Cahon
Modèle:Infobox Commune de France
Cahon est une commune rurale française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis le Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Située à une altitude moyenne de 15 mètres, la commune de Cahon, regroupée avec Gouy, est proche des communes de Saigneville, Miannay, Quesnoy-le-Montant, Cambron et Mons-Boubert. La Trie passe à Cahon avant de rejoindre la Somme.
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
La plage la plus proche est la plage du Crotoy<ref>Modèle:Lien web.</ref>, distante de Modèle:Unité.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Localisation
Risques naturels
En Modèle:Date-, la commune a été victime d'inondations, coulées de boue et mouvements de terrains. En Modèle:Date-, elle a également connu des inondations et coulées de boue<ref>Lire l'archive.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Cahon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), forêts (32,8 %), prairies (15,4 %), zones urbanisées (3,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Garnier cite dans son Dictionnaire topographique de la Somme, les différentes graphies du village de Cahon, tirées des auteurs suivants :
Dathon 921 (Dom Grenier, moine historien de l'abbaye de Corbie, probable cacographie pour *Cathon) ; Cahom 1207 (Richard évêque d'Amiens et Cocheris, sans prénom pour ce dernier) ; Cahon 1207 (Thomas de Saint Valery) ; Kahon 1243 (Dom Grenier) ; Cahon, forme constante du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (pouillé du diocèse 1301, inscription sur une cloche d'église 1639, Notre-Dame-du Fer 1710, carte de Cassini 1757) ; Cahons Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Doisy 1753, Expilly 1763, De Vauchelles 1778).
René Debrie<ref>René Debrie, Prononciation et étymologie des noms de lieux habités de la Somme, Eklitra 39, Archives départementales de la Somme, Amiens 1986</ref> s'est contenté de relever les étymologies proposées par divers spécialistes de l'onomastique. En ce qui concerne Cahon, il n'a relevé que deux auteurs : Albert Dauzat<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 129.</ref> et François de Beaurepaire, qui partagent la même analyse sur l'étymologie de Cahon.
Il s'agit du type toponymique Catumagos qu'ils traduisent par catu- (combat) et magos (champs, puis marché), mots de la langue gauloise. Sorte de champs catalauniques, lieux de combats. Il explique aussi Caen et Cahan<ref>Xavier Delamarre, Notes d’onomastique gauloise, Études celtiques, Année 2014, 40, pp. 41-52</ref>.
Le nom du hameau Gouy, attesté sous les formes Goy en 1185 ; Ghui en 1340; Gouy en 1340 ; Goui en 1733<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 429 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>, est la forme normanno-picarde du type toponymique gallo-roman Gaudiacum à l'origine des Modèle:Page h', Modèle:Page h', Modèle:Page h', etc.
Histoire
Situé sur la rive gauche de la Trie, le village, suivant dom Grenier, appartenait primitivement en totalité à l'abbaye de Saint-Valery. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la terre de Cahon et de Gouy appartenait à la famille de Saint-Blimont (notes de monsieur de Bussy).
Cahon, village du Vimeu, entre Cambron et Saigneville, a appartenu en totalité à l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme. Petit-Cahon est alors une ferme touchant à Cahon.
Seconde Guerre mondiale
Le Modèle:Date-, au cours de la bataille d'Abbeville, trois aviateurs s'écrasent dans un bois, en direction de Cambron, abattus par la DCA allemande. Un hommage leur est rendu sur le site.
Le Modèle:Date-, trois résistants sont exécutés d'une balle dans la tête par les Allemands, dans ce même bois. Un monument rappelle les faits.
Le Modèle:Date-, un Halifax, en mission de bombardement sur la Ruhr, s'écrase à Cahon. Un des membres de l'équipage perd la vie, les autres sont récupérés par la population<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Politique environnementale
En novembre 2019, le village obtient le prix de la première participation et les félicitations du jury au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Cahonnais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est associée avec celle de Miannay (et son hameau Lambercourt) au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal.
