Bourg-la-Reine

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bourg-la-Reine est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud de Paris.

Elle fait partie de la métropole du Grand Paris créée en 2016. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Bourg-la-Reine est située à une dizaine de kilomètres au sud de Paris (Notre-Dame) et cinq kilomètres de la porte d'Orléans. La commune est traversée par la Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref> (anciennement appelée [[Route nationale 20 (France)|Modèle:Nobr]]) qui la traverse sur toute sa longueur, reprenant<ref name="cinqsiècles">Yvonne Firino, Antony - Cinq siècles de rues et de lieux-dits, APPA, Antony, 1998 Modèle:ISBN.</ref> le tracé de la voie romaine via Aurelianensis, qui traversait la Gaule du sud au nord, venant d’Espagne pour aller à la Colonia Claudia Ara Agrippinensium, l’actuelle ville de Cologne.

Hydrographie

Bourg-la-Reine est traversée d’ouest en est par le cours de l’ancien ru de la Fontaine du Moulin, appelé aussi ru des Blagis ou ru de Fontenay. Avant d'être canalisé, il passait le long de l'ancienne église de Bourg-la-Reine qui était située un peu avant le croisement de la rue de la Bièvre le long de laquelle il coulait et de l'avenue du Général-Leclerc, et qu'il finit par faire tomber en ruine par les remontées d'eau.

Canalisé et mis en souterrain, ce ru est devenu aujourd’hui le collecteur des Blagis, servant au drainage des eaux pluviales. En amont, exutoire de l’étang Colbert du Plessis-Robinson, il traverse Fontenay-aux-Roses (d’où une grande partie de ses eaux est dirigée via des collecteurs secondaires vers Choisy-le-Roi et la Seine), puis son débit allégé alimente le réservoir des Blagis, avant d’atteindre Bourg-la-Reine. L’ex-ru/collecteur se jette enfin à L'Haÿ-les-Roses dans une rivière (elle aussi mise en souterrain sur cette partie de son cours) : la Bièvre. Bourg-la-Reine est situé sur la rive gauche de celle-ci. Mais contrairement à une idée reçue, aucune partie du cours de la Bièvre n’est située sur le territoire communal réginaburgien. Suivant un axe sud-ouest/nord-est dans sa traversée de L'Haÿ-les-Roses Modèle:Incise, la rivière ne fait que longer Bourg-la-Reine, mais sans y pénétrer.

Communes limitrophes

Lieux-dits

Le territoire de la commune comprend de nombreux lieux-dits.

Au nord

  • La Faïencerie.
  • Les Hauts-Blagis, au couchant.
  • Mirebeau, à l'est des Hauts-Blagis
  • Le Clos Payen, à l'ouest.
  • Derrière le Clos Saint-Cyr.
  • Le Petit-Bagneux, depuis 1834.
  • Derrière le Jardin du Luxembourg, Tromière, à l'est.
  • Les Blagis, au couchant.
  • Pré Hilduin.

Au sud

  • Clos Marchais, par la suite le Clos Saint-Cyr, au levant.
  • Clos du Luxembourg, au couchant.
  • Pavé de l'Haÿ, du levant au couchant.
  • Les Hauts-Blagis, au couchant.
  • Clos Saint-Jacques.
  • Derrière le Clos Saint-Jacques.
  • Petit-Chambord, depuis 1834.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La commune s'étend sur une couche d'alluvions déposés par la Bièvre au-dessus de la couche de calcaire lutétien.

Climat

Le climat de Bourg-la-Reine est de type océanique dégradé. Les stations d'observation météorologiques les plus utilisées pour la météorologie à Bourg-la-Reine sont celles de Paris-Montsouris et d'Orly<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ref2005-0323-01"> Modèle:Lien web.</ref>, toutes deux situées à quelques kilomètres de Bourg-la-Reine. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations est de l'ordre de Modèle:Unité par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de Modèle:Unité). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de Modèle:Tmp et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de Modèle:Tmp. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune de Bourg-la-Reine avec celui de quelques grandes villes françaises<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Brest 1 749 h/an Modèle:Unité/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an
Nice 2 694 h/an Modèle:Unité/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an Modèle:Unité/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Bourg-la-Reine 1 797 h/an Modèle:Unité/an 16 j/an 20 j/an 31 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an Modèle:Unité/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures maximales (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Températures minimales (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Températures moyennes (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52 53,2 58,1 53,1 615,4
Source: Relevés Orly<ref>

