Arces (Charente-Maritime)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Arces (prononcé {{#ifeq:1|0|[aʁs]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}), communément désignée sous le nom d’Arces-sur-Gironde, est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ce petit village de l'arrière-pays saintongeais se situe dans la frange continentale de la côte de Beauté, au contact des zones urbanisées de l'agglomération royannaise (Meschers-sur-Gironde) et de la petite ville de Cozes, chef-lieu du canton où sont concentrés de nombreux commerces. Selon l'Insee, elle appartient à l'aire d'attraction de Royan.
L'accroissement du phénomène de rurbanisation, qui pousse de nombreux citadins vers la campagne, la proximité de sites touristiques de premier plan (Royan et sa couronne de stations balnéaires, bastide de Talmont-sur-Gironde) explique le développement de la commune ces dernières années, dont la population est passée de Modèle:Nombre en 1990 à Modèle:Nombre en 2015. Elle s'inscrit dans le cadre d'une communauté d'agglomération Royan Atlantique forte de Modèle:Nombre (2013).
Le centre-bourg, aux venelles fleuries de roses trémières, se concentre autour d'une petite éminence dominant les marais girondins et les champagnes céréalières. L'église romane Saint-Martin, ancienne étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, y est implantée. Modèle:Sommaire
Géographie
Présentation
La commune d'Arces se situe dans le Sud-Ouest du département de la Charente-Maritime, dans la frange continentale de la côte de Beauté. Appartenant au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »<ref>Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984</ref>, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
Administrativement parlant, elle dépend depuis le mois de Modèle:Date- du canton de Saintonge Estuaire, centré sur Meschers-sur-Gironde (du canton de Cozes avant cette date) et de l'arrondissement de Saintes. Elle se situe à 4 kilomètres de Cozes<ref>Distance entre Arces et Cozes</ref>, 7,1 kilomètres de Meschers-sur-Gironde<ref>Distance entre Arces et Meschers-sur-Gironde</ref>,12,4 kilomètres de Saint-Georges-de-Didonne<ref>Distance entre Arces et Saint-Georges-de-Didonne</ref>, 14,1 kilomètres de Saujon<ref>Distance entre Arces et Saujon</ref>, 15,6 kilomètres de Royan<ref>Distance entre Arces et Royan</ref>, 27,6 kilomètres de Saintes<ref>Distance entre Arces et Saintes</ref>, 44 kilomètres de Rochefort<ref>Distance entre Arces et Rochefort</ref>, 71,2 kilomètres de La Rochelle<ref>Distance entre Arces et La Rochelle</ref> et 82,1 kilomètres de Bordeaux<ref>Distance entre Arces et Bordeaux</ref>.
La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.
Lieux dits et hameaux
L'habitat est principalement regroupé autour du bourg. Les principaux hameaux sont Liboulas, Brézillas et Maine-Moutard. Ils s'étendent le long de la D 244, qui porte également le nom de route de l'estuaire. Au sud de la commune, au milieu des marais, se trouve un lieu-dit nommé les Mottes Gachins.
Communes limitrophes
Les communes de Talais et Saint-Vivien-de-Médoc sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde<ref name=ign/>.
Hydrographie
L'ouest de la commune est formé des marais de Barrails, parsemés de nombreux chenaux tributaires de l'estuaire de la Gironde. Les principaux sont le ruisseau de Bardécille, qui marque la séparation avec la commune de Semussac, et à l'est, le Désir, ruisseau traversant le lieu-dit Lorivaux.
Géologie et relief
L'essentiel de la commune s'étend sur un plateau vallonné formé de couches calcaires datant du Crétacé, tandis qu'à l'ouest, les marais sont constitués d'alluvions beaucoup plus récents.
Le territoire communal se compose pour partie d'une succession de collines dominant l'estuaire de la Gironde, lesquelles dominent une vaste prairie marécageuse qui s'étend à l'ouest jusqu'à Talmont et Meschers.
Le nord-ouest de la commune conserve quelques traces de la forêt originelle qui s'étendait à l'époque gallo-romaine jusqu'à Chenac. Ces maigres zones boisées s'étendent au nord du hameau de Maine-Moutard, ainsi qu'aux alentours du hameau du Breuil.
Le bourg proprement dit s'étire au pied d'un promontoire calcaire qui supporte l'église romane.
Climat
Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec Modèle:Unité par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne<ref>Préfecture de Charente-Maritime : Météo France</ref>.
Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le Modèle:Date : -13,6 °C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le Modèle:Date avec près de 39 °C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse<ref>Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com</ref>.
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du Modèle:Date. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec Modèle:Unité sur l'île d'Oléron et Modèle:Unité à Royan.
Dans la nuit du 23 au Modèle:Date, la région est frappée par la tempête Klaus. Malgré des rafales de vent dépassant les Modèle:Unité, les dégâts relevés dans la commune demeurent relativement minimes au regard de la situation dans le Médoc tout proche<ref>Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du Modèle:Date</ref>.
Les côtes charentaises et vendéennes sont de nouveau durement éprouvées par la tempête Xynthia qui traverse la région dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date. Des bourrasques de près de Modèle:Unité touchent la ville voisine de Royan<ref>La tempête du 28 février 2010</ref>.
Données générales
Urbanisme
Typologie
Arces est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), eaux maritimes (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), prairies (9,6 %), forêts (3,9 %), zones humides côtières (3,4 %), cultures permanentes (3,2 %), zones urbanisées (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arces est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 395 sont en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS"/>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le village tire son nom du latin Arcis, qui désigne un promontoire ou un lieu fortifié. En 1170, il est désigné sous le nom de Villa de Arcis dans le cartulaire de Vaux, avant d'être déformé en Arx durant une partie du Moyen Âge.
Histoire
Si des restes de silex taillés et polis furent autrefois retrouvés sur le territoire de la commune, attestant une occupation humaine dès la période néolithique, c'est à l'époque romaine que le village semble avoir été fondé. Situé au bord d'une voie romaine reliant la capitale de la cité des Santons, Mediolanum Santonum, au port de Novioregum, à quelques kilomètres à l'est, il semble que le promontoire dominant le village ait abrité un camp romain, dont on n'a retrouvé aucun vestige. Seules traces de cette période, des restes de poteries, de terres cuites et d'amphores furent retrouvés dans les champs environnants.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Arces est un petit bourg doté d'une église dédiée à saint Martin.
Entre 1083 et 1091 Arnaud de Gammon de la maison de Mortagne, fonde l'abbaye de Vaux et lui cède l'ensemble des droits et privilèges de la paroisse d'Arces. Les moines installent à Arces deux prieurés, l'un étant situé près de l'église Saint-Martin, le second dans le hameau de Loriveau. De ce dernier subsiste un pont, établi sur le ruisseau Désir. Dès cette époque, l'économie est basée sur les céréales, la vigne, les quelques marais salants en bordure de la Gironde et les bois. Arces devient une étape sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, car de nombreux pèlerins se rendaient à Talmont-sur-Gironde où ils embarquaient pour traverser la Gironde.
En 1151, Benoît de Mortagne envahit le bourg et tente d'accaparer les terres et les privilèges du prieuré Saint-Martin. Menacé d'excommunication, il dut se retirer, et promettre de respecter les droits de l'abbé. La paroisse dépendit longtemps, pour les deux tiers de la baronnie de Cozes, et pour le tiers restant de la châtellenie de Talmont<ref name="Monographie d 1883">Monographie d'Arces, dans Recueil de la Commission des arts t. II (t. VI de la collection), Saintes, 1883)</ref>. Des conflits entre seigneurs et habitants du village semble avoir été monnaie courante.
En 1661, Mademoiselle d'Orléans, adjudicataire de la baronnie de Cozes, exigeant des habitants de nouvelles corvées, fut déboutée par le parlement de Bordeaux. Plusieurs logis nobles semblent avoir existé sous l'ancien régime : le logis du Breuil, le château de Théon ou celui de Conteneuil sont encore bien visibles. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la dame de Théon se rendit célèbre pour sa haine des calvinistes, qu'elle persécuta. Cette haine était d'autant plus vive que sa seigneurie avait été assiégée par les soldats de Benjamin de Rohan, l'un des principaux chefs du parti protestant, et que son frère avait été tué durant le siège de Royan (1622 ou 1624). Elle fit saisir les meubles et démolir les maisons des protestants qui, réduits à la misère, allèrent porter l'affaire devant la duchesse de La Trémoille<ref name="Monographie d 1883"/>. Ayant droit de justice, elle fit condamner à mort entre 140 et 160 protestants, les uns étant roués vifs, les autres pendus<ref>Commune d'Arces sur Gironde</ref>. Durant la Révolution, la paroisse a été transformée en commune.
La population en 1790 atteint les 1129 habitants, mais l'exode rural eut tôt fait de faire tomber ce nombre à environ 474 au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors, la population a recommencé à croître, atteignant 561 habitants en 1999. Le village est aujourd'hui tourné vers les activités agricoles, et s'essaie au tourisme vert.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le Modèle:Date- à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au Modèle:Date-, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie
Modèle:Article connexe Les habitants sont nommés les Arcillons et les habitantes les Arcillonnes<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50 % de femmes, largement inférieur au taux départemental (52,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Modèle:Article connexe La commune est au cœur d'un bassin d'emploi particulièrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-Oléron et du Pays Royannais<ref>Présentation de la zone d'emploi de Saintonge maritime, site de l'ARTLV</ref>), forte de Modèle:Nombre emplois en 2008<ref name="zepcc">Modèle:Lien web.</ref>. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de la région Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu économique et d'une démographie dynamiques » (Insee)<ref name=zepcc/>. La croissance y est particulièrement soutenue, du fait du développement des activités tertiaires.
L'économie de la commune repose essentiellement sur l'agriculture (culture des céréales, de la vigne, élevage), qui occupe près des 2/3 de la population active<ref>Économie de la commune</ref>. Le tourisme, que la municipalité s'efforce de développer, vient compléter les ressources de la commune. Le village est équipé des services publics et possède quelques commerces de base : boulangerie, traiteur, coiffeur sont situés en centre-bourg. Trois campings sont situés sur le territoire communal, ainsi que deux chambres d'hôtes<ref>Commerces à Arces</ref> et une location saisonnière été et hiver.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin
Modèle:Article détaillé Les origines de cette église semblent remonter au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cédée en 1086 à l'abbaye Saint-Étienne de Vaux, elle sera reconstruite au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De cette période date son abside à trois pans, de style roman, seul vestige de l'édifice originel, qui sera considérablement remanié au cours de son histoire. D'importants travaux ont lieu à partir de 1670, lesquels modifieront la structure de la nef. La façade, quant à elle, fut édifiée en 1703. Elle se compose d'une porte à fronton triangulaire brisé, surmontée d'une baie rectangulaire, et est encadrée par deux contreforts massifs.
Le sanctuaire est composé d'une nef unique de deux travées, coupée par un transept prolongé par deux chapelles seigneuriales gothiques, qui ont remplacé les absidioles romanes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher octogonal, surmonté d'une flèche d'ardoise, se dresse à la croisée du transept. La décoration de l'abside fut entièrement repensée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : de cette époque datent les fresques murales et la voûte céleste peinte sur le cul-de-four.
Les vitraux et la statuaire ornant l'édifice datent également de cette époque. Le retable qui se trouve dans le chœur fut restauré en 1994.
De l'église, située sur un promontoire dominant le bourg, l'on a une vue panoramique sur les collines, l'estuaire de la Gironde et les côtes du Médoc.
L'église fut classée monument historique le Modèle:Date.
Le château de Théon
Le château de Théon, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut le siège d'une seigneurie dont les limites s'étendaient autrefois jusque sur le territoire de l'actuelle commune de Cozes. Il se trouve à l'extrémité nord de la commune. La seigneurie appartient en 1458 à Jean du Breuil. En 1790, une descendante, Anne-Marie du Breuil l'apporte à son époux Louis de Rigaud de Vaudreuil.
On retrouve des traces d'un souterrain qui reliait le château de Théon à Meschers en passant par Arces.
Un des rares puits couverts de Charente-Maritime est visible dans la cour du château.
-
Mairie d'Arces-sur-Gironde.
-
Une ruelle du village.
Voir aussi
Bibliographie
- J.-F. Bascans, Histoire des Isle, tapuscrit, Paris, 1980.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site consacré à la commune (non officiel)
- Arces sur le site de l'Institut géographique national
- Arces sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes