Église syriaque orthodoxe

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Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte site web optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin L'Église syriaque orthodoxe (Modèle:Lang-syr<ref>Modèle:Lien web</ref>) est une Église orientale autocéphale. Elle fait partie de l'ensemble des Églises des trois conciles. Le chef de l'Église, actuellement Ignace Ephrem II Karim, porte le titre de Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient (en Modèle:Lang-syc ; en Modèle:Lang-ar), avec résidence à Damas.

Elle tire son surnom de « jacobite » du nom d'un de ses fondateurs, Jacques Baradée.

Du fait des querelles christologiques (sur la nature du Christ) et des schismes qui s'ensuivirent, le titre de patriarche d'Antioche se trouve porté également par quatre autres chefs d'Église.

Nom

L'Église syriaque orthodoxe (d'Antioche) est également connue sous d'autres noms :

  • Église orthodoxe syriaque
  • Église orthodoxe syrienne
  • Église syrienne orthodoxe
  • Église jacobite
  • Église syriaque occidentale
  • Église syrienne d'Occident<ref>Raymond Le Coz, Histoire de l'Église d'Orient, Cerf, Paris, 1995, Modèle:P.</ref>
  • Église syriaque d'Occident

Histoire

Modèle:Loupe Les racines de l'Église syriaque orthodoxe sont à rechercher dans les disputes christologiques qui émaillent l'Antiquité tardive. Le monophysisme d'Eutychès ne reconnaît qu'une seule nature au Christ, la nature divine tellement supérieure à la nature humaine qu'elle l’a absorbée. Le concile œcuménique, convoqué en 451 à Chalcédoine par l'empereur byzantin, tranche : le Christ est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. Eutychès est condamné. Si cette déclaration satisfait Byzance et l'Occident, elle suscite beaucoup d'opposition aux marges de l'Empire.

Fichier:SyriacChurch-Mosul.jpg
Fête dans un monastère Syriaque Orthodoxe de Mossoul, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En Syrie, l'opposition au concile de Chalcédoine est menée par le patriarche Sévère d'Antioche (512-518) et l'évêque Philoxène de Mabboug. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'impératrice Théodora soutient les Syriaques. Elle fait nommer deux évêques syriaques dont Jacques Baradée qui occupe le siège d'Édesse de 542 à 578. Il parcourt l'Asie Mineure et la Syrie, ordonnant prêtres, diacres, évêques, et constituant ainsi une hiérarchie parallèle qui donne naissance à l'Église syriaque orthodoxe ou Église jacobite<ref name="belin">Modèle:Ouvrage</ref>. Les villes étant fidèles à la théologie officielle de l'Empire byzantin, l'Église syriaque orthodoxe se développe dans les campagnes de la Syrie intérieure et trouve refuge dans les couvents<ref name ="belin"/>,<ref>Françoise Briquel-Chatonnet, Tout commence à Édesse, L'histoire Modèle:N°, décembre 2008, Modèle:P.48.</ref>.

Les jacobites, hostiles à la domination de Byzance, favorisent la prise du pouvoir par les arabes de Syrie, les Ghassanides. Durant le califat omeyade, ils apprécient d'être gouvernés depuis Damas et savent se rendre indispensables dans l'administration<ref>J.-P. Valognes, op. cit., Modèle:P.341.</ref>. Mais les jacobites s'arabisent et beaucoup se convertissent à l'islam. Une période moins favorable s'ouvre en 750 avec le califat abasside, centré sur Bagdad et plus perméable à l'influence de l'Église de l'Orient (Nestorienne)<ref>J.-P. Valognes, op. cit.</ref>.

Ancienne juridiction :

Organisation

Siège patriarcal

Fichier:دير مار أفرام السرياني.jpg
Membres du Saint Synode devant le Monastère Mor Ephrem de Maaret Saidnaya

Le chef de l'Église porte toujours le titre de Patriarche d'Antioche même si le siège patriarcal a été déplacé à plusieurs reprises :

Organisation territoriale

Fichier:MidyatChurch.jpg
Église Saint Akhsnoyo de Midyat en Turquie
Fichier:Lidcombe Syrian Orthodox Church.JPG
Église à Lidcombe en Australie
Fichier:St-stephanus-gt-vorhang.jpg
St.-Stephanus-Kirche (église dédiée à saint Étienne) en Gütersloh, Allemagne

Proche-Orient

Reste du monde

Église en Inde

Modèle:Loupe L'Église syro-malankare orthodoxe est une juridiction autonome de l'Église syriaque orthodoxe en Inde sous le nom de Maphrianat-Catholicossat de l'Inde.

Église au Brésil

Modèle:Loupe Issue de la volonté missionnaire de Mar Chrysostome (Rabban Moussa Matanos Salama), auprès des Brésiliens depuis 1959, elle regroupe aujourd’hui plus d'une quarantaine de communautés<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> au sein de :

Il y a aussi quatre paroisses de langue syriaque :

Mouvements centrifuges et schismes

Relations avec les autres Églises

L'Église est membre du Conseil œcuménique des Églises (depuis 1955) ainsi que du Conseil des Églises du Moyen-Orient.