Modèle:Lien web.</ref>

Voies de communication et transports

Voies routières

Bourg-la-Reine est traversé par la Modèle:Nobr (l'ancienne [[Route nationale 20 (France)|Modèle:Nobr]]) sur un axe nord-sud arrivant de Cachan et continuant vers Antony. Elle se sépare en deux artères, entre la place de la Résistance au nord et celle de la Libération au sud : le boulevard du Maréchal-Joffre est l’axe de circulation nord-sud et passe notamment devant la gare de Bourg-la-Reine du RER, tandis que l’avenue du Général-Leclerc, (aujourd’hui encore désignée par les plus anciens Réginaburgiens sous son ancien nom de Grand-rue) est l’axe de circulation sud-nord.

Quant aux principaux axes est-ouest, il s'agit de :

  • au nord : les rues Léon-Bloy et du Port-Galand ;
  • au centre : les rues de la Bièvre, du 8-Mai-1945 et de Fontenay ;
  • au sud : les avenues Galois et Victor-Hugo (Modèle:Nobr).

Pistes cyclables

Quelques pistes cyclables sont créées notamment sur les voies départementales, par exemple sur la rue de Fontenay à proximité du collège Évariste-Galois ou encore sur la Modèle:Nobr qui voit s'achever en Modèle:Date- la réfection du tronçon Nord. La rue René-Roeckel, unique zone piétonne du centre-ville, est interdite aux cyclistes.

Certaines voies communales sont à circulation partagée, cycles et autos, limitées à Modèle:Unité.

Transports en commun

Bourg-la-Reine est desservi par la ligne B du RER d'Île-de-France par l'intermédiaire de la gare de Bourg-la-Reine.

Dix-huit lignes de bus relient Bourg-la-Reine à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

Urbanisme

Typologie

Bourg-la-Reine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Fichier:Bourg-la-Reine (la rue piétonne).JPG
La rue piétonne, en centre-ville, en Modèle:Date-.
Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 92,54 % 137,21
Espace urbain non construit 7,46 % 13,97
Espace rural 0,00 % 0,00
Source : Iaurif<ref>Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009</ref>

L’Insee découpe la commune en huit îlots regroupés pour l'information statistique soit les Bas-Coquarts, les Blagis, le Port-Galant, le Clos du Luxembourg – Centre-ville, Mirebeau, la Faïencerie – le Clos Saint-Cyr, le Pavé de l’Haÿ, le Petit Chambord<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

Le sud et l'est de la ville sont majoritairement pavillonnaires. Les immeubles d’appartements et résidences sont principalement érigés dans le centre et le long de la Modèle:Nobr (anciennement Modèle:Nobr), le nord-ouest et le sud de la ville. Une minorité des immeubles sont des HLM, soit isolés dans la ville, comme près du gymnase de la Faïencerie, ou concentrés au nord-ouest (Bas-Coquarts), à proximité de Bagneux.

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 10 032, alors qu'il était de 9 683 en 2014 et de 9 493 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

La commune ne respecte pas les prescriptions qui lui sont faites par l'article 55 dse la Loi SRU de 2000 de disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux : Elle est passée de 18,41 % de logements sociaux par rapport à son parc de résidences principales en 2015 à 18,41 % en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle envisage d'atteindre le minimum requis en 2025<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>

Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 19 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 80,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bourg-la-Reine en 2019 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (3,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,6 % en 2014), contre 42,6 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Bourg-la-Reine en 2019.
Typologie Bourg-la-Reine<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Hauts-de-Seine<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 91,5 89,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,1 3,8 9,7
Logements vacants (en %) 6,4 6,5 8,2

Aménagements récents

La rue René-Roeckel (Bourg-la-Reine) entre la gare de Bourg-la-Reine et la mairie a été aménagée en rue piétonne, seulement accessible aux véhicules d’urgence ou exceptionnellement autorisés.

Toponymie

Les noms de Burgum Reginæ et Burgus Reginæ sont attestés depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1230, on trouve juxta Burgum Reginæ in censiva dicts Abbatis et en 1247, Burgo Reginæ.

