seigneurs de Monceau-le-Vieil est « Antoine-Gabriel Demonceaux, chevalier, seigneur de Monceau-le-Vieil et le Neuf, Chevresy, Gerny, etc., comte de Saint-Lot et autres lieux », mort à Monceau-le-Vieil le Modèle:Date-<ref>Acte de décès d'Antoine-Gabriel Demonceaux, cité par Mauclaire, art. cit. en Bibliographie, Modèle:P..</ref>.
  • Étienne Cardot né le Modèle:Date de naissance, à Chevresis-Monceau (02), dans une humble famille d’ouvriers agricoles. Il est l'aîné de plusieurs enfants. Ses sœurs sont restées au village et s’y sont mariées.
Écolier doué, il apprend à lire et à écrire, et entre au service de Claude Nicolas Gaudry trésorier dans la Généralité de Soissons, oncle maternel de Condorcet. Celui-ci était ami de Turgot qui le fait nommer Inspecteur des Monnaies en 1775. Il logeait à l’hôtel des Monnaies au premier étage où il accueille sa mère et son oncle. Etienne Cardot le suit à Paris. Antoine Cardot frère d’Etienne vient les rejoindre et entre au service de la famille.
Étienne Cardot travaille le soir pour Condorcet qui le fait nommer commis aux écritures à l'Académie des Sciences, dont Condorcet est Secrétaire perpétuel et correspond avec l'Europe entière. Il devient ensuite chef du secrétariat de l'Académie et le reste jusqu'à sa mort en 1847.
En 1793, lors de la Terreur Condorcet est mis hors la loi et se cache chez Madame Vernet. Il part déguisé à Bourg-la-Reine et y meurt en 1794 sous le nom de Pierre Simon.
Les deux frères Cardot ont reconnu l’écriture de Condorcet et ont corrigé l’acte de décès à la mairie de Bourg-la-Reine, devenu Bourg-Égalité.
Sophie de Grougy, veuve de Condorcet, est alors sans ressources. Elle monte une boutique de lingerie à l'enseigne « à la fidélité »près de la place Vendôme, rue Saint-Honoré, avec l’aide des Cardot.
Après la Terreur, Etienne Cardot redevient chef du secrétariat de l'Académie. À ce titre, il connait toutes les célébrités du monde scientifique et littéraire : Antoine Lavoisier, Pierre Daunou, Pierre Jean Georges Cabanis, François Arago, Jean le Rond D'Alembert, La Fayette, Benjamin Franklin etc. En 1840, il demande sa retraite. La famille de Condorcet lui verse alors une rente. Cet homme discret, resté célibataire et travailleur acharné, est toute sa vie au service des autres<ref>Laffitte-Larnaudie (Anne-Marie), « Le secrétaire de Condorcet : Etienne Cardot », dans Condorcet. Homme des Lumières et de la Révolution, Fontenay-aux-Roses, ENS éditions, 1997, p. 37s.</ref>.
  • Frédéric Viefville, natif et bienfaiteur de la commune, est le notaire de Napoléon III. En 1850, après un terrible incendie qui réduisit en cendres plus des deux tiers du village, il fait construire à ses frais une nouvelle école, puis, en 1865, il fait don à la commune du bâtiment qui est devenu la mairie. Il a également financé la maison de retraite situé dans la rue principale. Il est enterré chapelle Saint-Frédéric<ref name="CP13062013">Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>. Une rue de la commune porte son nom.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette

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