Économie
Modèle:... La commune est incluse dans le territoire d'appellation d'origine contrôlée pour les moutons prés salés de la baie de Somme.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint Pierre-ès-Liens de Cahon, à clocher-mur : elle comporte des croix en silex taillés sur la façade du clocher<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Croix en tuf dans le nouveau cimetière
Elle fait partie de l'ensemble des croix médiévales en tuf du Vimeu. - Monument aux trois martyrs de la résistance
Entre Cambron et Cahon, au bout d'une allée du bois Riquier, Roger et Edmond Baudère, Turenne Delaporte sont exécutés le Modèle:Nobr, d'une balle dans la tête par les nazis<ref>Gérard Devismes, Histoires insolites de Picardie maritime, La Vague verte, 2008, Modèle:P.</ref>. - L'hommage aux aviateurs abattus le 29 mai 1940
Près de l'endroit où les résistants ont été exécutés, l'emplacement où l'avion s'est écrasé est matérialisé par une épitaphe rappelant les faits.
-
L'église de Cahon.
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Hommage aux morts pour la patrie.
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Croix de tuf du nouveau cimetière.
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Hommage aux résistants abattus le 31 juillet 1944.
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Le village a subi la bataille d'Abbeville.
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Hommage aux aviateurs abattus le 29 mai 1940.
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La Trie à Cahon, où se plait le cirse maraîcher.
Personnalités liées à la commune
- Famille de Cahon<ref>Louis-Eugène de la Gorgue-Rosny , indique, page 298 du tome 1 de son ouvrage
- "Recherches généalogiques", toute une liste des membres de la famille Cahon, originaire du Vimeu (commune de Cahon-Gouy), Cahon-en-Vimeu</ref> :
- Charte de Jean de Cahon, chevalier, de 1244, où il est mentionné le petit moulin de Cahon (dom Grenier). -
- Renier de Cahon et Béatrix, sa femme vendent à l'abbaye d'Épagne la moitié d'un four à Abbeville, dans le faubourg de Rouvroy en 1255. -
- Jacques tient un fief à Ponches vers 1300 (Arch. d'Abbeville). -
- Jean de Caon, bailli de Rue, est cité en juin 1282 (dom Grenier). -
- Eve de Caon, demeurant à Abbeville, 1340 (Coeuil. de Saint-Pierre d'Abbeville). -
- Jean Caon tient un fief en censives, du fief du Bos-Raoul, à Airaines en 1380. (Vu).-
- Cordelier et Pierre de Cahon, écuyers sous Messire Guille, Modèle:Sgr de Saveuses, à Hesdin en 1380 (Ms. de la Bibl. roy).-
- Nicolas, échevin d'Abbeville, 1419, 1421 etc.
- Jean, procureur de Michel Courtois, homme lige d'Achery, signe la coutume d'Achery en 1507.
- Maheu de Cahon d'Allery paraît à l'arrière-ban en 1557, pour un fief à Allery. -
- Françoise est femme de Nicolas Danze], écuyer, seigneur de Saint-Marc en 1576.-
- Jacques est seigneur de Beaufort, 1667. (Vu).-
- Rault de Cahon, demeurant à Abbeville en 1569, allié à Marie Aliamet, d'où Wulfranc, fils aîné, échevin d'Abbeville en 1583, père de Jean, capitaine du quartier d'Hocquet, à Abbeville en 1608, allié à Marguerite du Val, d'où Vulfranc et un autre fils, père de François. Ledit Vulfranc, bourgeois d'Abbeville, allié en 1647 à Catherine de Bernay, veuve en 1665 et 1698, d'où Jean, bourgeois d'Abbeville, établi son testament en 1687. Ses armes furent insérées à l'armorial général en 1696, « d'azur à une bande d'argent, au lion d'or brochant sur le tout ». Il fut père de Geneviève, qui vend sa maison en 1717.-
- Jean de Cahon, ancien receveur de Saint-Vulfranc vers 1700, a pour légataires Charles de Sainte-Aldegonde, écuyer, seigneur de Noircarme, et Philippe Nacart, seigneur de Hodicq.
Héraldique
Les armes de Jean de Cahon sont insérées à l'armorial général de France en 1696 : « d'azur à une bande d'argent, au lion d'or brochant sur le tout »<ref>Les armes de Cahon, sont publiées dans l'armorial d'Artois et de Picardie d'André Borel d'Hauterive, Modèle:N° - page 100. et dans le tome 2 de l'armorial général de France - Charles Dozier, 1866.</ref>.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Somme
- Liste d'églises françaises à clocher-mur
- Gares (fermées) : Gouy-Cahon et Cahon