De nombreuses hypothèses ont été échafaudées quant à la reine dont il s'agit. On a parlé de Blanche de Castille, la mère de Louis IX de France mais celle-ci ayant régné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce n'est pas possible. Cependant diverses traditions anciennes mentionnent la présence ou le passage d'une reine ; le nom de Bourg-la-Reine se serait fixé finalement en référence à la reine Adélaïde de Savoie, épouse de Louis VI le Gros. De fait, le couple royal fonde en ce lieu en 1134 un établissement pour l'abbaye des Dames de Montmartre au lieu-dit Vert Pré<ref>Un monastère d'hommes existait déjà du côté des Blagis.</ref>,<ref name="JL"/>.

En 1793, la commune est renommée « Bourg de l’Égalité », puis « Bourg-Égalité » en 1801 puis de nouveau « Bourg-la-Reine » en 1812<ref name="Cassini" />.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire

Des silex et une hache en pierre trouvés dans le quartier de la Fontaine Grelot à Bourg-la-Reine, ainsi que des haches en bronze, témoignent de la présence humaine durant la période préhistorique<ref>André Joly, Images de Bourg-la-Reine, éd. SAEP Ingersheim, 1975, Modèle:Pp..</ref>.

Moyen Âge

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La seigneurie de Bourg-la-Reine est donnée par Louis VI le Gros (1081-1137) en Modèle:Date- aux dames de l'abbaye de Montmartre<ref name="JL">Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, volume 3.</ref>, fief qu'il avait obtenu des religieuses de l'abbaye Notre-Dame d'Yerres en échange de la terre d'Inoilliers sur la paroisse de Briis-sous-Forges, qu'il avait acquis auprès des chanoines de Notre-Dame de Paris. Les dames d'Yerres tenait cette terre soit par aumône ou par l'une des religieuses<ref>Jean-Marie Alliot, Histoire de l'abbaye des religieuses bénédictines de Notre-Dame d'Yerres, Paris, A. Picard, 1899.</ref>, abbaye de Montmartre qu'il avait fondée avec sa femme la reine Adélaïde de Savoie : elle le garde jusqu'à la Révolution, sauf de 1710 à 1736 où les dames de Montmartre sont obligées d'aliéner leur domaine par impécuniosité en faveur du duc du Maine. Cette terre a également porté le nom de Pré Hilduin suivant une charte de 1160 de Louis VII, restituant une terre sise au Pont-la-Reine<ref>Archives nationales de France, LL.1030, Modèle:N°.</ref>,<ref name="JL"/>.

Les religieuses de Montmartre firent élever l'église de Bourg-la-Reine en 1152 à l'entrée du village en venant de Paris. Ce bâtiment subit les affres du temps et des conflits et fut reconstruit en 1200<ref name="JL"/>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Thomas de Mauléon, abbé de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, devenu seigneur du Bourg-la-Reine en 1247, affranchit les habitants<ref name="P">Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En Modèle:Date-, lors de la chevauchée d’Édouard III, Bourg-la-Reine subit le pillage des soudards anglais<ref>Histoire de La ville de Poissy depuis ses origines jusqu'à nos jours, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 1360, Édouard III d'Angleterre y passe la nuit alors que son armée assiège vainement Paris<ref>Jean Froissard, Chroniques, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>. Henri II de Bourbon-Condé et Henri IV y campent.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1470, on note le passage de Louis XI et un recensement indiquant une centaine d'habitants à la même époqueModèle:Refnec.

Temps modernes

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1544-1549 le Chapitre de l'église Saint-Benoît a une rente sur « les Trois rois » à Bourg-la-Reine, 1544-1549 (d. 4) <ref>Archives nationales de France : S//893/A</ref>;

La léproserie dite de la Bulbienne, donnée par Charles IX à l'Hôtel-Dieu de Paris et située près du bourg, est détruite en 1564<ref name="P"/>.

Puis viennent des temps noirs avec des brigandages en tous genres, guerres de Religion (1562-1598) et le massacre de la Saint-Barthélemy en 1572, puis la Fronde en 1648 puis la guerre de Trente Ans, la seconde Fronde, et la terrible année 1652 avec sa crise économique, la famine et la peste.

L'église, bâtie en 1152 par les religieuses de Montmartre puis reconstruite en 1200, est ruinée, pillée et brûlée par les huguenots, en 1567 pendant les guerres de Religion<ref name="P"/>.

Il reste de cette époque troublée la harangue faite au roi Henri III par Modèle:M. pour le roi de Navarre lorsque sa femme, la reine Louise de Lorraine-Vaudémont, reçoit un mauvais traitement à Bourg-la-Reine.
En 1600, la ville obtient la permission de s'entourer de murailles, dont, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on pouvait encore voir deux portes à l'entrée et à la sortie de la ville.
En 1526, on déplore une crue de la Bièvre et en 1579 une nouvelle crue affecte son affluent la rivière de Fontenay dit aussi ruisseau de Bourg-la-Reine ou ru de la Fontaine des Moulins.

Henri IV fait bâtir une maison de campagne accompagnée d'un assez grand parc, dont il fait cadeau à Gabrielle d'Estrées. C'est dans cette maison qu'en 1722, Louis XV reçoit l'infante d'Espagne<ref name="P"/>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1709, 68 feux sont recensés et en 1745 ils sont 88 dans le dénombrement de l'Élection publié par Doisy. Le Dictionnaire Universel de France donne pour 1726 une population de 400 habitants<ref>Abbé Lebeuf, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Le fief est acquis en 1710 par Louis-Auguste de Bourbon (1670-1736), duc du Maine qui possède Sceaux aux dépens des religieuses de Montmartre, obligées d'aliéner leur domaine par suite d'impécuniosité jusqu'en 1736 à la mort de ce dernier<ref>A. Joly, Bourg-la-Reine, 1975, Modèle:P..</ref>.

Révolution française et Empire

Modèle:Référence nécessaire

Modèle:Référence nécessaire

Modèle:Référence nécessaire.

Modèle:Référence nécessaire.

L'Assemblée nationale décrète, d'après l'avis du comité de constitution, que le département de Paris est divisé en trois districts. L'un est formé par la ville de Paris, un autre à Saint-Denis et le troisième à Bourg-la-Reine. Ces deux derniers sont purement administratifs, de sorte que tous les établissements de judicature seront fixés à Paris<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série (1787 à 1799), t.XI, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, le savant Nicolas de Condorcet est incarcéré à la maison d'arrêt du bourg sous son nom d'emprunt Pierre Simon, il meurt dans la nuit.

Chef-lieu du district de Bourg-de-l'Égalité de 1790 à 1795, le village perd en 1795 la qualité de chef-lieu d'arrondissement au profit de Sceaux.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:ShermanM4A2.jpg
Le M4a3 Sherman, avec son canon de Modèle:Unité, exposé place de la Libération, en Modèle:Date-<ref group="Note">Un char de combat Sherman M4A3 75mm, tardivement baptisé, bien après sa réforme, Bourg-la-Reine pour être exposé à Bourg-la-Reine (d'abord à un angle de la rue de la Bièvre et de l'avenue du Général-Leclerc, puis à son emplacement actuel, place de la Libération), rappelle qu'historiquement un autre char baptisé Bourg-la-Reine de la Division Leclerc participa à la libération de Bourg-la-Reine le Modèle:Date- puis à celle de l'est de la France. Ce véritable char Bourg-la-Reine est quant à lui exposé route de Sarrebourg à Phalsbourg, en Moselle.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire. C'est par une ordonnance royale, signée le Modèle:Date- par Louis-Philippe, annexant à Bourg-la-Reine une partie de la pente méridionale du territoire de Bagneux, qu'apparaît le toponyme les Bas-Coquarts pour désigner ce territoire nouvellement réginaburgien, le distinguant ainsi du lieu-dit les Coquarts, resté balnéonais, dont le coteau culminant à Modèle:Unité domine au nord-ouest Bourg-la-Reine<ref>«Les Bas-Coquarts : au cœur des mémoires », BLR magazine Modèle:N°, juin-juillet-août 2019, Modèle:P..</ref>.

En 1846, la ligne de Sceaux est inaugurée. La section de Bourg-la-Reine à Orsay l'est en 1854.

Guerre franco-allemande de 1870

Lors du siège de Paris de 1870, la ville est occupée à partir du Modèle:Date- par les armées prussiennes. Modèle:Article connexe

Première Guerre mondiale

Modèle:... Charles Péguy emménage à Bourg-la-Reine en 1913<ref name="Peguy">Xavier Lenormand, Histoire des rues de Bourg-la-Reine, Modèle:P..</ref>. Il est l'une des 170 victimes réginaburgiennes de la Première Guerre mondiale.

En 1935, le boulevard du Maréchal-Joffre, déviant la circulation du centre, est percé.

Seconde Guerre mondiale

Modèle:...

Fichier:Tanks Sherman Bourg-la-Reine.jpg
Le Sherman M4a3 historiquement nommé Bourg-la-Reine, exposé à Phalsbourg.

