Épinay-sur-Odon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Épinay-sur-Odon est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Géographie
La commune est aux confins de la plaine de Caen et du Pré-Bocage, désignation récente, sorte de seuil du Massif armoricain. Son bourg est à Modèle:Unité à l'est de Villers-Bocage, à Modèle:Unité au nord d'Aunay-sur-Odon et à Modèle:Unité à l'ouest d'Évrecy<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr</ref>. Couvrant 1 158 hectares, le territoire d'Épinay-sur-Odon était le plus étendu du canton de Villers-Bocage.
Le territoire est traversé par la route départementale no 71 menant à Villers-Bocage à l'ouest et à Landes-sur-Ajon et la Modèle:Nobr Caen - Aunay-sur-Odon à l'est. Elle croise dans le bourg la Modèle:Nobr qui le relie à Longvillers au sud et à Parfouru-sur-Odon au nord. Au sud-est, la Modèle:Nobr permet de rejoindre Courvaudon. L'accès à l'A84 est à Villers-Bocage (Modèle:Nobr et 44) à Modèle:Unité.
Épinay-sur-Odon est dans le bassin de l'Orne, par son affluent l'Odon qui entre sur le territoire par le sud et en ressort par le nord. Cinq courts affluents parcourent le territoire communal dont le ruisseau du Ruaudet au nord et le ruisseau de Claire Fontaine au sud.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite nord, près du lieu-dit Montbrocq. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de l'Odon du territoire, au nord-ouest. La commune est bocagère.
Le Modèle:Date-, la commune passe de l'arrondissement de Caen à celui de Vire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges D », sur la commune de Seulline, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Épinay-sur-Odon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Villers-Bocage, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,7 %), prairies (33,5 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), forêts (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Spinetum en 1032<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le toponyme est issu du latin spīna, « épine », « arbrisseau épineux ». Cette origine peut être due à la présence d'aubépine ou de prunellier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le toponyme epinay tirerait son nom des épines séculaires qui servaient jadis à séparer les héritages, les aubépines servaient autrefois à délimiter les parcelles de Normandie<ref>Henri Gadeau de Kerville, "L’aubépine de Bouquetot", in Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, imprimerie Julien Lecerf, Rouen, 1893, Modèle:P. (consultable en ligne)</ref>.
L'Odon traverse le territoire du sud au nord en passant à l'est du bourg.
Le gentilé est Épinois.
Histoire
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction Épinay-sur-Odon a compté jusqu'à 982 habitants en 1800.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Manoir de Longaunay (Modèle:S mini).
- Manoir d'Outreleau (Modèle:S mini), ancienne propriété de Richard-Lenoir<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
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L'église Saint-Martin (Modèle:S mini). -
Le manoir de Longaunay (privé) (Modèle:S mini). -
Le manoir d'Outreleau (privé) (Modèle:S mini). -
Le lavoir du bourg. -
Le lavoir au lieu-dit Épène.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
- François Richard-Lenoir, dit Richard-Lenoir, né à Épinay-sur-Odon en 1765, développa l'industrie du coton en France. Mort (ruiné) en 1839. Plusieurs voies urbaines portent son nom en France, le plus connu étant un boulevard parisien.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
<references />