Saint-Sauflieu
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Sauflieu est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Le village de Saint-Sauflieu est situé à moins de dix kilomètres d’Amiens, au bord du plateau du Sud-Amiénois, dominant une vallée sèche qui débouche sur la vallée de la Selle, affluent de la Somme.
Communes limitrophes
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauflieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,5 %), zones urbanisées (11,1 %), forêts (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sessionis locus… (D. Grenier) ; Siccus locus… (De Court) ; Sexoldium (1066) ; Sessolicium (1105) ; Sessolliu (1144-1145-1146) ; Sesolliu (1146) ; Sessouliu (1146) ; Sissoliu (1147) ; Sessonliu (1150) ; Sessoleium (1165) ; Sessolium (1165) ; Sessollium (12..) ; Sescolli (1174) ; Sessoulieu (1270) ; Sessorlii (1197) ; Sessoilliu (1211) ; Sessoiliu (1211-1216) ; Sessolieu (1215) ; Sessollieu (1215-1235) ; Sainsoleu (1251) ; Soissonleu (1262) ; Sessaulieu (1248) ; Sesseaulieu (1271) ; Sesouliu (12..) ; Sain Saulflieu (1293) ; Sieussaulieu (1301) ; Sanctus Saflieu (1324) ; Saint Saufleu (1327) ; Sanctus Salvus locus (1331) ; Sissaulieu (1331) ; S. Saufliu (1337) ; S. Saulier (13..) ; S. Salien (13..) ; S. Saulien ; S. Sauflieu (1324) ; S. Saulieu (1352) ; Saulié (1425) ; Saint Sanlieu (1554) ; Saint Sollieu (1640) ; Saint Saoullieu (1648) ; S. Solieu (1657) ; Sainsaulieu (1730) ; Sansaulieu (1733) ; S. Sauslieu (1790) ; S. Sauf-lieu (1775)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 287 (lire en ligne sur DicoTopo) [hhttps://dicotopo.cths.fr/places/P97010874].</ref>.
Selon l'état actuel des connaissances, aucun saint du nom de Sauflieu n'a existé. Pourtant dès 1293, le lieu est désigné sous le nom de Saint-Sauflieu. On trouve précédemment Sainsolu (Sinsouillu, Souillu ou Souliu en picard), en 1251<ref name="armorial 3424">Modèle:Lien web.</ref>.
C'est une fausse interprétation du nom Sexoldium en 1066, devenu Sessoliu en 1144, issu du nom d'homme germanique Saisoaldus et du suffixe bas latin locus (« lieu monastére »)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Roger Agache pense que le toponyme « Saint-Sauflieu » provient de Saxonum Locus et indiquerait la présence d’un camp de Saxons auxiliaires de l’armée romaine et confirmerait l'implantation massive de fédérés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Antiquité
Immédiatement à l’ouest de la localité subsiste le tracé de la chaussée Brunehaut, ancienne voie gallo-romaine reliant Caesaromagus (Beauvais) et Samarobriva (Amiens). Des vestiges de constructions gallo-romaines ont été repérés au nord-est du village par Roger Agache par prospection aérienne.
Moyen Âge
Saint-Sauflieu fut, au Moyen Âge, le siège d'une seigneurie. La famille de Saint-Saulieu ou Saint-Sauflieu est connu depuis 1145 avec Drogon puis Adam de Saint-Saulieu. Simon de Saint-Saulieu prit part à la Troisième croisade. En 1464, Jean de Saint-Saulieu, chevalier, vendit la seigneurie de Saint-Sauflieu à Guillaume Lejosne de Contay<ref name="armorial 3424" />.
Époque moderne
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Sauflieu était le plus gros village du Sud–Amiénois (actuels cantons de Boves, Conty et Ailly-sur-Noye). Avec 1 100 habitants en 1698, Saint-Sauflieu devançait largement Lœuilly (900 Modèle:Hab.), Ailly-sur-Noye (800), Sains (759), Boves (684), Sourdon ou Rogy (500). Modèle:Référence nécessaire
En dépit du déficit démographique connu par la plupart des villages de la région, tant du fait de la disette et des épidémies générales dans le nord de la France en 1709-1711 que du fait d’une autre crise, moins connueModèle:Référence nécessaire, caractérisant les années 1718-1719, Saint-Sauflieu, qui n’avait plus que 812 habitants en 1724, gardait cependant la première place qu'il allait conserver au moins jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
La seule culture des céréales ne pouvait suffire à une telle population, il fallait d’autres ressources pour les habitants de Saint-Sauflieu. C’est ainsi qu’ils étaient commerçants itinérants, en particulier ferrailleurs. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les deux tiers des hommes actifs étaient « ferailliers », les autres activités (agricoles, artisanales et commerciales) se partageant le dernier tiers d’actifs. Vers la fin du siècle, il y eut une forte diminution du nombre des ferrailleurs liée à une diversification des activités artisanales au village et à l’apparition de commerçants itinérants (marchands de crin, de tabac, de poteries, de poissons - en particulier de morues et de harengs). Quant aux épouses, elles se faisaient rétribuer comme nourrices, prêtant leur « mamelle mercenaire » (suivant l’expression d’Emmanuel Le Roy Ladurie) aux bébés de « bourgeois » de Paris et Amiens (qui pouvaient être de simples artisans) ou provenant d’institutions charitables comme l’hospice des Enfants Trouvés de Paris (fondé en 1674 dans l’actuel {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} arr.) ou l’hôpital général d’Amiens. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Sauflieu se trouvait en effet au bord du chemin royal de Paris à Boulogne.
Époque contemporaine
Chef-lieu de canton en l'an VII, Saint-Sauflieu fut par la suite rétrogradée pour être incluse dans les cantons de Sains puis de Boves. D’une étendue de Modèle:Unité, la commune compte un maximum de Modèle:Unité en 1836, Modèle:Unité en 1869, mais elle est dépassée par Boves qui a l'avantage d'être desservie par la ligne de chemin de fer de Paris à Amiens inaugurée en 1847. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les habitants de Saint-Sauflieu, comme ceux de beaucoup d’autres villages de l’Amiénois, travaillent pour les manufactures d'Amiens, tissant et coupant le velours, qui sera ensuite teint dans les ateliers de Saint-Leu (quartier d'Amiens). Une briqueterie située au nord du village donne alors aussi du travail à une partie des habitants de Saint-Sauflieu.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Denis.
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Saint-Denis, le clocher.
-
Chevet de Saint-Denis.
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Monument aux morts.
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Aire de jeux.
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École.
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Calvaire.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Personnalités liées à la commune
Les villages de Grattepanche et Saint-Sauflieu sont cités à plusieurs reprises par Jules Verne dans son roman « Le Chemin de France »<ref>Le Chemin de France</ref>.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Saint-Sauflieu sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Sauflieu sur le site de l'Insee
Bibliographie
- Nathalie Boulfroy-Demarcy, Saint-Sauflieu : village picard, éd. la Vague Verte (Woignarue), 101 p., 2001.
- François-Charles Grévin, Saint-Sauflieu - Relevé chronologique des Actes de Sépulture : 1680-1792, éd. Cercle Généalogique de Picardie (Amiens), 224 p., 1997.
- Société des Antiquaires de Picardie, Dictionnaire Historique et Archéologique de Picardie, Paris, éd. Picard, 1909.