Saint-Jory-las-Bloux
Modèle:Voir homonymes Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Jory-las-Bloux (nom officiel), très souvent orthographiée Saint-Jory-Lasbloux, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune de Saint-Jory-las-Bloux (nom officiel<ref>Code géographique de Saint-Jory-las-Bloux sur le site de l'Insee, consulté le 19 décembre 2014.</ref>), très souvent orthographiée Saint-Jory-Lasbloux<ref>Saint-Jory-Lasbloux (24160) sur le site du Figaro, consulté le 19 décembre 2014.</ref>, s'étend sur Modèle:Unité, dans le quart nord-est du département de la Dordogne, dans le nord du Périgord central. Elle est traversée du nord au sud par l'Isle, le principal affluent de la Dordogne. Au sud-ouest, la Glane, modeste affluent de l'Isle par la longueur (environ Modèle:Unité) mais de débit important, alimente en eau potable onze communes par le captage d'une partie de ses eaux au niveau de sa résurgence<ref>Pierre-Manuel Réault, Périgord vert : la source de Glane polluée sur Sud Ouest du 27 janvier 2012, consulté le 4 août 2013.</ref>. C'est la partie aérienne d'une rivière souterraine explorée pour la première fois en 1977 et dont trois kilomètres de son parcours ont été reconnus dans les années 1980<ref>Hervé Chassain, « Plongée en eau douce », Sud Ouest édition Dordogne, 29 mai 2018, Modèle:P..</ref>.
Domaine de la truffe et autrefois terroir de vignobles réputés, le territoire communal associe paysages verdoyants, sources et plateaux calcaires. Il est desservi par les routes départementales 73, 73E et 76.
Établi sur une hauteur en rive gauche de l'Isle, le bourg de Saint-Jory-las-Bloux se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au sud-sud-est de Thiviers et autant à l'ouest-nord-ouest d'Excideuil.
Communes limitrophes
Saint-Jory-las-Bloux est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Sulpice-d'Excideuil au nord-est sur environ Modèle:Unité.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Jory-las-Bloux est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est dans le causse de Savignac, qui, avec le causse de Cubjac et le causse de Thenon, forme un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ Modèle:Unité N-S et Modèle:Unité O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l1, date de l'Hettangien inférieur, une alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Thiviers » et « Modèle:N° - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud, là où l'Isle quitte la commune et entre sur celle de Coulaures, et 242<ref name="Cassini"/> ou Modèle:Unité<ref group=Note>Deux données contradictoires selon le Géoportail : Modèle:Unité sur la carte et 242 pour la boîte « Communes ».</ref> au nord-est, presque en limite de la commune de Corgnac-sur-l'Isle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Isle, le Ravillou, la Glane et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Isle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne Modèle:Incise en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord au sud-est sur plus de quatre kilomètres.
Modeste affluent de l'Isle par sa longueur (environ Modèle:Nobr), la Glane, issue d'une résurgence, présente un débit important qui permet d'alimenter en eau potable plusieurs communes.
Le Ravillou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans la Loue en rive droite, en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il borde très marginalement le territoire communal au nord-est sur environ Modèle:Nobr, face à Saint-Sulpice-d'Excideuil.
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L'Isle en amont du pont situé entre Leymonie et les Maisons.
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L'Isle en amont du pont de Taboury.
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La Glane en amont du pont de la route de Leymonie.
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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jory-las-Bloux.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/> |
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en Modèle:Date- et se situe à la fois dans sa « zone tampon » et dans sa « zone de transition »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note.
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, une ZNIEFF est recensée sur la commune d'après l'INPN<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : il s'agit d'une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>, le « causse de Savignac », zone calcaire boisée qui concerne les coteaux en rive droite de l'Isle, sur huit communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au sud-ouest jusqu'à Négrondes au nord, et notamment ceux au sud-ouest de la commune s'étendant sur plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail, consulté le Modèle:Date-.</ref>. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata)<ref>Modèle:Pdf Causse de Savignac (Identifiant national 720008220), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jory-las-Bloux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), prairies (16,4 %), terres arables (8,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Site remarquable
Sur trois hectares, la partie ouest du village de Saint-Jory-las-Bloux englobant le château, l'église, ainsi que leurs abords, est un site inscrit depuis 1944 pour son côté pittoresque<ref>Modèle:Pdf Château, église et leurs abords sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 4 août 2013.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Jory-las-Bloux proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Jory-las-Bloux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et le Ravillou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999 et 2007<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Saint-Jory-las-Bloux est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 36 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Jory est une variante occitane de Georges<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le nom de la commune se réfère donc à saint Georges, martyr chrétien du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. La seconde partie du nom pourrait désigner une colline<ref name=lieux/>.
En occitan limousin<ref>Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, la commune se nomme Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Jòri las Blos sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.</ref>.
Histoire
À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Saint Jory est l'une des vingt-cinq paroisses dépendant de l'archiprêtré de Thiviers<ref>Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
La première mention écrite connue du lieu apparaît au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et concerne son église romane : Sanctus Georgius de las Blos<ref name=lieux/>.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Jorry<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
Le Modèle:Date-, lors d'un accrochage avec des miliciens et des GMR, deux maquisards meurent sur la commune ; deux autres, blessés, sont torturés à Thiviers par la milice qui les fusille ensuite ; un cinquième meurt de ses blessures quatre jours après à la cité sanitaire de Clairvivre<ref>Modèle:Pdf 70ème anniversaire de la Seconde Guerre Mondiale 1944-2014 17 mai 1944 - Commune de Saint-Jory-Las-Bloux - « Bost-Laporte » sur le site de la préfecture de la Dordogne, consulté le 19 décembre 2014.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Saint-Jory-las-Bloux a, dès 1790, été rattachée au canton d'Excideuil qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton d'Excideuil est rattaché à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-Auvézère.
En 2017, Saint-Jory-las-Bloux est rattachée à l'arrondissement de Nontron<ref name=Communes>Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Anciens et nouveaux arrondissements au Modèle:1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.</ref>.
Intercommunalité
Fin 2003, Saint-Jory-las-Bloux intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le Modèle:Date- et ses communes Modèle:Incise sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
En 2014, Corgnac-sur-l'Isle, Eyzerac, Saint-Germain-des-Prés et Saint-Jory-las-Bloux sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) au niveau des classes de primaire.
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Jory-las-Bloux relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Lasblouxjoriens<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Jory-las-Bloux (24429) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 12 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 42,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,7 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte vingt-cinq établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, six dans la construction, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Chiffres clés - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 2 septembre 2015.</ref>.
Au Modèle:Date-, la commune compte dix-neuf établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont cinq au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et trois dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Jory-las-Bloux (24429) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 12 janvier 2019.</ref>.
Entreprises
Dans le secteur industriel, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Bernier Frères » implantée à Saint-Jory-las-Bloux se classe en Modèle:15e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« Industrie », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>. En 2021, l'entreprise devenue Groupe Bernier est capable de produire Modèle:Nombre dans l'année et emploie sur quatorze sites en France Modèle:Nombre, dont 86 à Saint-Jory-las-Bloux<ref>Hervé Chassain, « Les cercueils Bernier en pleine mue », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Georges du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, inscrite en 1961 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 4 août 2013.</ref>, ses trésors dont sa pietà d'époque Renaissance<ref>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Une litre funéraire armoriée ceint le chœur sur trois côtés.
- Château attenant à l'église, mêlant des éléments du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
}}, sur des bases remontant au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Dans son roman Le Moulin du Frau écrit en 1891, Eugène Le Roy se sert du château de Saint-Jory-las-Bloux comme modèle pour le « château de Puygolfier »<ref name=lieux/>.
- Château de Laubertie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- L'ancienne voie de chemin de fer (ligne de Thiviers à Saint-Aulaire) est utilisée l'été par un vélorail entre Corgnac-sur-l'Isle et Saint-Andrieux (commune de Saint-Germain-des-Prés)<ref>Corgnac - Saint-Andrieux sur le site de la Fédération des vélos-rail de France, consulté le 23 décembre 2014.</ref>.
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L'église Saint-Georges. -
Le chœur de l'église.
-
Le château de Saint-Jory-las-Bloux. -
Le château de Laubertie. -
Pont de l'ancienne voie de chemin de fer.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes