Édouard Lalo

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Modèle:Infobox Musique classique (personnalité)

Édouard Victor Antoine Lalo, né le Modèle:Date- à Lille et mort le Modèle:Date- à Paris [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e]], est un compositeur français.

Biographie

Édouard Lalo naît à Lille<ref>Au no 10 de la rue des Tours.</ref> le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Honegger">Modèle:Ouvrage</ref>

En 1833, il entre au conservatoire de Lille où il apprend le violon (peut-être aussi le violoncelle), sous la direction des professeurs Müller et Baumann. C'est à Paris, en 1839, qu'il poursuit ses études musicales, contre la volonté de son père. Ses professeurs de violon sont alors Pierre Baillot puis François-Antoine Habeneck. En 1843, le pianiste Julius Schulhoff l'initie à la composition. Il se perfectionne au contact de Joseph-Eugène Crèvecœur (deuxième grand prix de Rome). Ses premières compositions connues, des chants accompagnés au piano, datent de 1848, année durant laquelle il soumet deux partitions à Hector Berlioz. Il se lie d’amitié avec le violoniste Jules Armingaud (1820-1900) Modèle:Incise et avec le violoniste et compositeur Pablo de Sarasate. Au nombre de ses amis on compte également les peintres Maurice Courant et Auguste Delacroix<ref>Qu'il ne faut pas confondre, comme le voulut Pierre Lalo, avec l'illustre Eugène Delacroix.</ref>.

Lalo n'entra jamais au Conservatoire de Paris, ni comme élève, ni comme professeur. Il y participe seulement à deux jurys de concours en 1876. Bien qu'admirant l'orchestre wagnérien, Lalo s’astreint à suivre sa propre personnalité. Il bénéficie à plusieurs reprises de l'appui de Charles Gounod qui appréciait ses musiques. Il fut l'alto, puis le second violon du Quatuor Armengaud à partir de la fondation de celui-ci en 1856.

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Édouard Lalo photographié par Léon Joliot.

Jusqu'en 1865, Édouard Lalo vit pauvrement, notamment à Puteaux, avec sa première épouse. Veuf en 1864, il épouse la mezzo-soprano Julie-Marie-Victoire Bernier de Maligny (1816-1911) et vit plus confortablement à Paris, notamment boulevard Malesherbes. Il fait salon de musique chez lui chaque vendredi soir et fréquente les autres salons musicaux privés de la capitale.

Lalo est d'un caractère réservé et répugne à parler de lui. Beaucoup des correspondances écrites et reçues ont été détruites. Il compose avec ardeur des mélodies et des symphonies instrumentales, plus appréciées à l'étranger qu'en France.

Hormis deux symphonies Modèle:Incise ses premières compositions sont destinées à un petit effectif vocal ou instrumental, avec notamment six Romances populaires (1849), six Mélodies sur des poèmes de Victor Hugo (1856), deux Trios avec piano (vers 1850 et 1852) aussi que différentes pièces pour violon et piano.

En 1856, il participe, comme altiste, à la création du Quatuor Armengaud, dont l’ambition était de promouvoir les œuvres des maîtres allemands. Quatre ans plus tard, il compose son propre Quatuor à cordes. En 1866, Lalo termine Fiesque, son premier opéra. Il ne fut jamais porté à la scène (avant 2006), mais alimenta d’autres œuvres, comme le Divertissement pour orchestre (1872) ou la Symphonie en sol mineur (1886).

Les années 1870 sont particulièrement fécondes : outre le Concerto pour violon (1873) et le Concerto pour violoncelle (1877), Lalo écrit ses deux plus célèbres opus, la Symphonie espagnole (1874) et l'opéra Le Roi d'Ys (1875-1881). Il acquiert sa notoriété grâce à la Symphonie espagnole (concerto pour violon en cinq mouvements). L’œuvre est créée par le violoniste Pablo de Sarasate en 1875. L'opéra Le Roi d'Ys, crée en 1888, est un triomphe. Le Modèle:Date-, Édouard Lalo est promu officier de la Légion d'honneur.

Le Modèle:Date-, il donne, à l'Hippodrome au pont de l'Alma, Néron : pantomime en trois actes avec chœurs sur un texte de Paul Milliet<ref>Voir cette œuvre sur le site data.bnf.fr.</ref>.