Relations avec les autres Églises orthodoxes orientales

Le patriarche participe chaque année à la Rencontre des Primats des Églises orthodoxes orientales du Moyen-Orient.

Relations avec les autres Églises de tradition syriaque

Modèle:Loupe

Fichier:Syrian church kochi.JPG
Église syro-malankare de Fort Cochin.

Depuis 1994, l'Église syriaque orthodoxe participe à une série de discussions œcuméniques avec les autres Églises de tradition syriaque, à l'initiative de la Fondation Pro Oriente, fondation œcuménique fondée par le cardinal König, archevêque de Vienne en 1964. Ces discussions rassemblent des représentants d'Églises de tradition syriaque occidentale (Église syriaque orthodoxe, Église catholique syriaque, Église malankare orthodoxe, Église catholique syro-malankare, Église maronite) et de tradition syriaque orientale (Église apostolique assyrienne de l'Orient, Ancienne Église de l'Orient, Église catholique chaldéenne, Église catholique syro-malabare).

Relations avec l'Église catholique

Le dialogue entre l'Église syriaque orthodoxe et l'Église catholique a été lancé sous les auspices de la fondation œcuménique Pro Oriente qui a organisé des consultations officieuses entre théologiens orthodoxes orientaux et catholiques à Vienne en 1971, 1976 et 1988. Ces consultations se sont concentrées en particulier sur les formulations christologiques. Elles ont abouti à ce qui est connu aujourd'hui comme la formulation christologique de Vienne qui a ouvert la voie aux accords bilatéraux christologiques entre les chefs des Églises.

Accord bilatéraux

Le premier d'entre eux, sous le règne du patriarche Ignace Jacques III d'Antioche et du pape Paul VI aboutit à une déclaration commune publiée au Vatican le Modèle:Date- signée par les deux responsables religieux<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> :

« La période de récrimination et de condamnation mutuelles a fait place à une volonté de s’efforcer ensemble, sincèrement de diminuer et, éventuellement de supprimer le fardeau de l’histoire qui pèse encore lourdement sur les chrétiens.
Un progrès a déjà été fait, et le pape Paul VI et le patriarche Ignace Jacques III d'Antioche sont d’accord sur le fait qu’il n’y a pas de différences dans la foi qu’ils professent, concernant le mystère du Verbe de Dieu, fait chair et devenu réellement homme même si, au cours des siècles, des difficultés ont surgi des différentes expressions théologiques par lesquelles cette foi était exprimée. »

Ce dialogue a été poursuivi par le patriarche Mar [[Ignace Zakka Ier Iwas d'Antioche|Ignace Zakka {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Iwas]] et le pape Jean-Paul II et a abouti à une déclaration commune le Modèle:Date- à Rome<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Église orthodoxe syrienne malankare

En Modèle:Date-, la Commission mixte de théologie de l'Église catholique et de l’Église orthodoxe syrienne malankare a rédigé un accord sur les mariages inter-religieux. Cet accord a été approuvé par le pape Jean-Paul II et le patriarche le Modèle:Date-. Un ensemble de directives pastorales accompagne cet accord.

Dialogue dans le cadre de la « Commission mixte internationale entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales »

Modèle:Article détaillé

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Valognes, Vie et Mort des Chrétiens d’Orient, Fayard, Paris, 1994 Modèle:ISBN
  • Christine Chaillot, Vie et spiritualité des Églises orthodoxes orientales des traditions syriaque, arménienne, copte et éthiopienne, Paris, Le Cerf, 2011 Modèle:ISBN
  • Sébastien de Courtois, Le Génocide oublié : Chrétiens d’Orient, les derniers Araméens, Paris, Ellipses, 2002 Modèle:ISBN
  • Sébastien de Courtois / Douchane Novakovic, Les Derniers Araméens, le peuple oublié de Jésus, Paris, La Table Ronde, 2004 Modèle:ISBN
  • Claude Guérillot L’Église d’Antioche syriaque orthodoxe, t. I : Une Église martyre, Paris, Véga, 2008 Modèle:ISBN
  • Claude Guérillot L’Église d’Antioche syriaque orthodoxe, t. II : Une Église trinitaire, Paris, Véga, 2008 Modèle:ISBN
  • Jacques Rhétoré, Les Chrétiens aux bêtes, Paris, Le Cerf, 2005 Modèle:ISBN
  • Claude Sélis, Les Syriens orthodoxes et catholiques, Turnhout, Brepols (col. « Fils d’Abraham »), 1988 Modèle:ISBN
  • Vahé Tachjian, La France en Cilicie et en Haute-Mésopotamie : aux confins de la Turquie, de la Syrie et de l’Irak (1919-1933), Paris, L’Harmattan (col. « Hommes et Sociétés »), 2004 Modèle:ISBN

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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