La Seconde Guerre mondiale fait 48 morts dans la commune.

Lors des combats de la Libération de la France, la résistance locale bloque une pièce d'artillerie allemande postée au bas de l'allée d'honneur.
Un poste de secours a été installé dans la villa Hennebique, en face du parc du lycée Lakanal.
Trois résistants locaux, Paul-Henry Thilloy, René Rœckel, Jean-Roger Thorelle, sont fusillés par les Allemands. Et trois autres sont abattus : Roger Place, Marcel Babu, Georges Claude Courby.
Un autre résistant Michel Guillois (1899-1944) d'Honneur de la Police meurt en opération à Paris le Modèle:Date-, lors d'une échauffourée place de l'Opéra.

Les troupes victorieuses de Leclerc traversent la ville et l'un des chars de sa Division porte le nom de la ville de Bourg-la-Reine<ref>Le char historique Bourg-la-Reine, exposé à Phalsbourg.</ref>.

On peut d'ailleurs trouver un des sherman de la division exposé à Phalsbourg et portant l'inscription « Bourg-la-Reine ».

Historique des moyens de transport

Modèle:Référence nécessaire

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La ville était historiquement le chef-lieu du canton de Bourg-la-Reine. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Bagneux.

Bourg-la-Reine relève du tribunal d'instance d'Antony, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- (Loi NOTRe) prévoit également la création le Modèle:Date- d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc partie depuis le Modèle:Date- de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du Modèle:Date-<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.

L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :

Modèle:Article détaillé

Tendances politiques et résultats

Modèle:… Modèle:Article connexe

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Fichier:Jean Noel Chevreau1.JPG
Jean-Noël Chevreau, maire de 1991 à 2016, en octobre 2006.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

Modèle:... La ville a engagé une politique ambitieuse de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bourg-la-Reine, consultée le 27 octobre 2017.</ref>.

La création d'un agenda 21 local est l'aboutissement d'une démarche qui a associé les élus et des Réginaburgiens. À travers six orientations stratégiques et le plan d'actions « Énergie Durable », cet agenda 21 définit un vaste programme d'actions jusqu'en 2020.

Jumelages

La ville est jumelée avec<ref name="JUMEL">Modèle:Lien web.</ref> :

Par ailleurs, la commune de Bourg-la-Reine a signé en 1995 un protocole d'accord avec la commune de Yanqing en Chine<ref name="JUMEL"/>, ainsi qu'une charte de l'amitié avec la ville de Reghin de Roumanie le Modèle:Date-.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Bourg-la-Reine est situé dans l'académie de Versailles.

La ville administre trois écoles maternelles (Bas-Coquarts, Étienne-Thieulin-la-Faïencerie et Fontaine-Grelot) et trois écoles élémentaires communales (Étienne-Thieulin-la-Faïencerie, Pierre-Loti et République.

Bourg-la-Reine compte un collège public : le collège Évariste-Galois, mais pas de lycée public. Les jeunes Réginaburgiens qui poursuivent leurs études dans l’enseignement général vont surtout au lycée Lakanal à Sceaux, qui jouxte Bourg-la-Reine.

Un établissement privé d'enseignement général, Modèle:Lien comprend une école maternelle, une école élémentaire, un collège et un lycée<ref> Modèle:Lien web.</ref>, classé Modèle:11e de France (en février 2009) par le magazine L'Express<ref> Modèle:Lien web.</ref> et l'institut des jeunes sourds<ref> Modèle:Lien web.</ref>, installé dans la maison des sœurs de Notre-Dame du Calvaire.

Le Modèle:Nobr est inaugurée, au Modèle:Nobr du Maréchal-Joffre, la Faculté libre d'études politiques et en économie solidaire (FLEPES)<ref>Présentation de la faculté, sur le site de l’association Initiatives, (consulté le 30 janvier 2014).</ref>, dans un immeuble qui fut autrefois le siège social de l’entreprise Sellier-Leblanc.

Manifestations culturelles et festivités

Festival de l'humour

Depuis 1996, l'association CAEL<ref>Modèle:Site officiel.</ref> (Centre d’animation d’expression et de loisirs) organise chaque année un festival réunissant une dizaine d'humoristes<ref>Modèle:Page du festival.</ref>. Pendant une semaine, à la fin du mois de janvier, des spectacles de tous genres se déroulent à l'Agoreine, le théâtre municipal<ref>Modèle:Site de Bourg-la-Reine.</ref>.

