Église catholique syro-malabare

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin L'Église catholique syro-malabare est une Église catholique orientale établie à l'origine au Kerala en Inde en AD 52 par Saint Thomas. Elle appartient au rite syriaque oriental ou chaldéen. Le chef de l'Église porte le titre d'« archevêque majeur d'Ernakulam-Angamaly des Syro-Malabares », avec résidence à Ernakulam. Son titulaire, George Alencherry, a été créé cardinal par le pape Modèle:Souverain2 le Modèle:Date-. Elle fait partie des chrétiens dits « de Saint Thomas ».

L’Église est représentée à la Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Modèle:Loupe

Origines

Le christianisme s'est implanté très tôt en Inde, particulièrement dans le sud-ouest de l'Inde (actuel État du Kerala). La tradition locale fait remonter l'origine de l'Église de Malabar à l'apôtre Thomas, donc dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère. Cette Église fut placée assez tôt sous la juridiction de l'Église de l'Orient<ref>Les premiers missionnaires provenant de l' Église catholique chaldéenne de tradition Syriaque.</ref>, dont elle adopta le rite syriaque oriental et les usages, et qui lui envoyait ses évêques.

Soumission à l’Église catholique par les Portugais

Les premiers contacts avec les Portugais au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se passèrent sans difficultés majeures. Cependant, en 1599, Alexis de Menezes<ref>Eusèbe Renaudot, op. cité, col 50.</ref>, l'archevêque portugais de Goa (de rite latin), réunit un synode local à Diamper. Les Chrétiens de saint Thomas furent placés de force sous la juridiction de l'Église de Rome. Un missionnaire jésuite, Francisco Roz, fut nommé évêque, qui latinisa fortement le mode de vie et de gouvernement et particulièrement les rites liturgiques de l'Eglise syro-malabare (avec des emprunts au rite de Braga<ref>Irénée-Henri Dalmais, Les liturgies d'Orient, Cerf (col. Rites et symboles), Paris, 1980, Modèle:P.</ref>). Les livres sacrés de l'ancienne Église malabare seront brûlés<ref>Jean-Pierre Valognes, Vie et mort des Chrétiens d'Orient, Fayard, Paris, 1994, Modèle:P.</ref>.

En réaction, une très grande partie des Chrétiens locaux suivirent le prêtre Thomas Palakomatta qui en 1653 se fit consacrer évêque et métropolite, se plaçant quelques années plus tard sous la juridiction de l'Église syriaque orthodoxe (de rite syriaque occidental).

L'Église catholique syro-malabare est la branche qui resta dans la juridiction romaine et dans un rite syriaque oriental fortement latinisé, après le synode de Diamper. Les Jésuites durent céder la place aux Carmes déchaux.

Autonomie progressive de l’Eglise syro-malabare

Il faut attendre l’année 1896 pour voir la création de juridictions spécifiques et la nomination d'évêques d'origine et de rite locaux, sous la pression du schisme de l'archevêque Mellus. Une hiérarchie complètement syro-malabare est établie par Pie XI en 1923.

En 1993, l'Église est élevée au rang d'Église archiépiscopale majeure. Elle est depuis dirigée par un archevêque majeur, métropolite d'Ernakulam.

Le Modèle:Date, l'éparchie Saint-Thomas-l'Apôtre de Chicago est érigée pour les Syro-Malabares catholiques installés aux États-Unis. Son éparque est également visiteur apostolique pour le Canada.

Le Modèle:Date-, après des siècles de nomination par Rome, et en conformité avec les règles canoniques catholiques prévues pour les Eglises archiépiscopales majeures, un synode rassemblant les différents responsables de l'Église syro-malabare a élu à sa tête George Alencherry, élection confirmée le Modèle:Date- par Modèle:Souverain2.

Cet archevêque majeur a été créé Cardinal par Modèle:Souverain2 lors du Consistoire du Modèle:Date-<ref>Source : sa notice sur le site du Saint-Siège.</ref>.

Le Modèle:Date, le pape François crée l'exarchat apostolique du Canada pour les fidèles de rite syro-malabar, donnant ainsi une juridiction propre aux fidèles du Canada qui depuis 2001 avait pour visiteur apostolique l'éparque de Saint-Thomas-l'Apôtre de Chicago<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Son développement en dehors de son territoire d'origine, le Kérala, rencontrait les mêmes difficultés que pour l'Église catholique syro-malankare. L'Église catholique en Inde est en effet majoritairement de rite latin et de discipline romaine et elle a du mal à accepter la création de structures spécifiques pour les chrétiens orientaux en dehors de l'État du Kerala. Aussi, le Modèle:Date-, le pape François a décidé d'étendre à l'ensemble de l'Inde le Territoire propre de l'Église catholique syro-malabare.