Parmi ses compositions d'envergure, le ballet Namouna (1882) fut commandé par l’Opéra de Paris et chorégraphié par Lucien Petipa. Cette musique reçoit un accueil mitigé, entre huées du public et enthousiasme de confrères tels que Claude Debussy, Gabriel Fauré ou Emmanuel Chabrier. L’œuvre s’est maintenue au répertoire sous forme de suites d’orchestre. À propos de Namouna<ref>Modèle:Lien web</ref>, Claude Debussy écrivit : Modèle:Citation

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Tombe d'Édouard Lalo au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:67e).

Il meurt à Paris [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e]]<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Honegger"/> le Modèle:Date-, à l'âge de 69 ans, et repose au cimetière parisien du cimetière du Père-Lachaise (Modèle:67e).

Son apport

Lalo, apprécié notamment pour la richesse de son orchestration, a contribué, à la fois comme interprète et comme compositeur, au renouveau de la musique de chambre en France. Il est d'ailleurs lauréat en 1878<ref>Modèle:Lien web</ref> du prix Chartier de l'Institut, qui vise à récompenser l'excellence d'une production musicale dans ce genre. Si son Quatuor à cordes révèle une certaine influence de Beethoven, il est aussi empreint d'une vigueur rythmique novatrice et toute personnelle<ref>Voir à ce sujet l'article consacré par Jean-Alexandre Ménétrier dans le Guide de la musique de chambre, François-René Tranchefort (dir.), Fayard, Paris, 1989, Modèle:P.. Avec ce commentaire : Modèle:Citation</ref>. Quant à son Trio en la mineur avec piano Modèle:Op., Florent Schmitt le qualifie d'Modèle:Citation

Contemporaine de Carmen de Bizet, sa Symphonie espagnole pour violon et orchestre est une des premières œuvres orchestrales françaises à faire appel au folklore espagnol et à ses rythmes de danses. Cet intérêt pour les folklores se retrouve dans la Fantaisie norvégienne (1878), dans la Rhapsodie norvégienne (1879), dans le Concerto russe (1879), mais aussi dans la « légende bretonne » du Roi d’Ys, dont Lalo renonce volontairement à faire un « drame lyrique » wagnérien<ref>J.-M. Fauquet, « Edouard Lalo et la Bretagne », Musique et société, La Vie musicale en province aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Actes des journées d’études de la Société française de musicologie, 8-9 sept. 1981, Université de Rennes 2, 1982, Modèle:P..</ref>. Privilégiant les formes brèves, il y fait preuve d’une grande invention mélodique et rythmique, soutenue par une riche écriture harmonique.

Œuvre

Édouard Lalo laisse environ Modèle:Unité.

Orchestre

Musique de chambre

Vocale

Trente mélodies dont :

  • Six romances populaires, La Pauvre Femme, Beaucoup d'amour, Le Suicide, Si j'étais petit oiseau, Les Petits Coups, Le Vieux Vagabond, sur des paroles de Pierre-Jean de Béranger (1849).
  • Six mélodies, Puisqu'ici-bas toute âme, L'Aube naît, Dieu qui sourit et qui donne, Oh ! quand je dors, Amis, vive l'orgie : chanson à boire, Ballade à la lune, sur des poèmes de Victor Hugo (1855).
  • Trois mélodies, À une fleur, Chanson de Barberine, La Zuecca, sur des poésies d'Alfred de Musset (1870).
  • Cinq lieder, Prière de l'enfant à son réveil et Viens !, sur des poèmes de Lamartine, À celle qui part et Tristesse sur des poèmes d'Armand Silvestre, La Chanson de l'alouette sur un poème de Victor de Laprade (1879).

Opéras

Ballet

  • Namouna (Modèle:Date-). Joué à l'Opéra sur un livret de Modèle:MM. Nuitter et Petipa. Ce ballet, annoncé comme une œuvre de la « jeune école », reçut un assez mauvais accueil d'une partie de la presse et des habitués de l'opéra.

Discographie

Musique de chambre

Musique concertante

Musique symphonique

Musique lyrique

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

Article connexe

Liens externes

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