Santé

Proche de la limite communale avec Cachan, la clinique Ambroise-Paré au 2, rue Léon-Bloy, qui avait été ouverte en 1964, est fermée depuis 2016<ref>Modèle:Article.</ref>. Bourg-la-Reine est proche de deux hôpitaux importants qui sont l’hôpital privé d'Antony et le centre hospitalier universitaire (CHU) hôpital Antoine-Béclère à Clamart.

Sports

La commune possède un stade, trois gymnases (Bas-Coquarts, Faïencerie et Carnot) et une salle d'armes. Une association sportive très développée (ASBR) propose la pratique de nombreux sports : tennis, football (masculin et féminin), escrime, handballModèle:Etc. D'autres associations (EBR pour le basket-ball, les Dauphins pour la natation) complètent l'éventail offert.

Les championnats de France 2016 de fleuret senior se déroulent à Bourg-la-Reine, les 7 et 8 mai, au gymnase des Bas-Coquarts<ref>Modèle:Site officiel.</ref>.

Médias

Modèle:…

Cultes

Les Réginaburgiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

Culte catholique

Modèle:Article connexe Depuis janvier 2010, la commune de Bourg-la-Reine fait partie du doyenné de la Pointe Sud, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Au sein de ce doyenné, les deux lieux de culte catholique relèvent des deux paroisses de Montrouge<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

  • paroisse Saint-Gilles<ref>

Modèle:Lien web.</ref> : l'église Saint-Gilles Modèle:2e du nom, de la première il ne reste qu'une colonne posée sur la place Condorcet.

  • paroisse La Pentecôte de Port-Galand<ref name="Site du doyenné Bagneux-Blagis. Paroisse St Stanislas">

Modèle:Lien web.</ref> : l'église « La Pentecôte de Port-Galand ».

Culte protestant

Le temple protestant de Bourg-la-Reine est un lieu de culte luthérien rattaché à l'Église protestante unie de France<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Il est fondé durant le Second Empire par l'arrière-grand-père de Françoise Dolto<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Bourg-la-Reine au 1 271e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, 25,1 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="I">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

Modèle:…

Entreprises et commerces

Bourg-la-Reine dispose d'un village artisanal, situé près du cimetière. En mars 2009, le village regroupe quinze artisans.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les briqueteries Arsène Lafontaine y avaient leur siège social au no 11 de l'avenue du Petit-Chambord. Elles produisaient dans leur usine de l'Haÿ-les-Roses Modèle:Unité de briques<ref>Papier à lettres à entête des briqueteries, visible au musée d'Antony, situé à la Maison des Arts d'Antony.</ref>.

En 2017, quatre supermarchés (aux enseignes Carrefour Market, Franprix, Intermarché et Monoprix) sont installés sur le territoire de la commune, ainsi que de nombreux commerces familiaux, d'un point presse et de la librairie Agora. Une deuxième librairie, L'infinie comédie, a été ouverte en 2019 à la place de l'ancien Franprix fermé en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Saut

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune comprend plusieurs monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> :

Édifices

Fichier:Bourg-la-Reine (l'église Saint-Gilles 1).JPG
L'église Saint-Gilles.
  • Un décret du Modèle:Date- autorise la construction d'une église sur la place du Champ-de-Mars<ref name="Rues46">Xavier Lenormand, Histoire des rues de Bourg-la-Reine, Modèle:P..</ref>, actuelle place Condorcet.
    Cette église est finalement construite voie du Chemin-de-Chevilly, actuellement 6, boulevard Carnot, sur un terrain appartenant à Modèle:M. et Modèle:Mme, par l'architecte départemental Molinar de 1835 à 1837<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="Rues46"/>. La bénédiction a lieu le Modèle:Date-, l'abbé Duverdier étant curé<ref name="Rues46"/>.
    Le projet d'agrandissement est adopté le Modèle:Date- et les travaux dureront de 1893 à 1897<ref name="Rues46"/>. L'église prend sa forme de croix latine avec transept à droite et à gauche, un chœur profond et une double sacristie. La construction du nouveau presbytère est décidée par le conseil municipal en 1853, il sera agrandi aux frais des paroissiens et réalisé par l'architecte André David<ref name="Rues46"/>. L'église est orientée nord-sud et non pas est-ouest comme traditionnellement. Elle renferme un certain nombre de tableaux aujourd’hui classés en tant qu'objets à l'inventaire des monuments historiques<ref>

Modèle:Lien web.</ref>, un orgue de trente jeux a été installé pendant des travaux de rénovation en 2014.

Modèle:Article détaillé

  • Église de la Pentecôte, située à Bourg-la-Reine, en limite de Bagneux.
Fichier:Bourg-la-Reine (le temple protestant).jpg
Le temple de l'église luthérienne.
Fichier:Hennebique houseblr.jpg
La villa Hennebique.
  • Villa Hennebique :
    Inscrite en 1972 à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, la villa de François Hennebique, inventeur du béton armé, est construite de 1901 à 1904 en surplomb de la ligne de Sceaux, le long de l'avenue du Lycée-Lakanal.
    Cette maison familiale possède une architecture unique, véritable vitrine des possibilités novatrices du béton armé : terrasse en encorbellement, tour-minaret de Modèle:Unité de hauteur faisant office de château d'eau destiné à l'arrosage par gravité des serres et des jardins suspendus de la villa, portées importantes sans piliers, porte-à-faux, différences de niveaux et saillies illustrent à merveille la souplesse du matériau<ref>

Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Jean-Pierre Lyonnet et Christine Desmoulin, Villas modernes, éditions alternatives, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Modèle:Article détaillé

Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:Référence nécessaire

Modèle:Lien web.</ref> de 2000 à 2012, avant le transfert de la collection dans la maison Dalpayrat.
Le jardin est ouvert au public.

  • Maison de Pierre-Adrien Dalpayrat, à l'architecture d'inspiration normande, décorée de faïences, au 43, avenue du Général-Leclerc.
    Elle est l'ancienne demeure familiale de Pierre-Adrien Dalpayrat de 1895 à 1907<ref>Jean-Noël Chevreau, « Passé, présent, futur : tout se conjugue », Bourg-la-Reine Magazine, Modèle:N°, octobre 2012, Modèle:P..</ref>.
    Une salle spécialement aménagée en musée y présente depuis 2012 la Collection Dalpayrat de près de 120 pièces de céramique constituée depuis quelques années par la Ville de Bourg-la-Reine<ref>Philippe Ancelin, « Un nouveau lieu pour la collection Dalpayrat », Bourg-la-Reine Magazine Modèle:N°, septembre 2012, Modèle:P..</ref>,<ref>Autrefois abritée dans des vitrines à l'hôtel de ville de Bourg-la-Reine, puis de 2000 à 2012 à la villa Saint-Cyr et enfin depuis 2012 à la Maison Dalpayrat, la collection est visible par le public un samedi par mois, ou en certaines occasions (par exemple, les Journées européennes du patrimoine), ou sur rendez-vous pour les groupes. Il convient de se renseigner auprès du service « Culture et Patrimoine » de la mairie.</ref>.
  • Institut Notre-Dame, établissement catholique d’enseignement (école maternelle et primaire, collège et lycée) occupe au sein du clos Saint-Cyr un bâtiment construit en 1936, surélevé d'un étage après 1945 et agrandi en 1962. D’autres transformations, agrandissements et constructions de bâtiments ont été réalisés ultérieurement<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Statuaire

Faïenceries

Modèle:Article détaillé Les faïenceries ont occupé une place importante au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Bourg-la-Reine, notamment la faïencerie Jacques et Jullien, installée en 1773 et active jusqu'en 1805 ; la faïencerie Jean-Charles Auboin; la faïencerie Pierre-Claude Poussin, dite faïencerie no 2 ; la faïencerie Louis-François Laurin ; la faïencerie Pierre-Adrien Dalpayrat. Des fouilles effectuées en 1998-1999<ref> Modèle:Lien web.</ref> ont permis de localiser quatre faïenceries du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les faïenceries de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la première faïencerie royale du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} et de situer la première faïencerie de Jacques et Jullien.

Cimetière

Modèle:Article détaillé Le cimetière a été établi en 1820<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et agrandi en 1880. Quelques célébrités non réginaburgiennes y reposent, notamment Hortense Allart de Méritens, Léon Bloy<ref name="Rues35">Xavier Lenormand, Histoire des rues de Bourg-la-Reine, Modèle:P..</ref>, la famille Dupont Couet<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, le maréchal Forey<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, la famille Angot<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, la famille Bon<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, la famille Demmler<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, la famille Hennebique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Modèle:Saut

Bourg-la-Reine dans les arts et la culture

  • Jean-Charles-Joseph Rémond (1795-1875) a peint Prairie à Bourg la Reine, huile sur toile (vers 1840).
  • Maurice Utrillo (1883-1955) a peint quelques œuvres montrant des vues de Bourg-la-Reine, par exemple : Maison de santé du docteur Marteau à Bourg-la-Reine (1923), Bourg-la-Reine sous la neige (plusieurs versions), Maison de l'infante d'Espagne à Bourg-la-ReineModèle:Etc.
  • Dans Le Testament, François Villon écrit au sujet de son passage à Bourg-la-Reine en 1455 où il fit franches repues en compagnie de l'abbesse de l'abbaye de Port-Royal, Huguette du Hamel :

<poem>

Item, donne à Perrot Girard
Barbier, juré du Bourg-la-Royne
Deux bassins et un coquemard
Puis qu'à gaigner mect telle peine
Des ans y a demi douzaine
Qu'en son hostel, de cochons gras
M'apastela une sepmaine;
Tesmoing l'abesse de Pourras

</poem>Alain Fournier a fait ses manœuvres militaires à Bourg-la-Reine, selon ses Lettres à sa famille (13 décembre 1907, lettre à ses parents).

<poem>

Après-midi au parc de Sceaux
Dans l'allée tout au bord du Grand Canal
À deux pas de Lakanal
[…]:
Tu étais encore lycéenne
Chez les sœurs à Bourg-La-Reine
Hauts-de-Seine

</poem>

Bourg-la-Reine et le cinéma

Trois cinémas ont existé à Bourg-la-Reine, Le Mignon au Modèle:Nobr, L'Électrique qui disparut lors de la percée du boulevard Joffre et se trouvait au 55 (actuellement Monoprix) et le plus connu le Régina au Modèle:Nobr<ref group="Note">|Le nom Régina fut proposé par Édith Arnold alors préparatrice à la pharmacie et plus tard ouvreuse dans ce cinéma où elle épousa Fabien Delon le directeur. Ils sont les parents de l'acteur Alain Delon|.</ref> ,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Des scènes du film moyen métrage français La Carrière de Suzanne, deuxième volet, sorti en 1963, du cycle des Six contes moraux réalisé par le cinéaste de la Nouvelle Vague Éric Rohmer se déroulent selon l'intrigue à Bourg-la-Reine. Une partie du tournage a effectivement eu lieu dans la commune ; ainsi des séquences montrent ce qui semble être la villa des Troènes sise Modèle:Nobr (la maison du personnage Guillaume Peuch-Drumond)<ref group="Note">La villa des Troènes est toujours existante, cette vaste maison bourgeoise a été le domicile du colonel Candelot jusqu'à sa mort en 1920.</ref>, un quai de la gare de Bourg-la-Reine (quand le personnage Bertrand, le narrateur, rentre à Paris), une rame de la ligne de Sceaux circulant près de celle-ci et une vue de l'ouest de Bourg-la-Reine, en direction de Bagneux, prise depuis la voiture d'une rame.

Bourg-la-Reine et la botanique

Un des cultivars d’Agastache mexicana, une plante herbacée cultivée comme plante ornementale, aromatique et condimentaire est l’Agastache mexicana 'Bourg-la-Reine', qui existe en différentes teintes (rose, violet ou jaune).

Personnalités liées à la commune

Tombes dans un cimetière.
La tombe de Gabriel Galois et le cénotaphe d’Évariste.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

Sources primaires

  • Bibliothèque nationale de France :
    • Cote : Français 18758. Ancienne cote : Séguier-Coislin. Saint-Germain français 332. « Recueil de plusieurs tiltres, papiers et enseignemens consernans les gens de mainmorte, [principalement] de la ville, fauxbourgs et eslection de Paris. » Quelques actes royaux, inventaires de pièces, déclarations, nombreuses suppliques. (1127-1644). Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Papier.I et 638 feuillets.322 × Modèle:Unité. Reliure parchemin. Manuscrit en français : (abbaye de Montmartre fol.244) ; (église de Bourg-la-Reine, fol.563). -->
  • Archives nationales de France :
    • Série T//1629. Procès verbaux d'inventaires de l'an II à IV. - T//1493/10 :pièces particulières au district de Bourg-l'Égalité; lettres des électeurs du district : procès-verbaux de nominations et élections; épurement des agents nationaux: renseignements sur les citoyens qui peuvent dignement remplir les fonctions publiques; tableaux des prisonniers (1791-1795).

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Insee

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Autres sources

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