Liturgie

L'influence du rite latin a été telle que la liturgie syro-malabare se distingue à peine de la liturgie romaine. Dès 1934, Pie XI chercha à engager un mouvement de réforme liturgique pour retrouver les racines syriennes de l'Église, et nomma une commission papale pour la révision du Pontifical syro-malabar ; en 1954, Pie XII créa une autre commission pour la restauration des textes des sacrements<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ainsi, une nouvelle liturgie eucharistique, en malayalam, fut approuvée par Pie XII en 1957.

En 1962, la messe syriaque orientale primitive fut rétablie en partie mais une tendance relatinisante existe depuis 1968<ref>Petit dictionnaire de l'Orient chrétien (§ Église syro-malabare), Brepols, Turnhout, 1991, p. 196</ref>. Aujourd'hui, des dissensions opposent toujours les partisans d'un rétablissement des traditions syriaques orientales délatinisées et les partisans d'un rite plus occidentalisé. Modèle:Souverain2 a donné aux évêques en 1998 l'autorité complète en matière liturgique pour tenter de résoudre le problème.

Organisation

Fichier:A Syro Malabar Catholic Church or Nasrani Palli.JPG
Église catholique syro-malabare au Kerala

Territoire propre (territorium propium)

  • Archéparchie majeure d'Ernakulam-Angamaly
    • Éparchie d'Ernakulam-Angamaly (1896)
    • Éparchie de Kothamangalam (1956)
    • Éparchie d'Idukki (2003)
  • Archéparchie de Changanacherry
    • Éparchie de Changanacherry (1896)
    • Éparchie de Palai (1950)
    • Éparchie de Kanjirappilly (1977)
    • Éparchie de Thuckalay (1996), au Tamil Nadu
  • Archéparchie de Thrissur
    • Éparchie de Thrissur (1896)
    • Éparchie de Palakkad (1973)
    • Éparchie d'Irinjalakuda (1978)
  • Archéparchie de Thalassery
    • Éparchie de Thalassery (1953)
    • Éparchie de Manathavady (1973)
    • Éparchie de Mandya (2010)
    • Éparchie de Thamarassery (1986)
    • Éparchie de Belthangady (1999), au Karnataka
  • Archéparchie de Kottayam (1911) (Knanayas) rattachée au territoire propre par François le Modèle:Date-
  • Éparchie de Chanda (1962), au Maharashtra
  • Éparchie de Sagar (1968), au Madhya Pradesh
  • Éparchie de Satna (1968), au Madhya Pradesh
  • Éparchie d'Ujjain (1968), au Madhya Pradesh
  • Éparchie de Bijnor (1972), en Uttaranchal
  • Éparchie de Jagdalpur (1972), au Madhya Pradesh
  • Éparchie de Rajkot (1977), au Gujarat
  • Éparchie de Gorakhpur (1984), en Uttar Pradesh
  • Éparchie de Kalyan (1988), au Maharashtra
  • Éparchie d'Adilabad (1999), en Andhra Pradesh
  • Éparchie de Hosur (2017), au Tamil Nadu
  • Éparchie de Shamshabad (2017), incluant tout le territoire indien hors éparchies existantes

Hors territoire propre

Relations avec les autres Églises

Modèle:Loupe Depuis 1994, l'Église catholique syro-malabare participe à une série de discussions œcuméniques avec les autres Églises de tradition syriaque, à l'initiative de la Fondation Pro Oriente, organisme dépendant du diocèse catholique de Vienne en Autriche. Ces discussions rassemblent des représentants d'Églises catholiques et séparées, de tradition syriaque occidentale (Église syriaque orthodoxe, Église catholique syriaque, Église malankare orthodoxe, Église catholique syro-malankare, Église maronite) et de tradition syriaque orientale (Église apostolique assyrienne de l'Orient, Ancienne Église de l'Orient, Église catholique chaldéenne, Église catholique syro-malabare).

Une Église dynamique et missionnaire

Modèle:Voir aussi Héritière de la prédication chaldéenne en Inde dès les premiers siècles du christianisme, l'Église syro-malabare a été unie de force à l'Église catholique en 1599, subissant ensuite une forte latinisation même si, depuis le IIe concile œcuménique du Vatican, elle a entrepris un retour à l'authenticité de son rite propre. Très dynamiques et missionnaires, les communautés chrétiennes de l'État méridional du Kerala comptent plus de quatre millions de fidèles, et sont majoritaires en certaines localités comme la ville de Modèle:Lien<ref>« Au Kerala, la foi est une culture  qui imprègne toute la vie ».</ref>.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail